Italie exportations livres

La maison d'édition italienne Mondadori vient de signer un accord avec le géant de la vente en ligne, Amazon, pour autoriser la vente de ses livres numériques sur la plateforme Kindle. Un pas en avant colossal...

En novembre 2014, Amazon débarquait en Italie avec son service d’abonnement, Kindle Unlimited. 700.000 ouvrages numériques proposés, pour 9,99 € et 30 jours d’essai gratuits. Mais une société italienne avait déjà amorcé la pompe : Laterza proposait depuis avril de la même année un catalogue de 300 titres, pour un tarif de 7,90 €. Le modèle Spotify débutait pour l’édition.

En marge du festival Italissimo, édition 2022, se déroulera le lundi 4 avril, 10h une table ronde professionnelle à l'Institut culturel italien 

Une étude de NielsenIQ commandée par Audible, filiale audio d’Amazon, et qu'analyse Il Giornale della libreria, indique que le nombre d’auditeurs de livres audio en Italie a encore augmenté par rapport à octobre 2021. Évidemment, Audible sert ici ses intérêts : à dire que le format est en croissance, la librairie d'audiobooks se fera une plus grande place. Et l'achat de droits d'adaptation se renforce. Certes, mais néanmoins...

Un nouveau livre d'Andrea Camilleri est sorti en Italie ce 8 novembre, trois ans après la mort de l'auteur. La guerra privata di Samuele e altre storie di Vigàta (La guerre privée de Samuel et autres histoires de Vigàta) est publié, comme beaucoup des précédents, par l'éditeur palermitain Sellerio. Il est composé de nouvelles publiées à différentes époques, dont deux inédites.

Dans un entretien accordé à ActuaLitté, le président de l'Associazione Italiana Editori dévoile ses objectifs pour l'industrie du livre en Italie. Il aborde la nécessité d'une croissance culturelle, la promotion de la lecture, l'internationalisation de l'édition italienne et les défis du dialogue avec les institutions.

On lirait bien plus que par le passé, estime l’Association italienne des éditeurs. Un paradoxe qui ne nourrit de ce que l’on lirait moins de livres, globalement. C’est que la culture numérique reste fondamentalement écrite – tant que YouTube n’aura pas accompli sa conquête du monde...

La situation est presque drôle : alors que France et Italie sont à couteaux tirés après les déclarations d’Emmanuel Macron, le second fait un point sur le « Bonus Cultura ». Ce cadeau de 500 € fait aux jeunes Italiens de 18 ans aurait porté ses fruits, indique l’association des éditeurs. 

Si les livres de Camus et Saramago passionnent, pour leurs thématiques liées aux épidémies, le coronavirus provoque une véritable crise éditoriale. L’association italienne des éditeurs indique que les ventes ont diminué de 25 à 50 % suivant les régions au cours des dernières semaines. 

La grande opération nationale italienne #IoLeggoPerche vient de clore son édition 2018, sur un véritable succès. Entre le 20 et le 28 octobre, une mobilisation globale de l’interprofession a permis de collecter 123.000 dons de livres, plus que l’an passé. En complément, les éditeurs offriront 100.000 titres de leur côté.

Après avoir banni du centre historique de la ville les immenses paquebots, Venise prend de nouvelles mesures… difficiles à comprendre. En effet, une boîte à livres, encourageant à prendre et à déposer en échange des ouvrages, relèverait d’une pratique illégale. Un kiosque vient ainsi de prendre une amende, et son propriétaire n’en revient toujours pas. 

Le piratage de livres numériques provoque des sueurs froides en Italie, et l'Association des éditeurs a décidé d'y remédier, de bien étrange manière. L'AIE propose ainsi un ebook, présenté sur toutes les plateformes de téléchargement. Ce dernier brosse un tableau de la piraterie, et surtout, analyse les modèles économiques sur lesquels il repose. Le isole dei pirati a été écrit par Renato Esposito, en charge de ces dossiers à l'AIE.

L'Italie envisage de mettre en place une politique fiscale nouvelle, avec une déduction de 19 % pour les gens qui achètent des livres, jusqu'à une concurrence de 2000 € d'abattement annuel. Le projet de loi, adopté le 13 décembre, Destinazione Italia, "Misure per favorire la diffusione della lettura" a été salué durant le Conseil des ministres, suite à la publication du décret. 

Il Libraccio est l’un des plus importants réseaux de librairies d’occasion d’Italie, spécialisé dans le scolaire. Après les difficultés pendant la pandémie, qui ont intéressées surtout les points de vente de centre-ville, le chiffre d’affaires est en croissance : 90 millions € en 2021, contre 85 en 2019. Par ailleurs, d’autres initiatives d’économie circulaire et verte se diffusent en Italie, comme dans le projet Ecolibrary de Taranto, dans les Pouilles. 

Italie : Une école de Turin troque les livres contre des ordinateurs

Piratage : Le téléchargement de livres a dépassé la musique en Italie

Le rapport de l’ISTAT (Institut national des statistiques) sur la production et la lecture de livres en Italie, portant sur l’année 2020, est tout chaud. L’année 2020 a mis le secteur de l’édition à l’épreuve en raison de l’urgence de la pandémie. Néanmoins les maisons d’édition ont fait preuve d’une grande résilience. La production est en baisse, mais les lecteurs sont en légère augmentation.

Officina Babùk est une nouvelle maison d’édition italienne publiant exclusivement des albums illustrés accessibles et inclusifs avec des textes en symboles. L’objectif de ce projet est de permettre aux enfants ayant des difficultés dans lecture et dans la compréhension des textes de s’amuser et apprendre à travers les livres.

L’édition, un métier qui séduit ? Selon les données de l’année 2014, les actifs de l’industrie de l'édition en Italie sont près de 45.900, mais, depuis 2000, le secteur souffre d’une véritable contraction. Voilà quatorze ans, on dénombrait alors 51.400 personnes travaillant dans le secteur éditorial, soit une perte de 11 % depuis cette époque. Sur l’ensemble des personnes travaillant dans le secteur, 78 % sont salariés, les autres ayant donc un emploi de free-lance. 

S’il y a bien un homme politique attaché au « made in France », c’est sans conteste l’ancien ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Pourtant, il ne semble pas être à un paradoxe près, en acceptant que son dernier livre intitulé Le retour de la France (J'ai lu, 3 €) soit imprimé…en Italie. Nos confrères du lab d’Europe 1 ont mis le doigt sur cette incohérence regrettable pour le candidat à la primaire du Parti socialiste.

Le Premier ministre Giuseppe Conte ne cesse de le répéter : son gouvernement a mis la priorité sur la protection de ses citoyens. Mais le jeu d’équilibre entre la santé et la préservation du système économique est délicat. À compter du 4 mai, toute l’Italie devrait repartir : en réalité de nombreuses interrogations demeurent. L’État a des responsabilités, lourdes, et ne compte pas se désister.

Nouvelle étape dans l’adoption d’une législation autour du prix du livre en Italie. Bloqué au Sénat depuis des lustres, le texte vient d’obtenir l’avis positif des Commissions du Budget et de la Culture. De quoi accentuer… la division dans les rangs des professionnels de l’industrie.

La situation s’aggrave, si c’était encore possible, pour la filière du livre en Italie. Au 24 mars, ce sont 18.600 ouvrages qui étaient annulés : ce 2 avril, l’association italienne des éditeurs estime que la réduction de titres est passée à 23.200 titres. Soit 49 millions d’exemplaires qui ne seront pas imprimés.

Les résultats économiques de l’industrie italienne sont, sans trop d’exagération, catastrophiques. Les perspectives 2020 font état de pertes de chiffre d’affaires entre 650 et 900 millions €. Sur les premiers mois de l’année, les pertes sont déjà évaluées à 134 millions €.

Après l'Allemagne, c'est avec l'Italie que la France pourrait se découvrir des accointances, contre la Commission européenne. Alors que dans l'Hexagone et au Luxembourg, un taux réduit est appliqué pour les livres numériques, nos voisins, au-delà des Alpes voient les initiatives se multiplier, assure Informa.

Italie et festa au Salon du livre jeunesse de Montreuil

Avec une croissance de 0,8 % en valeur et une légère diminution du volume de ventes, le marché du livre dans le Bel Paese a suivi une trajectoire sensiblement identique à celui de l’Hexagone. L’associazione italiana editori souligne que le prix de vente moyen a augmenté de 1,5 % – contre une inflation de 5,7 %.

En Italie, l’étude « Marchands d’histoires. Rapport sur l’achat/vente des droits en 2016 » réalisée par l’AIE, l’équivalent du Syndicat de l’édition en France, montre des signaux positifs en ce qui concerne l’économie et la visibilité de l’édition transalpine à l’étranger.

En Italie s’enclenche la protestation des traducteurs éditoriaux, une catégorie de travailleurs presque invisible, que la diffusion de la pandémie a mis encore plus en danger. Voici ce que contient la lettre ouverte aux politiciens de STRADE, le syndicat des traducteurs éditoriaux. Une lettre ouverte expose en détail les revendications de cette profession, avec un focus simple : mettre à disposition un fonds pour aider à mieux et plus traduire.

N’en déplaise aux Japonais, le jeu de dominos où l’on s’amuse à faire tomber des livres est très prisé. Et week-end à Bolzano, ville italienne très proche de la frontière suisse, le record du monde de livres-dominos a été battu. Avec 5337 ouvrages, la bibliothèque de l’Université de Saint-Gall, en Suisse, était jusqu’à lors la lauréate. Avec 6631 livres, l’université de Bolzano décroche la timbale...