Le "visrus". Le temps du confinement

Depuis le début du confinement et de la fermeture administrative des commerces, les lecteurs s'inquiètent et s'interrogent : comment soutenir leur librairie de proximité, celle où ils ont découvert tant de livres excellents et d'auteurs hors du commun ? Rassurez-vous, il est possible d'aider les commerces indépendants à reprendre du poil de la bête, en attendant de retrouver votre libraire plus sereinement entre les murs de sa boutique...

Le cinéaste Vincent Dieutre et l'écrivain Julien Thèves ont correspondu, pendant plusieurs semaines, à la faveur du confinement lié à l'épidémie de Covid-19. Temps morts est le film de cette communication distendue, de ce vécu collectif et pourtant individuel face aux événements.

Coutumière des librairies éphémères, la marque de maroquinerie Louis Vuitton, diversifiée dans la mode, ne se fait pas la malle. La boutique de Saint-Germain-des-Prés, plutôt que de rester fermée – en qualité de commerce non-essentiel – se métamorphose. Habile : désormais, il est possible de découvrir l’ensemble des parutions des Éditions LV, avec sélection d’ouvrages pour « un voyage à travers les livres ».

La politique tarifaire sur le livre numérique, en France, maintient les raisons d'être d'un piratage de ces fichiers. Une justification certes dure à avaler, mais les faits sont là : trop cher, c'est trop cher. Et quand les poches se retrouvent à des tarifs inférieurs de 10 euros ou plus, à ceux d'un ebook, forcément, le consommateur grince des dents.

Début juin, le juge Denny Chin annonçait qu'un nouveau délai était accordé dans le Règlement Google. Soixante jours supplémentaires pour parvenir à trouver une solution dans cet inextricable problème...

Organisé en réponse à la pandémie, le Book Industry Study Group (BISG) a diffusé ce 9 avril une conversation vidéo de 90 minutes, autour de l’impact du Covid-19 sur la chaîne du livre. 

Les messages de soutien à la librairie se multiplient depuis les déclarations d’Emmanuel Macron, de toute la profession. Un commerce non essentiel, fermé, quand des concurrents directs tels que Fnac accueilleront des clients. Injustice ? Certes : une fois de plus, la crise dévoile toute la fragilité de nombreux acteurs de la chaine du livre. 

Les Journées de l’Autobiographie auront lieu cette année, à Lyon du 26 au 28 mai au Centre International de Séjours (CISL) situé au 103 Boulevard des États-Unis (8e). Elles sont organisées par l’APA (Association pour l’autobiographie et le patrimoine autobiographique).
 

L'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (Enssib) propose, à partir de ce mardi 31 mars, un séminaire en ligne consacré au rôle des bibliothèques pendant les périodes de crise, avec une actualité toute trouvée pour cette question. 10 épisodes et autant de rendez-vous en ligne sont prévus, pour creuser la réflexion...

Pandémie mondiale et confinement ont bouleversé notre quotidien de lecteurs et de lectrices : BookNet Canada, organisation spécialisée dans l'analyse du monde du livre canadien, a interrogé 748 Canadiens en ce début de mois d'avril 2020. 58 % d'entre eux lisent plus qu'auparavant, 4 % seulement lisent moins au cours de cette période de confinement...

En France et dans d'autres pays, les librairies ont pu conserver leurs portes ouvertes, même pendant les récents confinements. Et observer une hausse des ventes ponctuelles, évidemment bienvenue. Pour autant, les conséquences de la pandémie, à court ou long terme, ne sont pas réjouissantes.

Plus il y a de mots, plus la lecture sera longue ? Pas certain. Une infographie présentée par Personal Creations montre quelques statistiques sur les temps de lecture pour de grands romans, dont plusieurs classiques. En moyenne, le ratio serait de 300 mots dévorés par minutes. Ce qui, pour le Seigneur des Anneaux, en version anglaise, prendrait 26,27 heures, avec ses 473.000 mots. 

Le 11 mai, une humanité renouait avec son plateau de fromages de pays, après de longues semaines d’assignation à résidence collective. Fin du confinement, et comme les yeux accoutumés à l’obscurité, il a fallu cligner des paupières pour se réhabituer au monde extérieur. Fort heureusement, lui n’avait pas trop changé.

