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Inaam Kachachi

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Littérature étrangère

Dispersés

Agée de quatre-vingts ans, Wardiya Iskandar décide à contrecoeur de quitter son pays natal, l'Irak, pour venir vivre en France auprès de sa nièce. Wardiya a été une brillante gynécologue dans son pays, depuis son premier poste à Diwaniya jusqu'à son installation à Bagdad. Femme pleine d'idéaux, elle n'a cessé de lutter pour l'amélioration des soins prodigués aux femmes dans une société profondément patriarcale. Attachée à sa terre, elle a vu la société entière se désagréger au fil des conflits, la poussant ainsi à fuir comme ses propres enfants avant elle : Hinda partie s'installer au Canada, Yasmine à Dubaï et Barraq en mission à Haïti. Le fils de sa nièce, lui, a grandi à Paris. Il ne s'est rendu qu'une seule fois en Irak, lorsqu'il était âgé de trois ans, et entretient une relation distante avec ses origines familiales. L'arrivée de Wardiya le plonge pourtant dans la quête de ses racines, notamment à travers la création d'un cimetière virtuel permettant à cette communauté d'Irakiens exilés de se retrouver et même de réserver une tombe virtuelle aux côtés de ses proches décédés. Wardiya profite de cet intérêt soudain pour partager avec son petit-neveu de nombreuses anecdotes sur sa propre vie en Irak ainsi que sur l'histoire de leur famille. Loin de la souffrance et des combats, nous comprenons que Wardiya et ses proches restent marqués par les souvenirs de cet Irak natal terrassé et découvrent au même moment les difficultés de la condition d'immigré. Dans un style à la fois direct et poétique, Inaam Kachachi nous raconte l'extraordinaire histoire de cette gynécologue prête à tout pour survivre et exercer dans son pays, prête à le quitter enfin pour continuer à l'aimer en exil. Sa narration embrasse des destins multiples et interroge l'identité de ces chrétiens d'Irak, dispersés à travers le monde.

01/2016

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Littérature étrangère

Si je t'oublie, Bagdad

Retour en Irak après quinze ans d'absence. Des retrouvailles ? Oui, mais amères. Comment serrer dans ses bras sa grand-mère irakienne quand on est affublée de l'uniforme de l'occupant ? Comment ne pas sentir les regards haineux en traversant les villages dans des véhicules blindés ? Comment se limiter à son rôle d'interprète quand on assiste à des interrogatoires brutaux ? Zeina est pourtant convaincue de participer à une juste cause : déboulonner le tyran. Mais passés quelques jours dans le pays de ses ancêtres, ses convictions sont ébranlées, ses repères brouillés, son identité en lambeaux... Dans une langue percutante, Inaam Kachachi nous offre, à travers le double portrait d'une femme et d'un pays déchirés, le roman de la blessure irakienne.

09/2009

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Science-fiction

Apex

2040. L'humanité est face au palier le plus crucial de son évolution. La nano-molécule Nexus a augmenté nos capacités cognitives en nous inter-connectant. Mais la discorde règne. Le Front de libération des Posthumains veut répandre l'utilisation de Nexus pour ouvrir la voie à un nouvel avenir. Su-Yong Shu, créatrice originale de la drogue, a perdu la raison : elle conspire à déclencher une guerre entre les super-puissances et, sur les ruines du monde, instaurer un nouvel ordre. Mais Kade, concepteur de la dernière version de Nexus, se bat encore pour ses idéaux : avec une poignée de résistants, il croit qu'une autre humanité est possible. Quelle que soit l'issue, le monde ne sera plus jamais le même.

04/2018

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BD tout public

L'adoption Cycle 1 Tome 2 : La garua

Qinaya est repartie. Ses parents adoptifs arrêtés pour enlèvement, la petite fille a été renvoyée par les services sociaux dans son Pérou natal. Après un an et demi de recherches, Gabriel, son "grand-père" de France, se rend à Lima pour la retrouver. Mais le vieux bourru va aller de désillusion en désenchantement. Car en 18 mois, la petite a changé, elle a grandi... et elle a oublié son séjour en France. Elle a oublié son "achachi", son grand-père...

