Mon petit garçon

Comment l’amour inconditionnel d’un chien peut sauver un jeune homme de la dérive.

Mathieu est un jeune homme qui vit dans la rue. Il survit tant bien que mal avec Sam, sa chienne pitbull qui est tout pour lui. Son ancrage, son lien aux autres, son dernier repère lié à son passé.

« Notre première nuit dehors, le centre-ville était si désert qu’on aurait dit que mes pleurs résonnaient dans tout Montréal, qu’ils rebondissaient d’immeuble en immeuble, de portes barrées en fenêtres fermées… p’têt’ jusqu’à elle. 

Sam m’a donné sa patte et elle m’a regardé. Dans le noir, je voyais juste ses yeux orange qui reflétaient la lumière d’un lampadaire…

J’ai reniflé un bon coup. Trop. J’ai failli vomir. Sam s’est couché à côté de moi. La lumière s’est éteinte. C’est ça notre vie, maintenant. Arrête de pleurer et dors. Je suis là, ça va bien aller. » 

Un jour, comme à son habitude, il l’attache à un banc pour s’acheter à manger, quand il ressort de la boutique, il découvre qu’elle a disparu.

Commence alors une quête effrénée pour tenter de la retrouver. Et peu à peu nous en apprenons plus sur le passé de Mathieu, sur sa vie d’avant. 

Jeune garçon trop sensible étouffé par une mère manipulatrice et un père édulcoré, adolescent amoureux fou d’une jeune fille qui ne rêve que d’ailleurs. 

Ce livre est bouleversant d’humanité, de sensibilité, d’amour, mais aussi bouleversant d’horreur face à ce que vit Mathieu.

Difficile de parler de tout sans trop dévoiler l’intrigue tirée d’une histoire vécue. 

L’histoire vraie et terrible d’un jeune homme trop sensible qui a tout perdu, ou presque…

Par Céline, Furet du Nord Beauvais 

Probablement admis dans le domaine sacré des dieux, dégustant nectar et ambroisie en compagnie de nymphes ardentes et de fougueux satyres, les journalistes de BibliObs - dites, pour le O en italique, on attend toujours la réponse... - nous rappelent que la deuxième sélection du Renaudot est arrivée.

Un deuxième tour franchement viril puisque l'on pourrait se demander ce que sont devenues les prétendantes. Hécatombe qui aura vu le désespérant départ de Colombe Schneck dont tous les mâles de la rédaction tiennent à déplorer la perte. (gros soupir...)

Bref. La liste :

Essais

Et comme le signalent nos vigoureux condisciples en impertinence journalistiques, on se retrouve le 4 novembre, pour la dernière phase des éliminatoires. Et le 10 du même mois pour la présentation du lauréat.

Au fait, même avec Jérôme Garcin présent dans la catégorie Essais on ne vous a pas soufflé les réponses avant ?

Il ne reste que quelques jours avant Noël, nous vous proposons notre choix de dernières minutes à insérer dans la lettre pour le père Noël !

Vous pouvez y aller les yeux fermés, c'est garanti « très beaux livres » et c'est chaudement recommandé par !

Aujourd'hui cinq albums (+ un bonus), demain cinq romans ! Comme un calendrier de l'avent avec seulement deux jours…

Bien entendu, il en manque, bien entendu énormément d'albums de ces derniers mois auraient tout à fait eu leur place ici, mais nous nous sommes arrêté à cinq, c'est comme ça, c'est nous qui décidons…

Dans les commentaires, si vous désirez nous faire part des cadeaux de Noël que vous aller offrir, c'est maintenant ! allez hop !

Dans un pays enneigé, où règne un roi dur et injuste, sévit une terrible malédiction qui frappe les enfants nés la même année que l'unique héritier. Les uns après les autres, année après année, les enfants disparaissent… et on n'entend plus jamais parler d'eux.

