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Vous reviendrez à Berlin-sur-Meuse. Charleville sous l'occupation allemande 1914-1918

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Romans historiques

Vous reviendrez à Berlin-sur-Meuse. Charleville sous l'occupation allemande 1914-1918

Pour bon nombre de Français, la Première Guerre mondiale, c'est avant tout les tranchées, les poilus, et les grandes batailles. Mais pour les habitants du Nord et de l'Est de la France, c'est aussi l'occupation allemande, tout particulièrement à Charleville, ville des Ardennes qui va devenir la capitale du IIe Reich, avec la présence de Guillaume II, du grand Etat-Major général allemand, du gouvernement et même d'ambassades. Pire encore, les habitants de ces régions seront perçus par le reste du pays comme les "les Boches du Nord" alors qu'ils subissent la dureté extrême des conditions d'occupation : destructions, pillages, travail forcé, prises d'otages, résistance, camps de concentration... Dans ce roman sensible, le lecteur suivra avec intérêt l'itinéraire de Berthe, une jeune femme qui va devoir affronter cette tourmente en compagnie de ces trois jeunes enfants. Une évocation vivante en même temps qu'un hommage à ceux qui furent bien souvent injustement traités par l'historiographie.

10/2015

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Histoire de France

PÉRONNE SOUS L'OCCUPATION (1914-1918)

Ce livre, composé de 18 fascicules parus dans le Journal de Péronne après 1918, retrace la vie de la population civile de Péronne pendant la Grande Guerre. Ecrit (sous le pseudonyme de FASOL) par Henri Douchet (1866-1942), écrivain et musicien très attaché à sa ville, cet ouvrage n'a jamais été réédité. Suivant l'ordre chronologique, ce "journal de l'occupation" est la réunion des nombreuses notes de l'époque auxquelles l'auteur a ajouté ses propres souvenirs et les récits des témoins directs ayant vécu cette période tourmentée. Il a été rédigé avec le soucis constant de ne pas s'écarter de la Vérité historique et celui de refléter les sentiments que l'on éprouvait alors. Cet ouvrage est complété par deux tomes consacrés à l'arrondissement de Péronne. N. B. Ce livre a été réalisé en mode "reprint" , c'est donc une "copie conforme" des fascicules parus dans le Courrier de Péronne. Vu la typographie très fine et le nombre de pages, il était "financièrement" impossible de recomposer les 280 pages du tirage original.

04/2014

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Histoire internationale

Namur à l'heure allemande (1914-1918). La vie quotidienne des Namurois sous l'occupation

L'ensemble des projets initiés sous le label "Namur à l'heure allemande : 1914-1918 au quotidien" a permis de sortir de leurs tiroirs où ils sont précieusement conservés depuis longtemps, de nombreux documents inédits, de les mettre en valeur par le biais de deux expositions, d'un colloque et de cette publication. Il a aussi, et c'est une autre de ses richesses, suscité la collaboration de personnes de disciplines a priori fort différentes, faisant ainsi la preuve de la complémentarité devenue inévitable des sources. Il porte, par conséquent, un regard nouveau sur cette occupation de Namur durant la première guerre mondiale.

