Edi8 Editis

Quiconque parcourt nos colonnes l'a constaté : ActuaLitté attache la plus grande importance à ce que l’information objective et plurielle du public soit respectée. Des règles déontologiques gouvernent notre profession, à raison : notre journal se fait un devoir de les suivre. 

Porté par l’engouement grandissant des français pour la bande dessinée et le manga, le groupe Editis renforce sa position sur ce marché en créant une maison dédiée aux webtoons. Dans le sillage de la maison d’édition Kurokawa, cinquième éditeur du marché manga, cette nouvelle maison sera axée sur la publication papier de webtoons au sein d’Edi8, présidé par Vincent Barbare. 

« Quand la diffusion et la distribution prennent le pas, méfiez-vous. » Cette phrase de Françoise Verny, véritable figure de l’édition, résonne étrangement. À l’heure où Editis passerait dans le giron du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, si Bruxelles donne son accord, les enjeux pour nombre d’éditeurs partenaires prennent une tout autre dimension.

Denis Olivennes, président d'Editis, et Catherine Lucet, directrice générale, ont annoncé la formation de trois pôles de gestion pour la littérature générale, supervisés par Marie-Christine Conchon, DGA du groupe. Dans ce cadre, plusieurs nominations ont été effectuées.

Marie-Pierre Sangouard a été nommée par Denis Olivennes et Catherine Lucet à la tête d'Editis, en tant que nouvelle directrice générale adjointe du groupe. La directrice de la diffusion d'Interforum depuis 2018 intègre l'équipe de direction 100 % féminine, en tant que cinquième élément. Une belle promotion donc.

Selon des sources internes, l’actuel directeur général d’Editis, Guillaume Vicaire, quitterait prochainement le groupe éditorial propriété de l’Espagnol Planeta. Nommé par le président Alain Kouck le 3 septembre 2012, il était originaire du groupe Carrefour. Pour l’heure, l’intérim, d’après nos informations, serait assuré par l’un des enfants de José Manuel Lara, ancien PDG de Planeta, décédé en janvier 2015.

Jeu de chaises musicales au sein de la filiale du Grupo Planeta : tant du côté éditorial que dans la diffusion/distribution, le groupe Editis connaît un peu de mouvement. Quatre arrivées sont ainsi annoncées à divers postes.

Filiale du groupe espagnol Planeta, le groupe Editis annonce dans un communiqué le développement d’un projet de formation universitaire. Cela passe par l’acquisition de l’ESLCA Paris Business School, ainsi que détaillée.

Les éditions Télémaque, maison généraliste fondée en 2004 par Stéphane Watelet, ont été rachetées par le groupe Editis, avec une diffusion et une distribution assurées par Interforum à partir du 1er janvier 2020. Un rachat, un de plus, qui vient poursuivre la politique d'acquisition très active que met en place le groupe Editis depuis qu'il a rejoint la multinationale Vivendi.

Présentant ses résultats trimestriels, le groupe Vivendi, désormais possesseur d’Editis, affiche une très belle santé : 7,2 % de croissance sur le chiffre d’affaires, au global. Soit 3,970 milliards € sur le troisième trimestre. Et pour les neuf premiers mois de l’année, 11,323 milliards € de CA, en hausse de 6,9 %…

Dans sa perspective de développement, le groupe Editis annonce qu’une nouvelle maison d’édition rejoint son giron. À compter du 1er janvier 2020, École vivante, spécialisée dans les pédagogies alternatives, sera intégrée au groupe, filiale de Vivendi.

Le directeur financier groupe d’Editis, Roland Peyraube, vient de quitter l’entreprise, apprend-on de sources internes. Arrivé à l’époque où Guillaume Vicaire était en poste au sein du groupe, il aura passé neuf années dans l’entreprise.

Depuis le 31 janvier, l’acquisition du groupe Editis par Vivendi est désormais actée. Montant de l’opération : 833 millions € peu ou prou (en ce compris le remboursement de l’endettement). Mais désormais, on ne pourra donc plus parler d’Editis filiale du Grupo Planeta. Avec cette transition, le groupe éditorial décide d’un changement d’identité visuelle.

Nicolas Gonçalves est nommé Directeur industriel groupe Editis à compter du 15 octobre 2018, sous la supervision d’Eric Lévy, Président d’Interforum et Directeur des Opérations Groupe, apprend-on dans un communiqué.

Un des grands patrons de l'édition française est décédé : Alain Kouck, président d'Editis Holding, est mort, confirme Pierre Conte, directeur général d'Editis, à ActuaLitté. Il avait commencé sa carrière dans l'automobile avant de rejoindre le groupe Hachette en 1980, dans la distribution. Depuis décembre 2002, Alain Kouck était le président de Editis Holding, à la tête de son conseil d'administration.

