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Sociologie historique du capitalisme

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Sociologie

Sociologie historique du capitalisme

Au cours de la dernière décennie, le mot " capitalisme " a fait un retour remarqué dans le débat politique et dans la recherche. Ce livre s'appuie sur les travaux les plus récents en histoire et en sociologie économiques pour raconter les trois âges du capitalisme, de la fin du XVIIe siècle à nos jours. Ce récit permet de répondre à des questions concrètes et variées : comment la satisfaction des actionnaires est-elle devenue une valeur dominante ? L'ubérisation est-elle un retour au XIXe siècle ? En quoi le commerce d'esclaves a-t-il contribué à la naissance du capitalisme ? Une finance chrétienne ou musulmane est-elle possible ? Qui a conquis les droits associés au salariat, et comment ? On apprend aussi qu'il n'y a pas vraiment eu de " révolution industrielle ", que les dilemmes des mouvements de consommation engagée vers 1900 ressemblaient à ceux d'aujourd'hui, ou encore en quoi la crise financière de 2008 diffère de celle de 1929.

01/2021

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Sociologie

De la condition historique du sociologue

"Monsieur l'Administrateur, mes chers Collègues, Nul ne franchit sans émotion le seuil de cette illustre maison. Même si l'âge le devrait convaincre que, pour lui et pour son oeuvre, les jeux sont faits, même s'il a déjà goûté quelques-unes des satisfactions ambiguës qu'apportent les honneurs académiques, celui que vous avez, par vos suffrages, appelé parmi vous n'échappe pas à l'inquiétude. Personnellement, il me semble que je ressens les affres du candidat au moment de vous exprimer une gratitude dont je vous prie de ne pas mettre en doute la sincérité". Raymond Aron

02/1971

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Sociologie

Sociologie économique. Etat, marché et société dans le capitalisme moderne

Les sociologues, du moins nombre d'entre eux et des plus marquants (Weber, Durkheim, etc.) se sont toujours intéressés à l'économie. L'émergence et le développement du capitalisme, au-delà des réflexions et des prises de position induites par le marxisme, ont motivé leurs efforts de compréhension. L'organisation, la dynamique, les interdépendances avec le social de ce système ont fait l'objet de multiples travaux. Surtout, les analyses de l'efficacité, de la rationalité, mais aussi de la régulation institutionnelle du capitalisme ont nourri des débats continus de méthode qui ont en partie contribué à définir les frontières de la sociologie et de l'économie. C'est ce cheminement complexe, balisé par des interventions d'intérêt majeur concernant les démarches et l'emprise des diverses sciences sociales, que l'ouvrage retrace, avant d'en arriver à la présentation critique des paradigmes les plus récents de la sociologie économique. Sur ce point, l'auteur accorde une place privilégiée à un courant spécifique, la Political Economy, qui propose une analyse comparée des modes de régulation institutionnelle du capitalisme. Cette approche insiste sur la diversité des cadres sociaux et institutionnels dans lesquels s'encastre l'économie, et contribue ainsi à rendre compte des différentes logiques de construction sociale du marché. Au total, cet ouvrage remarquable par sa profondeur de champ et son acuité critique sera d'un apport précieux pour les sociologues, comme pour tous les intervenants en sciences sociales qui réfléchissent sur le statut de l'économique. Il intéressera aussi le public averti désireux de mieux appréhender les évolutions des systèmes socio-économiques contemporains. Sa publication originale, puis sa traduction en langue anglaise, ont constitué un élément important d'un débat bien engagé au niveau international ; l'édition de sa traduction française contribuera à assurer l'insertion des étudiants, enseignants et chercheurs français dans ce débat.

03/2002

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Notions

Sociologie historique de l'absolu. L'invention de l'absolu

L'absolu a-t-il été inventé par l'espèce humaine ? Si oui, quand, dans quelles circonstances, à quelles fins et dans quelles conditions ? Si ce n'est pas le cas, est-à-dire que l'absolu serait une donnée immédiate de la conscience humaine ? Et si tel est le cas, peut-on le vérifier et qu'est-ce que cela signifie ? A travers une enquête de sociologie historique, qui remonte au paléolithique et examine aussi bien la pensée indienne (avec la notion d'Atman dans les Upanisads), les pensées en Asie Mineure (qui conçurent le concept de Dieu) ou les philosophies chinoises (qui thématisèrent les premières la notion de Devenir), le présent essai a pour vocation d'expliquer ce qui semble destiner l'espèce humaine à se poser des questions métaphysiques.

