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Interruption

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Sociologie

Interruption

"J'ai avorté deux fois et je suis la preuve qu'un avortement peut provoquer l'indifférence ou une déflagration. Je suis la preuve qu'il peut occuper vingt ans ou les seules semaines nécessaires à son accomplissement. Qu'il peut être l'unique issue envisageable ou simplement permettre d'attendre un meilleur moment. Alors, j'ai été lasse des discours péremptoires sur les raisons pour lesquelles les femmes devraient y avoir recours et sur ce qu'elles devraient, ou non, ressentir à son occasion. J'ai eu envie d'écouter certaines d'entre elles raconter ce qu'elles avaient vécu, en refusant que d'autres parlent pour elles. Ma préoccupation n'était pas le droit à l'avortement mais le droit à la parole de celles qui l'ont expérimenté. Le droit à l'avortement est inscrit dans la loi depuis 45 ans mais son exercice doit toujours être discret, si ce n'est secret. La loi nous autorise à avorter, la société nous empêche d'en parler. Nous sommes nombreuses à nous plier à cette loi du silence, parce que la gêne et la culpabilité sont toujours là. Je suis cependant convaincue que ce droit sera toujours fragile si nous n'assumons pas pleinement d'y avoir recours comme bon nous semble et si nous pensons le protéger en faisant profil bas, laissant alors au passage certains professionnels de la santé nous malmener. Voici donc ce livre, mélange de témoignages et d'une quête personnelle qui m'a transformée. Ce sont quelques histoires d'interruption. Douloureuses ou anodines. Singulières. Une interruption aussi je l'espère, quand bien même furtive, du silence, de la honte et de la colère". S. V.

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Grossesse et maternité

Interruption

Je suis la preuve qu'un avortement peut provoquer l'indifférence ou une déflagration. Je suis la preuve qu'un même corps peut vivre deux fois ce même événement en mobilisant de façon totalement différente la tête qui le surplombe ou les émotions qui l'animent. Je suis la preuve qu'il peut occuper vingt ans ou les seules semaines nécessaires à son accomplissement. Qu'il peut être l'unique issue ou simplement permettre d'attendre un meilleur moment. Alors, j'ai été lasse des discours péremptoires et fermés sur les raisons pour lesquelles les femmes devraient y avoir recours et sur ce qu'elles devraient ou non ressentir à son occasion. J'ai été lasse et j'ai eu envie d'écouter certaines d'entre elles raconter ce qu'elles avaient vécu en refusant d'admettre que d'autres parlent pour elles. Ma préoccupation n'était pas le droit à l'avortement mais le droit à la parole de celles qui l'ont expérimenté. S. V.

11/2022

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Littérature française

L'interruption

Adrien Delcourt, 59 ans et des poussières, est chercheur en philosophie à l'EHESS de Paris. Il a fait ses études à la Sorbonne, avec Vladimir Jankélévitch, Ferdinand Alquié et Yvon Belaval. C'est un roman sur la philosophie. Il a longtemps aimé la plus belle fille du cours d'agreg, devenue sa femme puis morte précocement. Et aussi un jeune homme rimbaldien, disparu. C'est un roman sur les incertitudes de l'amour. Son meilleur ami, critique sardonique et fin gastronome, siège au comité de lecture d'un grand éditeur et l'aide à se faire publier. C'est un roman sur l'édition (et la bonne chère). Fin 2003, il est amené à présenter sa candidature au Collège de France. Il fait ses visites, rencontre des sommités devant lesquelles il tente de briller. C'est un roman sur l'espoir. Dominique Noguez nous livre un ovni littéraire avec des conversations affutées, du sexe, des dîners, de l'enthousiasme, de la mélancolie et une surprise finale.

02/2018

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Couple, famille

Journal d'une interruption séléctive de grossesse

Les faits se déroulent alors que j'étais enceinte de nos jumeaux : j'ai dû faire un choix ! Celui de l'amour... et surtout de la vie, quoi qu'on en pense. Et quel choix ! Celui d'accepter de porter la vie et la mort, quel paradoxe ! Faire face à la culpabilité, poursuivre une grossesse dite «normale», affronter le regard des autres et essayer de faire simplement son deuil. Je ne connaissais rien de l'interruption sélective de grossesse. J'ignorais même que de telles pratiques étaient possibles. Dans ce journal, j'ai pris le temps de chaque mot, la mesure de chaque ressenti. C'est un combat de chaque instant et une nécessité pour faire reconnaître l'existence de mes deux enfants aux yeux de tous.» S B.

03/2015

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Critique

De l'interruption dans l'aphorisme et l'essai

Ce livre s'intéresse à ce qui fait une oeuvre ; mais, dans ce vaste domaine, il entre par une porte latérale. On se demande souvent comment, par où, commence une oeuvre (l'incipit, dont s'occupe Aragon et d'autres avec lui) ; on se demande parfois comment, par où, elle s'achève (le desinit, disait le poète Jude Stéfan)... Soit ; mais que faire des pauses, des intervalles, des silences, des blancs, des interruptions ou des arrêts définitifs ou provisoires ? Sont-ils étrangers, comme des arrêts de l'oeuvre, ou intérieurs, des arrêts dans l'oeuvre ? Il faut d'abord interroger ceux qui ont pour règle ou pour habitude de s'arrêter vite, ceux qui, dit Georges Perros, "écrivent court" ; ceux-là bien souvent interrompent un texte qui se serait volontiers poursuivi sans annoncer de fin. Avec ceux qui, au contraire, "écrivent long" (la formule est de Georges Perros encore, même si elle ne le concerne pas), tout se passe comme si les textes étaient souvent sur le point de s'interrompre, voire de s'achever, et que cet arrêt se trouvait reporté, différé ou surmonté. Sont ainsi présentés trois auteurs qui ont écrit, notamment, des notes, des fragments ou des aphorismes, Georges Perros, Emil Cioran, Pierre Reverdy, puis trois auteurs d'essais, parmi d'autres livres, André Malraux, Georges Bataille, Aragon.

03/2021

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Santé, diététique, beauté

Ma petite plume. Vivre et surmonter l'interruption médicale de grossesse

Julie et son mari ont désiré, attendu et aimé leur premier enfant. Jusqu'au jour où le diagnostic tombe : le petit Théo a fait une hémorragie cérébrale à sept mois de grossesse Tout bascule. L'interruption médicale de grossesse (IMG) peut être réalisée à tout moment de la grossesse et jusqu'à la fin, en cas de maladie incurable. Julie nous fait vivre le doute auquel les couples sont confrontés : est-ce la meilleure décision pour ce bébé et pour nous ? N'y a-t-il vraiment aucun espoir d'amélioration, ni de traitement ? Une fois la décision prise, comment supporter ces jours passés à sentir son bébé bouger, alors que son décès est déjà programmé ? Puis arrive le jour de l'accouchement, où se mêlent la naissance et la mort. Et après ? Un témoignage pour briser les tabous qui peuvent encore exister, afin d'aider les parents et leur redonner espoir.

09/2017

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