Dans un entretien accordé au Figaro, Arnaud Lagardère, le jeune premier du groupe éponyme qui vient d’accepter de renoncer à sa commandite, apporte quelques précisions. Mais les salariés des deux grands groupes concernés — Editis, côté Vincent Bolloré et Hachette Livre, côté Lagardère — resteront plus que sur leur faim. L’avenir est plus flou que jamais.

 Juliette de Maupeou rejoint le groupe Editis le 2 novembre et intègre le comité exécutif. Titulaire d’un DESS en droit et pratique des relations sociales de l’université Paris II Panthéon-Assas, et d’un DU de management international de l’université Paris IX-Dauphine, Juliette de Maupeou a exercé pendant plus de 10 ans différentes responsabilités en matière de ressources humaines au sein de plusieurs entités du Groupe Total.

Voilà une petite semaine, le groupe Vivendi annonçait une OPA sur le groupe Lagardère, en officialisation le rachat des parts d’Ambert Capital. Pour l’industrie du livre, le cœur de ce rapprochement capitalistique se concentre sur Editis et Hachette Livre. La prise de contrôle, espérée, fait réagir le Syndicat de la librairie française — alors qu’étonnamment, le Syndicat national de l’édition est resté silencieux…

Dans sa politique de regroupement des différentes maisons du groupe, Editis vient d'annoncer le rachat des éditions Sonatine. « Nous prenons le contrôle de la maison, sans communiquer sur les conditions », explique le groupe Editis, contacté par ActuaLitté. Raison pour laquelle on trouvera le communiqué de presse, qui suit, quelque peu lapidaire. 

Editis, filiale du Grupo Planeta, firme espagnole, vient de connaître une légère modification de l'organigramme, avec la création d'une direction des achats et de la production. Celle-ci est placée sous la responsabilité de Pedro Arancón, qui occupe actuellement le poste de directeur des achats et de la production Grupo Planeta. 

Dans un communiqué, le groupe Editis annonce que Groupe de Boeck, « leader dans l’édition scolaire, universitaire, juridique et professionnelle, francophone et néerlandophone, actif principalement en Belgique, au Luxembourg et en France », vient d'être cédé.

Et s'il était possible de retrouver Guillaume Musso sur l'iBookstore ? Impensable ? Du tout. Alors qu'aujourd'hui, le romancier court à droite et à gauche pour la grande journée promotionnelle, XO Editions décide de publier simultanément la version papier et la version numérique...

L'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky ne serait donc pas le seul intéressé par une reprise d'Editis. La Lettre A avance, dans un article, trois autres prétendants au rachat du groupe d'édition. Xavier Niel, Reworld Media et Mondadori seraient également dans la course.

Toujours examiné par la Commission européenne, le rachat de Lagardère Publishing par le groupe Vivendi conduit ce dernier à vendre Editis – suscitant l'intérêt d'éventuels repreneurs. Au moins trois offres semblaient se préciser, et une nouvelle se manifeste, portée par Stéphane Courbit. Ce milliardaire, magnat de l'audiovisuel et des jeux en ligne, serait preneur des parts du Groupe Bolloré, soit 29,5 %.

Qui reprendra Editis — du moins, les parts du groupe Bolloré ? La question agite le Landerneau de l’édition, avec un nom qui revient depuis quelques jours : Bernard Arnault. Que diable irait-il faire dans cette galère, le patron de LVMH ? Exercice prospectif d’éditoriale fiction, option grosse phynance.

Editis en bonne forme, Jean-Bernard Lafonta satisfait

Quel devenir pour les salariés d’Editis après la vente du groupe — si elle a lieu ? Au terme d’une rencontre annulée, puis réorganisée ce 25 janvier, le Directoire de Vivendi a adressé un courrier aux représentants des salariés. Une réponse circonstanciée, qui acte les demandes formulées, sans prendre d’engagement. Et pour cause.

Selon les informations de ActuaLitté, un nouvel entrant aurait pris attache avec Vivendi. Pierre-Edouard Sterin, à travers Otium Capital – fonds de capital-investissement monté en 2009 – se porterait au nombre des candidats au rachat d’Editis. Mais pas seul.

Selon les informations de La Lettre A, le trio de milliardaires Stéphane Courbit, Daniel Kretinsky et Pierre-Edouard Stérin fera front commun. Le triumvirat qui passerait alors favori pour la reprise du numéro deux français de l'édition. Suffisant pour convaincre Bruxelles ?

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