07/2023

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Droit

SOCIOLOGIE DE LA NATION. Fondements théoriques et expériences historiques

A Cette analyse des courants idéologiques, loin des essais " pour " ou " contre " la nation, examine le lien entre représentation nationale et démocratie et les difficultés qu'entraîne son éventuel effacement. Etude générale du phénomène national, l'ouvrage éclaire les questions de vocabulaire, de définition et de méthode par des exemples historiques des analyses théoriques et des réflexions philosophiques. Il propose des éléments pour comprendre le phénomène national contemporain, sa persistance comme ses fragilités, et pour évaluer le renforcement du nationalisme comme l'affaiblissement des nations. Rédigé avec rigueur et dans un style clair, ouvrage de synthèse et de réflexion original en son genre, il s'adresse notamment aux étudiants des classes préparatoires, des IEP, des universités, ainsi qu'aux candidats des concours administratifs auxquels il fournit des repères, références, analyses et problématiques.

09/1999

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Sociologie

Le privilège d'une éducation transnationale. Sociologie historique du baccalauréat international

Ce livre interroge l'internationalisme politique à travers le prisme de l'éducation. Comment des lycées peuvent-ils être internationaux ? Comment se construit la légitimité d'une école dite internationale ? Peut-on appréhender les rapports de ces écoles entre elles et avec les établissements qu'elles désignent par opposition comme "locaux" , voire "nationaux" . Comment expliquer leur élitisme ? Il répond à ces questions à partir du cas du baccalauréat international, diplôme privé de fin d'études secondaires chapeauté par une organisation à but non lucratif. C'est en examinant la construction des règles et des normes unifiant des lycées à l'échelle intercontinentale, au délà de la diversité prônée, qu'il permet de comprendre l'actualité de leurs usages et reconfigurations. Ce livre pose les bases d'une sociologie de l'éducation internationale à la croisée des domaines séparés : domination, organisations et biens symboliques. Il offre une analyse inédite de ce que veut dire "être international" aujourd'hui.

03/2022

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Economie

Capitalisme

Le capitalisme a pour centre nerveux la finance, dont la raison d'être est de faire de l'argent avec l'argent. Régulièrement secoué par des crises, il fait peser une menace d'instabilité sur nos sociétés. Surtout, ce capitalisme est responsable de l'explosion des inégalités sociales et de la destruction des ressources planétaires et du climat, ruptures majeures qui mettent en danger la survie des générations futures. L'enjeu de ce livre est de montrer que l'on peut "civiliser le capitalisme" . En réintégrant l'économie dans les rapports sociaux et en restaurant les biens communs, on peut remettre le capitalisme sur le sentier d'une croissance inclusive et soutenable. Ce livre pose les bases conceptuelles de cette transformation, qui passe par la démocratie participative, afin d'articuler justice sociale et écologie politique. Un livre fondamental pour penser autrement et à long terme les rapports entre finance, croissance et climat. Le capitalisme a pour centre nerveux la finance, dont la raison d'être est de faire de l'argent avec l'argent. Régulièrement secoué par des crises, il fait peser une menace d'instabilité sur nos sociétés. Surtout, ce capitalisme est responsable de l'explosion des inégalités sociales et de la destruction des ressources planétaires et du climat, ruptures majeures qui mettent en danger la survie des générations futures. L'enjeu de ce livre est de montrer que l'on peut "civiliser le capitalisme" . En réintégrant l'économie dans les rapports sociaux et en restaurant les biens communs, on peut remettre le capitalisme sur le sentier d'une croissance inclusive et soutenable. Ce livre pose les bases conceptuelles de cette transformation, qui passe par la démocratie participative, afin d'articuler justice sociale et écologie politique. Un livre fondamental pour penser autrement et à long terme les rapports entre finance, croissance et climat.

11/2019

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Théâtre

Capitalisme

Capitalisme... mot honni, système accepté ! Sur scène il vient en personne faire le point sur sa vie ; il ne déguise rien, nous fait ses confidences, raconte comment il s'est construit, a mûri ! Mué en avocat du diable, il joue cartes sur table, pousse dans ses retranchements l'auditeur ! Capitalisme vient nous surprendre, sans cynisme nous tend un miroir !

