Recherche

Jorge Amado

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Littérature étrangère

Navigation de cabotage. Notes pour des mémoires que je n'écrirai jamais

Pris dans le tohu-bohu des idées et des illusions de ce siècle, Jorge Amado, Bahianais attaché à son "pays du cacao", n'a cessé de bourlinguer de par le monde. Il a beaucoup vu, beaucoup retenu des pays et des hommes. Rendu au port, Amado considère ses engagements sans regrets ni reniement. Car ce livre d'une vie est surtout celui du goût de vivre d'un homme. La vitalité prodigieuse de Jorge Amado, sa passion de l'amitié, ses éclats de joie, le rire, l'amour, l'érotisme animent continûment ces pages. Ce ne sont pas les notes quotidiennes d'un journal, pas des mémoires, mais un ouvrage sans exemple : un livre fait de "nouvelles" où les grands de ce monde, ses familiers et nombre d'inconnus sont devenus les personnages d'un roman où l'on retrouve chez l'écrivain de quatre-vingt ans maître de son art les qualités qui lui ont valu son succès à l'Est comme à l'Ouest, selon les pôles de cette Histoire personnelle. Une histoire dont la mort n'est pas absente. Jorge Amado le dit simplement : "Je veux seulement conter quelques histoires, certaines drôles, d'autres mélancoliques, comme la vie. La vie, ah, cette brève navigation de cabotage !"

06/1996

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Les terres du bout du monde

Un navire emporte vers les terres à demi barbares d'Ilhéus, au sud de Bahia, le capitaine Joao Magalhaes, Margot, Juca Badaro, Antonio Vitor et bien d'autres encore. Une chanson les accompagne, triste comme un présage de malheur, qui dit qu'ils ne reviendront jamais parce que, là-bas, la mort les attend derrière chaque arbre. Hommes, femmes et enfants, ils convergent de toutes les régions du Brésil, ils ont peu de traits communs sauf celui d'avoir tout laissé dans l'espoir de faire fortune avec les cacaoyers, en gagnant sur les impénétrables forêts de cette immense contrée bordée par l'Océan. Tout l'ouvrage de Jorge Amado est le récit - magnifique - des sanglantes rivalités qui opposent entre eux, dans leur lutte pour la conquête de terrains vierges à défricher, les fazendeiros, ces planteurs de cacao des terres du bout du monde.

03/2015

ActuaLitté

Poches Littérature internation

La boutique aux miracles

A Salvador, où la boutique aux miracles fait office d'université populaire, le maître Pedro Archanjo dispense des cours. Autodidacte, il écrit aussi des livres qui incommodent l'élite locale. Vingt ans après sa mort, en 1968, il devient l'objet de vénération des universitaires quand un éminent ethnologue américain, prix Nobel de surcroît, débarque au Brésil se targuant d'être spécialiste de son oeuvre. On assiste alors au grand cirque médiatique qui célèbre la mémoire de ce héros en même temps qu'on le vide de son engagement politique. Avec sa sensualité et sa verve habituelles, Jorge Amado rend hommage à la culture bahianaise tout en pointant du doigt les contradictions politiques de son paysA Salvador, où la boutique aux miracles fait office d'université populaire, le maître Pedro Archanjo dispense des cours. Autodidacte, il écrit aussi des livres qui incommodent l'élite locale. Vingt ans après sa mort, en 1968, il devient l'objet de vénération des universitaires quand un éminent ethnologue américain, prix Nobel de surcroît, débarque au Brésil se targuant d'être spécialiste de son oeuvre. On assiste alors au grand cirque médiatique qui célèbre la mémoire de ce héros en même temps qu'on le vide de son engagement politique. Avec sa sensualité et sa verve habituelles, Jorge Amado rend hommage à la culture bahianaise tout en pointant du doigt les contradictions politiques de son pays.

09/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Conversations avec Alice Raillard

Jorge Amado est l'un des rares écrivains de notre temps dont l'oeuvre est universelle. Le succès de ses trente romans traduits en un nombre incalculable de langues tient à l'universalité d'un thème : le combat pour la liberté et la dignité de l'homme. Albert Camus, commentant Bahia de Tous les Saints, écrivait, dès 1939, dans Alger-Républicain : "Qu'on ne s'y trompe pas. Il n'est pas question d'idéologie dans un roman où toute l'importance est donnée à la vie, c'est-à-dire à un ensemble de gestes et de cris, à une certaine ordonnance d'élans et de désirs, à un équilibre du oui et du non et à un mouvement passionné qui ne s'accompagne d'aucun commentaire". Amado a réussi à se faire écouter partout en ne parlant que d'un canton de l'immense et lointain Brésil, le sien : les terres de Bahia. Aujourd'hui, pour la première fois, il revient sur ses pas. Racontant sa vie, il parle de ses livres. Ou l'inverse. Car ce sont toujours les romans qui fournissent leur point de départ à ces conversations avec Alice Raillard, interlocutrice privilégiée par sa longue amitié avec Jorge Amado et sa femme Zélia Gattai et par la connaissance intime des oeuvres dont elle fut souvent le traducteur.

04/1990

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Les chemins de la faim

"Ils ne se lassaient pas d'admirer le fleuve [... ] Non seulement Marta et Vicente, mais tous les autres, qui venaient de ces pays où, faute d'eau, la terre était desséchée et stérile, où seuls résistaient les animaux les plus farouches - et l'homme, le plus farouche de tous. Appuyés à la balustrade, ils parlaient peu. L'essentiel de la conversation consistait à faire des projets pour Sao Paulo. Personne ne s'attendait à ce que l'argent fût facile. Mais ce qu'ils espéraient, c'est qu'il existât, et que la terre ne fût pas aussi aride, aussi difficile à obtenir que celle qu'ils venaient de quitter". Chassés de la plantation après sa vente, des colons entament un exode à travers le sertao aride vers le mythique Sao Paulo, parcourant les chemins de la faim - une singulière épopée.

04/2007

ActuaLitté

Littérature française (poches)

LA DECOUVERTE DE L'AMERIQUE PAR LES TURCS. Comment l'Arabe Jamil Bichara, défricheur de terres vierges, venu en la bonne ville d'Itabuna pour satisfaire aux nécessités du corps, s'y vit offrir fortune et mariage ou encore les fiançailles d'Adama

Les Turcs : ainsi appelle-t-on, au début de ce siècle, dans l'Etat de Bahia, les immigrants venus de pays ottomans tels que le Liban ou la Syrie. Parmi eux, le jeune et entreprenant Jamil, qui rêve de fortune, et Raudan, philosophe de bistrot et joueur de cartes invétéré. Mais la fortune, inspirée par le truculent et malicieux romancier de Tereza Batista et le Yansan des orages, mettra dix ans à sourire à Jamil, en lui donnant l'occasion de reprendre le commerce du riche Ibrahim, compagnon de jeu de Raduan. A la seule condition qu'il veuille bien épouser sa très laide et très acariâtre fille...

09/1994

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté