Stéphane Polis

Passionné par l'Histoire, ses méandres, ses intrigues, mais aussi par ses fastes, , depuis plusieurs années, nous offre régulièrement ses « Secrets d'Histoire ».

Aussi bien à la télévision sur France 2, qu'en librairie depuis 1988, Stéphane Bern ne s'était jusque là, pas réellement intéressé à un public plus jeune et, certainement, peut-être encore plus réceptif.

Le 13 mars, pour les éditions Albin Michel, le journaliste crée la collection des Mystères de l'Histoirepour les jeunes lecteurs à partir de 8 ans. Extrêmement bien pensés, ces jolis ouvrages permettront à la fois de se plonger dans les grandes périodes historiques de manière ludique, mais également d'illustrer les exposés scolaires... en gros tout ce que Wikipedia ne pourra jamais faire !

Pour le jour J, les quatre premiers titres seront : Louis XIV, La Révolution française, Napoléon et Molière.

Dans quelques semaines, nous partirons à la rencontre de Stéphane Bern pour qu'il puisse nous en parler.

100% Chocolat est un livre de recettes à base de chocolat de Stéphan Lagorce paru premièrement chez Hachette livre dans la collection Hachette pratique puis chez France Loisir. Et c'est de cette seconde édition dont nous vous parlerons.

Non pas parce que les recettes ont été améliorées, ni parce qu'une plus-value a été ajoutée, ni encore parce que nous préférons le second éditeur ou qu'il nous aurait achetés, mais parce que son travail sur la présentation du livre est admirable.

Une tablette de chocolat Géante

À la rédaction nous avons littéralement fondu devant cet ouvrage qui se présente comme une vraie plaquette de chocolat géante. À le voir, on salive déjà et on a envie de le déballer et de le dévorer dans la foulée. Plus d'une fois, nous avons dû empêcher Clément, qui voulait en casser un morceau, de se jeter dessus. Depuis nous avons placé le livre loin de lui et surtout nous en avons scellé l'accès. Il pourra bien continuer de prétexter que c'est pour mener la critique jusqu'au bout, il n'en mangera pas.

Un objet de luxe pour un produit fin

Avec ses tranches d'orées, l'objet paraît luxueux et nous renvoie vers la noblesse de ce fin produit qu'est le chocolat. Il ne sera pas question ici de boulimie chocolatière, ni d'utiliser n'importe quel chocolat. C'est pour cela que l'ouvrage s'ouvre sur la présentation des différents chocolats et de leurs différentes formes. Ensuite on vous propose un petit cours de dégustation, qui vous permettra de connaître les critères et le vocabulaire d'un dégustateur averti.

Actualitté.com et les 40 recettes

Enfin viennent les 40 recettes. De la base (glaçage, ganache, mousse...) aux recettes les plus évoluées (truffes, forêt noire, rochers...) en passant par les incontournables (Brownies, fondants, soufflés, tartes au chocolat) vous ferez un bon tour d'horizon des desserts que l'on réalise avec du chocolat.

Un délice !

Comment faire une chronique sur un livre de recettes sans en essayer quelques-unes ? Et de toute façon toute la rédaction attendait de les goûter. De mémoire, il me semble que c'est une des chroniques les plus suivies par toute l'équipe (Cécile et Clément en bonne place !). Bref pour peu que l'on s'arme du bon matériel, on réussit des desserts excellents dont il ne reste pas une miette, hélas !

Des trucs et astuces

L'ouvrage se clôt sur quelques recommandations comme la conservation des différentes formes de chocolats ou encore des trucs astuces, mais aussi la fabrication du chocolat, les variétés de cacaoyers et des conseils d'achats.

Nous ne pouvons que vous conseiller de vous procurer ce livre si vous ne l'avez pas. Il est très instructif et permet de briller dans les repas au moment du dessert, qui est sans conteste l'apogée d'un dîner. Et si vous êtes un amoureux des beaux objets, foncez vers l'édition de France Loisir qui est vraiment superbe. Faites attention toutefois de ne pas tomber dans le piège et de ne pas déchirer votre livre pour voir s'il est comestible, comme certains de nos rédacteurs (et je ne citerai pas de noms) ont été tentés de le faire.

