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Henriette Jelinek

Extraits

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Critique littéraire

Elfriede Jelinek. Un portrait

Elfriede Jelinek ne laisse personne indifférent : qu'elle parle du rapport entre hommes et femmes, de sexe, de politique, elle nous emporte dans le tourbillon de ce " flot de voix et de contre-voix " que l'académie de Stockholm a distingué. S'appuyant sur de nombreux entretiens, sur des documents d'archives inexploités et sur leur parfaite connaissance de l'histoire contemporaine de l'Autriche et de sa littérature, Verena Maver et Roland Koberg dressent le portrait d'une artiste à la vie riche en contradictions. Célèbre pour ses apparitions dans les médias, Elfriede Jelinek mine pourtant une vie retirée. Dans son ronron, La Pianiste, elle règle ses comptes avec sa mère, alors qu'elles ont longuement cohabité. Viennoise distinguée, elle sait être une critique virulente de son temps qui descend dans la rue pour défendre des causes politiques. Lauréate de plusieurs prix prestigieux, elle suscite encore l'hostilité. Son oeuvre est tout aussi contrastée : le sublime et le trivial, le comique et le macabre, l'ironie et le mépris s'y côtoient. Cet ouvrage retrace une carrière, des débuts comme enfant prodige, " dressée " par une mère à la musique, jusqu'aux derniers textes écrits pour Internet par un auteur de renommée internationale.

10/2009

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Littérature française

Dans la nuit deux mondes

Deux histoires d'enfant se déroulent en contrepoint : Philippe, quatorze ans, vit à Paris, Baldwin, treize ans, vit à New York. Tous deux ont une mère épuisée, père lointain ou nul, des frères et des soeurs pris dans leurs égoïsmes. Une différence : la dureté et la violence de la vie à New York à laquelle Baldwin semble accoutumé. On retrouve dans ce roman le talent d'Henriette Jelinek qui, à travers une peinture réaliste du difficile passage de l'adolescence, fait basculer le lecteur entre le rire et l'angoisse.

09/1975

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Littérature française

La vache multicolore

Entre Jacques Marceau et Hélène Lacaze s'est installée tacitement une "façon de vivre". Surgit brutalement un pavé dans la mare en la personne de Paul Lartigue, ami d'enfance d'Hélène et qu'elle rencontre, lors de vacances chez ses parents. Hélène croit "que c'est arrivé", entraîne Paul à Paris dans leur appartement et le malentendu s'installe, provoqué non seulement par la situation insolite mais encore par l'absence complète d'affinité entre les personnages. L'atmosphère devient rapidement insoutenable et une décision doit être nécessairement prise. Jacques se marie ; Paul et Hélène trouvent un petit studio. Paul, jaloux, égoïste et de plus en plus violent, a devant lui une Hélène de plus en plus repliée sur elle-même, incapable de se défendre mais qui n'ose rien changer. C'est finalement Paul qui, lui, se décide et la quitte. Hélène, prise dans la solitude, les regrets et les souffrances, devient folle. Les rapports de ces trois personnages sont faits du jeu de leurs faiblesses respectives. Jacques est incapable de garder Hélène, Hélène de choisir entre Paul et Jacques, et Paul se laisse aller aux circonstances. L'auteur, dont c'est le premier roman, nous dépeint ce jeu terrible et la vérité de détail est serrée de si près, dans une note photographique et phonographique, que l'effet documentaire est incontestable, parfois hallucinant.

09/1961

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Littérature française

La vie de famille

Dans un village landais qui s'appelle Azur, vivent Joseph, sa femme Augusta et sa belle-soeur. Du matin au soir tout est bon pour alimenter une éternelle querelle : l'argent de la pension, la télévision, le journal. Leur haine leur fait trouver des paroles d'une verve féroce, d'où l'humour n'est pas absent. Mais c'est le temps des vacances et les filles, qui habitent Paris, arrivent chacune avec son mari. Avec ces quatre personnages de plus, les scènes quotidiennes offrent d'infinies possibilités de renouvellement. Et les vacances ne peuvent finir sans drame. La peinture de cette extraordinaire famille n'est pas seulement un document naturaliste sur le Sud, c'est une caricature au vitriol de la condition humaine, du malheur de vieillir et du ratage de la vie.

09/1969

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Littérature française (poches)

La marche du fou

"- Parce que j'ai pensé revenir à la maison. - Toi ! - Oui. Qu'est-ce que tu en penses ? - Mais tu es fou ! - Tu l'as déjà dit tant de fois que j'arriverais à le croire. Il a un petit sourire : - En tout cas, si je suis fou, c'est pour les enfants que je le serai".

10/1974

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Littérature française

Les bêtes n'aiment pas l'amour des hommes

A sa manière âcre et forte comme un alcool de fruits, Henriette Jelinek retrace la chronique d'un village au lendemain de la guerre de 14-18. Dans ce village qui se défait, on assiste à bien des drames, des crimes et aussi à beaucoup de bizarreries. La figure dominante est Élisabeth Lorrain, femme insatisfaite, impérieuse, cédant à la rage et aux caprices entre son mari qui se meurt et son amant qui la fuit. Elle prend place dans l'inoubliable galerie de personnages créée par Henriette Jelinek, de La Vache multicolore à La Vie de famille.

09/1972

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