11/2015

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Economie

Magie du capitalisme

1933. Albert Ayguesparse nous livre notamment une vision lucide de la genèse et du destin de nos sociétés capitalistes occidentales. On est frappé, à la lecture de son essai, tant on se dit qu'il aurait pu être écrit hier, sans y déplacer une virgule. On croit y deviner déjà comme des populations de "?gilets jaunes?", les manques et les besoins insondables d'un système économique emballé où le libre arbitre et l'humanisme n'ont plus vraiment voix au chapitre, où l'arbitraire et la croissance infinie – dans un monde pourtant fini – règnent en maîtres. Il ne manque rien, sinon peut-être ce qu'Ayguesparse ne pouvait escompter au moment où il écrit, à savoir les Identités meurtrières (1998) et Le Naufrage des civilisations (2019) d'Amin Maalouf, qui pourraient s'accrocher de manière redoutable à la suite de Magie du Capitalisme (1933) d'Ayguesparse. De ses croissances à ses régressions, de ses enjeux à ses défaites, vous tenez entre les mains le Radeau de la Méduse sur lequel s'est peut-être réfugiée l'obsolescence programmée d'un modèle de société sans issue. On assite à une dialectique historique qui oscille entre Géricault et l'infini.

10/2019

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Economie (essai)

Histoire du capitalisme

Peu de mots sont si souvent utilisés et si rarement compris que le mot "capitalisme" . Dans ce livre, l'historien Ju ? rgen Kocka explique les formes diverses que le capitalisme a prises au fil des siècles et comment ses exploits et ses échecs ont façonné le monde moderne. Le capitalisme s'est transformé sans cesse, de ses débuts médiévaux jusqu'à l'arrivée des entreprises multinationales. La dernière vague de la globalisation, avec la croissance énorme des marchés financiers, caractérise seulement l'étape la plus récente de sa longue histoire. Source à la fois de richesses et de problèmes sociaux auparavant inimaginables, le capitalisme a radicalement transformé le travail et la relation entre le marché et l'Etat. Aucune de ses innovations n'a échappé à la critique et à la résistance, que ce soit par l'Eglise, par les penseurs politiques ou par les mouvements populaires. Cette opposition n'a pas conduit à sa disparition, mais contribué à sa domestication. Alors qu'aucune alternative sérieuse au capitalisme n'est en vue, cette fonction de la critique reste importante car, comme l'explique Kocka, beaucoup de variantes du capitalisme sont pensables.

09/2023

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Sociologie

Le Québec par ses enfants. Une sociologie historique (1850-1950)

De 1850 à 1950, le Québec transite d'une société rurale vers une société en voie d'industrialisation qui s'installe peu à peu dans la modernité urbaine. Dans cet important ouvrage, l'auteur observe ce passage et propose aux lecteurs de mieux comprendre l'histoire du Québec à partir du traitement que l'on a fait aux enfants. Il éclaire de manière tout à fait originale les questions difficiles à affronter, comme celle des orphelins de Duplessis, de l'adoption des filles, de notre rapport très ambigu avec l'éducation. Cet ouvrage s'inscrit dans une perspective précise, réintroduisant le passé dans le présent ; il porte au jour ces idées de jadis qui aiguillent encore nos façons d'agir. Cela place l'enfance québécoise dans une position en apparence contradictoire : un pied dans la modernité, l'autre dans certaines pesanteurs de la société agraire qui subsistent malgré tout. Au moment où l'homme a tendance à être de plus en plus présenté, ou rêvé, comme un être isolé, autonome, responsable, guidé par sa raison, opposé à la collectivité contre laquelle il défendrait son "authenticité" ou sa "singularité", les sciences sociales ont plus que jamais le devoir de mettre au jour la fabrication des individus. L'auteur de ce livre s'attelle à cette tâche avec brio.

