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Didier Epelbaum

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Histoire de France

Les enfants de papier. Les Juifs de Pologne immigrés en France jusqu'en 1940 : l'accueil, l'intégration, les combats

Vu de la Pologne juive de la première moitié du XXe siècle, Paris était capitale de la tolérance, de la culture et de la douceur de vivre. Dans une perspective de huit siècles, l'immigration des juifs polonais en France fut aussi un retour aux sources du monde ashkénaze : l'émancipation décrétée en 1791 avait marqué la libération de l'exil. Rejetés par les rois catholiques, ils étaient réintégrés par la Révolution. Aujourd'hui, la France est encore le seul pays où une prière récitée le samedi dans les synagogues passe par l'affirmation en hébreu de artsenou, notre pays, la République française, et de amenou, notre peuple, le peuple français. De cette Pologne qui ne leur offrait aucun avenir, qu'ils ont quittée les poches vides, sans un regard en arrière, ils n'avaient que de mauvais souvenirs d'antisémitisme, de pogromes et de misère, qu'ils ont celés et gardés pour eux-mêmes. Ils ne les ont pas transmis à leurs descendants, car ils voulaient les protéger de la souffrance et du pessimisme. Pour eux, ils n'espéraient que l'intégration dans cette autre Terre promise de Liberté qu'était la France, à l'instar de Jérusalem, New York ou Moscou. Reconstituer la saga de l'immigration juive polonaise en France n'est pas une sinécure : mémoire occultée, documents détruits pendant la guerre pour que la Gestapo, la police française, la milice, n'aient pas accès aux listes qui auraient pu leur simplifier la tâche. Car l'Allemagne nazie et le régime de Vichy ont tenté d'anéantir le yiddishland que les immigrés juifs polonais avaient constitué en France. Ne restera-t-il de leurs romans de vie que des miroirs blêmes et des flammes mortes ? Non, ce monde partiellement englouti n'en finira pas de briller, car il y aura toujours des pyromanes de la mémoire, comme l'auteur de ce livre, prêts à attiser la braise vacillante mais si chaude, pour la mettre à l'abri de l'oubli...

02/2002

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Histoire de France

Pas un mot, pas une ligne ? 1944-1994 : des camps de la mort au génocide rwandais

" Pas un mot, pas une ligne ", écrivait Sartre en 1946, en parlant de la façon dont les médias avaient ignoré la question spécifique de la déportation des Juifs au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Est-ce vrai ? On l'a beaucoup dit, mais sans y être allé voir de près. Interpellé par la remarque de Sartre, étonné que la presse de Camus, Beuve-Méry, Aragon Mauriac et autres grandes figures ait si gravement manqué à sa fonction, Didier Epelbaum a décidé de dépouiller tous les grands journaux de l'époque, d'éplucher les dépêches de l'AFP, revoir les images, d'explorer les Archives nationales, bref, de consulter tous les documents disponibles. Contre toute attente, il en ressort que, dans un premier temps, en septembre 1944, les journaux français ont bien couvert l'événement et ont rendu compte de sa spécificité juive. Puis, une immense chape a recouvert l'information. Il n'a plus été question que des déportés résistants conformes à la légende d'une France tout entière dressée contre l'envahisseur. Pourtant, les dépêches de l'AFP étaient là, sur la table des journalistes, à leur disposition. Mais seule une partie infime de l'information filtrera dans la grande presse, où il ne sera question que des " bons " déportés. L'auteur a cherché les raisons de cette occultation. Pour donner une perspective comparative à sa démonstration, il a également enquêté sur la façon dont les médias ont relaté le génocide du Rwanda, en 1994. On lira avec intérêt le récit de cette " couverture ".