05/2017

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Littérature française

La peine de l'eau est infinie

"Ils se sont noyés par grand bleu, la vie à portée de rail. Naàm, tu as bien entendu père, il faisait un temps splendide ce jour-là. Comme quoi ! A ce qu'il paraît, la prochaine vague, c'est une cargaison nigériane qu'elle déversera. Des chrétiens, à ce qu'on dit. Et alors ? Les vagues du coin n'ont pas de religion, du moins, pas pour l'instant ; du moins pas à bord du Safinat Nuh. Les vagues par ici, elles sont scélérates ou elles ne sont pas. Et quand elles sont, elles engloutissent chrétiens comme musulmans? : elles ne sont pas regardantes, llà? ; naàm, elles surgissent de nulle part, à l'improviste, même par grand bleu, surtout par grand bleu - c'est pourquoi elles sont scélérates, les traîtresses? ! - et dans le plus grand silence, sans colère, sans signe annonciateur, elles dévorent tout ce qui leur tombe sous la lame, Abraham ou Ibrahim, petit chiffon gambien ou petit chiffon nigérian. Que tu loues le Seigneur : "Laudate omnes gentes, laudate Dominum" ou que tu loues Allah : "Hayya ya Koullal oumame, sabbi hou Rabbana", les vagues, elles prennent la mer quand ça leur chante, sans prévenir personne". Juriste de formation, Marie-Christine Noëlie-Piatti utilise sa connaissance du droit pour raconter "l'extraordinaire" des vies ordinaires, comme celles du banlieusard, du disparu, du réfugié ou de l'étranger. A partir des petites histoires très singulières qui leur arrivent, les personnages de ses romans sont toujours rattrapés par la grande Histoire. Dans le présent opus, tiré du parcours de vie d'un émigré, c'est vers le destin tout entier de migrants embarqués sur des chaloupes de fortune que Marie-Christine Noëlie-Piatti nous invite à tourner notre regard.

12/2022

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Ethnologie

Gens du pouvoir, gens de la terre. Les institutions politiques de l'ancien royaume du Yatenga (Bassin de la Volta blanche)

Vers la fin du XVe siècle, des cavaliers venus du sud envahissent le bassin de la Volta Blanche (Burkina) et imposent leur pouvoir à des populations d'agriculteurs sédentaires sans organisation politique centralisée. Ainsi naissent les royaumes du Moogo, dominés par les Moose. Parmi ces royaumes, le Yatenga (nord-ouest du Moogo) fut, aux XVIIIe et XIXe siècles, l'un des plus puissants. Fondé vers le milieu du XVIe siècle, le Yatenga est passé sous protectorat français en 1895. Au fondement du système politique des Etats du Moogo, il y a le naam, le "pouvoir", détenu par le naaba, le "chef" ; les Moose sont les "gens du pouvoir". Les descendants des autochtones sont demeurés les détenteurs des droits sur la terre et sont les maîtres des forces qui émanent de cette terre ; au chef s'oppose le "maître de la terre" (tengsoba), à la société des gens du pouvoir celle des "gens de la terre". A la jonction de ces deux sociétés, le roi, le Yatenga Naaba, est l'acteur central des grands rituels annuels qui assurent la pérennité de l'ordre du monde. Sur plus de trois siècles d'histoire pré-coloniale, que la sollicitation des sources orales permet de reconstituer,, on voit se dégager progressivement, à partir du monde du pouvoir, un appareil d'Etat autonome, qui prend définitivement forme dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Du pouvoir se différencie la "force" (panga), dont les Moose disent que quand "elle suit le chemin, le bon droit s'éloigne en direction de la brousse". Les "gens de la force", ce sont les serviteurs et les officiers de Cour, à la tète desquels se trouvent les quatre nesomba, les plus hauts dignitaires du royaume. Les guerres ont lieu, les crises dynastiques se succèdent, parfois la famine frappe, mais à l'intérieur des frontières du royaume, la paix règne, les paysans vont aux champs sans armes, les marchandises circulent. Ambiguïté du naam : "Lorsque la pierre du bienfait a creusé sa place, il est difficile de l'ôter".

01/1985

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