Les Chroniques de Thomas Covenant Tome 6 : Le pouvoir de l'or blanc

Titi Gnangnan est maire d'Alba-Villa, et la commune fictive n'a pas eu la main heureuse en le faisant élu de la République : despote volontiers stupide, le personnage à la coiffure démesurément gonflée « n'a pas besoin d'un dessinateur pour passer pour une andouille ». Mais l'auteur de ce comic strip s'est attiré les foudres du maire du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen.

ChroniquesDuConfine – Faits du jour : troisième semaine de confinement ; le ciel est toujours bleu ; il neige à Bordeaux ; annonces gouvernementales creuses... Les nouvelles se suivent et se ressemblent, tristement. Mais où va-t-on ? Quelqu’un sait où l’on va ? Non, personne ? Aïe...

On a testé l'offre Lanfeust des Étoiles, tome 8 sur Le Kiosque.fr

L'écrivain Marc Dugain, réalisateur d'Une exécution ordinaire et de La bonté des femmes, s'empare de l'oeuvre d'une auteure, Chantal Thomas, avec son film L'Échange des princesses. Il s'agit de l'adaptation du livre de Thomas, publié en 2013 au Seuil. Sortie prévue le 27 décembre 2017.

Dernier invité de la rentrée littéraire organisée par le réseau de librairies Librest et LaLibrairie.com, Thomas Flahaut publie son premier dernier roman aux éditions de l’Olivier. 

L’actualité récente a mis le vélo sous les feux de la rampe. La grève des transports de Décembre et Janvier derniers incite des milliers de cyclistes à enfourcher leur bécane pour se rendre au travail, au mépris de la pluie et des frimas hivernaux. Les programmes des candidats aux élections municipales font la part belle au vélo dans les grandes métropoles françaises.

Les vides greniers organisés chaque dimanche dans les bourgs berrichons sont une de mes distractions estivales: chiner une mazette fleurie ou un coquetier, marchander un meuble bancal et crasseux, farfouiller dans des piles de livres à l'affût d'un auteur ensablé... C'est ainsi qu'au milieu de romans de R. Sabatier, des San Antonio et des Editions du Fleuve Noir, je découvrais un broché jauni, aux pages mal massicotées datant de 1925. Le patronyme de l'auteur ne m'était pas inconnu Paul Lombard... A l'évidence, il s'agissait d'un homonyme. Il me paraissait  hautement improbable que le célèbre avocat ait pu publier un roman en 1925. L'extrait du catalogue en quatrième de couverture (Colette, Barbusse, Dorgeles, Renard ..) et l'éditeur me parurent de bon aloi. Je marchandais ma trouvaille pour une dizaine de centimes d'euros.

Le deuxième volet du siècle des grandes aventures traverse les mêmes années du XXème siècle que le premier opus mais situe cette fois son histoire, non pas en Norvège, Allemagne ou dans la région de Dar Es Salam  mais en Angleterre, un peu en France et en Afrique coloniale britannique, au Kenya.

L’argent fait tourner le monde, comme on le sait, mais la question du pouvoir d’achat déborde maintenant sur les mondes fictionnels. Par exemple : combien coûte un sandwich à Westeros ? Et une cuite à la bièraubeurre, qu’est-ce que cela représente en argent de poche pour Harry et ses amis ?

L'information n'est pas tombée dans l'oreille d'un adepte du fétichisme cuir et menottes. La presse en est toute retournée : EL James, l'auteure de la célèbre trilogie Fifty Shades of Grey, s'apprête à retourner batifoler dans les vertes prairies du Mummy Porn. C'est en tout cas ce que laisse entendre une photo postée sur son compte Instagram. Ou plutôt, ce que l'on croit comprendre d'une photo postée, etc.

Cette semaine, Salim Jay présente l'oeuvre de Tom Lanoye, auteur flamand à succès traduit en langue française aux Éditions de la Différence. Trois oeuvres sont actuellement au catalogue de La Différence : La Langue de ma mère, Forteresse Europe, et, plus récemment, le réjouissant Les Boîtes en carton.

Lydie Salvayre, Colum McCann, Michel Onfray et Mohamed Mbougar Sarr seront les invités de François Busnel pour l’émission de ce 8 septembre. La Grande Librairie donne rendez-vous à 20h55 sur France 5 pour parler du pouvoir des livres, vis-à-vis de l’engagement. « Faut-il prendre la fiction au pied de la lettre ? Ou bien est-elle une façon détournée de mieux voir la réalité, de rendre intelligible le monde actuel ? »

Le Ruban blanc d'Haneke obtient la Plame d'or à Cannes

BONNES FEUILLES – Pour cette rentrée littéraire, les éditions Fayard nous font découvrir le premier roman de l’auteur américain Ta-Nehesi Coates. Il livre ici un récit profondément habité, plein de fougue et d’exaltation, qui rend leur humanité à tous ceux dont l’existence fut confisquée, leurs familles brisées, et qui trouvèrent le courage de se soulever au nom de la liberté.

