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Le 10 juin 2014, les auteurs du SNAC BD (Syndicat national des auteurs et des compositeurs - Groupement des auteurs de bande dessinée) saisissaient leur plume afin d'alerter la ministre de la Culture sur leur régime de retraite complémentaire obligatoire. Le taux de cotisation augmentera dès 2016, réduisant les revenus des auteurs.

“Respecter nos préférences collectives”

Après le raté de la réunion du 21 juin dernier au ministère de la Culture, la pression des artistes auteurs sur les pouvoirs publics s'est faite un peu plus forte. Les conditions ne sont pas réunies, selon les organisations d'auteurs, pour des réformes efficaces de leur régime social. Au contraire, l'impréparation, tant du ministère de la Culture que de celui des Affaires sociales, était soulignée... Une première réunion de concertation a eu lieu ce mardi 26 juin.

La ministre Najat Vallaud-Belkacem a lancé, le 20 janvier dernier, une grande concertation nationale portant, cette fois, sur le numérique. Il semble en effet que le principe des « concertations nationales » soit devenu la nouvelle norme en vigueur au sein du ministère quand on souhaite mettre en œuvre une quelconque réforme.

Ce 22 mars, les organisations d’auteurs ont donné rendez-vous à tous, devant le ministère de la Culture. Sera remise aux services de Valois une pétition dénonçant les effets négatifs du décret RAAP. « Pour passer du virtuel au réel et remettre au ministère les 219 pages de signatures de la pétition, rendez-vous mardi 22 mars à 10 h 30 », lancent les organisateurs. 

L’entrée en application de la réforme du collège à partir de septembre 2016 risque d’être un échec, si l’on s’en tient à l’opposition des syndicats du secondaire représentant 80 % des enseignants exerçant au collège. Instaurer un changement sans avoir l’assentiment des personnels ne sera pas une mince affaire.

Durant deux jours, près de 60 acteurs de l'économie numérique et de la culture se retrouveront à l'Assemblée nationale, pour établir des pistes d'action dans le développement de projets français. La mission est simple : échanger, partager et produire de nouveaux modèles pour l'économie de la création et la distribution des contenus numériques.

Voilà quinze jours que les représentants d’éditeurs et d’auteurs se regardent avec suspicion : après neuf mois de négociations, réunissant les deux parties, sous l’égide du ministère de la Culture et de Pierre Sirinelli, un accord devait être signé. De ce dernier, on ne sait que peu de choses officiellement, sinon qu’il comportait une clause de revoyure, pour évoquer la rémunération des créateurs, et le partage de la valeur liée aux œuvres. Quasi...

Le Conseil d'État vient de donner raison aux syndicats d'artistes-auteurs en condamnant le ministère de la Culture pour excès de pouvoir. La décision, rendue en octobre dernier, est quasiment passée aux oubliettes, tant le sujet est sensible. De fait, l’arrêt du Conseil d’État indique en substance que, sur les questions de sécurité sociale, les organismes de gestion collective ne représentent pas les artistes-auteurs. Oups.

Aurélie Filippetti a démenti vendredi 10 août, via Twitter, la suppression de 800 emplois dans son ministère prévue au budget 2013 et révélée par le Canard Enchaîné. Le volatile avait affirmé que la ministre, qui « voulait des créations (

Difficile de voir déjà naître un consensus entre les multiples participants à l'issue de la première partie de la grande campagne de concertation lancée pour la refondation de l'école. Il vaut mieux donc que chacun parte en vacances avant de s'y remettre d'ici un mois.

Interpellée par les auteurs BD sur la réforme prochaine de leurs cotisations retraite, la ministre de la Culture a rapidement répondu, à partir de son compte Twitter. Son assurance à soutenir les créateurs fait plaisir à James, qui n'a pas manque de saluer les bonnes intentions affichées par la rue de Valois. 

Il est difficile d'être auteur et de faire valoir ses droits. Heureusement, certains organismes soutiennent les démarches et appuient la volonté de faire reconnaître l'existence des droits numériques. Suite à l'échec des négociations entre le Conseil Permanent des Écrivains (CPE) et le Syndicat national de l'Édition (SNE) entreprises débutées le 15 septembre 2011 dans le cadre du Conseil Supérieur de la Propriété littéraire et artistique (CSPLA), la Charte offre à ses auteurs d'interpeller directement la rue de Valois.

EXCLUSIF – Au terme de l’audience du 17 octobre devant le Conseil d’État, le rapporteur général n’avait pas laissé entrevoir le moindre espoir. Deux organisations de défense des artistes-auteurs attaquaient frontalement le ministère de la Culture, pour la rédaction déplorable d’une ordonnance. Avec au cœur du sujet, la rémunération des auteurs, appropriée et proportionnelle à leur travail. 

La récente réunion avec le ministère de la Culture — censé intervenir en qualité de médiateur indépendant — aura fini en eau de boudin : séance levée, interlocuteurs contrariés, rencontre écourtée… Une fois encore, la rue de Valois démontre combien il est dangereux de courir plusieurs lièvres à la fois. 