01/2010

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Histoire de France

L'ARRONDISSEMENT DE PÉRONNE SOUS L'OCCUPATION (1914-1918) - Tome 2

Ce livre, composé de 24 fascicules parus dans le Journal de Péronne après 1918, retrace la vie de la population civile de l'arrondissement de Péronne pendant la Grande Guerre. Ecrit (sous le pseudonyme de FASOL) par Henri Douchet (1866-1942), écrivain et musicien très attaché à Péronne, cet ouvrage n'a jamais été réédité. Suivant l'ordre chronologique, ce "journal de l'occupation" est la réunion des nombreuses notes de l'époque auxquelles l'auteur a ajouté ses propres souvenirs et les récits des témoins directs ayant vécu cette période tourmentée. Il a été rédigé avec le soucis constant de ne pas s'écarter de la Vérité historique et celui de refléter les sentiments que l'on éprouvait alors. Tome I : Albert / Chaulnes, Ablaincourt, Aizecourt-le-Bas, Aizecourt-le-Haut, Allaines, Assevillers, Athies, Barleux, Belloy-en-Santerre, Bernes, Berny, Béthencourt-sur-Somme, Biaches, Bouchavesnes, Bouvincourt, Bray-sur-Somme, Brie, Brouchy, Buire-Courcelles, Bussu, Cartigny. Tome II : Ham / Nesle, Combles, Curlu-Fargny, Equancourt et Fins, Hardécourt-aux-Bois, Moislains, Roisel, Templeux-la-Fosse, Dompierre, Bouchavesnes, Epehy, Marquaix, Tincourt, Driencourt, Hamelet, Frise, Nobécourt, Villers-Faucon. Cet ouvrage, qui comporte deux tomes, est complété par le livre Péronne sous l'occupation. N. B. Ce livre a été réalisé en mode "reprint" , c'est donc une "copie conforme" des fascicules parus dans le Courrier de Péronne. Vu la typographie très fine et le nombre de pages, il était "financièrement" impossible de recomposer les 380 (tome I) et les 386 pages (tome II) du tirage original.

06/2014

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Histoire de France

L'ARRONDISSEMENT DE PÉRONNE SOUS L'OCCUPATION (1914-1918) - Tome 1

Ce livre, composé de 24 fascicules parus dans le Journal de Péronne après 1918, retrace la vie de la population civile de l'arrondissement de Péronne pendant la Grande Guerre. Ecrit (sous le pseudonyme de FASOL) par Henri Douchet (1866-1942), écrivain et musicien très attaché à Péronne, cet ouvrage n'a jamais été réédité. Suivant l'ordre chronologique, ce "journal de l'occupation" est la réunion des nombreuses notes de l'époque auxquelles l'auteur a ajouté ses propres souvenirs et les récits des témoins directs ayant vécu cette période tourmentée. Il a été rédigé avec le soucis constant de ne pas s'écarter de la Vérité historique et celui de refléter les sentiments que l'on éprouvait alors. Tome I : Albert / Chaulnes, Ablaincourt, Aizecourt-le-Bas, Aizecourt-le-Haut, Allaines, Assevillers, Athies, Barleux, Belloy-en-Santerre, Bernes, Berny, Béthencourt-sur-Somme, Biaches, Bouchavesnes, Bouvincourt, Bray-sur-Somme, Brie, Brouchy, Buire-Courcelles, Bussu, Cartigny. Tome II : Ham / Nesle, Combles, Curlu-Fargny, Equancourt et Fins, Hardécourt-aux-Bois, Moislains, Roisel, Templeux-la-Fosse, Dompierre, Bouchavesnes, Epehy, Marquaix, Tincourt, Driencourt, Hamelet, Frise, Nobécourt, Villers-Faucon. Cet ouvrage, qui comporte deux tomes, est complété par le livre Péronne sous l'occupation. N. B. Ce livre a été réalisé en mode "reprint" , c'est donc une "copie conforme" des fascicules parus dans le Courrier de Péronne. Vu la typographie très fine et le nombre de pages, il était "financièrement" impossible de recomposer les 380 (tome I) et les 386 pages (tome II) du tirage original.