Une dizaine de jours après le début du confinement de la population, en France, l'Hadopi s'est interrogé sur les occupations dématérialisées des Français, particulièrement en ce qui concerne la culture. Une enquête a été organisée, qui révèle que le livre numérique n'est pas forcément si plébiscité que cela en cette période.

Reconfiné avec des mesures restrictives, selon les propos du Premier ministre François Legault, le Québec souffre. Seuls déplacements autorisés, le travail et l’école. Mais tous les lieux culturels sont systématiquement clos. Et en vertu des impératifs sanitaires, des réévaluations interviendront d’ici le 10 novembre. En attendant, comment lire ?

Trois organismes du secteur du livre, la Sofia, le SNE et la SGDL, ont commandé à l'institut Médiamétrie une étude consacrée aux pratiques des Français en matière de lecture pendant le premier confinement, celui du printemps 2020. Il en ressort un attachement certain pour l'activité, avec une volonté de tester d'autres manières de lire.

« Nous sommes donc conscients de la crise terrible que traverse la culture, que traversent les hommes et les femmes qui sont l’âme de la culture », assure Franck Riester, au sortir du point effectué par Emmanuel Macron. Et d’assurer que des mesures d’urgence ont déjà été déployées, afin de « protéger cet écosystème ». Mais dans les faits ?  

La pandémie a causé des pertes importantes dans le secteur éditorial, avec toutefois une exception de taille : le crowdfunding. Ces initiatives ont augmenté au premier semestre 2020, déterminant le succès de structures comme l’Italienne Bookabook, qui, entre crowdfunding et communauté virtuelle, bouleverse les codes de l’édition traditionnelle.

Dès les premiers jours du confinement, izneo a mis les bouchées doubles pour faire découvrir son offre. Le modèle de gratuité multiplateforme sur un mois a été largement valorisé. Au terme de la période, entre mars et mai 2020, quel bilan ?

Depuis plusieurs décennies, les éditions du Cerisier se démarquent du champ éditorial belge par un engagement politique et sociétal. Cet engagement se retrouve dans leurs différentes collections et publications. Aujourd’hui parait ainsi un nouveau roman, Pour avoir de l’espoir, faudrait du temps, écrit par Pierre Orban, dans la collection « Faits et geste ».

Dans quelques années, on se souviendra de cette étrange période avec quelques souvenirs flous : avions-nous réellement été enfermés, durant un confinement mondial ? Pour les enfants, dont 98 % restèrent chez eux, cette période eut des répercussions sur le travail et les loisirs. Le ministère de la Culture a procédé à une enquête, portant sur les jeunes de 9 ans.

Les Français auront lu 2,5 ouvrages en moyenne durant les mois de confinement, mais l’on ignore quels types de livres. En revanche, en Italie, on apprend que des millions de pages de livres d’amour ont été téléchargés. Margherita Messina, diplômée en histoire de l’art et archiviste, tient un blog particulièrement suivi, Il librò sul comò di Meg. Et roses ou romantiques, les histoires ont fusé. 

Les Presses universitaires de Grenoble (PUG) avaient mis en œuvre, dans les premières semaines de l'épidémie de Covid-19, une collection de textes courts consacrés à cette dernière. Une saison 2 est annoncée, et les textes sont toujours gratuits pour une lecture en ligne, et téléchargeables aux formats PDF ou EPUB pour 0,99 €.

Faute de nouveaux films à voir en salles ou de nouveaux livres à acheter en librairie beaucoup d’internautes se sont tournés vers une offre numérique pas toujours légale. Il semble tout à fait logique qu’Hadopi ait choisi d’enquêter sur cette période bien particulière. On vous présente ici le troisième volet de cette étude, réalisé à 6 semaines de confinement.

Durant le confinement, triste période, le Getty Museum avait inauguré un défi. Simplissime : il suffisait de choisir une œuvre et de la reproduire à domicile avec les moyens du bord. Les résultats avaient donné des choses hilarantes.