12/2017

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XVIIIe siècle

Jacques-Pierre Brissot. Sociologie historique d'une entrée en révolution

Dans les Origines intellectuelles de la Révolution française, publiées en 1933, Daniel Mornet voit en la figure de Brissot "l'image complète de toutes les aspirations d'une génération" . Cet ouvrage vise à relancer son intuition en proposant, grâce à un travail inédit de dépouillement systématique de ses archives privées, une sociologie de l'entrée en révolution (et non de la pré-révolution, car on ne pouvait la prédire alors) d'une jeunesse intellectuelle au crépuscule de la société française d'Ancien Régime. Cet ouvrage permet de comprendre comment un homme du commun éduqué, d'abord désireux d'intégrer les hautes sphères de la société de son temps, devient l'un des principaux agents de son renversement. Habité par une idée de la noblesse fondée sur la vertu plutôt que sur la naissance, il s'en attribue les qualités et tente de les faire reconnaître sur le champ littéraire. Mais il se heurte à l'indifférence de ses pairs illustres et à ce qu'il appelle le "crime de bassesse" , soit le destin d'être né dans la "classe des artisans" . Brissot a le sentiment de ne pas occuper sa juste place dans une société d'ordres et d'états. De frustré et méprisé, Brissot renaît à l'identité au sein d'une communauté des opprimés aux côtés du protestant, du juif, du quaker, de l'américain, du genevois, de l'anglais, du valaque, du brabançon, du batave, du paysan, du prisonnier et de l'esclave noir. De victime, il se fait observateur de la souffrance universelle, produit du despotisme, puis acteur de la Révolution, d'une révolution d'abord philosophique puis politique, à la fois universelle et nationale.

06/2023

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Droit

Au-delà du capitalisme ?

L'histoire s'est-elle arrêtée avec l'échec de la construction d'une société sans classes ? Le capitalisme a-t-il fait preuve de son immortalité ? C'est peut-être entre les lignes de l'œuvre des théoriciens du socialisme qu'il faut chercher la réponse à ces interrogations, plus que dans leurs intentions déclarées : " La production capitaliste, elle, est arrivée au stade où le travail de haute direction, entièrement séparé de la propriété du capital, court les rues. " (Marx) " Nous, parti du prolétariat, nous ne pouvons prendre nulle part l'art d'organiser la grande production à l'instar des trusts, - nulle part à moins que nous n'allions la chercher chez les spécialistes les plus qualifiés du capitalisme. " (Lénine) " Nous n'avons pas inventé la planification. C'est dans son principe, la même méthode qu'utilisent Morgan et son état-major (mieux que nous) pour gérer son trust, à savoir : prévision, coordination, direction..." (Trotski) " [Dans] toutes les élections, la présentation des candidats, leur soutien, etc., doivent s'effectuer sous l'angle non seulement de leur fermeté politique, mais aussi de leurs capacités de dirigeants, de leur ancienneté administrative, de leurs qualités d'organisateurs..." (Boukharine) Quel acteur social se trouve au cœur de ces quatre affirmations ? Vous répondez : les intellectuels, les bureaucrates, les technocrates, les managers ou mieux, les cadres ? Ce livre pousse cette perception du rôle historique des cadres jusqu'à son terme. Au sein du mode de production capitaliste émerge progressivement une nouvelle structure de classe, de nouveaux rapports de production, préfigurant un mode de production alternatif, dont la classe dirigeante serait celle des cadres. Les tentatives de construction du socialisme ont dégénéré dans des variantes de telles sociétés post-capitalistes, et pas les meilleures qu'on puisse concevoir. Reste alors ouverte la question : comment remettre le projet socialiste sur ses rails ?

07/1998

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Sociologie politique

L'énergie de l'Etat. Pour une sociologie historique et comparée du politique

Comment penser l'ébranlement qu'a suscité le passage, aux XIXe et XXe siècles, d'un monde d'empires, gouvernant par la différence ethnique et religieuse, à un système d'Etats-nations, imposant une uniformisation culturelle et une conception exclusive de la citoyenneté ? Question fondamentale à laquelle ce livre apporte une réponse originale, en montrant qu'un tel processus a nourri des logiques souvent présentées comme contradictoires, mais en réalité synergiques : la mondialisation, l'universalisation de l'Etat-nation et la généralisation de consciences identitaristes. Le basculement d'un type de domination à un autre sous-tend nombre de conflits contemporains et de retours de flamme nationalistes. La forme du pouvoir d'Etat qui émerge de cette séquence est abstraite et bureaucratique, englobant l'ensemble de la société. Sa domination s'exerce à travers des styles politiques, discursifs, vestimentaires, artistiques, à travers l'invention d'une tradition, d'un passé national mythique. Elle se concrétise à la croisée de la coercition et de l'hégémonie. Les sociétés politiques se présentent comme des feuilletés temporels, où coexistent de manière singulière des rapports de pouvoir et des figures imaginaires inscrites dans l'histoire longue. Fourmillant d'observations concrètes, L'Energie de l'Etat propose une critique novatrice de la domination contemporaine et de sa bêtise identitaire. Tout en mettant au jour les structures, les logiques communes, elle rend justice à la spécificité de chaque Etat. Un essai théorique majeur qui vient à point nommé, alors que le monde travestit son passé et doute de son avenir.