05/2014

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Documentaires jeunesse

1914-1918

Pour les Européens d'aujourd'hui, la Première Guerre mondiale reste l'un des événements majeurs du siècle et, en même temps, l'un des plus difficiles à comprendre, au point qu'il paraît parfois absurde. Depuis l'assassinat de Sarajevo jusqu'au défilé de la victoire, à Paris, le 14 juillet 1919, Michel Winock a choisi de raconter et d'expliquer cette guerre sous tous les angles possibles. Les grandes phases militaires, de la guerre de mouvement en 1914 à l'affrontement interminable des tranchées, sont présentes. On découvrira aussi les épisodes de la guerre psychologique, l'héroïsme des enfants et des femmes, la mobilisation des énergies qui transforment ce combat européen en une guerre mondiale. On comprendra enfin le caractère particulier de 1914-1918, le courage des soldats, à Verdun ou sur la Somme, leur ténacité dans l'enfer quotidien de la boue des tranchées et des bombardements, leur lassitude parfois et leur acharnement qui ont tenu quatre ans l'Europe en haleine. Grâce à une iconographie riche et souvent rare, ainsi qu'à un ensemble de cartes exceptionnel, Michel Winock, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, spécialiste de l'histoire du XXe siècle, fait découvrir de manière originale l'histoire de ces 52 mois qui ont changé le siècle.

09/1998

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occupation

Une famille roubaisienne sous l'occupation de 1914 à 1918. Journal de Marie Masquelier

Marie Masquelier (1895-1975), nièce de Mgr ? Henri Masquelier (1856-1936), fondateur de La Croix du Nord, vit pendant la ­Première Guerre mondiale à Lys-lez-Lannoy (Nord), une commune limitrophe de Roubaix, mi-rurale, mi-industrielle ? : des industries textiles y sont implantées. Le territoire est occupé par les Allemands jusqu'en octobre 1918. Marie Masquelier tient son journal de l'été 1914 à février 1919. Ce document, introduit et annoté par Philippe Nivet, professeur à l'Université de Picardie, est intégralement publié dans ce volume. Le journal de Marie Masquelier est une source très riche pour l'histoire de l'occupation allemande. Il montre comment les Allemands se sont installés dans le Nord et dominent le territoire. Il évoque le vécu des habitants et leurs réactions face à l'occupant. Marie Masquelier fait un portrait nuancé des officiers allemands qu'elle doit loger ? ; elle observe le comportement et les réactions des militaires bavarois et prussiens. Enfin, elle évoque la libération, le sort fait alors aux "? femmes à Boches ? " et la présence de l'armée anglaise. Des extraits du journal de sa jeune soeur Sophie Masquelier (1896-1989) complètent les parties lacunaires du journal de Marie Masquelier.

11/2022

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Romans historiques

Pensez à nous dans vos fêtes du coeur ! 1914-1918

Ce livre a été écrit pour lui. Lui, c'est Philippe, poilu de 14 à 18, quatre ans de guerre, une jambe en moins dix jours avant l'armistice. Toute sa vie il s'est tu. Il n'a jamais rien dit, ne s'est jamais plaint. La censure, celle de l'armée qui ordonnait de s taire, ça, c'était pendant la guerre. Après, après... C'est que, voyez-vous, ça ne se fait de se raconter, c'est comme de se plaindre. Pourtant avec sa jambe en moins et ses autres blessures, c'était difficile. C'est que voyez-vous, ça ne se fait pas de raconter de tuer des gens, ce serait comme de se vanter d'avoir tué. Philippe, il a 90 ans. La mort pointe sa faux. Il ne la craint pas, n'a pas peur, la regarde arriver. Ce n'est pas difficile, il est comme ça, c'est tout, il ne regrette rien. Parce que voyez-vous, "un homme ça s'empêche", c'est digne. Seulement le jeune homme qu'il fut, et qui a tout perdu, ne veut pas être oublié. Il revient, avec la force et la passion de la jeunesse, le bonheur de la vie de ce temps-là, avec ses projets et ses rêves, le feu dans le sang et l'amour aux lèvres. Avec retenue, avec lucidité, il dit ce que la guerre a fait de sa vie, de la vie de sa famille, de lui. Alors, écoutez-le, ne le censurez pas comme les généraux cacochymes. Lisez ce livre. Il ne raconte pas la guerre. Il dit comme c'est difficile de rester un homme dans la tourmente. Il dit que c'est pourtant ça et seulement ça qui peut sauver le monde. Ecoutez la voix du 2e classe Philippe Leccia.

