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Haidar Awadallah

Extraits

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Littérature française

Le coing

Ce texte de Haidar Awadallah, critique palestinien de gauche, est plus qu'un simple roman, c'est plutôt une suite d'épisodes de la vie de l'auteur comme c'est annoncé dans la préface quand il dit "La vie est plus dévergondée qu'on peut l'imaginer, le coing est une vie, chacune de ses bouchées est suffocante". "Le coing" est né au camp d'EL Maghazi, camp pour réfugiés palestiniens à Gaza, nous l'accompagnerons ensuite dans les différentes étapes de cette vie : en Jordanie, Syrie, Bulgarie, Tunisie, puis Jordanie et Syrie pour finir avec un retour au pays en compagnie d'autres compatriotes, après l'accord d'Oslo. La prouesse du texte de Hadar Awadallah réside dans la confiance sans limite qu'il a en lui-même. Un texte simple et spontané, une chronologie des évènements sans retard ni avance, loin de toute "philosophie", sans manipulation convaincante ou vraisemblable, une spontanéité constante qui ne diminue en rien de la profondeur de ce qui se raconte ni des traits des personnages. Beaucoup de gens passent dans la narration, leur court passage n'a pas empêché que leurs traits soient captés avec justesse et finesse dès qu'il s'agit de la narration d'un vécu, le propre vécu de l'auteur.

09/2019

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Développement durable-Ecologie

Haidar el ali. Itinéraire d'un écologiste au Sénégal

Haider El Ali est une des grandes figures écologiques de l'Afrique de l'ouest. Animé par une conviction et urne volonté inébranlables, cet homme lutte chaque jour afin de préserver l'environnement de son pays, condition de survie essentielle pour ses compatriotes. Pour préserver la mer et ses ressources, les rivières et les forêts nourricières, il agit sans relâche, de l'oceanium qu'il dirige ou aux quatre coins du Sénégal qu'il sillonne sans cesse dans l'objectif de convaincre, débattre. organiser, aider... C'est ainsi que des villages entiers se mobilisent pour replanter la mangrove (déjà plus de 40 millions de palétuviers plantés dans les deltas du Saloum et de Casamance). semer des pépinières d'arbres fruitiers, organiser des microcrédits environnementaux, bannir la surpêche et les pêches illégales, lutter contre la destruction des bois locaux, ou la disparition du lamantin... Sous la plume de Bernadette Gilbertas, le portrait de cet homme bouillonnant s'anime. Sa générosité, ses coups de gueules et ses réussites, car partout où il passe naissent des actions concrètes et durables.

09/2010

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Ecrits sur l'art

L'esprit de la nature. Sayed Haider Raza

L'Esprit de la nature : Sayed Haider Raza, est un ouvrage collectif édité par Ashok Vajpeyi et Annie Montaut et regroupant des contributions de critiques d'art, d'artistes et d'historiens de l'art autour de Sayed Haider Raza, un des peintres majeurs du vingtième siècle ayant vécu en France, mais imprégné de culture indienne. Il vise à articuler la dimension spirituelle - que tous les critiques s'accordent à reconnaître dans les tableaux de l'artiste - à une éthique de la cohabitation avec la nature. Le mode de cohabitation que propose l'art abstrait de Raza s'entend en effet comme un partenariat qui fonde le respect et l'amour de l'univers élémentaire sur le sentiment de leur être consubstantiel. Il rejoint en cela des traditions indiennes séculaires, tant dans les grands textes classiques que dans les croyances populaires et la littérature vernaculaire orale ou écrite. La trajectoire originale de Sayed Haider Raza (1922-2016), né et grandi au milieu des forêts de l'Inde centrale, co-fondateur ensuite du Groupe des artistes progressistes de Bombay, membre remarqué de l'école de Paris dans les années cinquante avant de se définir hors de toute école ou de tout mouvement, se concentrant sur les traditions esthétiques et philosophiques indiennes, fait l'objet de la première partie (textes autobiographiques de Raza, Vajpeyi). La seconde le situe dans l'histoire de l'art indien et occidental (Waldemar-George, Gaudibert, von Leyden, Dalmia). La troisième développe une série d'analyses plus techniques de l'art et des visées du peintre (Bartholomew, Hoskote, Padgaonkar, Vajpeyi, Shahani, Puskale). La dernière section regroupe des souvenirs de peintres amis et des entretiens (Khanna, Kumar, Nair). L'introduction est d'Annie Montaut.

01/2023

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Littérature française (poches)

Virgules en trombe

Elle se voulait écrivaine, elle n'est que prête-plume de quelque célébrité; elle aligne les mots qui plaisent pour payer son alcool quotidien. Jusqu'à la rencontre... Dans ce " presque roman " au Je multiple, l'auteure nous donne à éprouver la littérature de l'intérieur : c'est par le sang noir des chairs torturées que s'écrivent les mots affranchis. Violent, poétique, amoral, libre, un manifeste contre l'art édifiant, un Lautréamont post-punk.

10/2018

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Autres langues

BATAILLES PERDUES (OUVRAGE EN ARABE)

" Non seulement le roman de Nagham Haïdar se distingue par ses qualités stylistiques et poétiques, mais également par sa structure, qui rend sa lecture plus comparable à celle d'un texte littéraire brillant. " Hassan Daoud, quotidien Al-Quds al-Arabi. Les péripéties du roman se déroulent pendant la révolution/guerre syrienne. Trois récits de trois jeunes héros sont relatés, précisément au début des événements. Le fil qui les relie est caché et ne se révèlera au lecteur qu'à la toute fin. L'autrice établit une distinction entre deux sortes de batailles. La première est une bataille intergénérationnelle, entre les fils et les pères, ou les mères, comme c'est le cas dans le premier récit. Cette bataille est exposée de manière à suggérer que la rébellion contre le passé se déclenche au sein du plus petit cercle, celui de la famille, pour se transmettre ensuite aux grands cercles, où elle rejoint la seconde forme de bataille, celle où les Syriens envahissent les rues pour manifester. La jeune écrivaine a voulu mettre en relief ce rapport établi entre la rébellion contre l'autorité familiale et la révolte contre l'autorité du pouvoir, offrant ainsi au lecteur une approche relativement originale des événements en Syrie.

06/2022

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Littérature française

La morsure du coquelicot

Personne ne comprend l'essence strictement lyrique de l'insurrection, la nôtre, celle s'élançant du pus de la blessure. Des femmes et des hommes résistent à un pouvoir central autoritaire et prennent la rue, la prison ou le maquis : face à un Etat criminel et répressif, la lutte armée est devenue une nécessité. De ce roman d'anticipation autant que de révoltes émergent des voix apatrides qui font écho aux insurrections kabyles récentes. Polyphonie à l'écriture acérée, aussi brutale que lyrique, La Morsure du coquelicot éveille une promptitude à la désobéissance et au refus avec une poésie sans concession sur la violence des révolutions. Cinquième roman de Sarah Haidar, ce livre est à l'image de l'engagement de l'écrivaine algérienne : roman d'utopie et combat littéraire, social et politique.

05/2019

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