La loi sur l’enseignement supérieur et la recherche a été adoptée le 22 juillet 2013. Un an après, il est temps de faire un premier bilan alors que les deux tiers des décrets ont été publiés. 

La loi se veut ambitieuse. Elle concerne à la fois les étudiants, les universités et la recherche et couvre un grand nombre de points. Parmi lesquels, on peut retenir la « redéfinition de la carte universitaire et scientifique. » En clair, il s’agit de « 25 regroupements pour renforcer les synergies entre les acteurs et l’attractivité internationale des sites. »

Ces regroupements se font de deux manières différentes, sous la forme de COMUE (Comunnauté d’universités et établissements) et sous la forme d’association. Pour ce qui est des COMUE, au nombre de vingt, on peut citer Aquitaine, Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, Université Côte d’Azur ou encore Université Paris Seine. Du côté des associations, au nombre de quatre, on trouve Picardie, Lorraine, Alsace, Clermont-Ferrand et Aix-Marseille. 

Les universités disposaient d’un an pour présenter des regroupements et de l’aveu de la secrétaire d’État à l’enseignement supérieur Geneviève Fioraso, « cela n’a pas été un sentier semé de pétales de roses. » 

Ces regroupements ont pour objectif de favoriser l’excellence des établissements et de leur donner une meilleure visibilité sur la scène internationale. En effet, chaque année, le désormais célèbre classement de Shanghai distribue les bons points en matière d’enseignement supérieur. Et chaque année, les universités et écoles françaises font pâle figure face à leurs homologues britanniques et américains. 

ALLER PLUS LOIN DANS LE RAPPROCHEMENT

Si la logique de rapprochement n’est pas tout à fait nouvelle, elle est cette fois-ci poussée plus loin. En témoignent les COMUE. Elles permettent de signer des contrats avec l’État pour une durée de cinq ans. Ces contrats définissent une stratégie pour l’université et celle-ci reçoit en échange des postes de l’État. 

Dans les colonnes du Monde, Jean-Yves Mérindol, président de Sorbonne Paris Cité, l’une des vingt COMUE, présente cette nouvelle organisation sous un angle positif. Selon le principe de l’union fait la force, il indique : « Nous pourrons réaliser ensemble des projets que, seul, chaque établissement ne pouvait envisager avec une égale ampleur ou rapidité. Nous allons par exemple ouvrir une antenne commune à Buenos Aires ou à São Paulo, travailler sur la pédagogie numérique, etc. ». 

Toujours pour les COMUE, on peut mentionner le rapprochement entre la Bourgogne et la Franche-Comté. Les responsables tiennent à souligner que rapprochement ne signifie ni fusion ni disparition. « Jacques Bahi s’est toujours fermement opposé à l’idée de fusion, à la fois pour conserver une certaine autonomie aux établissements membres et par volonté d’impliquer dans ce projet les écoles d’ingénieur des deux régions», explique l’UFC (Université de Franche-Comté). 

Le 9 juillet, sur le site « MaCommune.info », Jacques Bahi revenait sur ce refus de la fusion : « Une fusion allait supprimer la personnalité morale de chaque établissement ». Il ajoutait immédiatement : « Je ne pense pas que nous soyons prêts aujourd’hui à les supprimer sur un territoire aussi vaste ». En gros, « on ne déplace pas les choses, on ne fait que de la coordination », sans pour autant rejeter l’idée d’une fusion sur le long terme. 

Aux voix dissonnantes, la secrétaire d’Etat a tenu à rappeler que les COMUE n’étaient pas figées. Toujours dans les colonnes du Monde, on peut lire la déclaration suivante : «Les Comue sont des corps vivants. Ce qu’un décret fera, un autre pourra le faire évoluer». Pas sûr que cela suffise à rassurer tout le monde. 

Crédit photo : 

Chapelle de la Sorbonne

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