Maison de la fiction

La maison d’édition Simon & Schuster a annoncé qu’elle allait prochainement acquérir Adams media. Un accord a été signé avec F + W Media et l’information a été dévoilée par la présidente Carolyn Reidy le 14 novembre.

L’écrivaine de space opera Ann Leckie fulmine contre le magazine hongrois Galaktik. L’Américaine reproche à ce dernier de republier des textes sans l’autorisation de leurs ayants droit ou de leurs auteurs, au rang desquels elle se retrouve avec entre autres Terry Pratchett, Robert A Einlein, ou George RR Martin. Elle n’est pas la seule a dénoncer des pratiques d’édition douteuses. 

Une dernière étape, en face du Diamant : à la fin de sa vie, Édouard Glissant avait fait l'acquisition d'une maison située en face de ce rocher, en Martinique, où il séjourne à plusieurs reprises, lorsqu'il n'est pas à New York. Cette dernière maison d'Édouard Glissant vient de se voir attribuer le label « Maisons des Illustres » par le ministère de la Culture.

La réalisatrice Laetitia Masson (Un hiver en été, Petite fille) réalisera pour Arte une fiction tirée du livre d’Éric Fottorino, Chevrotine. Le tournage vient de démarrer en Bretagne, jusqu'au 13 novembre prochain. Au casting, Rafi Pitts et Élodie Bouchez, notamment.

Le fondateur de la Maison du Rire et de l’Humour, Etienne Moulron, a pour ambition de créer une structure d’édition basée à Cluny, liée « essentiellement » à la galéjade. Pour ce faire, l’ancien libraire et collaborateur des éditions Gallimard et Flammarion lance un projet Ulule. Il reste 30 jours à l’initiative pour récolter 3500 €.

Les articles de presse, les documents, mais aussi les fictions sont, pour reprendre la formule proustienne, d’excellents instruments d’optique pour observer toutes les nuances de notre humanité. En témoignent quelques brillants ouvrages présentés lors du Salon du livre de Montréal. 

Arnaga (Pyrénées-Atlantiques), la demeure où Edmond Rostand a vécu 12 ans, a reçu hier le label « Maison des Illustres » décerné par le Ministère de la Culture. Elle rejoint ainsi le grand réseau des Maisons d'écrivain en Aquitaine, où figurent entre autres celle de Montaigne en Dordogne, ou encore celles de Montesquieu et Mauriac en Gironde. 

Quand un géant de l'édition annonce qu'il va en finir avec son activité, cela perturbe la grande famille. Ainsi, le Colombien Norma, particulièrement bien implanté en Amérique latine avec 13 maisons filles, annonce qu'à compter de fin 2012, il cessera ses parutions, dans les domaines de fiction et non-fiction...

Les consommateurs auront dépensé dans l'ensemble moins d'argent, que ce soit pour le panier moyen, le nombre de livres achetés et le prix moyen par livre.

Le Rapport de Brodeck remporte le prix de la fiction étrangère

« Sapiens », le brillant essai fleuve de Yuval Noah Harari, ce best seller mondial qui raconte sous un jour nouveau l'histoire de l'Humanité, prend à nouveau d'assaut les tables des librairies dix ans après sa première parution en hébreu, en bande dessinée cette fois. Le deuxième tome, toujours aussi réussi, met en lumière les mécanismes qui ont permis aux homos sapiens de s'établir, de coopérer et, petit à petit, de faire société à grande échelle, notamment grâce au recours à des fictions collectives comme l'argent, les divinités ou les empires. Un récit en cases et en bulles qui, comme l'Homo Sapiens il y a 70000 ans, part à la conquête du monde entier.

À l'occasion du Festival des créations télévisuelles de Luchon, qui se tient actuellement et jusqu'au 12 février prochain, Mediamétrie, l'outil de mesure d'audience, vient de proposer une intéressante étude. Pour la troisième année, il s'agit de brosser le tableau des téléspectateurs du pays.

Que deviendrait notre humanité  si la société venait à disparaître ? Comment notre rapport à la nature en serait-il bouleversé ? Le prochain numéro de la revue Anticipation, déjà nommée deux fois au Grand Prix de l'Imaginaire pour ses précédents numéros, se retrouvera de nouveau en librairies. Il est dédié aux mondes postapocalyptiques, sous un angle voulu « positif » : est-il possible d’y trouver une forme de « littérature de solutions » ? 

Le réseau social Twitter vient d'annoncer que la deuxième édition de son Festival de la fiction narrative se déroulera du 12 au16 mars 2014, rapporte Publishing Perspectives. Proposé en partenariat avec l'Association américaine des éditeurs et le groupe Penguin Random House, cette manifestation propose à chaque internaute de devenir auteur.

