aux oubliees livres prison

Bibliothèques vétustes, moyens limités, ouvrages défraichis... L'accès aux livres, dans les prisons de France, reste extrêmement difficile. Pour les femmes détenues, la situation est encore pire : les quartiers qui les accueillent sont plus isolés des services de la prison que ceux des hommes. Pour améliorer la situation, l'initiative « Aux oubliées » fait appel aux lecteurs, pour qu'ils fassent parvenir un ouvrage personnalisé, dédicacé, à une détenue.

Nul n'est censé ignorer la loi, et une femme du Nouveau Mewique vient d'en faire les frais après avoir passé une nuit en prison. En effet, un retard dans la restitution de documents empruntés à la bibliothèque. Eh oui, c'est comme ça. Et les documents en question, c'étaient le livre Twilight et le DVD du premier film…

Secours populaire : 5000 livres offerts aux Oubliés des vacances

Le Marché du Livre ancien et d’occasion et la librairie Courant d’Air mettront en lumière des œuvres littéraires injustement oubliées, dimanche 21 mai à 14 h 30. Ouverte au public, une rencontre-débat organisée sous la halle du Marché au livre, parc Georges Brassens, lieu emblématique et cher aux férus de littérature, donnera l’occasion de renouer le lien avec un patrimoine littéraire d’une immense richesse, à découvrir ou redécouvrir. 

Depuis la semaine dernière, le gouvernement britannique a manifestement fait une petite erreur de communication. En décidant de n'autoriser l'envoi de livres aux prisonniers que pour récompenser une bonne conduite, le Secrétaire d'État à la Justice, Chris Grayling s'est attiré les foudres de l'opinion publique. En outre une pétition signée par les plus vifs écrivains du pays, et le PEN qui en rajoute une couche : la décision pourrait être illégale. 

Le shérif du comté de Benton, dans l'Arkansas, au sud des États-Unis, applique depuis quelques mois une interdiction pure et simple des livres, à l'exception de la Bible et des ouvrages religieux, dans la prison du comté. Le bureau justifie cette décision par plusieurs cas de dégradations ou destructions de documents par les détenus, mais l'Union américaine pour les libertés civiles rappelle que l'accès aux livres et à la lecture est garanti par le Premier amendement.

Dans la série ‘De l'horrible danger de la lecture', voici une aventure qui n'aurait pas déplu à Voltaire, pour ce qu'elle a de piquant. En effet, en Indonésie, un tribunal vient de condamner à dix-huit années de prison un terroriste qui utilisait des livres pour réaliser ses attentats.

S’appuyant sur l’illustration du livre d’Olivier Tallec, C’est mon arbre, Prix du Grand Chêne 2020, l’école des loisirs monte au créneau. Avec la fin annoncée du salon du livre de Montreuil, d’où l’éditeur aurait vraisemblablement été absent, le soutien aux libraires devient indispensable.

Dans le sous-sol de la bibliothèque universitaire de Varsovie, ils sont 30.000 abandonnés, oubliés de tous, à attendre une nouvelle vie. De tous ? Non, un irréductible a décidé de rendre à ces livres leur dignité. Waldemar Szatanka a déniché l'excellente idée...

Entre les ouvrages censurés et les titres lourdement facturés, difficile pour les détenus américains de lire en paix. Les États du Maryland, du New Jersey et de Virginie s’attèlent à la rédaction d’un projet de loi mettant fin à cette tendance qu’ont les prisons de faire payer la lecture des livres numériques. Et ainsi garantir un accès facilité à la culture pour les personnes incarcérées.

Les militants ou membres d'association donnent l'alerte au Canada, où une vague de coupes dans les budgets des prisons menace, d'après eux, l'accès des détenus aux livres. Les budgets et le personnel des bibliothèques pénitentiaires se réduisent à vue d'oeil, et l'inquiétude grandit quant à la réintégration ou à l'équilibre mental des détenus.

Issus des fonds de 3 bibliothèques madrilènes, les ouvrages sont actuellement exposés au musée Meadows de l'université méthodiste du sud, à Dallas (États-Unis). 