06/2014

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Europe

Lille sous la griffe allemande, 24 août 1914-1er décembre 1915

Lille sous la griffe allemande : tous les arrêtés municipaux, toutes les proclamations et affiches de l'autorité allemande, du 24 août 1914 au 1er décembre 1915, suivis d'un Etat chronologique des faits principaux et de l'état-civil de Lille / André Fage Date de l'édition originale : 1917 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Littérature française

Nous vous aimons tous

A l'issue du banquet d'anniversaire des vieux parents, le toast porté par le père va réveiller en chacun des enfants des souvenirs, des ressentiments, des espoirs. Depuis longtemps, les aînés et les plus jeunes ne savent plus se parler. Dans l'obscurité d'une soirée d'orage, la famille se trouve rassemblée pour un huis clos imprévu. Vont-ils enfin inventer ce qu'ils se croyaient incapables de vivre ? Hasards opportuns, émotion et humour seront les chemins d'une renaissance inespérée.

07/2014

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Régionalisme

Lyon. 1914-1918

Lorsque l'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août 1914, l'ouverture des hostilités surprend Lyon en pleine Exposition internationale urbaine. Lyon, qui a une réputation hospitalière établie, se transforme rapidement en un vaste hôpital soignant les blessés rapatriés du front. Sa situation géographique proche de la Suisse en fait une plaque tournante stratégique. De nombreux réfugiés affluent pendant que la ville devient également un centre d'échange de prisonniers. Tout en cherchant à aider au maximum les combattants et les victimes de la guerre, la municipalité doit veiller aux besoins des Lyonnais. Edouard Herriot, son maire, cherche pendant le conflit à maintenir le plus possible la vie, le travail et l'activité dans la cité, alors en plein essor industriel. Ainsi, les femmes participent à l'effort de guerre et Lyon se change en un centre de fabrication au service de l'industrie militaire. Grâce à cette magnifique sélection de cartes postales et de photographies anciennes, Roland Racine nous décrit la vie lyonnaise durant la Grande Guerre et nous rappelle que cette ville de l'arrière a été touchée de plein fouet par le premier conflit mondial.

10/2015

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Sciences historiques

Rouen 1914-1918

Ce livre, publié à l'occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, concerne Rouen, principale base durant quatre ans des armées du Commonwealth en France. Devenue, l'espace du conflit, premier port de France, Rouen, capitale de la Normandie, n'a jamais été aussi cosmopolite. Nous avons rassemblé, pour cet ouvrage, une iconographie importante, en partie inédite, pour illustrer deux textes écrits à la fin de la guerre sous les plumes de Georges Dubosc et de Colette Yver.

07/2014

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Histoire de France

Marseille 1914-1918

26 juillet 1914 : Le Petit Provencal s'inquiète de "la plus grave menace pour la paix de l'Europe qu'on ait enregistrée depuis longtemps". Les crieurs de journaux sont dès lors assaillis, les kiosques assiégés, et le spectre de la guerre se met à hanter les conversations des Marseillais... Les hommes partent au front, la cité phocéenne plonge dans le silence et dans une attente anxieuse. 14 août 1914 : l'arrivée de premiers convois blessés, les premiers tués... Et c'est au moment où les Marseillais commencent à saisir concrètement l'ampleur du drame et comptent leurs premiers morts que la calomnie s'abat sur la Provence et sur Marseille en particulier... Dès les premières défaites, on cherche des coupables : ce seront les soldats du Midi, ces Méridionaux abrutis de soleil, aussi paresseux que forts en gueule... Les journaux parisiens se déchaînent, les quotidiens marseillais ripostent pour soutenir leurs soldats... Jean-Yves Le Naour, d'une écriture vive et efficace, nous raconte la rumeur, le rôle des journaux de l'époque, la mauvaise réputation des gens du midi, l'arrivée des troupes coloniales, la générosité des populations marseillaises et le soulagement de la fin de la guerre.

