Il y a des livres qui sont des fauteuils de luxe. On s’y love et on se laisse porter par le film unique que seule la littérature est capable de projeter sur notre écran intime, avide d’évasions. Traduit du roumain par Marily le Nir pour Le Seuil, « La vie commence vendredi » d’Ioana Pârvulescu est de ces livres-là : ouaté, le style enveloppe en douceur et l’univers, découpé de l’époque où il faisait bon vivre, séduit d’instinct.