03/2022

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Sociologie

Initiations à la sociologie. Questions pour apprendre à devenir sociologue

Ce manuel d'initiations à la sociologie ne consiste ni à refaire une histoire des "grands" auteurs, ni à retracer et dérouler une histoire des idées. Il sensibilise en effet à la sociologie en partant de questions simples et directes que se posent beaucoup de nos contemporains, à commencer par celles relatives à la famille, l'identité, la culture ou encore aux utopies, aux générations, au numérique et au genre. Il propose en outre un petit vade mecum théorique pour s'y retrouver dans la galaxie des courants de pensée sociologiques afin de comprendre les différentes façons avec lesquelles les sociologues regardent et pensent la société.

09/2021

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Economie (essai)

Voyage au bout du capitalisme. Sortir d'un capitalisme irresponsable ?

Cet ouvrage se propose de retracer la naissance et l'évolution du capitalisme, d'expliquer la nature de ce système et d'en identifier les perspectives et surtout ses limites. L'auteur ne se contente pas de dénoncer les injustices économiques qu'entraîne le règne sans partage, à travers le monde, de la doctrine néolibérale. Il montre surtout que les politiques économiques libérales et les accords commerciaux internationaux répondent à une logique de profit aux dépens de la démocratie. L'auteur ne retrace pas seulement l'histoire intellectuelle de cette idée de marché, notamment face au mode de pensée communiste. Il éclaire de façon neuve tous les débats contemporains sur le libéralisme et sa critique et donne ses clés pour un nouveau modèle de capitalisme plus responsable et éthique. Mais un modèle à la hauteur des défis de notre temps, combinant efficacité économique et durabilité, est-il possible ?

10/2021

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Revues Ethnologie

Terrain 78 Capitalisme sauvage. Capitalisme sauvage

Et non sauvagerie du capitalisme ou capitalisme des sauvages. Ce numéro explore les altérités déroutantes produites par le capitalisme contemporain. Car la richesse n'est pas nécessairement vouée à être domestiquée pour accroître son rendement, mais peut être captée pour alimenter des formes de vie sociale différentes de la nôtre. Des Jivaros à la Chine, en passant le Tadjikistan, Dakar ou encore la Géorgie, on découvre les pratiques, les attentes, les désirs de grandeur et les contradictions de celles et ceux qui, aujourd'hui, bouleversent la logique du capital jusqu'à s'en plaindre. Il y a assurément d'autres mondes, mais ils sont dans celui-ci !

06/2023

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Histoire de France

Le Pain et le cirque. Sociologie historique d'un pluralisme politique

Ce livre est consacré aux aspects irrationnels et oubliés de la politique. Pourquoi distribuer du pain et du cirque au peuple dans une antiquité qui ne ressemble guère à celle des humanistes ? Dès qu'on sort des réponses toutes faites, les questions se multiplient. La " dépolitisation " n'est pas l'apolitisme, l'" expression " n'est pas l'information, la " consommation ostentatoire " est aussi bien un narcissisme. La clé du livre est la notion équivoque de symbole : une satisfaction symbolique est tantôt une satisfaction qui renvoie à autre chose, tantôt une satisfaction qui se suffit à elle-même et que nous qualifions un peu légèrement de " platonique ". Mieux vaudrait la dire " imaginaire " au sens des psychanalystes et évoquer la lutte interne des consciences selon Hegel. Seulement les options humaines sont le plus souvent hétérogènes entre elles : quand il faut choisir entre des options hétérogènes ou discontinues, les hommes font de nécessité vertu. Il y a bien l'idéologie, mais y croit-on vraiment ? Et, dans ce cas, que veut dire " croire " ?

