Dès 1980, l'Académie Goncourt se dote d'une bourse pour soutenir les auteurs de biographie : Jean Lacouture reçoit la première récompense pour son ouvrage François Mauriac, consacré à l'auteur d'Un Nœud de vipères et publié par les éditions du Seuil. Devenu un Prix Goncourt au même titre que le Goncourt de la nouvelle, par exemple, le prix est désormais remis chaque année par les académiciens, au cours d'une cérémonie organisée à Nancy pendant l'événement Le Livre sur la Place.
Créé par la Fondation d’entreprise La Poste, le prix « Envoyé par La Poste » récompense un manuscrit (roman ou récit) adressé par courrier, sans recommandation particulière, à un éditeur qui décèle, avec son comité de lecture, un talent d’écriture et qui décide de le publier.
Créé en 2013, le Prix de la littérature arabe est la seule récompense française distinguant la création littéraire arabe : il salue le roman ou le recueil de nouvelles d'un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d'un ouvrage écrit en arabe et traduit en français ou directement écrit en français.
Goncourt, Renaudot, Fémina, Medicis, Interallié... sans compter les prix qui sont créés par des enseignes, Leclerc, Cultura ou Fnac... Les occasions de faire sauter le champagne ne manquent pas.
Créé en 1926 par des journalistes et des critiques littéraires qui s'ennuyaient en attendant les choix des jurés du Prix Goncourt, le Prix Renaudot s'est depuis fait une place de choix au sein des prix littéraires de la rentrée. Il emprunte son nom à Théophraste Renaudot (1586-1653), journaliste et médecin français, connu comme le créateur de la presse et de la publicité françaises...
Créé en 1930, le Prix Interallié fait partie des fameux prix de la rentrée littéraire : il est remis chaque année, au cours de l'automne, à un roman français. Le prix n'est pas doté financièrement, et il est décerné au sein du Cercle de l'Union interalliée, cercle social parisien fondé en 1917.
Littérature française
Colin lo Trobadaïre (de son nom Nicolas Sègerie) est un musicien d'origine paysanne attiré depuis sa prime jeunesse par tous les instruments qui passent à sa portée : harmonica, flûte, accordéon, piano. Il écrit ses premières chansons vers l'âge de 12 ans sur l'orgue offert par un oncle. Il découvre la guitare avec l'animateur de colonies d'origine espagnole Fico Gomez. Il crée nombre d'expériences musicales, comme l'association "Autour du Piano d'Or" à Lyon, qui anime chaque jour le parc. Musicien bénévole des lieux de création hors des circuits commerciaux de la culture, il adopte le modèle des carnets de chants avec accords. L'artiste développe un mode particulier d'animation participative : à l'aide de classeurs, il fait chanter petits ou grand les textes de Brassens, Brel, Dassin, le Forestier... Entretenant ainsi une culture longtemps laissée de côté et préparant petit à petit ses propres chansons qui constituent ce recueil. Sa musique a beaucoup participé à révéler la sensibilité de l'artiste, susciter la rencontre et revisiter les amours, soulager les peines, restituer les militances qu'on voit transparaître dans ce gros carnet à l'usage des musiciens, fruit de quatre décennies de travail [1983-2021]. De formation scientifique, enseignant, chercheur indépendant, son activité d'artiste fut un temps mise de côté. Mais la nécessité de rehausser le moral, d'animer toutes sortes d'activités et de combattre l'époque devenue attristante par la montée des périls, Colin lo Trobadaïre réveille par ses chansons la tradition du troubadour.
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