Recherche

9782081518988

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Les Caves du Vatican

"Apprenez ceci, mon bon monsieur Fleurissoire Cave est un mot latin qui veut dire aussi : Prends garde ! " Le pape a-t-il été emprisonné dans les caves du Vatican ? C'est du moins ce que croit l'ingénu Amédée Fleurissoire, fervent catholique prêt à entamer une croisade pour aller libérer le souverain pontife. A ses côtés gravitent des personnages tout aussi hauts en couleur : Anthime Armand-Dubois, franc-maçon sous le choc d'une vision mariale ; Julius de Baraglioul, romancier en mal d'Académie ; le jeune Lafcadio, qui se découvre l'héritier d'un riche comte ; et l'escroc Protos, beau parleur et maître du déguisement. Satire décousue et rocambolesque qui n'épargne personne, Les Caves du Vatican (1914) propose aussi, à travers la question de l'acte gratuit, une réflexion ironique sur le libre arbitre inspirée notamment des romans de Dostoïevski, dont Gide a été un lecteur passionné. Dossier 1. De la littérature à la philosophie : l'acte gratuit 2. Faits divers et littérature 3. Le roman d'aventures 4. La réception des Caves du Vatican.

ActuaLitté

Littérature française

LES CAVES DU VATICAN

Cette pièce est tirée de la "sotie" du même auteur, publiée en 1914 aux Editions de la N. R. F. En 1933, la Compagnie "Art et Travail" présenta au Studio des Champs-Elysées une première adaptation. Mais André Gide, tout en rendant hommage au zèle et à la bonne volonté de l'adaptatrice, lui signifia aussitôt qu'il ne pouvait approuver sa version et que seule la crainte de lui causer un préjudice matériel le retenait d'interdire les représentations. Par la suite, il se refusa catégoriquement à autoriser des représentations de cette version à l'étranger, et en particulier en URSS. La même année, les Belletriens de Lausanne ayant exprimé leur vif désir de porter à la scène Les caves du Vatican, à Lausanne, Vevey, Montreux, Genève, Berne, etc. , André Gide tint à s'occuper lui-même de l'adaptation qu'ils donnèrent. C'est en mai 1950 que la Comédie-Française vint proposer à André Gide de créer une nouvelle adaptation de sa sotie. Il se mit au travail aussitôt, écrivit plusieurs scènes nouvelles et donna, en particulier, plus d'importance au rôle de Geneviève de Baraglioul. Mis en scène par Jean Meyer, cette nouvelle adaptation, que nous publions, fut présentée pour la première fois le 13 décembre 1950, à la salle Richelieu. Dans le programme, on pouvait lire cette phrase : "La pièce est tout naturellement sortie du livre. Quant à comprendre comment le livre est sorti de moi... ? "