09/2014

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Généralités

Hartmannswillerkopf. 1914-1918

L'Hartmannswillerkopf est un massif dominant la plaine d'Alsace qui fut, en 1915, le théâtre de combats acharnés entre Français et Allemands. Ce haut lieu de la Grande Guerre est sanctifié par le sacrifice de milliers de soldats des deux camps. Un des quatre monuments nationaux français y a été construit. Aucun livre n'a retracé par le texte et l'image les quatre années de guerre à l'Hartmannswillerkopf. Rédigé à partir de sources à la fois françaises et allemandes, celui-ci présente les doctrines qui avaient cours avant 1914 dans les domaines de la guerre de montagne et de la guerre de siège, et il brosse un panorama complet du champ de bataille et de son organisation au fil de la lutte. Plusieurs chapitres exposent notamment les opérations de l'année 1915, au cours de laquelle chacun des adversaires se dispute âprement le sommet de la montagne. Les opérations des années 1916 à 1918 font, quant à elles, l'objet de développements originaux, avec la narration d'épisodes méconnus, comme la terrible guerre des gaz à la fin de 1918.

07/2022

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Histoire de France

Prisonniers 1914-1918

L'imaginaire de la première guerre mondiale s'embarrasse peu des prisonniers ! Le relatif oubli du prisonnier de guerre français n'est pas récent. Au lendemain du conflit, les contemporains tentèrent de masquer cette réalité en valorisant d'autres figures cardinales. Certains magnifièrent le Poilu, un auteur de hauts faits d'armes pendant que d'autres insistaient sur le sacrifice de toute une génération, dans un culte exclusif des victimes du conflit. Parti dans l'anonymat de la guerre de masse, oublié dans les camps allemands, rentré au pays dans cette ambiance paroxystique de deuil patriotique, le prisonnier de guerre ne pouvait légitimement trouver sa place dans cette société. Il allait errer dans ce monde de l'entre-deux-guerres d'abord, puis dans les mémoires, sans aucune reconnaissance de sa souffrance… Découvrir, à partir de son courrier, le cheminement d'un prisonnier de la première guerre mondiale nous permet d'appréhender une réalité complexe. Plus encore que ce sort commun partagé par tous les prisonniers, l'auteur nous fait vivre une véritable odyssée qui nous mène des combats de 1914 au retour au pays en 1919, en passant par les divers camps d'internement qui furent autant d'épreuves pour les captifs.

08/2013

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Histoire de France

Larodde 1914-1918

Sur les quelque 160 hommes de notre commune qui y sont partis, 62 y ont laissé la vie : disparus, morts au combat, décédés par i(suite de maladie contractée en service). Les plus chanceux sont revenus mourir chez eux... En 1921, un monument est érigé, avec leurs noms gravés dans la pierre, pour que les générations futures se souviennent, pour qu'ils ne soient pas morts pour rien. C'est un hommage qui leur est rendu ici. L'évocation de leur vie, celle de leurs batailles les rendent proches. C'était hier. Association Larodde, Mémoire et patrimoine

10/2018

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Première guerre mondiale

Reconnaître (1914-1918)

Reconnaître et remercier les soignants et les aidants est une question très contemporaine. Elle a aussi des racines profondes. La Grande Guerre en donne une illustration saisissante. On estime à plus de 4 millions les soldats français blessés. Avec près de 150 hôpitaux temporaires et au moins 178 000 soldats hospitalisés, les Alpes-Maritimes et Monaco se distinguent. Médecins, infirmiers, aidants et d'abord des femmes très souvent encadrées par la Croix-Rouge ont manifesté un engagement inédit. Il fallait reconnaître celles et ceux qui s'étaient durablement dévoués au soin des blessés ou malades évacués des fronts du Nord, de l'Est et d'Orient. Par la médaille des épidémies, parfois la Légion d'honneur, et principalement la médaille de la reconnaissance française, leur abnégation a été saluée. Etrangers - notamment britanniques, italiens, belges, suisses, monégasques, américains, hollandais - ou français, ils sont plus de 500 à avoir été éligibles, et près de 430 à avoir été décorés. Célèbres ou, le plus souvent, inconnues, les femmes sont les premières éligibles et attributaires. Au moyen d'archives inédites, le présent travail vise à rappeler leur engagement aussi discret qu'indispensable.

