Recherche

Clémentine Haenel

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Romans de terroir

Clémentine

Clémentine naît en 1863. Son enfance est celle d'une montagnarde d'autrefois qui rêve de la ville...

04/2015

ActuaLitté

Littérature française

Clementine

"Méfiez-vous ! J'ai l'oeil en coin et je vois vos yeux qui me dévisagent. Ai-je une coquetterie dans l'oeil, une tache de vin, un bec-de-lièvre ? Ma robe en dentelle et mon bibi à voilette vous défrisent ? Oh ça va ! Ne faites pas cette tête-là, ça vous donne un air louche. Je sais bien pourquoi vous êtes tous venus. On va s'en payer une tranche : la femme tronc, le géant du Caucase, les jumeaux tatoués, les nains et la femme à barbe de Thaon-les-Vosges. On va se poiler, vingt rats ! Vous en voulez plein les mirettes, ne vous gênez pas, regardez-moi bien dans les poils !". Ainsi Clémentine Delait, la plus célèbre femme à barbe de la Belle Époque, attirait-elle la foule de curieux... S'inspirant de son journal intime retrouvé en 2008, Patrick Pasky nous raconte au fil d'une plume habile ranimant la verve d'alors la vie extraordinaire d'une femme fière de sa différence, tenancière de café dans les Vosges, et qui s'exhiba en tant que phénomène dans les foires de France et à l'étranger. Jouant de légèreté pour compenser le sordide de l'époque, l'auteur pose un regard plein de tendresse sur cette figure courageuse et au-delà, embrassant tout entier ce fascinant univers de freaks. Un bel hommage.

08/2013

ActuaLitté

Littérature française

Clémentine

C'est l'histoire d'une jeune fille innocente qui se trouve jetée dans une aventure qu'elle était loin d'avoir imaginée. Elle va découvrir un pays, une culture, un amour, la souffrance, le malheur. Mais avec courage, foi et détermination, elle continuera son chemin entourée par ceux qu'elle aime.

10/2020

ActuaLitté

Littérature française

Pleins phares

"Yaya avait fini par relever la tête et l'éclat bleu de son oeil était venu se ficher dans la rétine de Mauve. Huit secondes et demie à se fixer et à sonder leurs âmes, à se reconnaître sans pourtant jamais s'être vus, et voilà c'était ainsi, ce jour était fait pour arriver et le grand bazar de la folle amitié, à la vie à la mort, commencer". Dans un monde qui n'est pas à la hauteur de leur espoir, Mauve, Yaya, Mahdi et Sékouba se réfugient dans leurs souvenirs et se construisent de formidables univers imparfaits. A l'ombre de leurs existences suspendues, comment retrouver le goût de l'enfance, des rêveries et des rituels, le goût de l'imagination et de la liberté ? Au volant d'un taxi, dans l'acte d'écrire, de dessiner ou d'apprendre, chacun tente de faire face, de trouver une respiration, une manière de vivre qui lui corresponde. Voici de ces êtres dont les solitudes se croisent et s'accordent, le temps d'une éclaircie.

09/2023

ActuaLitté

Littérature française

Mauvaise passe

"C'est comme un petit feu qui grandit en moi, au coeur du ventre, dans le creux de l'estomac, je l'identifie comme l'envie de gâchis. C'est de plus en plus rare, mais ça fait toujours monter les larmes. Il y a une volonté de faire mal à ceux que j'aime et qui m'aiment, pas tous, certains. Peut-être tous. Je ne sais plus. Je ne suis pas lucide, pas forcément lucide. Je vois la scène, j'imagine les scènes. La possibilité du drame". La nuit, elle s'ouvre. Elle marche, oublie, se laisse passer sur le corps. Et puis, ça reflue : le souvenir, le gluant qui gicle et colle au cerveau. Mauvaise passe raconte une héroïne à la dérive, une femme qui perd pied devant la violence des hommes et l'indifférence des villes ; mais aussi l'espoir qui revient, éblouissant, comme le soleil du Nord.

08/2018

ActuaLitté

Musique, danse

Haendel

Après deux cents ans d'indifférence ou de recherches mal engagées, on a pu redécouvrir Haendel grâce à l'ouvrage précis et passionné que lui a consacré Romain Rolland. Dans le tableau musical de la première moitié du XVIIIe siècle, en effet, le géant Bach a longtemps pris toute la place. En juste historien qui restitue la variété des moments et des éléments, Romain Rolland nous présente Haendel comme le musicien de la communauté et de la vie publique, par opposition à Bach avant tout attaché à l'expression d'une inspiration savante. L'oeuvre de Haendel commande, au XVIIIe siècle, l'opéra, l'oratorio, la musique de ballet, et elle est à la source, aussi bien du récitatif de Gluck, que de l'allant rythmique de Beethoven. En outre, ce vaste esprit si largement ouvert à toutes les idées de son siècle est l'initiateur d'un art de large unanimité, où s'intègrent les styles, les formes de pensée, les nationalités. Et puis - Romain Rolland ne pouvait manquer d'en être touché -—, l'auteur du Messie est un maître sain, fort, heureux, limpide. C'est, en grande partie, pourquoi l'analyse historique de cet Haendel ne renvoie pas véritablement à un monde révolu. Au contraire, elle éclaire le présent, l'enrichit et l'alimente de toute l'énergie du passé. Haendel ainsi s'anime et nous tire en avant, image saisissante de la puissance créatrice.

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté