téléchargement illégal japon

Le Conseil International des Musées (ICOM) vient de lancer un site Internet consacré à la lutte contre le trafic illégal de biens culturels, rapporte La Croix. Cet espace va permettre de rassembler un très grand nombre de données portant sur les œuvres volées mais également sur celles qui se retrouvent menacées.  

Depuis le 03 août dernier, la compagnie privée de chemins de fer japonaise Odakyu Electric Railway (qui exploite la ligne allant de Shinjuku dans la préfecture de Tokyo à Enoshima et Hakone dans la préfecture de Kanagawa) avait mis en place un train aux couleurs du manga Doraemon.

Le sujet, ouvert hier, occupe déjà 15 pages du forum FanFiction.net, un site qui rassemble des auteurs qui poursuivent les histoires d'un univers particulier, de Harry Potter à Twilight, en passant par Naruto et autres. Cette pratique, particulièrement répandue depuis que le web a facilité les échanges, repose sur l'aspect non commercial des œuvres écrites : pas besoin, dans ces conditions, de l'accord de l'ayant droit. Sauf qu'un petit malin, ou plusieurs, se sont emparés des textes pour un commerce sur les plateformes de vente...

Partage illégal : en Allemagne, six jours pour condamner Rapidshare

Le streaming illégal est dans le collimateur d'Hadopi

Le piratage de livres numériques fait partie des questions problématiques pour les éditeurs. Si la visibilité qu'apportent ces versions illégales n'est pas un élément négligeable, il n'en reste pas moins qu'il s'agit ni plus ni moins que d'une contrefaçon. Autrement dit, la violation du droit d'auteur, avec des sanctions pénales qui peuvent aller jusqu'à 300.000 € et trois ans de prison, selon le Code de la Propriété intellectuelle. Et un joli site vient de mettre les pieds dans un sacré plat. 

Les ebooks que nous téléchargeons sur nos tablettes et autres appareils ont-ils un poids ? Et bien oui, il s'avère que les livres numériques pèsent. Non pas en termes d'octets, mais ils possèdent bien physiquement un poids mesurable, selon l'énergie qu'ils dégagent.

Voici deux rapports qui vont à l'encontre de pas mal d'idées préconçues sur les adeptes du téléchargement illicite. Une vaste étude publiée par l'Institut hollandais pour l'Information Law et le CentERdata dévoile que ceux qui partagent des fichiers sur le net sont plus à même de payer pour du contenu légal que ceux qui condamnent le téléchargement illégal.

Vous avez manqué le micro-phénomène Flappy Bird, êtes fan de l'univers de H.P. Lovecraft, et, surtout, vous avez du temps à perdre ? Un développeur canadien indépendant, Madgarden, a développé une application vite fait bien fait qui reprend le concept du mini-jeu de réflexes, en remplaçant bien entendu le piaf par Cthulhu.

« L'ennemi public numéro 1 est tombé sous les balles de la police », expliquait, non sans humour, la semaine passée le site WarezienS. En effet, les forces de police marseillaises ont démantelé un site de téléchargement de fichiers, selon des informations émanant du parquet d'Aix-en-Provence.

Un monde de téléchargement, un peu complexe

L'application Kindle pour PC au téléchargement

Dialogues offre une nouvelle érotique en téléchargement

Thibault Ferreira et Wilfrid Duval, les deux Toulousains fondateurs de la plateforme de piratage, Zone-Telechargement, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Toulouse à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, et 50.000 € d’amende. Les amis avaient déjà purgé une peine en 2017, ce qui leur permet de ne pas faire un jour de prison supplémentaire.

La romancière espagnole Lucía Exteberria s'insurge contre le téléchargement illégal de ses livres. Elle n'aurait d'autres choix que d'arrêter d'écrire.

Nous sommes loin de tous ces emails qui devaient partir chaque jour à destination des internautes pris la souris sur un site de téléchargement illégal.

L'information s'était cachée dans les fonds des boîtes email, mais il convient d'en toucher deux mots : BDBuzz, l'application BD et librairie numérique indépendante, vient de passer la barre des 200.000 téléchargements, comme annoncé la semaine passée. 

