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Irina Teodorescu

Extraits

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Littérature française

La malédiction du bandit moustachu

Quelque part à l'est au début du XXe siècle, Gheorghe Marinescu se fait faire une beauté chez le barbier. Déboule un homme à longue moustache qui réclame urgemment la meilleure lame du commerçant. Gheorghe lie amitié avec le bandit moustachu, découvrant qu'il ne jure que par la bouillie de haricots blancs. Accessoirement ce bandit se révèle être un Robin des Bois de grand chemin, et commet l'imprudence de révéler sa planque, un trésor amassé pour être redistribué aux nécessiteux. Ni une ni deux, l'envieux Marinescu commet l'irréparable, vole le trésor et tue le bandit moustachu. Dans un dernier souffle, celui-ci maudit Gheorghe et toute sa descendance sur plusieurs générations, jusqu'en l'an deux mille. Et en effet. En effet, c'est une hécatombe, enfants, cousins, neveux, tantes et nièces, tous sont frappés de malédiction. Encore que, parfois, la légende du bandit moustachu serve aussi de prétexte à quelques manigances et entourloupes à la bonne marche des moeurs. Les décennies défilent, les villes d'Europe aussi, on voyage un peu dans la famille Marinescu, à Paris ou Vienne, on se jalouse et on se brouille, puis parfois seulement on se réconcilie. Parallèlement au récit de la dynastie, une jeune femme épouse un pianiste français, juste avant l'an deux mille, et rêve d'un enfant Marinescu : Ada-Maria est issue de cette famille maudite, la fille du Dr Tudoran et de Margot-la-vipère, Margot l'héritière de la fortune. Ada-Maria ne porte plus le nom de Marinescu, mais rêve d'un enfant qui le porterait. Fût-il maudit.

08/2014

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Littérature française

Ni poète ni animal

Carmen apprend la mort soudaine du Grand Poète, sa seule attache à la Roumanie, au moment où elle traverse un rond-point occupé par un peuple prêt à tout renverser. Alors, elle a comme un éblouissement : les souvenirs d'une autre révolution, conduite par ce poète autrefois dissident, lui reviennent, intacts. 1989. Elle avait dix ans et écrivait des poèmes à sa " camarade maîtresse " pendant que sa mère, cachée dans la salle de bains, enregistrait des K7 audio à destination d'une amie passée à l'Ouest et que son père échangeait les savons de son usine contre des petits pains. A l'époque, tout cela lui paraissait aussi banal que la folie de sa grand-mère, surveillée depuis toujours par les autorités, ou que les ours des Carpates dont on disait qu'ils mangeaient les enfants. De quel genre de vague à l'âme naît une révolution ? Est-ce une impulsion animale ou poétique ? En conteuse aussi insolite qu'inspirée, Irina Teodorescu puise dans les souvenirs vifs de son enfance pour mettre en scène trois générations de femmes - et quelques animaux à leur suite - que rien ne préparait à voir la grande Histoire tout bousculer.

08/2019

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Littérature française

Celui qui comptait être heureux longtemps

Dans les premiers jours de la vie de Bo, il y a des bombes, une cigarette qui part en fumée, une société totalitaire qui s'installe. Bo grandit, aime la musique, les mathématiques, ses amis, une femme, une autre. Il bricole les ondes et les transistors, invente une télécommande et un réveil-cafetière-tourne-disque. Pour sauver son fils, Bo doit quitter le pays. Alors les autorités proposent un marché : devenir leur agent pour partir. Comment assumer son choix, quel qu'il soit ?

01/2018

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Littérature française

La forêt désormais de l'intérieur

Il existe à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie la dernière forêt primaire d'Europe. Et ce secret bien gardé n'est pas étranger à la passion, et même au fantasme, que suscite ce lieu chez Irena. Ce Journal de vie, dans lequel se mêlent l'intime et le politique, est aussi un récit onirique où il est question d'amour et de magie, de résistance et de solidarités. C'est l'histoire d'une frontière végétale, de balades hypnotiques, de déplacements clandestins, de liens tissés entre les habitants et les gens de passage ; l'histoire d'un lieu stratégique où se jouent dans la plus grande discrétion les absurdités du chaos mondial. Lorsqu'Irena s'y installe, elle ne se doute pas qu'elle sera précipitée dans ce tourbillon. Irina Teodorescu est née à Bucarest en 1979. Avec une liberté particulière dans l'usage d'une langue qui n'a pas été dressée par l'apprentissage scolaire, ses mots sont choisis pour leur musique, les codes sont tordus avec une sincérité émouvante. Son premier roman La Malédiction du bandit moustachu est très remarqué. La Forêt désormais de l'intérieur est son cinquième opus.

10/2023

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Littérature française

Les étrangères

Joséphine est une petite fille à la fois roumaine et française. Privilégiée, car elle peut circuler librement sous le régime communiste, mais rejetée, car elle est étrangère à Bucarest comme à Paris. Joséphine s'interroge : peut-on être amoureuse de sa professeure de violon ? Puis elle devient photographe, connaît le succès. Elle rencontre Nadia. Leur passion est brûlante, le Mur est tombé, le Palais du Peuple est de moins en moins gris. Mais l'amour bascule, aveugle, emporte tout. Nadia la louve, la danseuse, est un fleuve en colère. Elle s'exile à son tour, fuit Joséphine, cherche un lieu où s'apaiser. Peut-être Kalior, la ville orientale, la belle endormie. Trouver les épaules dorées sur lesquelles se réinventer, comme on s'invente des dieux auxquels se raccrocher.

10/2015

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BD tout public

Irmina

Jeune femme ambitieuse, Irmina quitte l'Allemagne pour Londres au milieu des années trente, pour suivre une formation de secrétaire bilingue. Elle y fait la connaissance d'un noir, Howard, et sympathise avec ses aspirations à une vie indépendante. Sa liaison avec lui connaît une fin précipitée, quand la situation politique l'oblige à rentrer à Berlin. Dans l'Allemagne national-socialiste, il est vite évident qu'elle ne pourra faire son chemin dans la société qu'en fermant les eux sur les crimes du régime. Mais les événements politiques ressemblent à une escalade sans fin...

11/2014

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