Rumiko Takahashi manga

Un ingénieur de 25 ans du Puy-en-Velay a été condamné à un an de prison avec sursis pour avoir conservé et diffusé sur le net des manga mettant en scène le viol de fillettes de 6 à 8 ans.

Un homme de Kobe, au Japon, vient d'être arrêté après avoir voulu faire la promotion de ses dessins. Chômeur, il était soupçonné par la police d'importuner le voisinage, avec des dessins érotiques et pornographiques largement diffusés. 

La catastrophe de Fukushima aura fait plus que réveiller des consciences environnementalistes, elle aura uni les contraires au Japon. Alors que le pays s'interroge sur le rôle de l'énergie nucléaire pour les prochaines décennies, un nouveau venu dans la lutte écologiste fait grincer des dents.

La société Viz Media, filiale de Shueisha, Shogakukan, et Shogakukan-Shueisha, vient de réaliser un vrai coup de poker sur le marché français du manga. Avec l'appui de sa propre filiale, bien implantée dans l'Hexagone, Viz Media vient de signifier aux éditeurs français que les nouveaux best-sellers seront réservés pour Kazé.

À partir du 20 octobre, un service de librairie en ligne devrait manifestement ouvrir pour la 3DS, sobrement baptisé Bookstore Everywhere. Il devrait être propulsé par la société Librica, fondée par TOSE, éditeur de logiciel et les éditeurs Kodansha, Kadokawa Shoten, Shueisha et Shogakukan. Autrement dit, quelques petites maisons, dont on devrait entendre parle dans le domaine manga notamment...

L'info provient d'une photo révélée sur son compte Twitter par Manga News. La couverture du magazine japonais Young Ace (Kadokawa) reproduit les deux acteurs Benedecit Cumberbatch et Martin Freeman dans le rôle d'Holmes et Watson pour la BBC.

Comment s'y retrouver parmi les milliers de titres ? Quels auteurs pour quels publics ? La France est souvent présentée comme le second consommateur de manga dans le monde, rançon de ce succès, la difficulté pour les professionnels du prêt d'orienter un lectorat nouveau et de faire preuve de pédagogie sur pas mal d'idées reçues. Le Salon du livre sert à cela aussi.

Décidément, la série Les mystérieuses cités d'or n'en finit pas de renaître. Cette production franco-japonaise est devenue culte pour ceux qui ont grandi dans les années 80 devant leur télévision. Après un retour remarqué sur les écrans, avec une seconde saison (voir notre actualitté), c'est à présent une déclinaison manga qui arrive dans les librairie, rapporte l'AFP.

La société japonaise Ateam vient de lancer une nouvelle gamme de vitamines nommée « Moe Supli » (Complément Moe. Pour faire court, le terme Moe désigne dans le jargon otaku « un personnage mignon et attachant »). Et pour rendre sa gamme attractive, la société a personnifié les vitamines en des personnages féminins typiques des manga.

Le réalisateur d'anime Mamoru Oshii (Lamu, Patlabor 1 et 2, Ghost in the shell, ou encore Innocence : Ghost in the shell) a décidé de se lancer dans un projet numérique à la croisée du manga et de l'anime.

Le 23 septembre dernier, nous vous annoncions la fermeture de la maison d'édition de manfras numériques (sur iPhone/iPad), Mangako. L'éditeur n'avait pas alors expliqué les raisons de sa décision ni dressé de bilan de son expérience, mais promettait de revenir avec de nouveaux projets numériques.

Selon les pays les problématiques liées aux manga numériques sont très différentes pourtant tous sont dans la même urgence. Il faut vite mettre sur place une offre numérique attrayante.

La pénurie d'offre numérique en France n'est pas le fait d'un manque de volonté des éditeurs. Et s'ils n'ont pas participé à l'élaboration des offres (très inadaptées) qui ont été testées, c'est tout simplement parce qu'ils n'ont pas été invités à la fête.

Une dernière initiative d'éditeur nous portera à nous pencher sur les différents appareils utilisés pour lire des manga au Japon. C'est celle de la petite maison d'édition BookLoud qui a lancé une anthologie de manga numérique (sur le modèle des magazines de prépublication), ComicLoud, sur Kindle.

« 1.. 2.. 3.. Mangas ! », le top départ est dans l'intitulé de l'automne qui se profile à la bibliothèque municipale d'Olivet, dans le département du Loiret. Un évènement destiné aux petits comme aux plus grands, avec au programme des expositions, rencontres, ainsi qu'un Prix des lecteurs de mangas. Le rendez-vous est fixé du 1er octobre au 30 novembre.

