Québec poésie numérique

Fin octobre, l'affaire faisait grand bruit, au Québec : deux auteures majeures (et vaccinées), décidaient de commercialiser leurs nouveaux livres, et ouvrages plus anciens, en format numérique, directement sur leur site internet. Une situation délicate, puisque la loi 51 impose aux bibliothèques d'acheter leurs ouvrages aux librairies. Et s'il n'y a pas d'offre numérique dans les librairies, il n'y en aura pas plus en bibliothèque. 

Les questions tournant autour des taxes sur les livres numériques préoccupent actuellement, et depuis un bon moment, nos cousins d'outre-Atlantique. Au Québec, plusieurs revendeurs ont remarqué qu'une ponction de 9,5 %, relative à la taxe de la Belle Province, s'applique sur les ebooks, alors qu'elle n'existe pas sur les livres papier. Quid ?

L’équipe de Littérature québécoise mobile de l’Université Laval rend publique une nouvelle base de données portant sur la production de la Belle Province. Ainsi, la plateforme COLiN rend visibles des œuvres qui marquent l’histoire littéraire du territoire. Évolutive, elle accueille déjà près de 400 fiches documentant les œuvres de différents genres littéraires. Certaines œuvres datent des premières années de l’informatique et d’Internet, tandis que d’autres sont très contemporaines.

Après avoir été sous les projecteurs de nombreux événements internationaux ces dernières années, le Québec sera à l’honneur au 36e Marché de la poésie de Paris, qui se tiendra à la place Saint-Sulpice, du 6 au 10 juin 2018.

En plein essor de la lecture sur tablettes, quelques lacunes restent à déplorer parmi les titres disponibles en format ebook, et notamment dans le registre de la poésie. En conséquence certains éditeurs entendent combler ce vide, ces dernières années, et se lancent dans les publications poétiques multi-formats, papier et dématérialisé, comme par exemple Random House ou W.W. Norton. Et parmi les ebooks, on retrouve désormais le Stag's Leap de Sharon Olds, du Adrienne Rich, Allen Ginsberg, Langston Hughes ou encore Wallace Stevens. Pas de raison que le poétique ne rime pas avec le numérique.

Les vacances s’approchent : la création s’échauffe. Ou bien la seconde vague pointe le bout de sa crête et ses embruns… Dans tous les cas, pourquoi ne pas en profiter pour s’essayer à la poésie numérique ? Voici cinq solutions alliant langage informatique et humain, pour des compositions fleuries.

Le Salon du Livre du Québec est d'une grande richesse ce printemps. Un vaste espace est destiné à faire connaître le livre électronique au grand public. Et à donner envie aux lecteurs de venir du bout du monde pour mieux connaître les livres de la ville au vaisseau d'or et à la feuille d'érable.

Les Presses de l'Université du Québec basculent dans le numérique

Amorcé en 2019, le projet Biblius ciblait les écoles du Québec et la création d’un catalogue d’oeuvre jeunesse, dans le cadre d’un prêt numérique. Au terme d’expérimentations et de développements, l’année scolaire 2022-2023 se présente sous les meilleurs auspices. De fait, « plus de 99 % des élèves sur réseau scolaire public » sont désormais branchés.

Les chiffres deviennent plaisants, pour les responsables de la plateforme canadienne Pretnumerique.ca : célébrant sa dixième année, le service annonce quelque 18 millions de prêts d’ebooks, auprès de 885.000 usagers.

REPORTAGE – Depuis six ans, les écoles exprimaient un besoin réel en termes de prêt numérique : si différentes solutions existent pour ce qui touche aux manuels scolaires, la fiction, le documentaire et plus largement les œuvres jeunesse, elles, restaient les parents pauvres dans le système pédagogique. Pour y répondre, Bibliopresto a planché, avec les acteurs de l’édition québécoise, pour aboutir à Biblius. 

Deux auteures québécoises majeures ont fait trembler les plaines d'Abraham : Marie Laberge et Arlette Cousture avaient décidé de commercialiser leurs livres directement sur internet, en format numérique. Un choix que l'Association des libraires du Québec avait qualifié de « trahison », tandis que les bibliothèques déploraient que leurs usagers n'aient pas accès à ces ouvrages. 

L'aventure a commencé la semaine passée : Mélodie Quercron, étudiante en Master 2 Edition, à la Sorbonne avait contacté la rédaction pour quelques informations sur le développement de la poésie numérique, sujet de son mémoire. Et une chose en entraînant une autre, voici qu'elle a accepté de créer un blog, pour accompagner ses recherches. Petite présentation.

