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Fralib

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Théâtre

1336 (parole de Fralibs) à partir d'interviews réalisées avec les ouvriers en mai 2015 dans l'usine de Géménos

Il a fallu quatre ans de lutte contre la multinationale Unilever avant que les ouvriers de Fralib n'arrivent à sauver leur usine et leurs emplois. Dans le contexte actuel d'économie financiarisée, les Fralibs, 40 ans après les Lip, se lancent dans l'aventure d'une nouvelle expérience d'autogestion. Pour que l'humain soit au centre de l'entreprise. Ils fabriquaient les sachets de thé et infusions Eléphant, ils créent désormais leur propre marque : "1336" ; soit le nombre de jours de lutte, entre la fermeture de leur usine en septembre 2010 et la signature de l'accord de fin de conflit en mai 2014, qui leur a permis de lancer la coopérative. Philippe Durand rencontre ces ouvriers dans leur usine à Gémenos, tout près de Marseille, peu de temps avant le lancement de la marque. Il nous raconte cette grande et belle aventure sociale.

10/2016

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BD tout public

Lip, des héros ordinaires

D'avril 1973 à mars 1974, à Besançon, les salariés de LIP vont s'opposer aux licenciements et au démantèlement de leur entreprise voulus par les actionnaires, décisions insidieusement soutenues par le gouvernement. Ordinaires et anonymes, ils vont développer des trésors d'imagination et de courage pour résister au rouleau compresseur d'un capitalisme financier naissant et porter le conflit sur le devant des scènes médiatique et politique, non seulement en France, mais aussi au-delà des frontières. LIP, des héros ordinaires conte ce moment majeur de la lutte ouvrière française à travers le regard et le parcours de Solange, horlogère. Une expérience individuelle nourrie d'une énergie collective qui influencera sa vie de femme, de mère et de travailleuse. Une histoire d'hier qui résonne encore aujourd'hui aux oreilles des Conti, des Fralib et de tous les ouvriers en lutte contre les ravages d'un libéralisme économique sauvage.

03/2014

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Sociologie

Coopérer. Les Scop et la fabrique de l'intérêt collectif

A l'heure d'un capitalisme financiarisé et mondialisé, guidé par les impératifs de rentabilité maximale d'actionnaires peu soucieux de l'activité de la société, les coopératives, perçues comme une alternative concrète à l'ordre économique dominant, connaissent un regain d'intérêt aussi bien qu'un net essor. Ainsi des Scop (Sociétés coopératives et participatives) qui se distinguent par le fait que le personnel salarié détient au moins 51 % du capital et 65 % des droits de vote. De l'expérience très médiatisée de reprise militante d'une entreprise mise à mal par de grands groupes - comme l'usine Fralib, près de Marseille, transformée en coopérative au terme d'une lutte de 1 336 jours -, aux petites coopératives de cadres dans le secteur des services, en passant par de grandes coopératives industrielles créées de longue date et devenues elles-mêmes des multinationales, les Scop concernent une grande variété de domaines et touchent des milieux sociaux très différents. Mais derrière le symbole et la vision enchantée, comment devient-on propriétaire et employeur sur le tard lorsque rien, dans le parcours scolaire ou les héritages familiaux, ne nous y prédispose ? Comment apprend-on à coopérer pour gérer une entreprise, à prendre les décisions en matière de salaires, de promotions ou d'orientation économique ? De quelles façons se recomposent les rapports sociaux quand ce sont les travailleurs et les travailleuses qui endossent le rôle des actionnaires ? En mobilisant études de terrain, analyses statistiques, entretiens et questionnaires, cette enquête de vaste ampleur interroge la manière dont se construisent au quotidien des conceptions originales de la coopération, de la propriété commune et de l'intérêt collectif.

02/2022

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