Chargé du complexe dossier des politiques professionnelles et sociales des auteurs depuis 2021, Fabrice Benkimoun rempile au ministère de la Culture, pour une durée de trois années supplémentaires, d'après un arrêté publié au Journal officiel.

Communiquant l’agenda des rencontres avec les organisations d’auteurs, la ministre de la Culture faisait œuvre de transparence. À défaut d’avoir un réel pouvoir dans les discussions, au moins la rue de Valois pouvait-elle faire l’intermédiaire, servant de catalyseur, si possible, avec les Affaires sociales.

Le joli mois de mai, et son élection présidentielle approche. Et toujours accroché à sa thématique pédagogique. Et à l'occasion du Salon de l'éducation, le candidat PS a assuré une concertation pour l'été 2012, s'il était élu.

La fermeture des établissements scolaires a pour conséquence indirecte de priver nombre d’auteurs, spécifiquement dans le secteur jeunesse, de revenus. Interpellant le Président de la République peu avant son allocution du 16 mars, La Charte demandait déjà des mesures. Cette fois, treize organisations interpellent Matignon, pour qu’Édouard Philippe prenne « des mesures d’urgence ».

Les différentes polémiques qui agitent le monde de la BD depuis la fin du festival d'Angoulême se sont concrétisées par l'intervention inopinée de la ministre de la Culture, ce matin même sur Twitter. Ce n'est pas faute d'avoir été avertie par le président de la République qui avait demandé un peu de retenue, mais quand ça déborde, ça déborde...

Différentes organisations d’auteurs s’étaient donné rendez-vous ce matin aux colonnes de Buren, Les Deux Plateaux, situés dans la cour d’honneur du Palais Royal. Au pied du ministère de la Culture, une action s’est organisée : couvrir les œuvres de Daniel Buren, comme pour figurer l’étouffement que provoquera sur les artistes auteurs la réforme du RAAP, ayant trait à la sécurité sociale.  

Les artistes auteurs s'étaient donné rendez-vous ce matin devant le ministère de la Culture pour manifester leur inquiétude vis-à-vis de revenus qui stagnent, quant ils ne diminuent pas. Au contraire, les charges sociales, elles, connaissent des hausses sans précédent. Parallèlement, se déroulait une réunion de concertation entre le ministère de la Culture et le ministère des Solidarités et de la Santé, qui n'avait  cependant de “concertation” que le nom...

Dans le bureau de Françoise Nyssen, le Conseil Permanent des Écrivains a pu mesure l’ampleur de sa tâche. Au cœur du rendez-vous, obtenu façon Churchill — de la sueur, du sang et des larmes — les reformes sociales et fiscales qui frapperont les auteurs. Mais également des questions liées à leur sécurité sociale. 

À quoi joue le ministère de la Culture ces derniers mois ? La situation, déjà passablement confuse pour dire le moins, de la  Maison des Artistes et de l’Agessa — les deux organismes de sécurité sociale agréés des artistes auteurs — mériterait un peu plus d’allant. Or, en l’absence d’élections, la démocratie risque d’en prendre un vilain coup.

La délégation du Droit du serf a donc été reçue mercredi 2 mai par le service du livre et de la lecture du ministère de la Culture et de l'Éducation, pour une rencontre qui a duré trois heures et que le service du livre et nous souhaitons prolonger par d'autres discussions.

Le recours contentieux du Comité pluridisciplinaire des artistes auteur (CAAP) et de la Ligue des auteurs professionnels contre l’État avait comme une odeur de soufre. L’affaire opposait les organisations d’artistes-auteurs au ministère de la Culture, autour de la rémunération des créateurs. Une audience proportionnelle, quoique, mais surtout, eminement peu appropriée.

La rupture était consommée, malgré les espoirs portés : quand en mars 2021, Roselyne Bachelot dévoile son plan Artistes-Auteurs, une lueur persiste. Dans le Rapport Racine était recommandé d’introduire plus de dialogue social dans l’interprofession — entre représentants d’auteurs et d’éditeurs. Il faut croire que la rue de Valois s’est montrée plus qu’attentive au respect de cette consigne. Jusqu’à l’épuisement total des interlocuteurs.

Ce vendredi 6 octobre, les représentants des auteurs et ceux des éditeurs se retrouvaient rue de Valois, au ministère de la Culture, pour une assemblée plénière. Celle-ci avait pour objet les à-valoir, mais le rendez-vous a menacé de tourner court : le ministère s'était en effet opposé, dans un premier temps, à la présence de Denis Goulette, avocat conventionné par la Charte des Auteurs et Illustrateurs de Jeunesse pour défendre les intérêts des écrivains.

Avec désormais plus de 1000 membres, la Ligue des auteurs professionnels compte des poids lourds dans ses rangs. Moins de deux mois auront suffi à lui donner une légitimité auprès des écrivains. Et dans le conflit ouvert face au gouvernement, cette parole sait se faire entendre.