Anya fait partie de cette génération perdue. Privée de son frère jumeau, enlevé bébé, la jeune fille grandit en compagnie de son tigre blanc, la rage au cœur. Menacée, elle est bien décidée à affronter le danger lorsque celui-ci se présentera. Un jour, enfin…

Il sera question d'une sorcière aux yeux blancs qui crache le feu, d'une prémonition qui scelle les destins, d'une évasion et d'une révolte menée par une armée d'animaux sauvages…

François Roca / Fred Bernard

Albin Michel

Avis L.H.S.F : Un album de François Roca et Fred Bernard est toujours un cadeau en soi. Comme d'habitude le travail de ces deux artistes ravi autant dans l'histoire que dans les merveilleuses illustrations. Incroyable !

Les bonbons faits maison de Hansel et Gretel, les galettes pur beurre du petit chaperon rouge, le pain perdu du petit Poucet, le gâteau au yaourt mielleux moelleux de bébé ours, le cake d'amour de Peau d'âne ou encore le soufflé du grand méchant loup n'auront plus aucun secret pour vous !
Quatorze contes, mis en scène avec humour et gourmandise,à savourer au fil des recettes originales et faciles à réaliser de Seymourina Cruse (trois à quatrerecettes salées et sucrées par conte).

Seymourina CRUSE / Marie CAUDRY

Éditions Thierry Magnier

Avis L.H.S.F : Un sublime album qui mélange avec délice contes et nourriture. On a envie de tout essayer et d'attendre, pendant que ça cuit, en écoutant une histoire. Un beau livre pour les vacances, pour les week-ends, bref pour tout le temps.  

John est un petit garçon un peu solitaire et très rêveur, alors forcément il a un peu de mal à se faire des copains. Un jour, à sa grande surprise, il voit un éléphant dans la cour de son immeuble ! Il se précipite pour prévenir ses parents, mais habitués à l'imagination débordante de leur fils, ils n'y prêtent guère attention. John décide d'aller se promener avec son nouvel ami.

Côte à côte, John et l'éléphant n'ont pas besoin de se parler, ils sont si bien tous les deux. Grâce à cette rencontre, le petit garçon va découvrir les joies de l'amitié.

Benoit Broyard / Delphine Jacquot

Seuil Jeunesse

Avis L.H.S.F : Promenons-nous dans New York avec un éléphant. Un véritable éléphant ou un véritable ami imaginaire ? On ne sait pas, on n'a pas envie de savoir. C'est juste de l'amitié et c'est surtout une très belle journée.

À lire absolument.

Apprenez enfin à différencier les animaux, objets, aliments, vêtements qui se ressemblent grâce à ce livre qui recense 60 paires que tout le monde confond. Découvrez plein d'astuces et de moyens mnémotechniques pour ne plus prendre une vipère pour une couleuvre, une mandarine pour une clémentine, une bactérie pour un virus.

Emma Strack / Guillaume Plantevin

Gallimard jeunesse

Avis L.H.S.F : Oui, c'est un documentaire et comme tout documentaire, il va vous rendre plus intelligent. Les jeunes lecteurs (et nous parions également sur les moins jeunes...) sauront enfin faire la différence entre deux choses ou animaux qui semblent se ressembler, mais en fait. Un livre que l'on se doit d'avoir dans sa bibliothèque.

(voir notre chronique)

Ensorcelé pour s'être moqué d'un lutin, Ails devient tout petit. Il s'envole alors sur le dos de Martin, un jeune jars, et part pour un merveilleux voyage au milieu des oies sauvages. 

Kochka / Selma Lagerlöf/Olivier Latyk

Père Castor

Avis L.H.S.F : On connait presque tous ce conte écrit aux alentours de 1906 en Suède. Devenu un classique de la littérature jeunesse depuis bien longtemps, cette version offre une belle vision de l'hstoire. Les 6 pages finement découpées apporte un charme indéniable à l'ensemble qui nous a permis sans problème de le mettre dans cette petite liste.