10/2005

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Histoire de France

Obéir. Les déshonneurs du capitaine Vieux Drancy, 1941-1944

20 août 1941. Du jour au lendemain, le gouvernement de Vichy et la Gestapo métamorphosent plus de trois cents gendarmes en gardiens de camp de concentration. Pendant trois ans, à Drancy, banlieue parisienne, des " soldats de la loi " formés au service de la République vont brutaliser près de soixante-dix mille innocents, enfants, femmes, personnes âgées, les empêcher de s'évader. Ils vont escorter les convois d'extermination jusqu'à la frontière allemande. " J'ai obéi aux ordres, j'ai fait respecter le règlement. " Ainsi se justifieront ceux qui rendront des comptes à la Libération. Mais tous n'ont pas obéi de la même manière. A Drancy, il y eut des bourreaux, des collaborateurs et des profiteurs, dont celui qui fut leur chef en 1942, le capitaine Marcelin Vieux. D'autres gendarmes, résistants ou simplement bienveillants, ont réussi à garder leur dignité. Parmi eux, un " juste " sera reconnu. L'auteur a confronté les témoignages des internés aux archives inédites de la gendarmerie nationale, de la police et de la justice. En retraçant l'histoire du camp de Drancy et celle du capitaine Vieux, il nous permet de comprendre pourquoi certains ont obéi aveuglément à des ordres iniques et pourquoi d'autres ont récusé la nazification qui leur était imposée.

10/2009

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Sciences politiques

Des hommes vraiment ordinaires ? Les bourreaux génocidaires

Il est bien porté aujourd’hui de penser que nous sommes tous des bourreaux en puissance et que, placés dans des circonstances extraordinaires, nous serions capables du pire. On le dit, on le répète, mais on ne s’est pas préoccupé jusque-là de déterminer si c’est vrai. C’est ce qu'a entrepris ici Didier Epelbaum. Il s'est demandé comment les régimes qui ont commis les grands génocides (arménien, juif, cambodgien, tutsi) s'y sont pris pour recruter leurs bourreaux. Selon quelle méthode ont-ils choisi les hommes indispensables à leurs projets génocidaires ? Ont-ils puisé au petit bonheur dans l'immense réservoir de l’ordinaire humain, ou bien au contraire des procédures très strictes de sélection ont-elles présidé à leur choix ? Les documents sont là, nombreux, précis, qui permettent de répondre à ces questions brûlantes autrement que sur le mode de la conviction idéologique. Non, les bourreaux ne sont pas des «hommes ordinaires».

10/2015

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Policiers

Didier dénonce

" C'est Boutonnat qui a trouvé le corps. Boutonnat : mon pire ennemi. Je sais de source sûre que son grand-oncle Richard Esménard - l'oncle de sa mère Gisèle, née le 2 juillet 1945 à Granville (Normandie) - a été dans la LVF dès l'été 1943. Il avait l'abonnement n° 35 432 de Je suis partout. Un jour, je déballerai tout ça, il faudra bien alors que Boutonnat s'explique sur sa famille. "

09/2001

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Histoire du sport

Didier Roustan

Arrivé en stage et sur la pointe des pieds au milieu des années 1970, Didier Roustan rapidement adoubé par ses pairs n'a depuis, plus jamais quitté le petit écran. Sa passion pour le football lui a servi de sésame. Né avec les dribbles de Pelé, de ses premiers matchs au Stade des Hespérides de Cannes suivis avec son père à tous les grands stades du monde via son métier, il n'a cessé de cultiver l'amour du ballon rond tout en multipliant les pas de côté. Didier Roustan livre ici, dans le désordre, Puzzle oblige, quelques unes des pièces les plus marquantes de sa carrière. Il raconte avec malice et humour souvent, gravité parfois, certaines scènes cinématographiques captivantes dans l'intimité d'un casting haut en couleur ! Des Michel Platini, Diego Maradona, Eric Cantona, Bernard Tapie et tant d'autres d'un côté, à Georges de Caunes ou Pierre Lescure de l'autre. Car, du haut de ce Puzzle, c'est près d'un demi-siècle de football et de télé, qui nous contemple. Au fil des pages se dessine également le portrait d'un journaliste créatif, précurseur de ce ton décalé et imagé dans le sport qui fait désormais école. Et c'est finalement l'histoire d'un homme entier, fidèle à ses valeurs, ses amitiés et ses mentors, aussi tenace que généreux dans ses combats, que vous allez ici découvrir.

09/2023

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