Casterman Gallimard Tintin

Le journal belge Le Soir vient de publier un intéressant article, donnant la parole à Antoine Gallimard. Le PDG de la maison éponyme revient sur les troubles actuels, la réaction des auteurs BD de Casterman, mais également le devenir de cette maison.

Décidés à « valoriser et entretenir » tant la mémoire que les actualités autour de l'oeuvre de Hergé, les éditions Casterman et les éditions Moulinsart annoncent un rapprochement, autour de projets communs. Si Casterman est l'éditeur historique des aventures du reporter à la houppette, de nouvelles initiatives seront à l'oeuvre au cours des prochaines semaines.

parodies de hérosréservé aux adultes

C'est officiel, le groupe Gallimard rachetait hier les éditions Flammarion pour 239 millions d'euros. Ce matin, Antoine Gallimard s'exprimait sur les raisons stratégiques de cette acquisition auprès de L'Express. Et tout le monde de se féliciter que ce fleuron revienne dans le giron d'une société de France. (Montebourg serait tellement content). Editer « à la française », entend-on dire, mais quid de la distribution ?

La vente de Flammarion, et par conséquent des éditions Casterman, dont le catalogue BD compte parmi les plus grands noms du phylactère, se passait presque sans anicroche. Mais ce lundi, c'est un coup de tonnerre qui résonne : les auteurs de la maison interpellent le repreneur, Antoine Gallimard, « éditeur respectable », dont le comportement et l'attitude les plongent pourtant dans l'inquiétude. 

La « révolte collective » des auteurs BD de Casterman n'est pas vraiment passée inaperçue dans la presse. La lettre ouverte adressée au PDG des éditions Gallimard, intitulée « Sans auteurs, pas d'éditeur ! », a été largement relayée. Bilal, Comes, Geluck, Margerin, Loisel, ou encore les ayants droit d'Hergé, ceux de Hugo Pratt, et d'autres, y refusaient « de servir de vaches à lait à une quelconque trésorerie ». On les a entendus.

Croisé au Palais des Congrès d'Avignon, le directeur de la maison Gallimard a tenu à réaffirmer que la nomination de sa fille en tant qu'administrateur de la maison Casterman n'avait rien d'un fait du prince. Le grand public, mais également les auteurs publiés par Casterman, avaient rapidement manifesté leur désaccord après l'annonce du départ de Louis Delas, une autre polémique à laquelle le PDG veut maintenant mettre un terme.

Faisant suite au Conseil d'administration des Éditions Casterman qui se déroulaient ce 15 novembre, l'information lancée par le PDG des éditions Gallimard, la veille, sont confirmées. En effet, Charlotte Gallimard, fille d'Antoine, allait être proposée au poste d'administrateur délégué de Casterman. En remplacement de Louis Delas, actuellement en poste, et directeur général, qui partira le 1er janvier 2013.

Cette rentrée est définitivement celle des mouvements : les éditions Jungle, créées en 2003 par Moïse Kissous, en partenariat avec Casterman, s'apprêtent à prendre un nouveau virage. Cette maison BD, très tournée vers l'audiovisuel, va donc prendre son indépendance, pour rejoindre le giron de Steinkis Groupe, dirigé par Moïse Kissous, pour une nouvelle évolution. 

Suite au procès opposant Bienvenu Mbutu Mondondo à Casterman au sujet de Tintin au Congo, le Cran avait intégré la partie (voir

La réaction des intéressés était attendue : lundi, un jugement prononcé par le tribunal de La Haye, aux Pays-Bas, a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans le monde de l'édition. Selon le jugement rendu, qui concernait l'usage de dessins représentant Tintin, les éditions Moulinsart ne seraient pas habilitées à réclamer quoi que ce soit, suite à une cession des droits sur les textes et les vignettes à l'éditeur Casterman, en 1942.

Il a désormais remporté la mise, Antoine Gallimard, en parvenant à racheter les éditions Flammarion à l'Italien RCS MediaGroup. Une opération financière qu'il évoque dans un entretien accordé aux Échos, et qui passerait par une ouverture de capitale de 10 % de la holding Madigall, qui dispose de 98 % du groupe d'édition. 

Revisitant leurs classiques, les éditions Casterman ont décidé de créer leurs premières applications iPad, iPhone et iPod Touch pour la jeunesse.

Avec les nouvelles publications à venir, Casterman jeunesse en profite pour revoir son offre en matière de bande dessinée. Devant le succès rencontré par les premières thématiques de BD documentaires (Histoire de France en BD, La Mythologie en BD, L’Histoire de l’Art en BD), l’éditeur lance une gamme plus étoffée baptisée « Tout en BD ».

