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Cocteau

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Critique littéraire

Jean Cocteau

Romancier fêté, cinéaste admiré, poète méconnu, dramaturge et dessinateur d'exception, Cocteau est l'un des créateurs les plus féconds du XX ? siècle. Doté d'une rare aptitude à changer de style et de forme, à mourir à soi pour ressusciter autrement, il évoque par son caractère protéiforme ces deux géants - Picasso et Stravinsky - qui furent ses proches, et parfois ses collaborateurs. Véritable baromètre du climat parisien, il incarna tous les courants et chaque art, l'architecture exceptée : au Cocteau proustien succéda un Cocteau avant-gardiste, puis dadaïste, surréalisant et néoclassique, enfin féerique ; bref, cet auto-fictionneur en actes donnait l'impression de faire de lui ce qu'il voulait : jeune homme, il se voyait même en demi-dieu. Aucune biographie d'envergure n'avait paru en France depuis trente ans ; nulle n'avait eu pour ambition de replonger ce météore durable dans sa constellation d'origine, de la France de l'affaire Dreyfus à celle de Johnny Hallyday, en passant par cet âge d'or que furent les années 20 et les années sombres de l'Occupation. Avec cette biographie inspirée, Claude Arnaud a fait le roman vrai de tous les Cocteau qu'abritait ce créateur hors pair, "brillant comme une larme", mort il y a quarante ans cette année.

09/2003

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Critique littéraire

Cocteau journaliste

Tenté par le journalisme comme la grande majorité des écrivains de son temps, Cocteau l'a pratiqué en poète à qui aucun art d'écrire n'est étranger, affirmant que "le poète ne peut employer un seul langage, ou plutôt un seul degré de cuisson". Cette attraction connaît des étapes et inflexions diverses, dont les contributions réunies dans cet ouvrage envisagent les principaux aspects. D'abord partagé entre la revue d'art et le dessin de presse, dont "l'hebdomadaire illustré" Le Mot réalise durant la guerre de 1914 une heureuse synthèse, le poète est gagné au début des années Vingt par les vertus stratégiques et publicitaires du média : dopé par le sentiment d'être un persécuté des Lettres, un publiciste prend alors la suite du journaliste pour travailler à la promotion de sa figure d'artiste. Vers le milieu des années Trente, Cocteau revient à l'esprit du journalisme professionnel, pratiquant le reportage, l'écriture en série, la chronique. L'idylle prend fin au début des années Cinquante : les collaborations continuent, mais le poète n'a plus de "programme de journalisme" et, dans le secret du Passé défini (1951-1963), les sorties contre la presse s'exagèrent jusqu'au divorce.

01/2014

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Critique littéraire

Jean Cocteau

Cocteau. Génie multiforme qui fascine autant qu'il agace. Trublion et provocateur, mondain et iconoclaste, dramaturge et romancier, poète et cinéaste, l'académicien aux amants célèbres et aux œuvres innombrables reste dans toutes les mémoires. Mais qui est vraiment cet homme dont l'existence fiévreuse fut vouée à d'incessantes recherches artistiques et littéraires comme à de multiples rencontres avec Picasso, Diaghilev, Stravinski, Gide, Proust, Mauriac, Chaplin ? qui se cache derrière l'ami de Gabrielle Chanel et le découvreur de Raymond Radiguet et Jean Maris ? Quels sentiments dissimule-t-il derrière son éternel masque de fête ?