Si vous avez déjà acheté de la poésie au format numérique, et à plus forte raison de la poésie en vers, vous vous êtes sans doute rendu compte que les contraintes formelles propres à ce genre littéraire se heurtent aux contraintes techniques de l’ebook. Face à ce constat, les éditeurs de poésie adoptent différentes stratégies, allant de la non-publication de leurs titres en numérique à une réflexion sur la manière dont le numérique peut servir la poésie.

De la poésie numérique à la SGDL : les poètes et le cyberespace

Sur nos rives ou celles de nos cousins francophones du Québec, la société De Marque est tout aussi connue : créée dans les années 1990 et alors spécialisée dans la conception de logiciels éducatifs, la société opère aujourd'hui dans la distribution de livres numériques, avec un succès certain. Retour sur la success-story québécoise.

Une intéressante étude vient d'être mise en ligne par Amélie Coulombe-Boulet, Influence du livre numérique sur l'industrie de l'édition au Québec (2013). Bilan et enjeux rédigé dans le cadre d'un mémoire de maîtrise en management HEC, à Montréal. « À partir d'une série d'entrevues réalisées avec les principaux acteurs du milieu, j'ai dressé un portrait de l'édition au Québec depuis l'arrivée du livre numérique », nous explique-t-elle.

Les ventes numériques augmentent, mais sont moins rentables que celles papier. Le mouvement est inéluctable et il y a un potentiel, mais lequel ? L'ANEL et l'UNEQ s'interrogent.

L'organisme La poésie partout remporte la seconde édition de la bourse Poésie dans la cité, créée par le Conseil des arts de Montréal (CAM) et l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ).

Pour une deuxième année, le Prix francophone international du Festival de la poésie de Montréal entend souligner la richesse et encourager le renouvellement de l’écriture poétique en langue française à travers le monde. 20 recueils ont été retenus pour une première sélection, en attendant le festival et la révélation de l'ouvrage lauréat, du 30 mai au 5 juin 2022.

La poésie, c'est autre chose, 1001 définitions de la poésie

Ou alors, un peu de tout cela, et un peu plus encore.

Toute action entraîne une réaction. Le groupe Editis dévoile la création de sa propre filiale de diffusion et distribution, Interforum Canada. Et en face, deux groupes éditoriaux québécois annoncent la création d'« un groupe de diffusion et de distribution indépendant, de propriété québécoise ».

Haro sur la poésie ? Depuis que la décision du Centre National du Livre de réformer son institution a été dévoilée, les poètes de France se sont mobilisés : pas question que disparaisse la commission poésie, et les subventions qui en découlent. Le CNL a beau répondre que ce n'est pas le propos de la réforme, la résistance s'organise. Et en dernier lieu, c'est la ministre de la Culture qui a décidé de suspendre la réforme dont la mise en application devait intervenir au 1er janvier 2013.

Christian Bök est un poète expérimental canadien, auteur d'Eunoia, et gagnant de The Canadian Griffin Poetry Prize. C'est aussi l'homme qui a lancé le projet Xenotext afin de réaliser « une forme de vie afin qu'elle devienne non seulement une archive durable pour stocker un poème, mais aussi une machine capable d'écrire un poème ».

Rencontres musicales / Performances - Dimanche 18 mars 2012 à 16h00 - A la librairie

Dans la continuité d’un catalogue qui cherche à faire connaître et reconnaître des artistes féminines des quatre coins du monde, les éditions Les Prouesses proposent de plonger dans le travail de Audre Lorde, poétesse et militante. Contrechant est une anthologie illustrée dans laquelle il est requis de s’oublier… 

L'Association des libraires du Québec (ALQ) – en collaboration avec le Festival de la poésie de Montréal – annonce la création d'une nouvelle catégorie au Prix des libraires du Québec : la poésie québécoise. Suivant le même règlement et la même procédure que ses deux aïeules (les catégories « roman » et « jeunesse »), la catégorie « poésie québécoise » tentera de mettre de l'avant la qualité de plusieurs recueils d'ici et l'expertise des libraires du Québec.

Lancé il y a quelques semaines, le Grand Prix Poésie RATP 2017 bat son plein : quelque 3660 poèmes ont été reçus pour le moment par la RATP. Le président du jury qui élira les grands gagnants, Augustin Trapenard, est revenu sur l'importance de la poésie au quotidien... Mais n'oublie pas de lutter contre la fraude.