Britanniques lecture

Le rapport 2012 sur le marché des communications de l'Ofcom a révélé que seulement 10 % des adultes britanniques possèdent un e-reader, et seulement 41 % d'entre eux prétendent avoir lu davantage depuis l'achat de l'appareil.

L'une des conférences consacrées à la lecture numérique les plus suivies de Grande-Bretagne, le World e-Reading Congress, s'est déroulée mi-mai à Londres. Au menu, les questions qui sont désormais autant de tartes à la crème pour les penseurs du livre numérique : survie du réseau de librairies, nouveau statut des éditeurs et numérisation des catalogues.

Nous vous l'avions annoncé, le Royaume-Uni fait des coupes dans le budget de la Culture. et il entendait bien s'en prendre à ses écrivains.

Une enquête menée par Nielsen UK montre que, sur le territoire britannique, les ventes de livres audio ont augmenté. Si les consommateurs ont acheté 3 % de livres papier et numériques de moins, l’audiobook poursuit sa croissance.

En juin 2011, John Locke rejoignait le club très fermé des auteurs atteignant le million d'exemplaires  vendus d'e-books Kindle. Détail notable : Locke s'était autoédité. Un succès qui vient de trouver des réponses avec le succès de deux auteurs british autoédités avec l'outil Kindle, et qui figurent en tête des ventes des troisième et quatrième trimestres d'Amazon.

On l'aura compris, les lecteurs britanniques aiment toujours à se balader entre les rayonnages d'une librairie pour faire leur choix, et aussitôt passer commande en ligne chez un grand concurrent (

Représenter les titres des indépendants auprès du marché de l'édition quand les conditions de bonnes ventes ne sont pas au rendez-vous, argumente l'Independent Publishing Group (IPG). Des difficultés à trouver les imprimeurs, pénétrer les réseaux de revendeurs avec les coûts d'expéditions à la pièce qui ne laissent pas soupçonner que l'édition indépendante possède aussi ses dynamiques positives.

La survie des bibliothèques britanniques est plus que jamais menacée, alors que le Conseil de la ville de Brent est presque parvenu à ses fins : coupures de budget, et fermetures d'établissements.

La Compagnie de Jésus d'Angleterre va vendre un manuscrit authentique, en sa possession depuis près de 250 ans, à la British Library, pour une somme de neuf millions de livres (environ 10 millions d’euros).

Jamais en manque d’idées, les libraires indépendantes britanniques. Surfant sur la mode, et pour marquer le 400e anniversaire du Barde, la Booksellers Association réunissant Grande-Bretagne et Irlande inaugure le Shakespeare Saturday. Le tout s’accompagne d’un sac, flanqué d’un slogan, The Bard Is My Bag, variation sur le désormais fameux Books Are My Bag. 

Le psychodrame britannique autour de la question des bibliothèques publiques, dont les fonds ont été largement amputés, connaît un nouvel épisode. Terry Deary, auteur de livres jeunesse, a lancé un (gros) pavé dans la mare en affirmant que défendre les bibliothèques relevait du sentimentalisme. Étonnant quand on sait que les livres de l'intéressé arrivent en septième position des livres les plus empruntés. Pendant ce temps, les autorités de Moray, en Ecosse, comme de Newcastle, annoncent de nouvelles fermetures.

Jacqueline Wilson, star des bibliothèques britanniques

Le service de publication et de distribution destiné aux auteurs autopubliés Smashwords fait partie des pionniers du secteur : leur présence s'étend à de nombreux territoires anglophones, des États-Unis à l'Australie, en passant par le Canada et l'Inde. Au Royaume-Uni, où la plateforme est déjà implantée, Smashwords vient de s'entendre avec Gardners, pour approvisionner les ebookstores et les bibliothèques publiques. 

Les lecteurs britanniques se prendraient d'affection pour des auteurs traduits, au point de provoquer, dans les rayons de fiction étrangère, un véritable engouement, signale le Guardian. Dans la lignée d'auteurs comme le Scandinave Jo Nesbø, plusieurs romans profitent de l'enthousiasme soudain. 

En excellente santé, de toute évidence, la chaîne de librairie britannique Waterstones a décidé de racheter son concurrent, Foyles. L’information dévoilée ce jour fait état de la fusion des deux entreprises, qui rassemblent respectivement 250 et 7 boutiques. Soit 388 millions £ et 25 millions £ de chiffre d’affaires.