11/1976

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Droit

Les droits des auteurs de cinéma. Sociologie historique du copyright et du droit d'auteur

Un film peut-il être librement reproduit et montré par quiconque en possède la copie ? Un écrivain peut-il interdire que sa pièce de théâtre soit adaptée au cinéma ou contrôler l'adaptation de son roman ? La mise en scène est-elle l'essence même d'un film, la mise en oeuvre d'idées préexistantes ou un maillon de la chaîne de production qui apparait dans les génériques de fin ? Les producteurs ne sont-ils que des financiers ou la première condition d'existence de ces oeuvres coûteuses et collectives que sont les films de cinéma ? Les scénaristes ne produisent-ils qu'un ingrédient des films ou leur recette même ? Qui est donc l'auteur d'un film ? Doit-il contrôler le montage, écrire le scénario ? Peut-il être salarié et mérite-t-il d'être rémunéré en fonction du succès du film ? La colorisation d'une oeuvre en noir et blanc dégrade-t-elle le cinéma et la culture d'une nation ? Lorsque des oeuvres sont échangées gratuitement sur des réseaux de peer-to-peer, faut-il se réjouir ou sévir ? Ces questions sont autant de problèmes juridiques posés et rencontrés par les professionnels du cinéma, les juristes et les professionnels de la politique qui participèrent à la définition des droits des auteurs de films. Leurs batailles, qui débutèrent dans les années 1900, montrent que l'attribution des films à des auteurs est le résultat de luttes pour l'imposition de représentations du cinéma et de la division du travail cinématographique. En proposant une approche sociologique originale de l'écriture des normes de la propriété intellectuelle, ce livre explique aussi pourquoi le droit d'auteur français et le copyright américain définissent différemment les auteurs de cinéma et ne leur attribuent pas les mêmes droits. Il raconte comment des cinéastes se sont unis et divisés au sujet de leurs rémunérations, du contrôle de la création des films, des hiérarchies de leur milieu professionnel, du droit de citation et du téléchargement. En s'intéressant aux relations et au fonctionnement des sociétés d'auteurs, il éclaire les logiques d'engagement des cinéastes pour la défense, la redéfinition et la dénonciation du droit de propriété des films.

12/2019

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Sociologie

Du classement au reclassement. Sociologie historique de l'édition jeunesse en France et en Espagne

La production des livres jeunesse se caractérise par une importante fragmentation à plusieurs niveaux. Selon les catégories génériques proposées : albums, documentaires, livres d'activités, etc. Selon les publics ciblés : petits, nouveaux nés, adolescents, etc. En distinguant parfois des tranches d'âge spécifiques. A l'intérieur de ces groupes, la production est loin d'être homogène. Livres avec ou sans textes, plus ou moins courts, onéreux ou bon marché, adoptant des formats divers. Ils peuvent cibler filles ou garçons. L'objectif peut être divertissant, ou au contraire très éducatif, souvent l'un et l'autre en même temps. Cette diversité est le résultat d'un processus qui eut lieu tout au long du XXe siècle, qui s'est amplifié considérablement depuis les années 1970 et qui se poursuit aujourd'hui. A partir des exemples de deux pays, la France et l'Espagne, cet ouvrage analyse l'interdépendance entre l'évolution de ces pratiques classificatoires et la constitution des secteurs jeunesse en espaces éditoriaux autonomes, intégrés et dotés d'une forte puissance de légitimation. Il examine les choix et les stratégies des agents de l'édition jeunesse, en prenant toujours en compte les variables qui structurent le marché de l'édition au niveau national et au niveau linguistique, tous deux encastrés dans un marché mondial. Par conséquent, ce livre offre une première sociologie historique comparée, croisée et transnationale de l'édition jeunesse.

05/2022

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Sciences politiques

Capitalisme carcéral

Jackie Wang examine les techniques d'incarcération contemporaines apparues dans les années 1990 aux Etats-Unis, illustrant divers aspects du continuum carcéral comme la biopolitique de la délinquance juvénile, la police prédatrice, la gouvernance cybernétique et le maintien de l'ordre algorithmique. Pour Wang le capitalisme carcéral fait autant usage d'une violence directe — police et incarcération — qu'indirecte en s'appuyant notamment sur un système prédateur de prêts. Alors que ces techniques de gouvernance impliquent souvent l'emprisonnement physique et l'exécution par l'Etat des personnes racisées, ces nouveaux modes carcéraux se répandent "dehors", au sein de la société.

11/2019

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Que-sais-je ?

Le capitalisme

Le capitalisme, tout le monde en parle, mais qu'est-il au juste ? Plus qu'un système économique, il est une forme d'organisation de la société, un aménagement des liens sociaux et une culture collective, en bref, une civilisation au sens que Norbert Elias donne à ce mot, c'est-à-dire une manière de policer les moeurs et les comportements dans laquelle les rapports économiques jouent un rôle déterminant. Après les précédentes synthèses sur le sujet, Pierre-Yves Gomez le revisite dans un contexte de postmondialisation et d'incertitude écologique. Il expose la logique du capitalisme en la comparant avec celle d'autres civilisations et montre en particulier l'importance que joue l'Etat-nation dans son fonctionnement, la place ambiguë du " marché ", le rapport à la nature qu'il impose et combien la recherche du profit constitue un fait social total qui explique sa dynamique. Voici une analyse structuraliste neutre qui permettra au lecteur de se faire son opinion sur le fonctionnement et l'avenir du capitalisme.

