Recherche

Didier Baraud

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Béraud

Le destin d'Henri Béraud est fascinant car il tient tout entier dans le demi-siècle précédent : la guerre de 14 avec les amitiés définitives ; la Révolution bolchevique et le fameux reportage Ce que j'ai vu à Moscou ; les scandales de la IIIe République, le 6 février 1934 et les éditoriaux fracassants de Gringoire ; la montée des totalitarismes et Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage, ce cri qui eut tant d'échos ; etc. Pourtant, ne retenir de Béraud que l'œuvre polémique et politique, celle des années trente et quarante, ce ne serait pas restituer le personnage. Mais, ne retenir de lui que l'œuvre régionaliste lyonnaise, celle de sa jeunesse, quand il était l'ami des peintres, quand il peignait lui-même, ne le restituerait pas davantage, et cela reviendrait à le mutiler. Dans ce Béraud Qui suis je ? l'auteur a voulu présenter un autre Béraud, plus complet, et, surtout, plus complexe, un Béraud dont la caractéristique fut, sans doute, d'être le chef de file le plus représentatif d'une école littéraire et journalistique que l'on pourrait qualifier de " populiste ". Le jeune Béraud a entraîné dans son sillage lyonnais les Albert Londres, Charles Dullin, Gabriel Chevallier, Marcel Achard. Les amis qu'il se fait à Paris s'appellent Jean Galtier-Boissière, Joseph Kessel, Francis Carco, Pierre Mac-Orlan, Roland Dorgelès, Marcel Prévost, Henri Jeanson, Edouard Helsey, André Billy, Louis Jouvet, Marcel Pagnol ou, encore, les peintres Villebmuf, Oberlé, Dignimont, Touchagues, etc. Béraud est l'authentique chef de file de cette école, et sa Croisade contre les longues figures montre bien cette ligne de fracture qui partage irrémédiablement les lettres françaises avec, d'un côté, les " gallimardeux ", les " gidards " et, de l'autre, ses amis à lui, bons vivants, gouailleurs et sachant lever le coude autant qu'il est souhaitable. Ce sont des écrivains très français, avec tous les excès - de langue et de plume - que cela peut signifier. Et telle est sa biographie : celle d'un homme qui aimait Wagner et le beaujolais mais pas les Anglais ni les " métèques ", comme Céline et quelques rares autres.

10/2003

ActuaLitté

Policiers

Didier dénonce

" C'est Boutonnat qui a trouvé le corps. Boutonnat : mon pire ennemi. Je sais de source sûre que son grand-oncle Richard Esménard - l'oncle de sa mère Gisèle, née le 2 juillet 1945 à Granville (Normandie) - a été dans la LVF dès l'été 1943. Il avait l'abonnement n° 35 432 de Je suis partout. Un jour, je déballerai tout ça, il faudra bien alors que Boutonnat s'explique sur sa famille. "

09/2001

ActuaLitté

Histoire du sport

Didier Roustan

Arrivé en stage et sur la pointe des pieds au milieu des années 1970, Didier Roustan rapidement adoubé par ses pairs n'a depuis, plus jamais quitté le petit écran. Sa passion pour le football lui a servi de sésame. Né avec les dribbles de Pelé, de ses premiers matchs au Stade des Hespérides de Cannes suivis avec son père à tous les grands stades du monde via son métier, il n'a cessé de cultiver l'amour du ballon rond tout en multipliant les pas de côté. Didier Roustan livre ici, dans le désordre, Puzzle oblige, quelques unes des pièces les plus marquantes de sa carrière. Il raconte avec malice et humour souvent, gravité parfois, certaines scènes cinématographiques captivantes dans l'intimité d'un casting haut en couleur ! Des Michel Platini, Diego Maradona, Eric Cantona, Bernard Tapie et tant d'autres d'un côté, à Georges de Caunes ou Pierre Lescure de l'autre. Car, du haut de ce Puzzle, c'est près d'un demi-siècle de football et de télé, qui nous contemple. Au fil des pages se dessine également le portrait d'un journaliste créatif, précurseur de ce ton décalé et imagé dans le sport qui fait désormais école. Et c'est finalement l'histoire d'un homme entier, fidèle à ses valeurs, ses amitiés et ses mentors, aussi tenace que généreux dans ses combats, que vous allez ici découvrir.

09/2023

ActuaLitté

Mes premières découvertes

Formes

Découvrons les formes vues par les artistes à travers 9 chefs-d'oeuvre de toutes les époques ! Cette collection propose une initiation ludique et sensible au monde merveilleux de l'art. A chaque double page, on observe d'abord le détail d'une oeuvre, accompagné d'un court texte poétique et d'une question d'observation. Puis, en soulevant le rabat, le petit lecteur découvre le tableau dans son entier et le détail dans son contexte...

03/2021

ActuaLitté

Mes premières découvertes

Couleurs

Découvrir les couleurs vues par les artistes à travers 9 chefs-d'oeuvre de toutes les époques ! Cette collection propose une initiation ludique et sensible au monde merveilleux de l'art. A chaque double page, on observe le détail d'une oeuvre accompagné d'un court texte poétique et d'une question d'observation. Puis, en soulevant un rabat, le petit lecteur découvre le tableau dans son entier et le détail dans son contexte.

03/2021

ActuaLitté

Littérature française

Dar Baroud

Gabriel Loré, le héros de ce livre est mon père. Je vais raconter sa vie comme un roman car c'en est un, plein d'aventures. Comment raconter Gabriel ? Pendant vingt-quatre ans, j'ai vécu comme si je n'avais pas de père. Je me demande souvent comment j'ai pu accepter si longtemps de ne rien savoir sur lui, me contenter de l'image caricaturale d'un aventurier colonial vivant en Afrique, à milles lieues de ce qui m'était cher. A la fin du siècle dernier, il quitte Nîmes et débarque au Maroc. L'époque veut des bâtisseurs d'empires. Mon père sera toujours un nomade et le contraire d'un conquérant : quand Lyautey impose le Protectorat, Gabriel se retire dans la maison de Dar Baroud sur une terre qu'il n'a jamais voulu posséder. Combien de témoins ai-je dû retrouver pour le connaître et le reconnaître, reconstituer cet itinéraire à embardées incessantes : son frère le caïd Mahieddine, Riby Azuelos, négociant et banquier tangérois, et les trois femmes qui l'ont aimé puis l'ont perdu ? Dorothy préférait lutter contre l'esclavage, Sarah-Louise devait grandir un peu, et ma mère l'élever vaille que vaille en Espagne et me permettre d'accomplir à Paris ma vocation : je suis danseur. Ainsi, en avançant sur la route de Gabriel, je n'ai cessé de découvrir qu'elle était aussi loin que possible de la mienne. Alors au-delà de notre ressemblance physique - nous sommes blonds tous les deux -, qu'est-ce qui nous rend donc si proches ? Je sais maintenant que nous aimons les mêmes peaux et les mêmes ondes, que nous sommes pris des mêmes désirs et des mêmes tourments. Je sais qu'il aurait aimé Sarah-Louise comme je l'ai aimée, aussi fort. A notre façon à nous.

05/1993

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté