Benjamin Bachelier, Thierry Delahaye

Tout au long de l’année, les futurs bacheliers ont pu s’inscrire sur le site Admission Post Bac afin de postuler sur différentes formations pour l’année prochaine. Le ministère vient d’annoncer que, par l’intermédiaire de cette procédure, 72 % des bacheliers 2010 sont inscrits dans le supérieur.

Les 28 % qui manquent à l’appel n’ont pas fait de vœux ou encore n’ont pas obtenu les établissements qu’ils demandaient. Pour ces bacheliers, il existe une session de rattrapage qui a débuté le 25 juin 2010 et se terminera le 30 septembre. Cette ultime procédure permet de mettre en relation les établissements qui ont encore des places disponibles et les candidats malheureux au premier tour.

Néanmoins, à partir des 72 % de bacheliers déjà inscrits, il est possible d’établir quelques statistiques sur la répartition des futurs étudiants selon les formations supérieures proposées. On remarque ainsi que près de 50 % des bacheliers 2010 iront l’année prochaine sur les bancs de la fac pour, dans un premier temps, obtenir une licence.

Et, dans ces inscriptions en faculté, un quart suivra les cours de droit, économie et gestion tandis que près de 20 % s’orientent vers les filières lettres, langues et arts. Par ailleurs, on retrouve 17,5 % des inscrits dans la santé, 16,51% dans les sciences humaines et sociales, 14,16% dans les sciences et la technologie, et 5,55% des activités physiques et sportives.

Après la fac, ce sont les BTS, BTSA et autres DTS qui retiennent l’attention des bacheliers avec 26,4 % des inscrits. A près de 13 %, on retrouve les IUT et les classes prépas représentent, sur la totalité des inscrits dans le supérieur, un peu moins d’un étudiant sur dix.

Dédicaces - Samedi 8 décembre 2012 à 16h30 - A la librairie

Depuis mardi, c'est la panique dans les serveurs, ou presque. Ou pas. Les lycéens qui passeront le bac en fin d'année et avec quelques jours de retard, comme prévu par le ministre, peuvent désormais formuler en ligne leurs voeux et souhaits d'avenir, pour un monde meilleur.

Rien ne dit que sur le site admission-postbac.fr on puisse y trouver quelque chose de tel, mais au moins pourront-ils d alimenter les statistiques nationales, permettant de savoir quels sont leurs rêves d'orientation. Attention toutefois, cette préinscription est essentielle, bien que le diplôme ne soit pas encore acquis.

Via ce site, on pourra également postuler pour une bourse universitaire, et autres demandes qui peuvent mettre du beurre dans les pâtes estudiantines. On y détaille les critères nécessaires pour leur obtention et bien d'autres encore.

D'autre part, il est obligatoire de pratiquer cette inscription dans l'hypothèse où vos souhaits se tourneraient vers les écoles supérieures de commerce ou d'ingénieurs. Profitez-en, avant que ce ne soient les universités qui se dotent de classes prépas, d'ailleurs, puisque cette année, le gouvernement va ouvrir plus de bourses pour les aspirants.

Et souvenez-vous : « Le progrès fait rage, le futur ne manque pas d'avenir. »

Rencontres / Débats - Mercredi 23 octobre 2013 à 19h30 - A la librairie

est un ami du site Les Histoires Sans Fin depuis le début en 2007. Nous le lui rendons bien, nous adorons son travail !

Juste avant les fêtes de Noël  2013, Benjamin Lacombe a fait paraître un album dont le sujet était en lui depuis l'enfance.

Avec Madame Butterfly (Ed. Albin Michel), l'auteur-illustrateur donne sa version de l'opéra de Puccini tout en gardant l'esprit de ce chef d'œuvre centenaire.

Madame Butterfly raconte l'histoire au Japon, en 1904, de l'officier américain Pinkerton qui va pour « passer le temps » épouser la jeune geisha de quinze Chio-Chio-San. En revanche, ce qu'il n'avait pas prévu, c'est l'amour qu'elle va développer à son encontre pendant ses trois ans d'absence…

Régulièrement exposé à la Galerie Daniel Maghen à Paris (75006) nous sommes allé de nouveau rencontrer l'artiste pour qu'il puisse nous parler de ce dernier album.

Benjamin Lacombe - Madame Butterflypar LesHistoiresSansFin

Ces dernières années, les super-héros ont envahi nos écrans de cinéma et semblent durablement installés dans l’univers de la culture populaire : cette nouvelle génération, portée essentiellement par le groupe Marvel, est née en 1961 avec notamment la création des Fantastic Four. Ces personnages tranchaient sur les Batman et Superman de la génération précédente par leur plus grande humanité et leur plus grande fragilité. Les jeunes lecteurs ne s’y trompèrent d’ailleurs pas et le succès des super-héros de « l’âge d’Argent » (1961-1973) a tenu au fait que ceux -ci « disaient quelque chose » sur la société des années 1960 et 1970. Mais nous disent-ils encore quelque chose en 2011 sur ce que nous devenons ?

Objets littéraires, les histoires de super-héros tiennent des contes d’antan et des récits mythiques mais également de la littérature populaire apparue aux xixe et xxe siècles. Objets sociologiques, ils nous informent sur les rêves et les tabous d’une société, sur notre rapport à la science et notre vision de l’individu dans la société contemporaine.

Auteur :

tHierry rogel, agrégé de sciences économiques et sociales et amateur de comics, s’est spécialisé dans la vulgarisation des sciences sociales en général et de la sociologie en particulier.