Etienne Davodeau aime les gens. Il aime ses personnages, il le démontre d'album en album. Mais quand il prend un sujet qui lui ressemble trop, cet amour passe à côté de l'exploration sociale qui a fait des « Mauvaises gens », de « Lulu femme nue » ou des « Ignorants » de grandes œuvres. Malgré son excellente thématique et ses propositions esthétiques pertinentes, les Couloirs aériens n'est pas un album majeur de l'auteur.