Le 1 Hebdo : Reprendre le contrôle de nos vies

De temps à autre, il nous faut prendre un peu de distance afin de pouvoir revenir, afin de pouvoir être à l’écoute, afin de pouvoir aimer à nouveau. J’ai déserté depuis quelques semaines, voire quelques mois, les colonnes de ce vénérable journal, et je vous présente mes plates excuses. Une licorne, aussi, a ses moments de doutes, de remise en cause et de questionnements existentiels. 

L’association Culture papier annonce la tenue de son 6e colloque, ce 15 novembre. C’est autour de la thématique Le papier accompagne nos vies que les différents intervenants seront amenés à échanger. Et il reviendra à Guillaume Musso le soin de conclure cette rencontre. 

« Je me laisse gagner par la chaleur du soleil sur le visage et, lorsque je rouvre les yeux, quelques taches noires apparaissent dans l’angle de mon œil droit. C’est étonnant puis inquiétant. Je cherche à fixer ce petit archipel qui se déplace à chaque mouvement de l’œil. » Rencontre surprenante avec ces débris qui flottent sur la rétine, le long du canal Saint-Denis. Ce résidu presque imaginé par l’œil, qui subsiste un temps. Métaphore personnelle des souvenirs qui s’effacent...

Après lecture du palpitant roman Le Voyeur, ActuaLitté a eu envie de rencontrer Brian Freeman. Entretien avec un auteur de « polars psychologiques ».

Tout d’abord, parlez-nous de votre méthode…

Présidé par Olivier Weber et composé de Tahar Ben Jelloun, Annick Cojean, Colette Fellous, Pierre Haski, Michèle Kahn, Gilles Lapouge, Michel Le Bris, Benoît Peeters, Patrick Rambaud, Guy Seligmann et Marc Dugain (lauréat 2018), le jury a attribué le Prix Joseph Kessel 2019 à Cécile Hennion pour Le Fil de nos vies brisées (Éditions Anne Carrière).

BONNES FEUILLES - Arrêtons de nous mentir. Pendant que le cirque des élections consacre notre impuissance à changer le cours des choses, le mur de la réalité ne cesse de nous rattraper : explosion des inégalités, réchauffement climatique, restriction des libertés publiques. Face à ces périls qui menacent, nombre d’entre nous se réfugient dans un déni confortable et rassurant pour ne pas avoir à affronter le sombre avenir qui s’avance devant nous. Soyons honnêtes, cela ne peut pas durer. Alors disons-nous les choses.

Les études sur les effets sociaux de la lecture aboutissent toutes à un même constat : la fiction génère une meilleure compréhension de l’autre. Pourrait-elle former des citoyens, en développant le sens civique ? Et renforcer la cognition sociale ? Une nouvelle étude semble le croire. 

C’est un roman du quotidien que nous propose Caroline Boudet, où l’héroïne se bat contre elle-même et ses responsabilités pour devenir ce qu’elle aimerait être. Pas de drame, pas de folies ; juste tenter de ne pas se laisser happer et se perdre.

HIVER2024 - En 1939, dans le massif des Bauges, René, âgé de 13 ans, mène une vie solitaire avec ses parents. Suite au décès précoce de ses sept frères et sœurs, il se sent investi d'une mission : vivre pour eux.

Nils-Udo est un artiste que n’en finit pas de dialoguer avec la Nature, parce qu’elle n’est pas tout simplement, comme on le croit souvent, « une campagne » où l’on pourrait venir « passer » le week-end, mais ce « Tout » qui nous enveloppe, dont nous faisons partie, et qui vibre au plus profond de chacun de nous.

RentréeLittéraire23 - C’est l'histoire d’un film fou sur lequel personne n’aurait misé. Tandis que les confinements récidivent et que les cinémas disparaissent, deux frères s’unissent pour réaliser un film sur une nouvelle humanité. Ils entraînent avec eux toute une équipe de professionnels, aussi engagés que déroutés. 

Nymphes, déesses, sirènes – les femmes de la mythologie telles qu’on les connaît, mais pas tout à fait. Non pas des créatures fragiles à la merci des hommes, ou monstrueuses et cruelles, ces sorcières qui manipulent et maudissent par simple vilénie. Et si tout était faux ? Et si tout était à réécrire ? Et si ce n’était que le début ?