Mathieu Gaborit est un poète génial dans le monde de la fantasy française. Et même par delà les frontières. Il avait sorti les Chroniques crépusculaires entre 1995 et 1996, aux éditions Mnémos, contenant le magnifique Agone. Et pour approfondir l'univers, il publiait en suivant Abyme, un voyage dans l'une des plus incroyables cités qui soient. 

Picture Box a annoncé une collection en plusieurs volumes : Ten-Cent Manga, éditée par Ryan Holmberg. La maison d'édition basée à Brooklyn souhaite produire sous cette nouvelle bannière des mangas parmi les plus étonnants, à l'originalité nourrie par des influences étrangères au Japon et notamment par celle de la culture américaine. La première parution au programme concerne une version graphique du Dernier des Mohicans, par l'artiste Shigeru Sugiura.

L'année dernière, un collectif de mangaka livrait un recueil de huit histoires sur le drame de Fukushima, Japon, un an après. Publié en France chez Kazé, l'ouvrage avait permis de mobiliser le fruit des ventes à la croix rouge japonaise.  Deux ans après le désastre nucléaire, un projet similaire voit à nouveau le jour sous le nom de Heroes Come Back.

Dans le jeu des chaises musicales, les éditions Kazé Manga annoncent que Josselin Moneyron  a pris le poste de directeur éditorial de la maison, ainsi que du label Asuka. Josselin Moneyron était jusqu'à lors responsable éditorial. 

Publié par la toute jeune maison d'éditions Komikku (voir notre actualitté), le manga Malicious Code (7,90 €) connaît un succès certain depuis sa sortie. Placé 4ème dans les ventes manga en France, ce titre est une version enrichie par rapport à la publication japonaise originale.

Pérenniser ce patrimoine culturel qu'est le manga. Entre l'envie de former ses dessinateurs autrement que sur le tas et les peurs sur le passage au numérique, le Japon réfléchit à l'avenir du « dessin dérisoire ». Avec l'appui de l'auteur de Kamen Rider, Goro Yamada, le ministère de la Culture du Japon tend à dynamiser un produit culturel de moins en moins national entre manhwagas coréens et mangakas français.

Il est des modes que l'on ne peut pas imaginer originaires d'un autre pays que le Japon. Le Manga Farming, à ce titre, ne manque pas d'originalité. C'est une forme de retour aux sources, comme la réécriture du célèbre verset biblique, des cendres aux cendres et de la poussière à la poussière. Mais là, on serait plus du côté, de la chlorophylle au papier et du papier à la chlorophylle...

Mariage de garçons chez Marvel, coming-out pour Green Lantern, l'univers de comics n'en finit plus de s'ouvrir aux questions de l'homosexualité. Libéralisation, soutien caché à Obama ? Toujours est-il que le comics n'est pas le seul à jouer dans l'arc en ciel.  Le manga n'a jamais eu besoin de révélations fracassantes sur les amours différentes de ses personnages.

Le marché du manga (en version imprimé) décroît d'année en année aux États-Unis. En octobre dernier ICV2 (magazine spécialisé dans la Pop Culture) estimait que les ventes de manga pour 2010 seraient

Alors que les regards se tournent tout à la fois vers le Japon et les États-Unis pour déterminer qui lancera quoi, une application pour Android vient de sortir cette semaine, qui va ravir les amateurs de manga, en numérique.

Le service de cloud computing de Microsoft, baptisé Windows Azure, vient tout juste d'être ouvert aux développeurs iOS et Android. Cette nouvelle plateforme est là pour simplifier le stockage et l'hébergement de service.

Avant d'évoquer les solutions mises en place au Japon en ce qui concerne le manga numérique, il serait bon de prendre connaissance de l'ampleur du marché là-bas. On n'est plus dans les balbutiements d'un marché naissant comme en Europe, ni face à un marché en plein boum mais avec une offre ridicule comme aux États-Unis. Le marché du numérique japonais est plus mature et les manga y tiennent une grande place.

L'éditeur américain Digital manga vient d'annoncer sur son blog que plusieurs de ses titres avaient été retirés du Kindle Store. La raison ? Trop explicites, selon les critères du cybermarchand, et surtout pas assez consensuels ?

Le vice-président de Tokyopop vient de confirmer l'information : à compter du 31 mai, la division éditoriale nord-américaine basée à Los Angeles fermera ses portes. Dans l'intervalle, les opérations en Europe ne seront pas touchées et le siège de Hambourg poursuivra son activité de ventes mondiales de droit.

Un nouvel éditeur arrive sur le marché français du Manhwa (bande dessinée coréenne) et du manga en mars 2011. Comme dans l'édition, on n'est pas à un paradoxe près, c'est donc un éditeur manga qui sort pour premier ouvrage un manhwa. Original.