+ le bonus

En 2013, le cherche midi a décidé de proposer au public français pour la première fois une traduction intégrale du cycle d'Oz de L. Frank Baum. Les deux premiers volumes ont été publiés et les illustrations ont été confiées à Stéphane Levallois.

Stéphane Levallois a ainsi réalisé plus d'une centaine de dessins pour ce projet et, à l'occasion de la sortie du troisième volume du Cycle d'Oz au cherche midi, nous avons eu l'idée de réunir tous les dessins effectués par Stéphane dans un seul ouvrage : Oz, afin de faire découvrir son travail au public, en grand format. 

Stéphane Levallois

Le Cherche Midi

Avis L.H.S.F : Pas "réellement" pour un public jeunesse, cet album qui montre le splendide travail de Stéphane Levallois est surtout un album pour les collectionneurs. Un album pour les amateurs de "coulisses" de la création. Il faut absolument l'avoir quand on aime le travail de l'illustrateur et / ou l'histoire du Magicien d'Oz... 

Jean-Yves Clément, peu connu du grand public en tant qu’écrivain, a pourtant déjà signé quelques petits livres sympathiques. Animateur sur une antenne de Radio France, il est aussi l’organisateur du festival « Fêtes romantiques de Nohant » (au mois de juin) qui, chaque année, propose dans l’ancienne demeure de George Sand des concerts de musique classique.

111 notes d’amour est un recueil de différentes notes d’amour poétiques présentées sous une agréable illustration de couverture : un détail de La Branche, œuvre du peintre Marc Chagall (1887-1985). Ce sont ainsi deux amants qui se dessinent dans des teintes bleutées joliment fleuries sur la première de couverture du petit livre.

A l’ouverture du recueil, on apprécie le papier plutôt épais à la coloration plus chaude que le blanc habituel des œuvres sans âme. Les différentes notes poétiques sont répertoriées sous des entrées aux titres évocateurs : « T’écrire », « T’aimer », « Je t’aime », « Ton amour » ou encore « De toi » et « En toi »…

Recherche du mot, du son juste :

Le poète semble ici nous inviter à le suivre dans sa quête incessante des mots appropriés pour chanter son amour. Cette recherche est éternelle puisqu’à chaque instant, l’amour se renouvelle, et il faut ainsi trouver de nouveaux assemblages de mots, de sons pour arriver à recouvrir cette nouvelle réalité qui naît sous un regard toujours surpris.

Ainsi commence le chemin tracé par le poète sur la page : « Tu es devenue mon amour-livre comme on pose une aile sur le mot ivre ». Les réflexions s’enchaînent comme dans un recueil de citations. On imagine aisément le poète, plume en main, notant à toute heure du jour et de la nuit ce que lui inspire son amour. Une façon de le cultiver mais aussi une façon de lui rendre hommage.

De toi à moi :

Le lecteur se retrouve alors dans le cadre d’un dialogue où un « je » s’adresse à un « tu ». Enfin, dialogue…nous n’entendons que le « je ». Charge à vous, lecteurs, de donner cœur et corps à ce « tu »…car chacun en a un qui lui est propre… Mais si, j’en suis sûr, ne faites pas cette tête-là ! Ou, en tout cas, c’est comme pour les oiseaux, chantez avec eux, et ils viennent tous à votre fenêtre !

Un amoureux transi, un amour qui se transmet :

La feuille, la plume sont les instruments nécessaires à l’expression de cet amour, rendu ainsi public, comme l’aveu d’une force interne qui dépasse le poète. « Ton amour, comme un soleil éclaté en mon cœur »…

Brigitte Fossey signe la Postface du recueil. Elle nous montre ce poète à la recherche de l’absolu de l’amour, il s’élance, s’arrête, repart mais toujours continue, avance. Jean-Yves Clément nous convie à monter dans sa barque et dès qu’on est à bord, on se laisse porter par ses déclamations : « La vérité de mon amour, c’est d’être en toi, même sans toi »

Jean-Yves Clément a aussi écrit Les plus belles paroles du Coran paru en avril 2008 également au cherche midi. C'est un recueil de quelques-uns des extraits les beaux de l’un des trois grands textes fondateurs des religions monothéistes. Dans un style plus poétique, il a signé Variations Chopin. Quarante-huit Préludes paru en 2005 chez Lancosme Multimédia.

