Cid Corman

Conformément à l'article D2241-1 du Code du travail, les organisations d’employeurs sont tenues de remettre un rapport de branche aux organisations syndicales, qui leur permet une meilleure connaissance de l’activité et de l’emploi dans la branche et sert de base à la négociation annuelle des salaires et des conditions de travail. Le Syndicat national de l'édition vient de s'exécuter avec le rapport social de la branche de l'édition.

Norman Rush connaît bien son sujet puisqu’il y a lui-même vécu.

Corneille, Le Cid, Acte II, s. 8, Don Diègue

Double actualité intéressante concernant la romancière américaine Gayle Forman, dont les ouvrages sont publiés par Oh! Éditions.

Dans ses actions les plus élémentaires, réduites aux gestes les plus simples, les deux principaux protagonistes (anonymes) de La route expriment leurs tourments, leur angoisse de mort et leur solitude comme une affirmation de la vie.

Quand il ne dédicace pas les livres de François Copé pour leur donner de la valeur, Nicolas Sarkozy a des fulgurances littéraires. Il cite, récite, plébiscite... et parfois, c’est la plaie qui reste. Corneille, le dramaturge, vient ainsi de piquer un fou rire de profundis, en découvrant comment le président de la République joue au mash-up avec ses pièces.

Corneille, Le Cid, Acte III, s. 4, Rodrigue et Chimène

D'un roman à un scénario, il n'y a qu'un pas ? Pour Cormac McCarthy, l'auteur de No Country For Old Men et la Route, tous deux adaptés au cinéma, c'est chose faite. L'écrivain américain vient de soumettre son premier scénario.

Norman Tumuhimbise, écrivain et militant des droits de l’homme ougandais, a été arrêté jeudi 10 mars dernier. Avec 9 autres journalistes, il est accusé de « communication offensante » et de « cyberharcèlement » envers le président, Yoweri Museveni. Ce mardi, le tribunal a ordonné la libération sous caution de l’auteur.

RECIT ROMANESQUE -  En août 1976, un jeune homme de vingt ans, qui n’avait encore presque rien publié, ouvrait sa préface à un recueil posthume d’Études de son père par ce « parti-pris », ayant déjà tout l’air d’une éthique : « Il faut déjouer les apparences : faire œuvre n’est pas seulement s’écouter en un dialogue interne avec soi-même, ni se confesser aux oreilles curieuses. Plus rares et plus discrets furent ceux qui prêtèrent attention à la parole d’autrui (…) ». Cette inclinaison à ne pas se suffire, à regarder au-delà de sa flamme d’autres incendies, sans doute la reconnaîtrait-il aujourd’hui dans Le dernier hiver du Cid. Livre d’amour et de mémoire. Par la vertu d’une écriture tenue mais musicale, Jérôme Garcin arrache à la mort un peu de son empire et chante, non un mythe, mais un homme de chair, vivant.

Corneille, Le Cid, Acte I, s. 4, Monologue de Don Diègue

Corneille, Le Cid, Acte I, s. 6, v. 291-350, Rodrigue

Ah, les classiques : ces œuvres qui ponctuent une scolarité, véritables jalons dans un apprentissage. Autant d’œuvres à lire, souvent plus par obligation que par plaisir. Eh bien, un certain Vyctor Ego diffuse depuis quelques jours une « traduc-parodie », où Le Cid de Pierre Corneille passe à la moulinette du « çaisfran ». Une modernisation et un dépoussiérage loin d’être déplaisants !

La qualité des impressions chinoises n’étant plus à prouver, certains éditeurs iraniens ont cru bon de leur faire confiance. Mais, sacrilège, les imprimeurs chinois ont mutilé le texte, dans sa langue sacrée qui plus est.

Rodrigue a-t-il plus de cœur, une fois changé en insecte ? C’est le pari tenté par Emmanuelle Gorgiard dans un film d’animation de 2006. Reprenant la pièce de Corneille, elle a transformé le Cid en une fable animalière, aux accents andalous. Une adaptation délicieuse en une vingtaine de minutes, qui donne un film des plus cocasses. 

Corneille, Le Cid, Acte IV, s. 3, v. 1243-1329, le récit

Comme nombre de lecteurs, Milos Forman a découvert Les Liaisons Dangereuses à l'adolescence, mais l'idée d'en réaliser l'adaptation ne lui est venue que des années plus tard. Pour son long-métrage, sorti en 1989, il s'entoure de Colin Firth, Annette Bening et Meg Tilly, entre autres.

Cormac McCarhty n'est pas l'écrivain qui fait le plus parler de lui, ni celui qui accorde le plus d'interviews, alors forcément son arrivée sur Twitter en a laissé plus d'un perplexe. Apparemment à raison, puisque le compte vient d'être supprimé.

éditions Le Bec en l’air

Norman Mailer bientôt biographié par sa veuve

Gayle Forman est une journaliste américaine réputée. Pour son premier roman publié en français « Si je reste » chez Oh ! Éditions, elle nous a fait le plaisir de nous accorder une interview lors d'un bref passage à Paris…

ENTRETIEN – ActuaLitté se targuera longtemps d’avoir découvert Vyctor Ego, jeune auteur qui doit tout au domaine public. Il s’est lancé dans la traduction parodique du Cid de Corneille, revisitant l’ouvrage avec un vocabulaire nettement plus contemporain. Le Dic, l’œuvre qui en résulte, ne compte pour l’heure qu’un seul acte, le premier, comme un morceau de bravoure.

Rien ne lui assurera une place au paradis pour ce travail accompli, mais au moins le calligraphe afghan aura-t-il ses quinze minutes de gloire. En effet, après cinq années de labeur, ce dernier vient de présenter un exemplaire plus grand encore que ceux qui existaient.

La bibliothèque universitaire de Birmingham, au Royaume-Uni recèle de nombreux trésors et, parfois, même à l’insu des chercheurs qui travaillent dans ce lieu. En témoigne la dernière découverte qui vient d’être faite de fragments d’un Coran très ancien.

Ernesto Rojas Abbate, Le Bischheimois de trente ans qui avait, il y a un mois de cela, brûlé le Coran et uriné dessus, dans le cadre de vidéos humoristiques diffusées sur la toile, avait été condamné initialement à 3 mois de prison avec sursis et mille euros d’amende (notre actualitté).

Traduction du Coran en plusieurs langues africaines

Relire Norman Manea –  ses récits biographiques « Le retour du hooligan. Une vie », prix Médicis étranger en 2006, ou encore les nouvelles de « L’heure exacte » (Seuil, 2007) – revient à être frappé de plein fouet, une fois de plus, par la force inouïe, bienfaisante, de son verbe face à l’adversité du destin.