07/1998

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Cinéma

Jean Cocteau cinéaste

La situation de Jean Cocteau, auteur de films, est exceptionnelle. Il est le premier parmi les grands écrivains, poètes, romanciers, dramaturges de ce siècle, à avoir su reconnaître, aimer et choisir le cinéma comme il l'a fait. Il a su en outre, d'emblée, y conquérir un style, où l'homme se révèle, fidèle à l'esthétique générale que dès 1930 il avait définie. Son œuvre de cinéaste, constituée essentiellement de six films seulement, réalisés en trente ans, illustre une voie royale du septième art, qu'il a été presque seul à emprunter. C'est une œuvre qui préfère la poésie au fait divers, le rêve à l'anecdote, l'invention au reportage, la traversée des miroirs aux transports en commun. Elle est pourtant sans artifice, car le souci de Cocteau est toujours de " rendre l'irréalité réaliste " ; et elle a l'accent de la gravité, car son sujet central est le dialogue du créateur et de la mort. Que ce soit dans La Belle et la bête, L'Aigle à deux tâtes et Les Parents terribles, ou dans le cycle orphique qui va du Sang d'un poète au Testament d'Orphée, le cinéma de Jean Cocteau répond totalement à ce qu'il attendait lui-même de l'œuvre d'art : " Je crois, disait-il, qu'au lieu de s'évader par une œuvre on est envahi par elle. Ce qui est beau c'est d'être envahi, habité, inquiété, obsédé, dérangé par une œuvre. " Vingt-cinq ans après sa mort, Cocteau cinéaste et poète nous envahit, nous habite, nous dérange encore. NOUVELLE ÉDITION MISE A JOUR

10/1998

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Critique littéraire

Cocteau et Monaco

On commence à savoir enfin que derrière l'image de Jean Cocteau magicien, illusionniste, touche-à-tout de génie, " Paganini du violon d'Ingres " se cachait un poète secret qui s'attacha sa vie durant à mettre sa nuit en plein jour. Doué d'une stupéfiante force créatrice, cet éternel jeune homme au physique de fil de fer fut un athlète de la poésie, utilisant avec bonheur tous les genres : vers, prose, dessin, théâtre, film, fresque, peinture... Aucune activité artistique ne lui resta étrangère. Sur sa trajectoire, le rocher de Monaco fut, dès sa jeunesse, un point de repère important. Du Ballet russe de Serge de Diaghilev basé à Monte-Carlo au séjour à la villa Santo Sospir de Saint-Jean-Cap-Ferrat en passant par l'hôtel Welcome à Villefranche-sur-Mer, des studios de la Victorine aux éditions du Rocher de Charles Orengo, du " dernier temple avoué du hasard " aux cérémonies du mariage princier en 1956, Jean Cocteau n'a cessé de hanter cette côte d'Azur et cette principauté de conte de fées, comme la nomme Carole Weisweiller dans sa préface. Patrick Renaudot évoque avec chaleur le parcours du poète, mettant en lumière sa ligne de vie qui fut avant tout une ligne de cœur et le ramena si souvent sur les rives de la Méditerranée.

12/1999

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Critique littéraire

Proust contre Cocteau

Peu d'écrivains se sont autant aimés, enviés et jalousés que Proust et Cocteau. Tel un frère élevé une génération plus tôt, Proust montre une admiration sans borne pour ce cadet qui manifeste à 20 ans le brio, l'aisance et la facilité qui lui manquent encore, à près de 40 ans. Plus troublant, c'est Cocteau qui contribue à faire publier et à lancer le premier volume de la Recherche, que tous les éditeurs ont d'abord refusé. Ayant des doutes sur sa profondeur, Proust finit pourtant par le trahir au moment de sa gloire, aussi tardive qu'éclatante. Comment la situation s'est-elle retournée ? Pourquoi Proust, un siècle plus tard, pèse-t-il tant sur un paysage littéraire que Cocteau semble traverser en lièvre. Aurait-il contribué à lui nuire ?Des débuts flamboyants de Cocteau sous le regard admiratif de son aîné, à sa chute assourdie par le triomphe de la Recherche, Claude Arnaud revient sur les parcours mêlés de ces deux écrivains d'exception. On découvre l'amour impossible, maladif et jaloux, que Proust voua à ce jeune prodige que tous acclamaient, d'Anna de Noailles à la comtesse de Chevigné. Des salons parisiens à la chambre de liège du boulevard Haussmann, on revit l'amitié douloureuse qui les lia jusqu'à les séparer, lorsque Proust accéda à la gloire et devint le saint littéraire qu'on sait, mais aussi l'assassin amoureux que Claude Arnaud révèle.Dans cet essai remarquable, à la recherche d'une relation inexplorée, le biographe de Cocteau jette sur le «petit Marcel » un éclairage aussi nouveau que passionné.

09/2013

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