L'iTunes des comics, ComiXology, est fier d'annoncer qu'il a passé la barre des 200 millions de téléchargements, un an seulement après les 100 millions de téléchargements atteints. La société, créée en 2007 par un particulier qui souhaitait vendre sa propre collection de comics, domine à présent le marché, avec un catalogue de près de 40.000 titres.

Après la réaction de Yana Toboso contre le téléchargement illégal de manga et d'anime, d'autres mangaka avaient suivi l'exemple et exprimé leur mécontentement.

Les autorités européennes sont sur la brèche : Le Luxembourg a manifestement accordé des allègements fiscaux illégaux au géant de la vente en ligne, Amazon. Jean-Claude Juncker, ancien premier ministre du pays, et actuel président de la Commission européenne, se trouve alors sous une pression particulièrement délicate.

Les 20 ou 21 juin prochain sera votée la mise à jour de la directive européenne concernant le droit d’auteur. Bien que les propositions annoncées s'attachent à résoudre certains points noirs de la législation, deux articles inquiètent. Les numéros 11 et 13 mettraient en danger l’avenir de grandes plateformes internet fonctionnant grâce aux contenus générés par les utilisateurs, avec en première ligne, Wikipédia.

Le partage illégal de livres numériques, sur Internet, prend différentes formes, mais l'une des plus évidentes et des plus pratiques utilise les réseaux sociaux, et notamment Facebook. Deux groupes privés, ouverts sur la plateforme, ont permis d'échanger plusieurs milliers de versions numériques d'ouvrages divers et variés, la plupart du temps sans autorisation. Le BREIN, une association d'ayants droit, a réussi à démanteler ces deux groupes.

Après deux jours passés sur la toile à considérer les réactions d'indignation ou de colère, cette affaire Hemingway a bel et bien démontré les limites d'une société protégeant non pas le droit des auteurs à vivre de leur art, mais la sur-protection des ayants droit. Et pire encore, la vampiraisation de ceux qui signent avec eux. 

C'est l'homme de la défense des libertés dans le monde informatique : Richard Stallman, ambassadeur des licences Creative Commons, de la liberté de partager et du respect du droit des auteurs, n'a jamais caché que le livre numérique lui posait problème. « Je ne suis pas contre le principe du livre numérique à tout prix quels qu'en soient les conditions. Mais si le livre m'ôte de la liberté, je le rejette. Le jour où je pourrai vraiment acheter une copie numérique, en liquide, anonymement, sans passer de contrat, et recevoir un livre capable d'être lu sans logiciel privateur, je serai d'accord pour le faire. Mais si le remplacement du physique par le numérique passe par une privation de liberté, non. » 

Plusieurs sources nous ont fait part d'une analyse intéressante - un peu alarmante - concernant le fameux article 5bis de la loi sur le prix unique du livre numérique. Réapparu lors de sa lecture au Sénat - alors que l'Assemblée nationale l'avati tout bonnement supprimé - l'article 5bis avait déjà fait parler de lui.

La solution à l'absence d'offre légale existe, elle vient d'être proposée par le député Alain Suguenot (UMP Côte d'or). Le membre de la commission des affaires économiques a déposé une proposition de loi concernant la musique dématérialisée. Elle envisagerait de permettre «  le téléchargement de fichiers musicaux en dehors de l'offre légale lorsque celle-ci est notoirement insuffisante ». Sidérant : et si l'on remplaçait ‘fichiers musicaux' par ‘livre numérique' ?

Nicolas Witkowski publie le 7 février prochain son dictionnaire politique de la science aux éditions Don Quichotte, Science infuse. L'ouvrage sera disponible en version papier et en version numérique. En attendant, Don Quichotte propose de découvrir une partie du livre gratuitement jusqu'au 2 février. Il s'agit d'une version non corrigée, mais l'initiative est à saluer. 

Décidément, le métro compte parmi les espaces privilégiés de la lecture, et après l'initiative de Mexico, qui inaugurait en septembre dernier une station qui faisait la part belle au téléchargement d'ebooks, on retrouve, en Roumanie, un projet démesuré, sur le même principe. En partenariat avec l'opérateur téléphonique, Vodafone Romania, un éditeur vient de couvrir les murs d'une station de livres numériques.

La 5e édition du vade-mecum juridique de la dématérialisation des documents est disponible gratuitement au téléchargement sur le site de la Fédération nationale des Tiers de Confiance, soit un guide de 68 pages au format PDF.