03/2022

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Sociologie

Les sentiments du capitalisme

Le capitalisme présente, dit-on, un visage froid. Individualisme, désenchantement, division du travail, rationalisation... : autant de portes d'entrée dans ce monde sans états d'âme, héritées d'une longue tradition de sociologues, d'historiens et d'économistes. aurait-on oublié que les sentiments sont des acteurs majeurs de l'histoire du capitalisme et de la modernité ? et qu'elle a favorisé le développement d'une nouvelle culture de l'affectivité engageant le moi privé à se manifester plus que jamais dans la sphère publique ? C'est ce " capitalisme émotionnel " qui pousse l'individu à la réalisation la plus intime de soi, qui s'approprie les affects au point de transformer les émotions en marchandises, et qui culmine aujourd'hui dans les nouvelles formes de sociabilités nées de l'Internet qu'explore ici Eva Illouz.

09/2006

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Littérature française

Les otages du capitalisme

Nyota est une jeune congolaise, née du mauvais côté de la barrière. Avec ses mots, elle nous raconte sa rencontre avec la vie, une vie qui l'a fait grandir trop vite. Très tôt, elle a dû apprendre à encaisser les coups et à aimer tant qu'on peut. En effet, à neuf ans, son monde s'écroule quand son père, un journaliste engagé, disparaît. Où est-il ? Va-t-il revenir un jour ? Quand on n'a ni les moyens financiers pour commencer une recherche ni des porte-voix pour plaider sa cause, on ne peut rien faire d'autre à part attendre, une attente qui finit par transformer cet être aimé en mirage à la fois si proche et inaccessible. Nyota peut néanmoins compter sur l'amour et le soutien de ses proches qui feront tout pour lui assurer un avenir dans ce pays. Vous découvrirez son quotidien au fil des années, ses difficultés, ses rencontres et amitiés ou encore les drames qui jalonneront sa vie.

02/2023

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Economie

L'avenir du capitalisme

Est-il possible de réguler les marchés du monde ? Ou sommes-nous voués à suivre, désarmés, les embardées d'un système chaotique et frénétique ?Jean-Luc Gréau indique pourquoi il est devenu nécessaire de rationaliser le capitalisme, au moment où celui-ci montre sa fragilité et ses incohérences. Le chemin vers l'intégration mondiale est balisé par les faillites récurrentes de nombreuses économies et des scandales d'entreprises d'une gravité sans précédent. La bourse contemporaine, coeur idéologique du système, fonctionne à rebours de son principe fondateur : les fonds d'épargne collective, qui devraient financer les entreprises, les soumettent en fait à un régime de prédation. Pour mettre fin à ces anomalies, Jean-Luc Gréau propose des remaniements d'envergure : création de grands marchés communs régionaux, protégés de l'extérieur, sur le modèle du Marché commun européen d'origine ; régulation et garantie de la dette des pays emprunteurs par un Fonds monétaire international rénové ; association contractuelle des entreprises et de leurs actionnaires en vue de leur coopération effective, et dépérissement simultané des bourses qui ont perdu leur raison d'être.

01/2005

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Economie

La dynamique du capitalisme

Dans ce bref et lumineux ouvrage, Fernand Braudel présente les conclusions de trente ans de recherches sur l'histoire économique du monde entre le XVe et le XVIIe siècle. Loin d'être une discipline aride, l'histoire économique, nous dit Braudel, est l'"histoire entière des hommes, regardée d'un certain point de vue. Elle est à la fois l'histoire de ceux que l'on considère comme les grands acteurs, un Jacques Coeur, un John Law ; l'histoire des grands événements, l'histoire de la conjoncture et des crises, et enfin l'histoire massive et structurale évoluant lentement au fil de la longue durée". Excellente introduction aux travaux de Braudel et à ses principaux concepts, La Dynamique du capitalisme offre une leçon d'histoire concrète, ancrée dans le quotidien des villes, des marchés et des bourses du monde entier, qui parcourt le long chemin de notre modernité.