Cette semaine dans La Grande Librairie, rencontre avec cinq écrivaines qui rendent justice aux femmes oubliées de l’histoire !  François Busnel recevra Titiou Lecoq , Michelle Perrot, Delphine Coulin, Nathacha Appanah et Ananda Devi. 

L’été des bouquins solidaires revient pour sa 17e édition avec la perspective d’offrir de milliers d’ouvrages à des enfants. La collection Totemkili mise en place l’année dernière par les éditions Rue du Monde, en partenariat avec le Secours populaire, s’enrichit quant à elle de 6 nouveaux ouvrages. 

De la prison au blog, du blog au livre, du livre au combat

Certes, Richard O'Dwyer est coupable. Coupable d'avoir monté Tvshack.net en 2007, un site agrégateur de liens qui faisait la part belle à des renvois vers feu Mégavidéo, entre autres. Saisi par les autorités américaines en juin 2010, le site est depuis inaccessible, et la Justice US souhaite désormais juger le ressortissant british pour infractions du copyright. Aux États-Unis, il risque 10 ans de prison, beaucoup moins en Grande-Bretagne, le territoire où il a commis son délit.

« “Rien n’est beau que le vrai”. C’est la devise de la Société historique de Montréal, elle devient mienne dorénavant. » En prononçant ces mots en 1917, Marie-Claire Daveluy devenait la première femme à franchir les portes d’un cénacle fondé au siècle dernier et resté jusqu’alors exclusivement masculin. Tout comme Daveluy, plusieurs femmes ont pris part à la construction et à la diffusion du savoir historique : La plupart n’ont cependant pas bénéficié de conditions de production favorables ni occuper des rôles de premier plan leur permettant de jouir d’une postérité plus grande.

Dans le Vermont, une femme se morfond. Et si elle ne le fait pas, elle devrait. La bibliothèque de St. Johnsbury lui reproche en effet d'avoir omis de retourner certains documents - livres et films. Le montant de l'amende s'élève d'ailleurs à 460 dollars.

Les libraires, oubliés de l'économie des livres numériques

Prix de l'Inaperçu : récompenser des livres injustement oubliés

Si le confinement renforce, voire creuse les inégalités, une catégorie de la population se trouve dans une position particulièrement délicate : les personnes détenues, dont l'accès à la culture est réduit en temps normal, se trouvent totalement dépourvues. Sur son blog, la commission AccessibilitéS de l'Association des Bibliothécaires de France fait le point sur les initiatives qu'il est possible de mettre en place, dans ce cadre.

40 ans que le Prison Book Program fait passer des ouvrages entre les barreaux des prisons. Créée en 1972, l'initiative est assurée par des volontaires qui collectent, trient et font parvenir aux détenus des livres, tous genres confondus. Depuis leur installation dans une ancienne église du Massachusetts en 2004, le Prison Book Program estime en avoir distribué près de 140.000.

BONNES FEUILLES - Esparbec, décédé en 2020, est l’auteur-phare des éditions La Musardine. Qualifié par Jean-Jacques Pauvert de « dernier des pornographes », c’est aussi la meilleure vente ces dernières années du rayon littérature érotique. Par cette édition monumentale (12 volumes d’environ 800 pages, publiés entre 2021 et 2025), la maison d'édition veut montrer que l’œuvre d’Esparbec a toute sa place en littérature.

300.000 £ de dommages-intérêts

Avec quarante ans de retard, un prix littéraire des livres oubliés

7000 livres oubliés par des étourdis...

Les récents événements terroristes, en France, ont soulevé de nombreuses questions de société : liberté d'expression, éducation, sécurité... Les conditions carcérales du pays ont également été pointées du doigt, puisque deux des trois individus impliqués avaient séjourné derrière les barreaux. On parle de radicalisations islamistes, opérées dans le millieux carcéraux – des mots-clefs particulièrement sensible en cette période... 

Le secrétaire d'État à la Justice britannique, Chris Grayling, n'a pas fini d'entendre les professionnels du livre s'emporter contre sa décision d'interdire l'envoi de livres aux prisonniers. Originellement, son idée était d'empêcher ces derniers de recevoir des colis comportant des produits stupéfiants ou des armes. Et comment mieux cacher une barrette de shit ou un couteau, que dans un livre ? Brillant…