Parlez avec un éditeur du marché des cessions de droit, et la Foire du Livre de Francfort sera vite citée dans la conversation : le salon international, le plus important du monde, reste un rendez-vous incontournable pour se faire connaître au sein de la profession. Plongée dans la journée d'une éditrice à Francfort avec Adeline Leroy, fondatrice de la maison Nisha Éditions, spécialisée dans la romance et l'érotique.

Sur le stand collectif du Bureau International de l'Édition Française, à Francfort

(photo d'illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

Baskets au pied pour plus d'agilité, nous mettons le point final à l'espace qui nous a été alloué sur le grand stand collectif du BIEF, le Bureau International de l'Édition Française. Avec l'aide de la région Limousin, la place ne nous a pratiquement rien coûté, d'autant plus que le Centre régional du livre en Limousin prend en charge 80 % des frais de déplacement et d'hébergement. « Nous », c'est mon équipe et moi, un trio prêt à conquérir la Foire !

Dernières vérifications avant le coup de feu : nous avons réalisé une sélection assez large d'ouvrages à emporter avec nous, soit une dizaine de titres au sein d'un catalogue qui en compte une trentaine. Nous avons sélectionné des titres très différents, car les habitudes de lecture changent énormément d'un pays à l'autre : le BIEF a acheminé une bonne partie de nos ouvrages, mais quelques autres exemplaires et pas mal de catalogues prennent de la place dans nos valises !

C'est parti ! Le planning des rendez-vous du mercredi matin est déjà fixé depuis belle lurette et je commence sur les chapeaux de roues en évoquant les différents livres. Mon objectif : présenter les points forts de chaque texte et m'assurer que l'intention de l'auteur est comprise.

Le premier rendez-vous est terminé, mon interlocuteur est reparti avec un ouvrage et un catalogue. Les ventes ne se réalisent pas immédiatement, bien sûr, mais le contact de visu est primordial pour bien défendre un texte. Et puis, si mon interlocuteur en manifeste l'envie, cela permet également de lui parler d'autres textes que je n'ai pas forcément avec moi, mais qui sont susceptibles de l'intéresser.

La surprise, c'est qu'un titre que nous n'avons pas encore publié, et pour lequel nous avons seulement bouclé l'édito avant la Foire, semble intéresser pratiquement tous nos interlocuteurs. Pour tout dire, nous avions un peu prévu le coup en l'emportant avec nous : le flair de l'éditeur a fonctionné ! Dès notre retour, nous passerons aux corrections et à la traduction de passages pour concrétiser ce premier contact.

La pile de catalogues a déjà bien diminué... Tandis que les contacts s'accumulent, c'est bon signe ! Nous avons envoyé un milliard de mails en amont de la Foire, dès le mois de mai, et il faudra en envoyer presque autant dès la semaine prochaine pour poursuivre le dialogue avec les éditeurs rencontrés.

C'est mon petit creux de la journée : c'est la première Foire de Francfort de Nisha Éditions, et il faut bien avouer que les éditeurs avec lesquels je n'ai pas rendez-vous ne s'arrêtent pas forcément à ma table. Pas de problème, j'en profite pour faire un tour et observer ce qu'il se fait dans le monde sur le marché qui m'intéresse. Tiens, tiens, cet éditeur espagnol a publié cette auteure italienne... Intrigant... Inutile de dire que je prends des notes !