La vie privée est en danger quand nos livres nous espionnent

Voilà deux mois que nos vies sont totalement bouleversées. Le covid19 fait beaucoup de mal autour de lui. Des victimes humaines. Des victimes sociales. Les dommages collatéraux sont considérables dans tous les secteurs, publics et privés. Les répercussions dans le monde de l’entreprise, de l’artisanat, de l’entrepreneuriat, n’en sont qu’à leurs prémices. 

C'est un peu plus d'un mois après le numéro de « l'après » que Charlie Hebdo fait son grand retour dans les kiosques. A l'appui d'une Une rouge vif, ce numéro a été tiré à 2,5 millions d'exemplaires (voir notre actualitté). Si l'on est bien loin des huit millions du numéro devenu historique, c'est tout de même une situation qui n'a rien à voir avec les tirages que connaissait habituellement cette publication.

Avec le numéro de mercredi prochain, Charlie Hebdo s'apprête à faire du bruit, et pour cause. Rebaptisé Charia Hebdo, le journal satirique de Charb entend fêter dignement la victoire du parti islamiste Ennahda en Tunisie et la réintroduction de la charia comme base légale en Lybie, rapporte l'AFP.

Dans les rues de Téhéran, elles sont trois jeunes femmes – Leyla, Shabaneh et Roja. Toutes trois diplômées, elles se sont croisées pour la première fois à leur entrée en faculté. À l’époque, vibrantes d’espoir pour le futur, elles avaient des rêves plein la tête et des étoiles dans les yeux. Depuis, les années ont passé : elles sont désormais confrontées à une réalité plus complexe que ce qu’elles avaient imaginé. 

Avant les attentats, Charlie Hebdo comptait à peine sept mille abonnés et croulait sous les dettes. Désormais, les caisses sont pleines mais il reste de nombreux défis à relever. Difficile en effet d'arriver à continuer l'aventure après un tel traumatisme. Mais il est aussi dur de rester fidèle à l'esprit de cette publication alors que ses principales grandes signatures ne sont plus.

Depuis de nombreuses décennies, des plans ont été mis en place pour tenter de faire baisser le taux d’échec des étudiants durant les premières années d’études à l’université. Cependant, les résultats restent bien maigres au regard des investissements concédés.

Wikipédia Allemagne en bêta test

BONNES FEUILLES – Dans nos sociétés de contrôle, l’information est le moyen privilégié de surveiller, de normaliser et de donner des ordres. Les informations, molécules de la vie sociale, deviennent les sujets de l’existence, les véritables cibles des pouvoirs politiques et économiques. 

Au sein de l'Assemblée Générale du Kentucky, l'ambiance est, depuis quelques jours, très tendue. Un projet de loi du Sénat, intitulée « loi relative aux conseils de district des bibliothèques », entend donner aux politiciens locaux le contrôle des bibliothèques du Kentucky. Ses détracteurs pointent un conflit d'intérêt, tandis que ses concepteurs prônent le manque de responsabilité des conseils bibliothécaires. 

Après le numéro de l'après, Charlie Hebdo s'était octroyé quelques semaines de silence afin de pouvoir mieux repartir ensuite. C'est désormais chose faite avec la sortie de son deuxième numéro après les attentats du début du mois de janvier 2015. Avec une diffusion annoncée à 2,5 millions d'exemplaires, cet hebdomadaire a maintenant un tout autre visage qu'avant le drame. Les problèmes d'argent appartiennent pour longtemps au passé.

On croyait la réforme du CNL appliquée consciencieusement par les manifestations. Et la rémunération des auteurs un point désormais incontestable. Pourtant, le Conseil Permanent des Écrivains s’est fendu d’un courrier au Président du Centre, appelant des réponses. Interrogé par ActuaLitté, Vincent Monadé clarifie les choses « une fois pour toutes ».

Fort d'un excellent premier trimestre 2010, la société ActuaLitté.com vient de lancer aujourd'hui une OPA contre le magazine Livres Hebdo et la base Electre, grâce à une levée de fonds réalisée auprès d'investisseurs papous.

C'est un petit retour dans le temps, avant les grandes rétrospectives qui vont fleurir sur le net et dans la presse, pour faire l'inventaire de l'année 2010, riche en rebondissements...

Au Québec actuellement se livre un sérieux débat autour de la mise en place d'une législation permettant aux éditeurs de contrôler le prix de vente de leurs ouvrages, en format papier ou numérique. Une commission parlementaire a été réunie ce 19 août, devant examiner l'opportunité de réguler l'industrie du livre. De son côté, le ministre de la Culture, Maka Kotto assure vouloir prendre une décision avant la fin de l'année. 

Nous sommes et restons tous des Charlie Hebdo