04/2022

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BD tout public

Putain de guerre ! Tome 1 : 1914-1915-1916

Du fond de nos tombes, on a compris qu'on était là pour un long moment. Les Alboches n'étaient pas décidés à rentrer chez eux et on était encore assez loin de Berlin. Pour Noël, la trêve a tourné en fraternisation, surtout entre les Anglais et les Allemands. Ca partait d'un bon sentiment. Quelques heures à s'échanger des clopes et des bonbons, avant de retourner chacun dans son trou pour recommencer à s'entretuer. Moi, tout ce que je comprenais, c'est qu'on s'installait dans la guerre.

11/2008

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Histoire de France

1914-1918 les marins pêcheurs sous le feu ennemi

Nous sommes en 1914, la guerre est déclarée. Les marins pécheurs sont pour la plupart mobilisés et les ports de pêche sont désertés. Qui sont ces hommes qui, au risque d'une rencontre souvent fatale avec une mine dérivante ou un sous-marin ennemi, vont porter sur leurs épaules la responsabilité de faire fonctionner une industrie indispensable au ravitaillement alimentaire du pays ? Alors que le conflit s'éternise, quelles mesures les autorités maritimes, militaires et civiles, vont-elles prendre pour protéger ces pécheurs et concilier les intérêts de la défense avec ceux d'une activité économique devenue essentielle pour nourrir la population ? Combien de drames vont se dérouler avec leurs conséquences sur les plans économique et humain ? Autant de questions auxquelles l'auteure tente de répondre dans cet ouvrage.

11/2018

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Histoire de France

Quelques vérités sur la guerre de 1914-18. Deux frères, Joseph et Césaire, "Morts pour la France"

A partir du vécu de son grand-oncle Joseph (d'août 1914 au 22 mars 1916) puis de son grand-père Césaire (d'avril 1915 au 20 août 1918) et des lettres de sa grand-mère Honorine, André Payan-Passeron nous fait vivre les terribles réalités humaines et militaires de cette guerre totale avec l'Allemagne qui a bouleversé la vie des individus, des familles, des régions envahies, de la France impériale et des autres pays européens. La bravoure des Méridionaux du 15e Corps et de la 29e Division. Avec Joseph (mort en héros) et son 141e Régiment de Marseille, on va d'abord réhabiliter comme il se doit l'honneur des Méridionaux du 15e Corps diffamé après la défaite de la 2e Armée française en Lorraine allemande le 20 août 1914. Puis avec lui et son régiment, on va faire toute la lumière sur la soi-disant défaillance de la 29e Division et de ses unités d'Antibes et d'Avignon diffamés depuis la victoire allemande du 20 mars 1916 dans le bois de Malancourt durant la bataille de Verdun. L'héroïsme du 6e BCA de Nice et les exploits du 65e BCP d'Epernay. Avec le chasseur alpin Césaire et son 6e BCA de Nice, on va vivre l'héroïsme dont ont fait preuve les "diables bleus" du pays niçois à Dieuze comme à Revigny puis sur le front sud des Vosges d'avril à novembre 1915. Puis avec lui et son 65e BCP d'Epernay, on va vivre les exploits d'un bataillon d'élite de la 56e Division de réserve engagée sur tous les fronts du nord de la France lors des grandes offensives (Verdun mai 1916, Somme octobre 1916, Chemin des Dames avril 1917, Somme août 1918) ou en défense lors des attaques allemandes (bataille de l'Avre mars 1918 où s'est joué le sort de la France avec le général Foch).

