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Eugen Weber

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Littérature française

Simon Weber

Étudiant en médecine très protégé par un père qui l’a élevé seul, le narrateur de ce roman de formation s’est trouvé précipité dans l’âge adulte par l’annonce de la maladie. Sur un coup de tête – pour fuir un père trop parfait, constamment à ses côtés lors de son traitement ? , il décide de partir en Israël et d’attendre là les analyses qui lui annonceront une éventuelle rémission. À Jérusalem, Simon a trouvé en Amir un hôte et un confident. Le jeune Israélien qui lui avait porté secours au parc Montsouris alors qu’il était pris de malaise n’a cessé de l’entourer de sa sollicitude, au point de faciliter son départ de Paris, contre l’avis de tous. Avec Amir, Simon retrouve une forme de légèreté et d’insouciance. Dans ce pays qu’il découvre, il veut enfin vivre pleinement. Son éducation sentimentale et sexuelle – en compagnie notamment d’une étonnante Rivka, Suédoise convertie par amour et parlant hébreu comme une sabra – se déroule en accéléré. Mais, dans un mouvement inverse, le temps s’étire, le ramenant sans cesse à ses jeunes années, à sa mère tôt disparue et au mystère qu’a toujours été pour lui la vie de son père. Quand Gabriel, ce père avec qui il n’a jamais échangé que des propos anodins, vient lui rendre visite, les deux hommes se retrouvent à former avec Amir un trio inédit. Les sentiments qui les habitent, comme exacerbés par la peur et l’urgence, se conjuguent alors en une troublante valse.

08/2012

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Que-sais-je ?

Max Weber

Lorsque Max Weber décède subitement à Munich en 1920, à l'âge de cinquante-six ans, sa mort, après celles de Durkheim et Simmel, marque la fin d'une première génération de sociologues. L'auteur de L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme apparaît en effet comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne et comme l'un des grands penseurs de la modernité, indissociable de la révolution industrielle et de ses conséquences. Cet ouvrage se propose de restituer la singularité de son oeuvre, à travers l'intrication des questions théoriques qu'elle soulève, de ses résultats empiriques et de ses apports méthodologiques.

03/2023

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Sciences historiques

Apocalypses et millénarismes. Prophéties, cultes et croyances millénaristes à travers les âges

Apocalypse, parousie, eschatologie, Jugement dernier... Voilà deux millénaires et plus que la fin d'un monde corrompu et l'instauration d'un futur radieux sont pour demain. L'humanité ne se console pas de voir les prédictions systématiquement démenties puisque surgissent à chaque génération de nouveaux prophètes pour exhorter au repentir et à la conversion. Et les avancées scientifiques et le progrès technique de notre temps n'y font rien: l'énergie nucléaire, les désastres écologiques ou climatiques et autres bugs informatiques ont pris le relais des pestes et des famines de jadis. S'il n'est pas exclusivement chrétien - l'Ancien Testament a montré la voie -, le phénomène s'enracine toujours dans une lecture fondamentaliste de la Bible (en particulier de l'Apocalypse de saint Jean). Depuis les disciples de Jésus qui attendirent Son retour imminent jusqu'aux modernes chefs de sectes qui organisent leur propre apocalypse pour hâter la délivrance en passant par les théories ésotériques de Joachim de Flore (XIIe siècle) ou les harangues de certains réformateurs illuminés au XVIe siècle, on retrouve partout les mêmes bouffées irrationnelles, le même rejet des autorités savantes, le même sentiment d'appartenir au petit nombre des sauvés. Avec son habituelle ironie, mais aussi avec son souci constant de comprendre et d'expliquer, Eugen Weber, en s'appuyant sur des sources variées, scrute ici les courants millénaristes qui parcourent les sociétés au fil des temps et dont la présence récurrente est l'une des faces cachées de l'histoire de l'humanité.

11/1999

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Histoire internationale

Une histoire de l'Europe - Hommes, cultures et sociétés de la Renaissance à nos jours. Tome 1, De la Renaissance au XVIIIe siècle

