Recherche

Kafû

Extraits

ActuaLitté

Littérature japonaise

Le Bambou nain

A dix-sept ans, Kafû découvre Yoshiwara, le quartier des plaisirs et des courtisanes d'Edo, qui sera au coeur de toute son oeuvre et particulièrement du Bambou nain. Un peintre raté et opportuniste vivotant d'expédients et de complaisance, un antiquaire véreux, la famille suspecte d'un ancien gouverneur de province, le fils débauché d'un peintre illustre, des geishas de bas étage, tels sont les personnages de ce célèbre roman de Kafû. Galerie de portraits surprenants et pleins d'humour, peinture satirique d'une société bourgeoise oublieuse des valeurs traditionnelles de l'ancien Japon que Kafû voyait s'éteindre devant lui avec nostalgie.

01/2022

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Interminablement la pluie

"Interminablement la pluie est sans conteste l'un des chefs- d'oeuvre, non seulement de Kafû, mais de la littérature japonaise de l'entre-deux-guerres", écrivait Pierre Faure. Par petites touches, de confidences esquissées en dissertations sur les plaisirs de la vie, dans un lyrisme contenu, Kafû verse au coeur du lecteur un univers fait de poésie et d'élégance classique, d'érudition et de rêveries inépuisables. Attentif à mille détails, à d'éphémères intimités, au timbre d'une voix, à des jeux de lumière au détour d'un regard ou d'un souvenir, il décrit avec amour et nostalgie ce Japon ancien, ce monde fugitif du plaisir que Pierre Faure, son interprète idéal, nous fait partager.

01/2012

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Le bambou nain

Un peintre raté et opportuniste vivotant d'expédients et de complaisance, un antiquaire véreux, la famille suspecte d'un ancien gouverneur de province, le fils débauché d'un peintre illustre, des geishas de bas étage, tels sont les personnages de ce célèbre roman de Kafû. Au gré des rencontres, les destins se tissent, s'entremêlent et se défont ; de rebondissement en rebondissement, l'auteur nous entraîne dans le sillage d'un homme ordinaire, louvoyant tant bien que mal dans les eaux corrompues du nouveau Japon avant de devenir patron d'une maison de rendez-vous. Galerie de portraits surprenants, peinture satirique et féroce d'une nouvelle société bourgeoise oublieuse des valeurs traditionnelles de l'ancien Japon que Kafû, déçu et amer, voyait s'éteindre devant lui.

09/1998

ActuaLitté

Poches Littérature internation

La Sumida

Dans la forte et subtile éludé dont il fait suivre son excellente traduction du roman de Nagaï Kafû, Pierre Faure définit ainsi le sens de La Sumida : déploration d'un Meiji qui n'a pas tenu les promesses de ses débuts et qui, en voulant greffer un corps étranger sur un tronc qu'il a déraciné, a engendré une crise profonde qui est le drame du Japon moderne ; c'est ce déchirement de l'être japonais moderne que l'on peut deviner ainsi entre les lignes de La Sumida et qui confère à ses accents une résonance si désolée. D'où l'organisation de cette histoire délicate, ténue, mais très savamment bâtie, à la japonaise. Afin d'exprimer formellement son refus d'un Meiji pour qui le bouc de Napoléon III et la discipline prussienne représentaient la civilisation, Nagâi Kafü construit son livre sur le retour cyclique des saisons (ce que reprendra plus tard Kawabata dans son Kyôto), un peu comme le poème des saisons : le haïku ou haïkai : En outre, dans ses descriptions des paysages de Tôkyô, il évoque les estampes japonaises, celles de Hiroshige et de Kunisada, notamment, dont il était alors un des rares là-bas à priser la valeur. C'est aussi le roman de l'adolescence, de l'éveil, dans une société en crise grave, dévorée déjà par la technique, le rendement, et qui relègue au second plan la poésie, la galanterie, le théâtre de kabuki, où le héros verrait les seuls recours contre ce monde âpre et hideux. Nous lisons ici la complainte romanesque d'une civilisation moribonde, celle d'Edo que Tôkyô va supplanter sur place. Sachons incidemment admirer en Nagaï Kafû un homme qui, ayant appris en France à goûter aux libertés, refusera toujours d'entrer dans l'association des écrivains japonais, d'orientation fasciste, et souhaitera être enterré au cimetière des prostituées (satisfaction que lui refusera une famille contre laquelle il s'était d'emblée révolté). Bien que La Sumida remonte à 1909, Nagaï Kafü a donc beaucoup à nous dire aujourd'hui.

04/1988

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Le club des gourmets et autres cuisines japonaises

Si le Japon est connu comme un pays de fine gastronomie, sa littérature porte elle aussi très haut l'acte de manger et de boire. Qu'est-ce qu'on mange dans les romans japonais ! Parfois merveilleusement, parfois terriblement, et ainsi font leurs auteurs, Tanizaki, Dazai, Kafû... Du XIIe siècle à nos jours, dix gourmets littéraires vous racontent leur histoire de cuisine.

09/2019

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Du côté des saules et des fleurs

"Les saules et les fleurs", c'est ainsi que l'on nommait les quartiers de geishas, à Tôkyô au début du siècle. Roman d'amour et de jalousies compliquées au parfum nostalgique, dans l'intimité des maisons de plaisir. Kafû y décrit les intrigues, les jeux érotiques, les manoeuvres du sentiment et de l'argent entre amants et courtisanes : autour de la belle Komayo, acteurs, musiciens, parasites ou amoureux veules se croisent et se déchirent.

01/2019

Tous les articles