Les éditions Casterman débarquent sur YouTube

Que devient la série Tintin…sans Tintin ? C'est sur ce projet que travaille le Tumblr Assorted Schmidt. Reprenant vingt-trois couvertures des célèbres albums d'Hergé, l'artiste a veillé à faire disparaître le personnage principal de l'illustration. Une façon de voir ce qui reste de Tintin une fois que l'on a retiré Tintin.

Benoît Mouchart était jusqu'à présent directeur artistique du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, et ce, depuis 2003, soit dix années de service. Il rejoindra en mars l'équipe de l'éditeur Castereman, en qualité de directeur éditorial en charge de la Bande dessinée. Il sera rattaché à l'Administrateur délégué de Casterman. 

La maison d'édition basée à Bruxelles, en association avec la Cité des sciences et de l'industrie, s'est attaquée à la sensibilisation ludique sur l'univers et le génie inventif de Léonard de Vinci. Une application pour iPad et iPhone, intitulée Voler : un jeu d'enfant et destinée à la jeunesse, est commercialisée sur iTunes en complément d'une exposition et d'une publication imprimée et solidement documentée : Léonard de Vinci : Rêves et inventions. Le documentaire est paru le 17 octobre dernier.

Casterman recrute Reynold Leclercq, libraire de Bruxelles

À l'initiative de Charlotte Gallimard, administrateur délégué de Casterman, qui a remplacé Louis Delas au 1er janvier 2013, les équipes de la maison BD du groupe Flammarion se renforcent. Après avoir recruté Benoït Mouchart pour assurer la direction éditoriale, Casterman recrute et réorganise ses équipes.

Jusqu'au 2 décembre, la littérature jeunesse tiendra salon à Montreuil, avec une thématique autour des super-héros et de leurs super-pouvoirs. D'après les témoignages des professionnels, il en faut une certaine dose pour se tailler une place dans le secteur de l'édition jeunesse, tant la production s'est emballée ces dernières années.

Nouveaux mouvements de foule chez Casterman, quelques semaines après que Louis Delas, actuel directeur général, a annoncé son départ. Deux autres personnes quittent la maison, toutefois sans lien apparent avec cette démission.

Oh, certes l'humour n'est pas une chose aisée à partager mais après tout Martine a égayé l'enfance de suffisamment d'entre nous pour que nous lui rendions l'hommage posthume qu'elle mérite. Un site s'était ouvert, Martine logeek (nous rappelons à l'attention de nos amis peu connaisseurs, qu'un Geek désigne un passionné d'informatique et par extension de high tech etc.) pour rendre à César le string qui appartenait à Cléopâtre.

La chaîne Arte coproduit aujourd'hui le magazine numérique d'une bande d'auteurs indépendants,  Professeur Cyclope, depuis le mois de janvier 2013. Au départ, il y a 5 auteurs (Gwen de Bonneval, Brüno, Cyril Pedrosa, Hervé Tanquerelle, Fabien Vehlmann) et bon nombre de premières expériences avec ou sans le numérique. Un pilote avait été dégaîné avec les moyens du bord. « Nous avons commencé le n°0 après avoir parlé avec Arte, ce pilote était une façon de présenter notre projet », expliquait Fabien Vehlmann.

Une Adèle Blanc-Sec bien numérique : Casterman chez ePagine

Casterman et Toon books, les BD bilingues anglais-français

Comme toutes les légendes, celle de la couverture réalisée par Hergé pour Le Lotus bleu en 1936 compte certainement une part de réalité. Dans une Chine de trafiquants d’opium, le petit reporter allait rencontrer son plus fidèle ami et déjouer les plans des mafias locales. De là à y retrouver un étrange parallèle…

Depuis l’annonce de la mise aux enchères, la couverture du Lotus bleu, deuxième album d’Hergé chez Casterman, a provoqué colères et débats. D’un côté, les ayants droit – Nick Rodwell, le bien connu – en revendiquent la propriété, de l’autre, les héritiers de Jean-Paul Casterman, fils de Louis l’éditeur, se voient accusés de vol. Entre déclaration de guerre et prise d’otage, ces derniers tentent d’apporter leur vérité à l’affaire.

Exclusif ActuaLitté : Sollicité au sortir d'un rendez-vous avec les éditions Casterman, Louis-Georges Tin, président du CRAN avait raconté à ActuaLitté son entretien. Pas particulièrement convaincu, « mitigé » voire « déçu », ce dernier avait déploré un certain manque de conviction de la part de Louis Delas, directeur général de Casterman.