Dostoïevski Pouchkine jeu

« Il faut parier », clamait le philosophe Pascal, qui nous voyait embarqués sur un drôle de navire. Quelques siècles plus tard, la littérature russe répondait indirectement au janséniste. Voici deux œuvres qui magnifient l’âme et ses passions destructrices. Deux récits de plongée vertigineuse dans les affres des jeux de hasard. Et qui finissent mal, évidemment.

UkraineUnderAttack – Depuis le dernier bilan établi voilà une quinzaine de jours, les dégâts de l’armée russe se poursuivent. Une Ukraine qui se change au fil des jours en décombres et ruines — et les bibliothèques ne sont évidemment pas épargnées. Selon le ministère de la Culture ukrainien, 35 établissements ont été endommagés et au moins quatre détruits.

Alexandre Pouchkine donnera son nom à l’aéroport principal de Moscou, apprend-on. Aujourd’hui connu sous le nom d’Aéroport de Moscou-Cheremetievo, il verra le nom du poète ajouté dans les prochains temps.

Patrice Chéreau lira Dostoïevski.

À près d’un siècle d’intervalle, deux jeunes auteurs entraient dans un casino. Le premier, Fiodor Dostoïevski, en ressortira sans le sou, la rage au cœur. La seconde, Françoise Sagan, repartira avec une petite fortune et une tranquille assurance. Deux expériences radicalement différentes qui conditionneront le rapport de ces jeunes artistes à l’écriture pour le reste de leur vie. 

Parmi le cercle des officiers, Hermann est certainement le seul à n’avoir jamais pris un pari ou seulement joué de l’argent aux cartes, contrairement à tous ses congénères qui ne manquent jamais de perdre une partie de leur solde autour d’une table de jeu.

Lectures - Vendredi 9 mars 2012 à 19h30 - A la librairie

Fiodor Dostoïevski (1821-1881) fait partie du panthéon des écrivains russes du XIXe siècle. Auteur de Crime et Châtiment et de L'Idiot, il place le doute et le questionnement des êtres au cœur de son œuvre, à travers des romans et de nombreux recueils de nouvelles. Son œuvre complète peut être redécouverte grâce aux livres numériques et au domaine public.

Eugene Goostman est un nom à retenir : c'est celui d'une intelligence artificielle, la première à passer le test de Turing, destiné à évaluer si une IA est capable de se faire passer pour une intelligence humaine. Il aurait ainsi réussi à convaincre 33 % des juges de son intelligence. Étaient-ils ivres ? Car difficile de tenir une conversation littéraire avec le bonhomme - visiblement obsédé par son cochon d'Inde.

Quand l’animation se pique de poésie, littéralement, elle peut arriver à faire des choses splendides. Pour preuve, cette réalisation inspirée de la pièce de théâtre d’Alexandre Pouchkine, La Roussalka. Elle fut découverte après la mort de l’auteur, en 1837. 

DoMiPo : un jeu de dominos un peu particulier

Si l'activité de l'écrivain ne semble pas forcément la plus attirante de prime abord, de nombreux auteurs ont servi de modèles aux peintres de toutes les époques. Est-ce pour tenter de fixer sur la toile le génie des écrivains ? Difficile de trancher, mais voici de puissants portraits d'écrivains tout aussi marquants.

Nous nous étions déjà penchés sur certains de ces croquis que l'écrivain Fiodor Dostoïevski aimait à dessiner sur les marge de ses feuilles de papier pour y puiser l'inspiration. En voici un autre, un portrait de William Shakespeare que le célèbre auteur russe avait dessiné sur l'une des pages du manuscrit de son roman Les Démons, ou Les Possédés.

Nuits blanches n'est autre qu'une adaptation d'une nouvelle de Fiodor Dostoïevski, Les nuits blanches : ce film de Luchino Visconti réunit à l'écran Maria Schell, Marcello Mastroianni ou encore Jean Marais. Il ressortira en salles, en version restaurée, le 26 février prochain...

Nous recevons le grand traducteur de langue russe André Markowicz

La capitale russe a profiter de l'ouverture prochain d'un nouveau musée Pouchkine, mais qui ne devra rien au célèbre poète. En fait, c'est son tonton Vassily Lvovitch qui sera mis à l'honneur. 

