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Chantal Deltenre, Maximilien Dauber

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Tourisme étranger

Japon. Miscellanées

Voici un livre qui ne se lit pas nécessairement du début à la fin, mais que l'on peut ouvrir au hasard de ses deux cents articles pour lever le voile sur une habitude, une croyance, un paysage, une mode, un objet, une personnalité, un art, une fête, une expression ou encore un proverbe, bref tout ce qui fait le quotidien et l'extraordinaire d'un pays : le Japon. Du latin miscellanea (mélange), les miscellanées sont un genre littéraire composé de fragments qui dessinent une mosaïque d'informations sur un thème donné. Il y a eu les miscellanées du sport, du rock ou de la cuisine. Celles-ci sont les premières consacrées à un pays. Ni manuel pratique ni guide de voyage, ces textes étonnent et charment par leur façon de mêler le passé et le présent, l'intemporel et le très actuel, le visible et le caché, le signe et le sens, l'anecdote et le conte, la prouesse technologique et la poésie ancestrale. Ce livre est pour les amoureux du Japon une façon d'être déjà là-bas sans encore avoir fait le voyage, de goûter son périple une fois sur place, et même de s'en souvenir avec émoi.

03/2012

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Littérature française

La Maison de l'Ame

Qu'est-ce qui sépare une journaliste radio à Paris, spécialiste des conflits en Afrique, et un jeune ethnologue roumain ? Suffisamment de choses pour que Claire, dans un premier temps, décline poliment l'invitation de l'énigmatique Stefan M. à venir réaliser un reportage sur la Roumanie de l'après Ceausescu. Et qu'est-ce qui, mystérieusement, les relie pour qu'elle se ravise et rejoigne l'ethnologue qui ne la connaissait jusque là que par sa voix ? La voix, c'est tout le thème de ce roman que l'on sent de bout en bout adressé. Dans le petit village de Snagov, Claire découvre la chape de silence par-dessus les tensions, amertumes et violences d'autant plus sensibles un an à peine après la révolution de 1989 qu'au bord de ce lac renommé les victimes du pouvoir côtoient encore leurs bourreaux. Peu à peu elle donne la parole à ceux qui se désignent eux-mêmes comme " démolis " de l'ancien régime, victimes d'un Plan parmi d'autres, où ils ont été forcés de détruire leur maison et d'habiter des immeubles construits par le pouvoir. Son intention pourtant n'est pas de réaliser un reportage... Dans ce village meurtri, la journaliste et l'ethnologue s'attendent, se cherchent et se perdent, chacun prisonnier de ses hantises. Ils n'ont que quelques jours pour accomplir le rituel qui seul peut les sauver... A la fois livre de l'intime et livre d'enquête, ce roman clôture une trilogie commencée par l'auteur avec La Plus que Mère et La Cérémonie des Poupées, tous deux parus chez maelström et traversés par cette même obsession du non-dit et de la prise de parole, du rituel et de la catharsis.

06/2010

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Ethnologie et anthropologie

Camp Est. Journal d'une ethnologue dans une prison de Kanaky Nouvelle-Calédonie

En 2016, Chantal Deltenre se voit confier une mission d'observation ethnographique par l'administration pénitentiaire française au " Camp Est ", la prison de Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Elle y est demeurée un mois. Etrangère à l'univers carcéral tout autant qu'au monde calédonien, elle en rapporte un récit qui plonge le lecteur de plain-pied dans un centre de détention directement hérité de la colonisation — et peuplé à 90 % de détenus kanak. Son témoignage interroge alors avec acuité les impasses d'une justice pénale trop facilement conçue au prisme des " différences culturelles ". Car c'est surtout la prison dans son ensemble, ici ou ailleurs, que questionne cet ouvrage.

09/2022

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Littérature française

Le regard retrouvé. Récit et photographies

"Il arrive qu'un enfant s'émerveille d'une chose que personne d'autre que lui ne peut voir. Avec ses mots d'enfant, il tente de la décrire, mais personne ne l'écoute : les grands, c'est bien connu, ne croient que ce qu'ils voient. On l'accuse même de mentir. Alors l'enfant se tait et finit par douter de son regard. Ce doute peut persister longtemps, parfois une vie entière, sauf si l'enfant devenu grand découvre qu'il a vu vrai. Il se passe alors quelque chose d'étrange : son regard redevient aussitôt celui de l'enfant qu'il était". Le récit commence dans les rues d'une ville où marche la narratrice. Son appareil photo dans la poche, elle est partie glaner des images. Il fait gris, il commence à pleuvoir, mais quelque chose la pousse malgré elle à poursuivre jusqu'à ce qu'elle tombe sur une image banale qui n'arrête personne, sauf son regard. Le regard, c'est le vrai héros de ce récit. Il apparaît d'emblée, comme un personnage - que l'on pourrait appeler Regard avec un R majuscule. Il rebondit d'image en image, de question en question : Qu'est-ce qu'un regard ? Qui est ce compagnon de route, invisible, muet et pourtant omniprésent ? Comment est-il né ? Quelle est a été son enfance ? Les premières images qu'il a aimées comptent-elles encore maintenant qu'il a grandi ? Au fil des images qu'elle croise ou retrouve - quelques ombres sur un store, une photo de famille, une série de chromos ou les premiers clichés d'un négatif photographique - la narratrice cherche à retrouver l'origine de ce compagnon de route invisible et muet : le regard qu'elle porte sur le monde. La photographie occupe une place centrale, y compris dans ce pari fou de classer/archiver le monde des images, travail de Sisyphe dont on ne sait plus trop si c'est son projet à elle ou celui de son regard, frappé enfant par un curieux traumatisme. C'est à une enquête personnelle que nous invite l'auteure, également ethnographe, une recherche dans nos images familières pour retrouver les débuts du regard qui nous anime. Si le récit recoupe des réflexions philosophiques ou esthétiques sur le regard, il se lit surtout comme une fable incarnée ouvrant sur une leçon de vie : dans un monde saturé d'images, il reste une place pour un regard d'enfant qui nous relie à un "quotidien pavé de merveilles" selon l'expression de l'ethnologue Michel de Certeau.

04/2024

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Littérature française

Daubert, le signe

Dans la France prospère des années 60, même si celle-ci distribue inégalement ses richesses, deux enfants, Daubert et le narrateur, connaîtront des existences d’une densité et d’une durée différentes. Daubert, le maltraité doué, aimera Garance, sans jamais l’avouer. Elle épousera Albin. Il se souviendra pourtant, dans sa tragédie, d’un banal serment d’enfance. Une analyse de tous les gestes, parfois insignifiants, qui façonnent pourtant une vie. Le panorama d’un demi-siècle, du Limousin à Paris, en passant par la Bourgogne, l’Auvergne et Londres. Ecrit avec de vraies tendresses et de réelles cruautés.

08/2019

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BD religieuses

Maximilien Kolbe

Fin juillet 1941 à Auschwitz, le franciscain Maximilien Kolbe fait le sacrifice suprême. Il offre sa vie en échange de celle d'un père de famille. Cette fin héroïque ne doit pas faire oublier ce que fut le reste de la vie de cet homme hors du commun : journaliste, créateur d'une gigantesque aventure de presse, missionnaire au Japon... la vie de Maximilien Kolbe fut d'une richesse stupéfiante pour un homme qui ne souhaitait que la pauvreté. Une vie au service de la Vierge Marie. "Je voudrais m'user jusqu'à la corde au service de l'Immaculée, disparaître sans laisser de trace, et que le vent emporte mes cendres aux quatre coins du monde". Maximilien-Marie Kolbe.

11/2022

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