Alors qu’elles ne représentent actuellement que 6% du marché du livre, la science-fiction et la fantasy gagnent du terrain.

Ce n'est plus un secret, il y a plus d'hommes en littérature et en art. Tout comme il en est plus aux postes clés. Dans le cadre de la Convention de Semoy 2012, qui se déroulait ce week-end à Orléans, on a parlé de femmes. Ce ne sera pas le moment de revenir sur les conditions d'époque qui ont empêché – ou du moins peu encouragé – les femmes à écrire, composer, s'imposer. Envisageons plutôt un genre qui fleurit d'histoires, d'imagination et de personnages (la science-fiction par exemple) et considérons la place des écrivaines et des héroïnes.

L'auteur jordano-palestinien Ibrahim Nasrallah a été désigné lauréat du Prix international de la fiction arabe pour l'année 2018, qui salue son roman The Second War of the Dog (Arab Scientific Publishers). Auteur, peintre et photographe, Ibrahim Nasrallah a déjà reçu un grand nombre de récompenses pour son œuvre, dont le prix littéraire Al-Uweis en 1997 aux Émirats arabes unis.

L’auteure britanico-pakistanaise Kamila Shamsie remporte unanimement le Prix Feminin de la Fiction 2018 pour Home Fire chez Riverhead Books. Le roman est une réécriture de l’Antigone de Sophocle transposé à une famille musulmane britannique de notre époque, questionnant leurs liens avec l’état islamique.

Le prix Pulitzer de la fiction est remis depuis 1948 pour récompenser une œuvre littéraire de fiction d'un auteur américain. Cette année, le prix revient à Richard Powers et son roman L'Arbre Monde (traduit de l'anglais par Serge Chauvin aux éditions du Cherche-Midi)

Le 13e Prix international de la fiction arabe a été décerné, ce 14 avril, à l'écrivain algérien Abdelouahab Aissaoui pour son livre The Spartan Court (La Cour de Sparte, Eddiwan El Isbarti en version originale), publié par les éditions Dar Mim. La cérémonie de remise du prix, qui devait se dérouler dans le cadre de la Foire du livre d'Abou Dabi, a bien entendu été annulée.

Tandis que la pratique de la lecture numérique prend son essor, les maisons d'édition se tourneraient davantage vers l'édition de titres, dits de genres. Lesquels restaient traditionnellement en arrière en termes de ventes par rapport au marché de la littérature classique. Et pour cause, les nouveaux supports de lecture se révéleraient idéalement adaptés à la romance, au thriller, à la science-fiction ou encore au registre de la fantasy...

La fiction pour homme sera un modèle, ou ne sera pas. En tout cas, sera un truc à venir au mois de juin, ainsi que l'a décidé Esquire, qui va publier le premier volume d'une saga que l'on présume d'ores et déjà longue : Fiction for Men. Avec une appellation de ce genre, ce sont des machos de grande envergure que l'on vise. 

L'écrivain libanais Rabee Jaber a remporté le Prix international de la fiction arabe 2012 pour son ouvrage Les druzes de Belgrade, qui raconte la vie d'un chrétien condamné à l'exil après la guerre civile à Beyrouth, rapporte AP. L'auteur avait déjà été nominé pour recevoir ce prix en 2010 pour son livre America.

Ex-éditrice d'ouvrages visuels chez HarperCollins, l'artiste Dinah Fried a réalisé une série de photographies culinaires, mettant en scène des plats évoqués au fil des chapitres de célèbres romans. Une manière de voyager à travers les époques et dans le quotidien des protagonistes d'oeuvres mythiques comme : Oliver Twist, Moby Dick, ou encore Alice au pays des merveilles.

Dans le nord de Madagascar, dans la région Diana, une petite municipalité en plein développement, où l’on y trouve de l’or, des pierres précieuses et surtout, on y cultive la vanille, cet « or vert ». Ses richesses naturelles attirent bon nombre d’aventuriers, y compris des astrologues, guérisseurs, marabouts, etc., surtout à Sengolaka, à quelques kilomètres avant l’entrée de la ville.

Paru en 2018, Les espions de la terreur (HarperCollins), enquête de Matthieu Suc consacrée aux services secrets de l’État islamique, devient une fiction, sous la forme d’une mini-série créée par Franck Philippon, en quatre épisodes. Les deux premiers ouvriront le festival Marseille Séries Stories, le 16 novembre prochain.

Entre 1997 et 1998, sur France Inter, Boujut et Tardi organisent un petit programme radiophonique, sous la forme d'une série. « Des boîtes à musique en forme de canards qui disparaissent, deux meurtres, une agression, un faussaire, la Maison de la radio, une enquête... et la magie du Perroquet des Batignolles opère. »