Et soudain... On réalise que nous n’avons rien mangé depuis ce matin ! Alors, pour ne pas perdre de temps, on se contentera du « fameux » hot dog à 3 €, bien connu des habitués de la Foire... Typique !

Je reprends le fil des rendez-vous, agréablement surprise par l'intérêt que manifestent les interlocuteurs pour Nisha, pour les textes et les auteurs que la maison publient. Même de gros éditeurs, comme celui qui est venu nous rendre visite, écoutent attentivement mes présentations. Certains demandent les couvertures des ouvrages, tandis que tous repartent avec les indispensables extraits des oeuvres traduits en anglais.

Je remercie intérieurement mon développeur pour avoir bossé comme un fou sur l'application que nous préparons pour la fin de l'année. Je peux ainsi la présenter à mes interlocuteurs, ce qui leur permet de se faire une idée plus précise de la capacité d'innovation de Nisha, et de son dynamisme ! Les rendez-vous durent entre 5 et 30 minutes, avec parfois le regret de ne pas avoir plus de temps devant nous pour poursuivre des discussions passionnantes.

Et un nouveau rendez-vous ! Celui-ci s'est fait de manière plus fortuite, alors que j'avais surpris une conversation sur la romance. L'air de rien, j'ai invité la personne à m'accorder quelques minutes. C'est aussi ça la vente de droits, saisir des occasions et peut-être créer des opportunités !

Pas très loin de ma table, il y a celle de Cristina, agent littéraire de l'agence CGR, qui a accepté de représenter notre catalogue avec ceux d'autres éditeurs : elle enchaîne les rendez-vous sans reprendre son souffle, mais arrive encore à me faire un débrief régulier du déroulé des ventes ! 

Je profite de quelques minutes pour envoyer une maquette à terminer : c'est que la vie de la maison d'édition ne s'arrête pas lorsque l'on est à Francfort !

Je félicite mon équipe pour avoir réalisé un bon travail de repérage en amont de la Foire : nous avons épluché le relevé des éditeurs du BIEF pour relever ceux qui publiaient des ouvrages proches de notre catalogue. Et, bien sûr, qui étaient susceptibles d'être intéressées par des traductions. Un travail long et fastidieux, mais qui rend les rendez-vous bien plus productifs !

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, on croise rarement les responsables de droits sur les stands des éditeurs à Francfort, tant leur emploi du temps est chargé. Ce n'est donc pas forcément le meilleur endroit pour les rencontrer : malgré tout, je parviens à discuter 5 minutes avec une consoeur éditrice allemande. Ces discussions interprofessionnelles et internationales sont toujours enrichissantes !

Pour une première à la Foire, le bilan est plus que positif, et je suis très fière d'avoir défendu mes auteur.e.s. Je n'avais pas d'objectif particulier en partant, mais, même si aucune vente n'aboutit dans les prochains mois, les contacts pris avec les différents éditeurs sont déjà satisfaisants.

La journée fut très intense, mais elle s'arrête aussi brusquement qu'elle avait commencé. 18 heures, c'est sacré à Francfort, et les bouteilles se libèrent de leurs bouchons. Personnellement, je me dirige vers un hôtel à proximité de la Foire pour une réception organisée par Editis, pour retrouver mon distributeur et diffuseur Interforum, avec lequel je travaille depuis peu, mais qui a changé la vie de ma maison d'édition. Je crois que je suis amoureuse...

Honnêtement, nous n'avons pas beaucoup mangé, mais mon équipe et moi sommes ravies de la soirée, qui permet de faire des rencontres informelles dans un cadre qui change du quotidien. C'est aussi l'occasion de rencontrer en vis-à-vis des personnes avec lesquelles nous échangeons régulièrement par mail !

Nous avons fait la fermeture...

... avant de nous perdre dans Francfort ! Nous rentrons fatiguées mais comblées de notre périple, avec l'envie d'être demain, déjà !

