Le salaire des écrivains, précarisés depuis plusieurs années par les difficultés économiques et l'érosion des droits d'auteurs, repose de plus en plus sur les « revenus accessoires ». Lesquels ne le sont plus vraiment : les interventions dans les écoles, les bibliothèques, dans des festivals et autres événements littéraires, constituent une part non négligeable dans les revenus des écrivains. Le Centre National du Livre veut multiplier ces rémunérations, ce qui n'est pas sans soulever des questions au sein de la profession.