Le Musée Pouchkine des Beaux Arts va fêter son centenaire et prendre le temps d'une exposition temporaire, du 3 avril au 1er juillet, pour raconter toute son histoire.

Un congrès mondial des descendants de Pouchkine à Moscou

Début octobre la bibliothèque de l'Inalco, la BULAC, localisée au 65 rue des Grands-Moulins à Paris 13, était victime d'un cambriolage. 8 ouvrages y étaient dérobés mais, contrairement à ce qu'affirmait ActuaLitté notamment, aucun livre de grande valeur n'a disparu.

Roman sur la souffrance et le salut, des thématiques chères à Dostoïevski, Crime et Châtiment est un monument de la littérature russe. Ou comment un ancien étudiant, Raskolnikov, deviendra meurtrier. Parce que, quand on n'a plus d'argent, on est prêt à tout faire, au point de commettre des crimes, pour détrousser une vieille usurière. Sans penser que, peut-être on pourrait le regretter. 

Quelques semaines après la Foire du livre du Koweït, le pays du Golfe persique accueille un autre événement littéraire, le Festival international de littérature. À cette occasion, on apprend cependant que 948 livres ont été censurés par le ministère de l'Information et bannis du festival, dont Les Frères Karamazov de Fiodor Dostoïevski.

omme dit le proverbe, « traduire, c'est trahir », mais reste toujours à savoir de quelle façon trahir. Les œuvres de Fiodor Dostoïevski sont proposées en français dans de nombreuses traductions. Mais, quand on ne maîtrise pas le russe, difficile de savoir quels sont les choix qui ont été faits par les traducteurs.

Si Fiodor Dostoïevski s'est rendu célèbre par les classiques de la littérature russe qu'il nous aura laissés depuis son XIXe siècle, l'écrivain était également inspiré à l'art du gribouillage. En atteste toute une série de dessins réalisés à la plume à encre dans ses papiers personnels et autres versions manuscrites de ses romans, qui ont fait l'objet d'expositions. Certains de ses chefs-d'oeuvre se seraient bâtis sur un imaginaire visuel.

Ouverte cet été, la station du métro moscovite Dostoïevskaya avait fait scandale après que plusieurs psychologues russes l'ont déclarée déprimante. Voire incitant les usagers à la dépression, et pourquoi pas, au suicide...

Personne n’a oublié les multiples lectures que Barack Obama mettait en avant, en partageant son enthousiasme : il suffisait que le président américain dégaine un livre pour qu’immédiatement, les ventes explosent. Vladimir Poutine, c’est différent. C'est quand les réunions et autres sommets s’éternisent qu'il bouquine...

Depuis deux ans, le travail de l’auteur et historien britannique, Simon Sebag Montefiore, séduit les studios de production. Plusieurs adaptations sur petit et grand écran se profilent pour les romans de ce spécialiste de l’histoire de la Russie. Dernier en date, Le Cercle Pouchkine, dernier tome de la trilogie Moscou, publié en français chez Belfond dans une traduction de Silke Zimmermann.

Le réalisateur Alexander Petrov avait choisi de s'attaquer aux Mémoires écrits dans un souterrain de Fiodor Dostoïevski. Ce roman, considéré comme le premier ouvrage existentialiste, brosse le tableau d'un homme isolé, qui méprise le monde autour de lui. Enjoué et rieur — blague — le type est paralysé par le doute, et pris dans l'absurdité de sa propre existence.

Un nouveau Houellebecq, passées quatre années de silence, voilà qui est bon pour la librairie. Les machines de guerre de la rentrée littéraire ont fait leur office, voici que Flammarion lancera le prochain roman pour janvier. De quoi se réchauffer au cœur de l’hiver.

ÉDITO – Dans la catégorie summer reading – comprendre lectures estivales, mais l’anglais à tant d’atours... –, je voudrais les feel good books. Cette mode habilement lancée s'est désormais ancrée dans les librairies – une moule à son rocher, filons la métaphore vacancière. Et voici que des plages entières s’offrent à ces livres dits réconfortants.