06/2017

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Critique littéraire

Pourquoi nous battons-nous ? 1914-1918 : les écrivains face à leur guerre

Comment survivre à l'enfer ? Comment expliquer philosophiquement, politiquement, spirituellement, une telle boucherie ? Comment demeurer un homme au sein du chaos ? Le vertige de la Grande Guerre nous est devenu insaisissable. Le livre d'Emmanuel Godo rend la parole à ceux qui l'ont vécu. Ce sont eux qui nous racontent leur départ au front, au nom des idéaux patriotiques ; leur épreuve du feu, du fond des tranchées ; leur quête de signification, face à l'abîme entre les doctrines et les faits. Français, Allemands, Américains, Anglais, Tchèques..., ce sont tous des écrivains, des intellectuels, des militants. Chacun essaie, à sa façon, de donner sens à l'insensé. Pour le socialiste Barbusse, il s'agit de faire la guerre à la guerre. Pour l'agnostique Jünger, de construire un homme nouveau. Pour le catholique Teilhard de Chardin, de redécouvrir le prix de la foi. Pour eux, comme pour tous les autres témoins convoqués dans ce livre, il faut humaniser l'inhumanité. Nourri d'une riche documentation, porté par un vrai souffle, cet essai répond aux questions que nous ne cessons de nous poser un siècle après 1914.

02/2014

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Sciences historiques

Le journal d'Henri Martin, 1917. Moussey sous l'occupation allemande

Henri Martin a 32 ans, est marié, père de deux enfants et un accident survenu deux ans avant la guerre l'a rendu non mobilisable. Son journal, couvrant toute l'année 1917, entame l'historiographie de sa commune. Henri Martin, qui s'érige ainsi en témoin d'une guerre en zone envahie, ouvre alors une fenêtre sur le parcours d'une famille et d'une commune dans la Grande Guerre.

01/2014

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Histoire de France

Lettres d'un syndicaliste sous l'uniforme, 1915-1918

Personnalité importante du syndicalisme révolutionnaire en France, fondateur des revues La vie ouvrière (1909) et La Révolution prolétarienne (1925), Pierre Monade (1881-1960) est un antimilitariste et internationaliste convaincu. En décembre 1914, écoeuré par la guerre et le ralliement des organisations révolutionnaires à l'Union sacrée, il démissionne du Comité confédéral de la CGT et opte pour l'organisation et le regroupement des militants et militantes engagés contre la guerre. Début 1915, il est contraint de rejoindre le 252e régiment d'infanterie à Montélimar. Il y reste un an avant de partir pour le front, où il sera aux premières lignes. Les lettres qu'il y écrit nous plongent au cour de l'agitation syndicaliste et socialiste de l'époque. S'y lisent les incertitudes causées par le conflit mondial mais, également, la détermination d'une partie du mouvement ouvrier à organiser l'action révolutionnaire de l'après-guerre, en dépit de la censure et de la répression. Ces lettres manifestent à la fois l'horreur de la guerre et le combat à mener pour s'y opposer.

09/2018

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Histoire de France

D'une guerre à l'autre (1914-1918 - 1944)

Publié pour le Centenaire de la Première Guerre mondiale et le 70e anniversaire de la Libération de la France en 1944, ce volume, avec les expositions qui l'accompagnent, revient sur la façon dont ces périodes ont été vécues dans le département de la Seine-Maritime (alors Seine-Inférieure). Il fait aussi une large place à la mémoire collective de ces conflits, en s'appuyant sur les collectes organisées auprès des habitants de Seine-Maritime, qui ont donné lieu à près de 250 contributions et qui ont permis de rassembler plus de 12 000 pages ou images. Si, lors de la Première Guerre mondiale, le territoire seino-marin échappe à la ligne de front, il joue un rôle essentiel de base arrière dans la mise en oeuvre des opérations des Alliés. Les ports du Havre, de Rouen ou de Dieppe bénéficient d'une position stratégique pour le ravitaillement et l'acheminement des troupes britanniques et américaines. La Seine-Inférieure constitue également un refuge pour les alliés belges qui implantent leur gouvernement en exil à Sainte-Adresse. La situation du territoire au cours de la Seconde Guerre mondiale est évidemment bien différente puisqu'il sort en 1944 de quatre années d'occupation et qu'il se trouve directement concerné par les opérations militaires liées au Débarquement. Cette année 1944 est appréhendée à travers le quotidien des populations. Des actions de résistance à l'occupant sont menées sur le territoire tandis que les bombardements occasionnent d'importantes destructions dans les villes, rendant très rudes les conditions de vie. Une ouverture est faite en conclusion sur le devoir de mémoire et la manière dont a été commémorée la Libération pendant ces 70 dernières années.

