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Assia Djebar

Extraits

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Littérature française

Assia Djebar. Femme écrivant...

"... écrire la première personne du singulier et de la singularité, corps nu et voix à peine déviée par le timbre étranger, rameute face nous tous les dangers symboliques Toute femme écrivant qui s'avance ainsi hardiment, prend le risque de voir combien son chemin est miné." Assia Djebar se présente comme une femme écrivant dans cet extrait de Ces voix qui m'assiègent. Elle a fait très tôt irruption dans la vie de lectrice de Maïssa Bey qui lui a adressé son premier roman avec cette dédicace : A vous, Assia, qui m'avez ouvert les chemins de l'écriture. Maïssa Bey nous livre dans ce recueil, son rapport intime à cette figure majeure de la littérature algérienne de langue française et montre combien son oeuvre est liée à l'histoire et à l'évolution de cette société, en livrant les clés secrètes des maisons algériennes, lieu des femmes où elles sont à la fois maîtresse et recluses. Ce texte est le complément du podcast Les Parleuses séance 8 de l'association Littérature, etc. Sa directrice, Aurélie Olivier nous en parle dans sa postface.

10/2023

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Critique littéraire

Assia Djebar, Les alouettes naïves

Etudes critiques par Diana Labontu-Astier. Assia Djebar : Ecrivain, professeur et également cinéaste. Elle a été reçue à l'Académie française en 2005. Les Alouettes naïves est un roman de guerre et d'amour qui a pour toile de fond la guerre d'Algérie. L'engagement est le thème central de ce roman.

01/2014

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Critique

Assia Djebar. Le manuscrit inachevé

Ce livre apporte un éclairage tout à fait nouveau sur l'écriture d'Assia Djebar, écrivain majeur de la littérature francophone élue à l'Académie française en 2006, en publiant un texte inédit, manuscrit inachevé qui devait s'intituler "Les Larmes d'Augustin" et constituer un "Quatuor Algérien" avec les trois romans précédemment publiés : L'Amour, la fantasia, Ombre sultane, Vaste est la prison. Au centre du volume, il y a le tapuscrit des trois premiers chapitres du roman qui devait s'intituler Les Larmes d'Augustin. Et un mystère : celui de l'inachèvement de ce texte, écrit et projeté pendant vingt ans, dont il semble que l'architecture soit demeurée indécise. Publier un tel document, c'est instituer le manuscrit en archive, c'est-à-dire en assurer la transmission et l'héritage en le donnant aux lectures à venir. Faire lire un manuscrit inachevé, c'est s'obliger à en respecter l'inachèvement, c'est-à-dire l'accompagner d'une réflexion critique méthodologique. Par quoi il devient objet de recherche.

03/2021

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Critique littéraire

Assia Djebar, le corps invisible. Voir sans être vue

Cette oeuvre se propose d'analyser le chemin qu'empruntent les narratrices de L'amour, la fantasia ; Vaste est la prison ; et Les nuits de Strasbourg. Ce parcours les amène à passer d'une invisibilité passive de leur corps, dictée par les règles patriarcales de leur société, vers une forme d'invisibilité active, instrument de résistance face au pouvoir du regard masculin. Nous mettrons en évidence les liens qui relient entre eux les trois romans, et particulièrement, la volonté affichée des narratrices de s'approprier leur corps et leurs désirs. Cette volonté dissimule la question existentielle à laquelle Assia Djebar tente de répondre : que peut valoir l'existence sans la possibilité d'exprimer ses désirs ? L'auteur fait du Cogito ergo sum cartésien un, " Je désire donc je suis ". Elle fait ainsi coïncider désir et existence. Nous montrerons que le désir constitue un espace mental et physique de découverte du monde. Il est aussi espace verbal, où s'expriment les sentiments, et espace psychologique, au sein duquel les émotions sont transmises à l'autre. Dans cette dernière acception, le désir se trouve étroitement lié à l'amour, remettant par là en question l'idée d'échange et de réciprocité entre les deux sexes. L'auteur réclame l'accès à cet espace désirant, en se fondant sur le manque d'expression du désir chez les femmes algériennes et, surtout, sur le manque de communication entre la femme et l'homme dans sa société.

05/2005

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Critique littéraire

Hybridité et genre chez Assia Djebar et Nina Bouraoui

La romancière, cinéaste et essayiste Assia Djebar est née en 1936 en Algérie, à l'époque de la colonisation française, et a vécu la guerre d'indépendance algérienne, un événement historique majeur qui se reflète dans son oeuvre. Nina Bouraoui, romancière franco-algérienne, appartient quant à elle à une autre génération. Née en 1967, elle a grandi d'abord dans l'Algérie postcoloniale puis en France, et ne connaît la période coloniale qu'à travers l'histoire de sa famille. La présente étude est basée sur quatre romans mettant en parallèle l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui et la France : La Femme sans sépulture (2002) et La Disparition de la langue française (2003) d'Assia Djebar, et Garçon manqué (2000) et Mes mauvaises pensées (2005) de Nina Bouraoui. Les protagonistes de ces romans, en partie autobiographiques, sont préoccupés par une même question : la quête de soi. Dans cette quête, les événements historiques jouent-ils le même rôle chez Bouraoui que chez Djebar ? Cet ouvrage, qui examine l'impact sur les protagonistes du mouvement entre deux espaces et deux époques, a une double approche : d'une part, il montre que la subjectivité est le résultat de différents discours identitaires véhiculant des idées normatives quant à l'appartenance culturelle, ethnique et genrée. D'autre part, il analyse comment les oeuvres de ces écrivaines subvertissent et recodifient ces discours.

07/2014

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Romans historiques (poches)

Loin de Médine

Algérienne, considérée aujourd'hui comme l'un des écrivains les plus importants du Maghreb, Assia Djebar nous transporte à Médine, à la mort du Prophète. Et c'est des femmes qu'elle nous parle, nombreuses et influentes dans l'entourage du fondateur de l'Islam, où se déchaînent déjà des intrigues et des rivalités de succession. Nous découvrons les figures d'une histoire ignorée, oubliée : reines de tribus, prophétesses, femmes chefs de guerre dans une Arabie en effervescence. Fatima, fille du Prophète, fière et indomptable, se dresse en Antigone arabe, tandis qu'Aïcha, sa jeune veuve, s'installe dans son rôle de " diseuse de mémoire ". Bien d'autres encore, femmes de La Mecque, affranchies, errantes, mêlent leurs voix et se souviennent. Roman historique, chronique, épopée : ce livre puissant, inspiré, restitue aux femmes une place volée ou tue à la source de l'Islam. " Une magnifique leçon d'histoire à ceux qui veulent dévaloriser la femme musulmane. " Sophie Boukhari, Jeune Afrique. " Où les historiens dessinent un portrait sec et rapide des femmes proches du Prophète, l'écrivaine donne chair et émotion à ces femmes rebelles ou soumises. " Leïla Sebbar, Le Magazine littéraire.

02/2001

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