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Lovat Dickson

Extraits

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Critique littéraire

Grey Owl, l'homme qui voulait être indien

Les héros ne sont jamais parfaits. Grey Owl, un Anglais né Archie Belaney, précurseur de l’écologie, le plus célèbre des Canadiens des années 1930, héros romantique, était aussi un imposteur merveilleux. Un romantique. Son enfance malheureuse, abandonné de ses parents, il est élevé par deux tantes sévères, le pousse à se réfugier dans la lecture et un univers peuplé d’images romantiques des Indiens d’Amérique du Nord. Emigré au Canada en 1906, Belaney se dirige vers le nord sauvage à la frontière du Québec et de l’Ontario. Il s’invente des origines apaches, se teint les cheveux en noir, assombrit sa peau avec du henné et passe des heures devant un miroir à s’exercer au stoïcisme « indien ». Chasseur, trappeur, guide, mauvais garnement, c’est une jeune iroquoise, Anahareo, à qui il ne révélera jamais la vérité sur ses véritables origines, qui l’amènera à se transformer en protecteur des animaux, en véritable écologiste avant l’heure. Déjà, au retour de la Grande guerre, il se rend compte que la dévastation des forêts par le développement économique en fait rapidement un véritable désert biologique. Les forêts d’antan succombent, les animaux disparaissent. Un jour qu’il attrape et tue une mère castor, il entend les cris de ses petits et s’apprête à leur donner le même sort, Anahareo le supplie de les épargner. Au fil de l’hiver et de l’été 1929, les deux castors font sa conquête. Ils réveillent en lui « la tendresse qui dort dans le coeur de l’être humain ». Il ne pourra plus tuer. Pour assurer sa subsistance, Archie s’essaie à l’écriture. Dans son premier article, destiné à la revue anglaise Country Life, il se présente comme un « écrivain indien » et, pour la première fois, signe « Grey Owl ». Il se lance avec acharnement dans un manuscrit qui paraîtra en 1931 sous le titre de La Dernière Frontière. Le livre de Grey Owl révèle son merveilleux talent de conteur, sa « conversion » et l’urgence de protéger la nature. Le livre connaît un grand succès, et l’auteur devient l’enfant chéri de la presse. En 1936, Grey Owl fait un retour triomphant en Angleterre sous le nom de Hiawatha. Partout, il fait salle comble et répète le même message : « La nature ne nous appartient pas, nous lui appartenons ». Son succès atteint un summum en 1937 lorsqu’il rencontre le roi et la reine. Il effectue ensuite une frénétique tournée de conférences au Canada et aux Etats-Unis. Il meurt le 7 avril 1938, des suites de l’abus d’alcool et d’épuisement.

02/2011

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Policiers

Harry Dickson Tome 2

On tue des enfants dans une ville factice ! Gosier s'anime ! Les nains ont quatre jambes ! Des morts reviennent ! Un hiver polaire s'abat sur Londres ; si la neige ne tient pas sur les têtes, c'est que sous les crânes se logent des paysages... Et Harry Dickson, immobile, dents serrées sur sa pipe, se dresse face aux obscures insistances du mystère...

10/2016

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Policier-Espionnage

Harry Dickson Tome 1 : Mysteras

Londres, prison de Hammersmith. Baltimore Harmon, un condamné à mort, est exécuté à l'aide d'un étrange prototype de chaise électrique. Le tout sous le discret regard de la romancière Delphina Cruyshank, qui observe la scène au télescope depuis une luxueuse tour, accessible à elle seule. Le premier va s'échapper à la suite de son exécution. Alors que la seconde va disparaître de ses appartements... Entre mystère, chambre close et surnaturel, la journée d'Harry Dickson s'annonce compliquée... Onofrio Catacchio, qui a déjà réalisé des adaptations BD de polars, propose un Harry Dickson respectueux et moderne, sur un scénario de la réputée autrice jeunesse Luana Vergari alliée à Doug Headline, scénariste de Max Cabanes.

05/2023

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Littérature française

Les secrets de Lova

Lova vient de fêter ses dix-huit ans. La vie semble lui sourireA : belle, intelligente, une famille aimante, des succèsâ- Pourtant, elle décide soudain de quitter sa famille, sa ville. Vers quelle quête, quel destinâ? Ce roman nous raconte l'étonnante histoire de cette jeune femme, avec des rebondissements inattendus, et nous offre une vision très optimiste de la vie. La fiction et des faits réels incroyables s'entremêlent, illustré par l'auteur. JJS sont les initiales de Jean-Jacques Santiniâ ; c'est ainsi qu'il signe ses toiles et ses sculptures. Il était neurochirurgien et professeur d'anatomie au CHRU de Tours, médecin légiste, expert auprès des tribunaux.

11/2023

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BD tout public

Harry Dickson Tome 9 : Les gardiens du gouffre

Dans une chasse hallucinante, Harry Dickson et Tom Wills seront entraînés du coeur de l'Empire britannique aux sommets glacés de la cordillère des Andes et à tous les dangers de la jungle amazonienne, pour ensuite poursuivre leurs adversaires dans les ruelles d'une Prague figée par la neige et la glace, jusqu'au coeur secret de l'Allemagne nazie, le château de la SS au Wewelsburg !

08/2014

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Policiers

Le vampyre des Grampians. Les nouvelles enquêtes de Harry Dickson

Popularisé par Jean Ray - qui n'a pourtant pas créé le personnage - et les éditions Marabout, le détective Harry Dickson a trouvé en Gérard Dôle un de ses plus brillants continuateurs, comme on peut en juger, depuis 1984, avec la publication de nouvelles aventures. Le Vampyre des Grampians recueille neuf nouvelles totalement inédites. Dans ces histoires mêlant fantastique et enquête policière, tout y est de ce qu'on attend du récit dicksonien : une Grande-Bretagne figée à jamais dans les brumes, apparences trompeuses et apparitions grotesques, masques animés avec peut-être rien derrière, le rouge du théâtre et du sang, personnages insolites et surannés, fraternités interlopes, géométrie extravagante où, passé la porte d'un cabanon de jardin londonien, on débouche dans un vaste temple oriental dont les colonnes se perdent dans la nuit des voûtes, meurtres sans rime ni raison, tueurs improbables comme cette marionnette brisant ses fils pour mieux planter ses dents dans la gorge d'un badaud. Et puis, il y a la touche personnelle de Gérard Dôle qui introduit dans la plupart des récits ses musiques maléfiques. Chez lui, le spectacle dicksonien est avec fosse d'orchestre et les sons concourent au déroulement de l'intrigue. Pour mieux diriger ce concert diabolique, l'auteur apparaît fugacement, figure du Destin, sous l'apparence de l'Homme au singe, une réminiscence de l'époque lointaine où il chantait aux terrasses des cafés de Saint-Germain-des-Prés en s'accompagnant à l'orgue de Barbarie, assisté d'un macaque furibond battant la mesure de ses longs bras griffus.

09/2003

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