Partir à la découverte des livres numériques enrichis entraîne souvent le lecteur vers des rivages inconnus... qu'il aurait préféré ignorer. Les réussites sont encore rares, alors que les bouillonnements créatifs ne manquent pas. Entre l'intégration forcenée de documents disparates et l'approche créative originale, on trouve un gouffre. Une fosse marine. C'est pourtant ce format numérique par lequel se déploieront les pistes éditoriales de demain - et déjà un peu, celles d'aujourd'hui.

De vastes plaines, un horizon sans fin, une brise légère, quelques villes alentours. Peu de tapage ou d’agitation particulière. Ici le temps s’étire, rythmé par des habitudes élémentaires mais essentielles qui font de la routine un mode de vie simple mais authentique.

Albatros, de Vincent : le murmure des âmes (Dernier tome)

Comediedulivre2024 – Paru en mars dernier, le dernier ouvrage de l’écrivain Mathieu Belezi, réalisé avec l’artiste Kamel Khélif transporte au milieu du XIXe siècle, dans la vague de colonisation de l’Algérie par la France. Une installation reprend les illustrations tirées de l’ouvrage, paru au Tripode.

Roman moins grave qu’Adios (lien) qu’il publiera en 1974 et qui sera son dernier roman, L’été finit sous les tilleuls est un délicieux roman satirique que Kléber Haedens publie en 1966 chez Grasset.

Le feuilleton numérique de Pierre Bordage, Chroniques des ombres, récit post-apocalyptique destiné initialement à une publication échelonnée jusqu'au 13 septembre,  aux éditions Au Diable Vauvert, prend du retard. Comme le rapporte son éditeur, si l'auteur est bien un homme de défi pour avoir relevé le challenge de la publication au fil de l'eau, l'entreprise n'allait pas sans risques. L'écrivain s'excuse de ce délais supplémentaire, dû à la maladie. La date de sortie de l'intégrale se trouve désormais repoussée au 7 octobre.

ROMAN JEUNESSE – Depuis la mort de sa meilleure amie, Livy se sent terriblement seule. Elle n’arrive pas à s’intégrer dans sa nouvelle école, le prestigieux Temple College, où son père a été nommé bibliothécaire. Irrésistiblement attirée par le vide, elle sent grandir en elle l’envie de voler.

BONNES FEUILLES - Arrêtons de nous mentir. Pendant que le cirque des élections consacre notre impuissance à changer le cours des choses, le mur de la réalité ne cesse de nous rattraper : explosion des inégalités, réchauffement climatique, restriction des libertés publiques. Face à ces périls qui menacent, nombre d’entre nous se réfugient dans un déni confortable et rassurant pour ne pas avoir à affronter le sombre avenir qui s’avance devant nous. Soyons honnêtes, cela ne peut pas durer. Alors disons-nous les choses.

Le Clos des épices est dirigé par Alessandro Caprese, chef de renommée probablement universelle, qui gouverne dans la cuisine de son restaurant d'une main de fer dans un gant d'acier

Née à Berlin en 1937, l’auteure Jutta Heinrich-Rosemann est décédée ce 23 juillet 2021, annonce l’association des auteurs allemands. Étudiante en pédagogie sociale, littérature et allemand, elle devint rédactrice indépendante à compter de 1975. Elle aura publié de nombreux romans, textes de théâtre ainsi que des essais. Et ses écrits auront été récompensés de plusieurs bourses et prix durant sa carrière.

« Mes camarades, j’étais avec eux mais j’étais seul pourtant » Placé après le décès de son père chez son oncle Gustave et sa tante Gertrude, Luc n’ira pas à l’école, « la tante Gertrude ne m’envoyait pas à l’école parce que l’école corrompt l’image enfantine ». Livré à ses doutes et à ses peurs, l’enfant développe une sensibilité. Singulière : il hurle la nuit, se griffe le visage, a des visons. On dit de lui : « il n’y a rien à faire de cet enfant ».

BANDE DESSINÉE – D’abord, on est pris de court par le noir et blanc, ensuite la mise en page, troublante et déconcertante dans sa sobriété. Et plus oppressante encore parce qu’entre le noir et le blanc que l’on retrouve dans les dessins, au fil des saynètes, laisse à l’esprit un sentiment dérangeant. Délicieusement dérangeant.

Sofia Coppola retrouve ses actrices fétiches, Kirsten Dunst et Elle Fanning, pour Les Proies, une adaptation du roman de Thomas Cullinan, publié en 1966. Un roman qui connaît un certain succès au cinéma, puisque Don Siegel l'avait déjà adapté en 1971, avec Clint Eastwood.