En Angleterre, le ministère de l'Éducation s'avance sur un terrain délicat : indiquant aux professeurs les thèmes qu'il convenait de ne pas inclure dans leurs enseignements, il a qualifié de « positionnement politique extrême » l'antisémitisme, l'opposition à la liberté d'expression ou encore... l'anticapitalisme. Le ministère intime aux enseignants de se tenir à distance des organisations qui tiendraient de tels discours.

Le marché actuel de l’édition semble ne laisser aucune place aux bibliothèques. De plus en plus exclues en termes de fournitures de livres et de manuels électroniques, elles peinent à assurer aux étudiants — et plus largement, à leurs utilisateurs — un accès aux ressources numériques. Face à cette inégalité d’accès, une lettre ouverte a été lancée par de nombreux organismes et de groupes sectoriels, appelant à encadrer le marché de l’ebook.

Jamais aussi bien servi que par soi-même, la Society of Authors organise une collecte de fonds pour les auteurs britanniques. Elle espère réunir 400.000 £ pour maintenir les actuelles aides, jusqu’à la fin de l’année. 

Depuis près d'un an, des militants se battent pour sauver de la fermeture les bibliothèques de Grande-Bretagne de la fermeture, à cause de lourdes coupes budgétaires. Avec des batailles gagnées et d'autres perdues, le combat continue pour ces bibliophiles confrontés à un contexte de crise sans précédent.

Représentés par The Booksellers Association, près de 3500 libraires indépendants du Royaume-Uni ont fait entendre un véritable cri de la rue en avertissant quelques 390 maires : sans aide, les librairies vont inévitablement fermer les unes après les autres.

La fameuse « Campaign for the book » menée par quelques courageux amoureux des bibliothèques publiques continue : hier, un petit comité à rencontré le ministre de la Culture Ed Vaizey afin de lui exposer leurs doléances.

Les éditeurs indépendants britanniques, réunis en guilde, célèbrent cette année leurs 50 ans. Et pour l'occasion, ont décidé de mettre à disposition une application permettant de rester connecté à la Guilde, et être informé en temps réel des activités et des informations. L'application est gratuite pour tous.

La déclaration d'indépendance des Américains est entrée dans l'histoire un 4 juillet. Au Royaume-Uni, le cri indépendantiste s'entendra un mois à l'avance. L'association des éditeurs indépendants britanniques et l'Institut des Arts contemporains vont en effet décréter le 6 juin journée annuelle de l'indépendance à travers les industries de la création d'Angleterre.

Sept auteurs au Royaume-Uni ont choisi des livres jeunesse qu'ils apprécient particulièrement. Leur point commun ? Tous pouvaient être signés par un auteur étranger et avoir été publiés en dehors de l'île Britannique. Une manière de faire découvrir aux jeunes lecteurs des ouvrages qui ne viennent pas forcément de leur propre pays.

Dans un contexte particulièrement difficile pour les établissements de prêt, le Conseil des Arts d'Angleterre, livre une série de mesures pour penser leur avenir. Confrontées aux restrictions budgétaires, aux fermetures et aux coûts de numérisation des fonds, les bibliothèques anglaises doivent plus que jamais devenir des pôles multiservices.

L'inquiétude qui vrombit au Royaume-Uni sur la disparition des librairies indépendantes se fait encore plus sentir, dans un rapprochement un brin audacieux. Pourtant, les chiffres, à qui l'on fait dire ce que l'on veut, sont bien là...

Dans la lutte pour la préservation des bibliothèques britanniques, toutes plus ou moins menacées de fermeture, et de coupures budgétaires, c'est une première victoire que le juge McKenna vient d'accorder aux défenseurs.

Chaque jour, retrouvez un petit morceau de l'histoire du monde, pour voyager et se souvenir. Aujourd'hui, tour du monde...

15 septembre 1916 : Premier engagement des « Tanks » britanniques

Une nouvelle enquête sur le piratage montre que l’ebook est le média le moins enclin à être piraté. Les personnes ne consommant de l’ebook que de façon illégale ne représenteraient que 6 % des lecteurs. Parallèlement, les « pirates du dimanche » dépenseraient plus que les non-pirates, tous médias confondus.