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Jeroen Brouwers

Extraits

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Littérature étrangère

Le bois

Dans un pensionnat franciscain aux Pays-Bas, au début des années cinquante, le frère Bonaventura est témoin des mauvais traitements imposés aux élèves par Mansuetus, le directeur. Un matin, il découvre qu'un des garçons manque à l'appel. Redoutant le pire, le jeune moine mène son enquête pour progressivement dévoiler tout un système reposant sur la violence et le sadisme. Roman sur la cruauté humaine et la possibilité d'y résister, Le bois dénonce les abus terribles de quelques-uns tout en interrogeant la part de responsabilité de chacun. Jeroen Brouwers livre avec force une réflexion universelle sur la vie en communauté et le pouvoir de la parole.

10/2020

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Littérature étrangère

Jours blancs

Isolé dans sa maison blanche, un homme compte les arbres, un à un, du bois alentour. Eux sont quantifiables, permettent de se faire une idée de l'étendue de la forêt, et le rassurent face aux jours sans date qui le poursuivent à chacune de ses sorties. Au rythme de ses pas, nous remontons son histoire, en particulier celle de sa paternité non désirée. Lorsque sa femme Mirjam lui fait part de son envie d'avoir un enfant, il refuse, paniqué. Mis devant le fait accompli, le jeune père assiste sans joie à la naissance de Nathan et à la destruction progressive de son couple. Ce professeur de littérature aura l'occasion de croiser son fils à deux reprises lors de séjours à l'étranger, où il affrontera la colère de cet inconnu. Mais c'est aux Pays-Bas qu'ils se retrouvent finalement lorsque Nathan est hospitalisé dans un état critique. En distordant le temps de sa langue riche et puissante, Jeroen Brouwers bâtit ici un récit bouleversant sur la paternité. Il parvient à concentrer l'étendue des jours dont la date s'est perdue, donnant corps à une généalogie que seule l'absence semblait définir. Ces innombrables «jours blancs» s'agglomèrent pour faire face en un bloc poétique aux questions de la filiation et de la solitude. Au tabou de la mort entre un père et son fils.

04/2013

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Littérature étrangère

L'eden englouti

Dans L'Eden englouti, prélude à Rouge décanté, Brouwers se souvient de tempo dahulu, le paradis perdu des Indes néerlandaises qui dans son souvenir sont devenues «le pays des rêves». Il y évoque son enfance merveilleuse, marquée par la présence de sa mère souveraine et celle de son formidable grand-père musicien, avant l'invasion japonaise des îles de la Sonde. Ce «temps de sa somnolence», où il était encore en bas âge, fut partagé entre l'épanouissement de ses sens devant le spectacle fascinant de la nature indonésienne et l'apprentissage du langage, crucial pour cet écrivain-né. Il prit fin brutalement lorsque Jeroen fut incarcéré au camp de Tjideng avec sa mère, sa grand-mère et ses soeurs.

09/1998

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Littérature étrangère

Rouge décanté

Rouge décanté est une évocation incantatoire des deux années de la Seconde Guerre mondiale que Brouwers a passées au camp de Tjideng, à Batavia, durant l'occupation japonaise de l'Indonésie néerlandaise, avec sa mère, sa grand-mère et sa petite soeur. Témoin de scènes effroyables, Jeroen Brouwers, qui y resta de quatre à six ans, ne faisait pas alors la part du bien et du mal. Ni le rire ni la fascination pour les Japonais ne sont absents de ces visions d'enfant. Le portrait de sa mère est celui d'une femme admirable, quoique jamais héroïque. Tout le texte est, non seulement un éloge à son courage, à sa beauté, au sourire dont elle ne se défait jamais, mais aussi, sous couvert d'impassibilité, un magnifique et douloureux témoignage d'amour.

09/1995

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Littérature néerlandaise

Le client E.Busken

Interné à la Maison Madeleine après une chute, le client E. Busken dépend désormais d'une armada de blouses blanches, opérant selon des règles curieuses. Autrefois professeur, cryptozoologue ou peut-être bien auxiliaire au tri postal, cet intellectuel est exaspéré par sa dépendance physique et s'enferme en protestation dans un mutisme absolu et une apparente surdité. Mais en lui les mots bouillonnent et surgissent pour commenter tout ce qui se passe en ces lieux, des diagnostics de sa prétendue sénilité aux préparatifs du barbecue qui enchantent tant les autres pensionnaires. Toujours certain de sa supériorité, Busken enchevêtre mentalement souvenirs et condamnation de ses contemporains, observation du monde et bribes de réfl exion, promenant le lecteur entre stupéfaction et hilarité. Véritable tour de force littéraire, Le client E. Busken nous embarque avec une redoutable ironie dans la conscience d'un personnage frappé de démence et dont les mots sont le dernier élan de vie. Ultime roman de l'auteur, il se déploie comme un livre testament qui condense l'immense talent de Jeroen Brouwers, dans le sillage de James Joyce et de Samuel Beckett, et nous interroge sur le pouvoir de la langue quand tout le reste se délite.

06/2023

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Théâtre - Pièces

Sous les radars

Isabelle et Sébastien, la quarantaine, vivent avec leur fille Marina, 18 ans, dans un quartier pavillonnaire du Vercors. En ce début d'été, Sébastien, misanthrope et doux dingue, les embarque dans un projet profondément absurde. Que naîtra-t-il de ce moment hors du temps et hors des gens où les souvenirs enfuis s'invitent ? Des conversations infinies, cathartiques et drôles, des plongées dans l'intériorité des personnages, des rem bobinages de passes décomposés et des instants de vie très singuliers. Sous les radars, il y avait donc des ondes restées jusque-là indétectées.

06/2022

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