03/2018

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sociologie des organisations

Sociologie de la gestion et du management. Des interactions de travail aux institutions du capitalisme et de l'Etat

Quel salarié n'a jamais été confronté aux injonctions de performance de ses managers ou de ses collègues ?? Quel usager de services publics ne s'est jamais heurté aux conséquences des "politiques du chiffre" mises en oeuvre dans les secteurs de la santé, de la police, de la justice, et de l'éducation ? La gestion n'irrigue pas seulement nos vies professionnelles et personnelles. Elle s'impose dans nos choix de société, quand les mécanismes de sélection créent ou renforcent des inégalités ou quand la course à la productivité détruit les équilibres naturels. Cet ouvrage propose un cadre conceptuel à l'étude empirique de ces phénomènes, permettant l'articulation des différentes échelles d'analyse. L'étude des processus et des dispositifs à l'oeuvre permet ainsi de partir des situations locales de travail, pour les réinscrire dans les rapports de pouvoir d'une entreprise ou d'une administration, en remontant jusqu'aux dynamiques d'ensemble qui régissent le fonctionnement des marchés et de l'Etat.

03/2024

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Sociologie

Sociologie du racisme

Le racisme et les discriminations sont un système. Véronique De Rudder nous en dévoile ici les mécanismes et passe au crible les relations inter-ethniques qui en découlent. Elle explore la place de l'immigration et de sa descendance dans la société française. Ses textes s'avèrent d'une étonnante actualité, alors même que les enfants d'immigrés, désormais adultes, sont porteurs de revendications d'égalité. Elle nous propose une analyse critique du républicanisme français dont l'universalisme, inscrit en lettres d'or dans les textes constitutionnels, coïncide en pratique avec un système de discriminations tolérées, voire, à l'occasion, codifiées. Les victimes du racisme sont massivement les immigrés originaires des anciennes colonies et leurs enfants, citoyens français de plein droit, et pourtant de seconde zone, renvoyés à leurs origines comme à une marque d'indignité. Se réclamant d'un universalisme en actes, l'auteure souligne la nécessité de changer les politiques qui malmènent les valeurs démocratiques.

11/2019

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Sociologie

Sociologie du risque

La notion de risque a aujourd'hui fait fortune. Remontant au XIVe siècle, le mot est à présent utilisé pour désigner des phénomènes aussi disparates que les OGM, la vache folle, la radioactivité autour de La Hague, le sida ou les accidents de la route... Le risque, devenu social, technologique, écologique, sanitaire, a son vocabulaire : majeur ou diffus, choisi ou subi, maîtrisé ou " managé " ; et ses professionnels : ingénieurs, mais aussi économistes, psychologues et sociologues. Pour certains d'entre eux, là réside l'originalité des sociétés contemporaines, qui seraient des " sociétés du risque ". L'ouvrage, qui retrace l'émergence de la notion, s'interroge sur la construction contemporaine du risque : Est-il aussi moderne qu'on le dit ? La perception des risques échappe-t-elle aux influences sociales et culturelles ? Evidemment non. Toutefois, si les inquiétudes du public ne se calquent pas sur celles des experts (qu'il s'agisse du nucléaire ou de la vache folle, par exemple), elles n'en sont pas pour autant irrationnelles. Ainsi, l'auteur souligne la rationalité propre aux perceptions et aux comportements individuels, et, en retour, interroge les catégorisations " objectives " des experts, qui désignent des comportements et des groupes " à risques ".

11/2000

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Sociologie

Sociologie du genre

Traduit de l'anglo-américain, le concept de genre s'est progressivement imposé en France au cours des quinze dernières années. Il recouvre désormais un corpus incluant d'autres concepts qui l'ont précédé, tels que "rapports sociaux de sexe" ou "domination masculine". L'objectif de ce manuel est de mieux cerner la polysémie du genre et d'introduire aux recherches prolifiques qui sont rassemblées sous sa bannière. Tous les travaux de la sociologie du genre ont en commun une problématique : La construction sociale de la différence hiérarchisée des sexes et/ou des sexualités ; Une histoire, commencée dans les années 1970, ancrée dans une critique féministe de la sociologie de l'époque qui voyait dans la classe sociale le seul clivage pertinent pour analyser les relations sociales ; Une ambition : faire la preuve, enquête après enquête, de la transversalité des rapports de sexe et de sexualité dans le monde social, et convaincre de la nécessité de leur prise en compte dans l'élaboration de n'importe quel objet sociologique.

06/2015