Dans cette petite ville, chacun connaît l'ange, cette statue noircie par le temps qui sert de repère dans la ville. Un jour, l'ange disparaît. D'un coup, sans explication ! La peine est immense pour tous les habitants. Puis, petit à petit, la vie reprend son cours et quelques petits miracles sont accomplis. Mais jamais l'ange ne sera oublié et chacun continuera à penser à lui.

est un album très poétique, tant par la musicalité du texte que par la subtilité des illustrations. L'auteur a su trouver les mots pour évoquer des sentiments confus, grâce à des phrases courtes et simples. Quant à l'illustrateur, il joue sur les gros plans et les panoramiques pour faire surgir l'émotion, et les couleurs choisies sont toujours appropriées (sombres pour les tristes pages et plus claires lorsque l'humeur est de nouveau bonne). Textes et images s'accompagnent et forment, en cohésion, une œuvre saisissante qui incite grandement au rêve et à la réflexion. Après tout, ne connaissons-nous pas un ange, nous aussi, que nous oublions souvent de remercier ?

Déborah Durand

Aujourd'hui je vais vous parler d'un nouveau mode de lecture, en effet en ce moment, je lis beaucoup sur iPhone et c'est de cette expérience dont je souhaite vous parler.

Une partie de ma bibliothèque IBooks

Je me suis lancée dans cette lecture avec le Waldgänger, que Jeff Balek a écrit dans un format spécifiquement fait pour l'iPhone, avec une écriture et une intrigue très rapide.

J'avais déjà tenté l'expérience il y a quelques mois mais cela avait été peu concluant, probablement parce que je lisais uniquement par petites touches de 5 minutes et du coup je ne parvenais pas à rentrer dans les histoires que je commençais. Avec le Waldgänger, c'était différent car je savais que j'en avais pour 45 minutes, 1h maximum, soit le temps de trajet en bus entre chez moi et le boulot ! Du coup je me suis plongée dedans un matin, et comme je voulais savoir la suite, j'ai acheté l'épisode 2 sur iTunes en arrivant au boulot pour pouvoir le lire le soir même sur le trajet du retour !

Et puis j'y ai pris goût (tant au Waldgänger qu'à la lecture sur iPhone).  En effet, d'un simple clic depuis iTunes, je peux acheter tout ce que je veux en partant du bureau et le lire instantanément dans le bus ! Je peux même le commander dans le bus si je vois que mon trajet va se prolonger par exemple !  (oui à Genève aussi il y a des bouchons !!)

Cependant, je pense que m'en tiendrais à cette lecture de romans courts ou de nouvelles. En effet, la taille de la page est petite et avec un long roman, on se retrouve vite avec 2000 pages à lire ! Comme quoi le nombre de pages en numérique ça ne veux vraiment rien dire. Et effectivement, vous allez me dire qu'est ce que ça change. Bien sur  je lis aussi vite et la progression peut même sembler aller plus vite puisque les pages défilent plus rapidement !  Mais je crois que c'est psychologique ! Entre lire 300 pages ou 2000 pages, même si la quantité de texte est la même et bien j'aurai beaucoup plus de mal à me lancer dans les 2000 ! 

Alors voilà, j'ai une petite bibliothèque dans ibooks, j'ai fini de lire tout ceux qui y sont présents, mon compte iTunes attend gentiment mon prochain achat ! Prochain achat que je lirais peut être dans le bus ou à la caisse du supermarché ! 

Dernier point, grâce à Numeriklivres et sa collection, je sais maintenant, qu'au vu des paramètres que j'ai réglé dans ibooks, il me faut une petite heure pour lire entre 250 et 300 pages ! Vu comme ça, mon roman de 2000 pages, il ne ça pas être si long à lire ! ;)

Cette chronique s'inscrit dans le cadre du club des lecteurs numériques !

PS : pour cause de démission de mon ordi, cette chronique a été rédigée sur iPhone ! :)