05/2014

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Histoire de France

Images de l'Oise. 1918 & aujourd'hui

Les Allemands pénètrent dans l'Oise le 31 août 1914. Après la bataille de la Marne et à partir de fin septembre, ils s'installent au nord-est du département. De Crapeaumesnil près de Lassigny à Autrêches proches des limites territoriales de l'Aisne, les troupes allemandes vont s'accrocher jusqu'à la mi-mars 1917. Puis elles se replient sur un front entre Saint-Quentin et Laon, qu'elles ont fortifiés. L'armée française poursuit l'ennemi, mais s'arrête début octobre devant les défenses de son adversaire. Hormis les combats du bois Saint-Mard près de Tracy-le-Val fin décembre 1914, ou l'offensive de Quennevières en juin 1915, il n'y a pas de batailles majeures dans l'Oise. Pourtant des rencontres de patrouilles et des duels d'artillerie causent bien des pertes de part et d'autre. A l'arrière du front, le département est en zone dite d'armée, ce qui signifie que l'on ne peut pas vaquer à ses occupations courantes sans en référer à l'autorité militaire. Pourtant nos aieux s'accommodent d'une vie bien précaire par moments. Cet ouvrage est la suite d'Images de l'Oise 1918, paru en octobre 2012. Il reprend le même principe, c'est-à-dire mettre en concordance une photo ancienne et une photo actuelle. La plupart des clichés sont inédits et datent tous de 1915, 1916 ou 1917. Cet ouvrage est un témoignage sur la vie dans l'Oise pendant la Grande Guerre. Le 21 mars 1918, l'opération Michael se déclenche. De Saint-Quentin dans l'Aisne, l'armée allemande s'ébranle et bouscule les troupes anglaises basées devant elle. Vers la fin du mois, l'Oise se voit de nouveau attaquée. Noyon et Lassigny tombent. De violents combats ont lieu au mont Renaud, au Plémont, dans le parc du Plessier-de-Roye et à Orvillers-Sorel. Puis une nouvelle fois le front se stabilise. Les réfugiés qui ont fui les zones attaquées se dirigent vers le sud. On consolide les anciennes tranchées, celles de 1914 à 1917. On en refait d'autres devant les nouvelles lignes allemandes. Toute une infrastructure se met en place pour une contre-attaque qui n'aura jamais lieu car des bruits alarmistes arrivent fin mai. En juin 1918, les Allemands attaquent en direction de Compiègne : la bataille du Matz commence. Elle est arrêtée en trois jours par les Français, au prix de pertes terribles dans les deux camps. Cet ouvrage ne retrace pas dans le détail les péripéties des combats, mais présente des photographies de nombreux villages et de villes de l'Oise en 1918 et aujourd'hui. L'auteur a retrouvé les lieux qui se trouvent sur les photographies de 1918 et présente des vues actuelles de comparaison. Ceci apporte une dimension nouvelle à des paysages que les habitants de l'Oise, ou les touristes, croyaient bien connaître. Les photographies de 1918 sont inédites à 90 %.

10/2012

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BD tout public

Putain de guerre ! : 1917-1918-1919. Avec 1 DVD

La guerre nous brûlait les boyaux et, dans la puanteur de nos existences dérisoires, je me cramponnais à un espoir : rentrer à la maison, qu'on la perde ou non cette guerre qui n'est pas la mienne ! Comment faire pour ne pas se retrouver dans une de ces fosses communes creusées par des corvées de Tonkinois ?

10/2009