Grande synthèse de l'affirmation de l'Europe comme personnalité historique, économique et culturelle de la fin du Moyen Age à la création du Marché commun, cette histoire, remise à jour pour l'édition française, se réclame de la libre subjectivité de l'historien (c'est bien une histoire, et non l'histoire de l'Europe). Si les faits et les dates sont évidemment scrupuleusement respectés, c'est leur choix qui fait tout le prix de cette histoire. Celle-ci préfère souvent à l'écume des batailles, le récit minutieux des plaisirs de l'esprit et des jours des Européens. Car l'Europe est ici d'abord conçue comme un héritage séculaire légué au monde : les grandes figures militaires devront donc partager le devant de la scène avec les gens de lettres, les rois avec les marchands, les papes avec les gens du commun, bâtisseurs anonymes des puissances économiques européennes. Une histoire de l'Europe est l'étonnant théâtre tant de Cervantès que de Pierre le Grand, de Goya que d'Hitler, de Galilée que de la Grande Catherine, de Luther que de Tolstoï. Mais surtout l'attention prêtée par Eugen Weber aux conditions sociales, intellectuelles, voire géographiques, de l'évolution de l'Europe se traduit par un goût du détail, un usage de la description et une prédilection pour l'anecdote exemplaire qui ne manquent pas de charmer le lecteur. Cette vaste fresque ne recourt pas seulement aux recherches fécondes des grandes disciplines - démographie, économie, histoire de l'art, histoire des techniques -, elle puise aussi son inspiration dans les écrits du temps, chartes comme journaux intimes, mémoires comme récits de voyage. L'Europe est bien ici l'ceuvre de tous, à commencer par les Européens sans qualités. Le tome premier traite de l'émergence de l'Europe, du XIVe siècle à 1715. Le tome second dressera l'histoire de notre Europe des Lumières à nos jours.

12/1986

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Sciences historiques

La fin des terroirs. La modernisation de la France rurale (1870-1914)

Voici un portrait saisissant, nouveau, étrange du paysan français du XIXe siècle. Etrange en effet, et étranger, ce " sauvage " couchant dans des huttes sur des bottes de fougère, largement illettré, ignorant le système métrique, la monnaie et la langue française, parfois même le plus grand pays au-delà du sien. Les proverbes - ce livre en fourmille -, les chansons et les contes populaires, les témoignages des contemporains - fonctionnaires, magistrats, prêtres, militaires, instituteurs, touristes - constituent la palette de l'historien Eugen Weber. L'un des bénéfices de son approche est de faire apparaître le fossé qui sépare la France des villes de la France des campagnes, et la diversité de ces dernières. Fiction d'une nation une et indivisible, qui ne fut réalisée qu'au XXe siècle. La communauté paysanne n'est pas une non plus. De notables différences existent entre les paysans bretons et ceux du Limousin, de l'Ardèche, des Alpes, du Morvan, des Pyrénées, entre les parlers, les coutumes, l'alimentation, l'habitat, les modes de cultures... Autant de chapitres encore sur les fêtes et les veillées, la religion, l'émigration, la criminalité et la nuptialité, les communications et la politique, les foires et les marchés, la circulation des nouvelles... Une foison de détails tantôt saugrenus, tantôt monstrueux, insoupçonnés. Weber fait renaître, ce monde disparu. Car le " sauvage " s'est urbanisé, civilisé, policé. Il a gagné les villes, parce que c'est là qu'on peut gagner sa vie ; et les modes des villes l'ont gagné à leur tour. Les grandes peurs, les anciennes croyances, la misère, les maladies ont reculé. Comment ce monde est-il passé de son isolement à l'ouverture sur l'extérieur, d'une économie de subsistance à une économie de marché, de l'usage de la langue locale à celui de la langue officielle ? Weber analyse les facteurs de changement : la francisation de la France.

01/1998

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Musique, danse

Carl Maria von Weber

Issud d'une famille de musiciens allemands, Carl Maria von Weber (1786-1826) compose dès ses onze ans Six Fughetten et un an plus tard un opéra, Die Macht der Liebe und des Weins. En 1800 naissent l'opéra-comique Das Waldmädchen puis l'opéra Schmoll und seine Nachbarn. Chef d'orchestre de l'Opéra de Breslau entre 1804 et 1806, il démissionne pour se consacrer uniquement à la composition. Il se rend à Manheim en 1810, année de création de son opéra Silvana, puis voyage en Allemagne de 1811 à 1813 comme pianiste-concertiste avant d'être nommé directeur de l'Opéra de Prague en 1813 et directeur de l'Opéra allemand de Dresde en 1816. La composition de son chef-d'oeuvre Der Freischütz dure trois ans avant d'être créé en 1821 et de connaitre un succès considérable. Victime de la tuberculose, l'état physique de Weber ne cesse de s'aggraver. Il continue cependant de composer, malgré la douleur, Euryanthe en 1823 puis Obéron en 1824 avant de s'éteindre en 1826 au cours d'un concert londonien. Il est inhumé dans la capitale anglaise.

11/2019

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