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Qu'est-ce qu'un fasciste?. Socialisme, conservatisme, libéralisme, fascisme et anarchisme

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Sociologie politique

Qu'est-ce qu'un fasciste?. Socialisme, conservatisme, libéralisme, fascisme et anarchisme

Comment le désir que nous avons tous de vivre en paix nous divise-t-il avec une telle violence ? C'est ici que commence la "politique" , celle qui remet en jeu nos convictions les plus intimes et les plus généreuses. Socialisme, conservatisme, libéralisme, mais aussi fascisme et anarchisme : quel est l'esprit de ces options fondamentales inspirant nos convictions ? Quelles en sont les véritables origines ? Et si cela se termine, parfois sans enthousiasme, dans le choix d'un bulletin de vote... ne faut-il pas chercher ailleurs la déchirante noblesse de la politique ? J e a n - N o ë l D u m o n t est agrégé de philosophie. Il a été enseignant en classes préparatoires à Sainte-Marie de Lyon pendant plus de quarante années, a formé un très grand nombre de professeurs de philosophie. En 1999 il crée le Collège Supérieur, centre de réflexion et de formation au coeur de Lyon, ouvert à tous. Il donne des conférences dans toute la France. Parmi ses dernières publications : Pour une alternative

03/2022

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Manifestes extrémistes

Socialisme fasciste

Issu de la gauche républicaine et progressiste, Drieu la Rochelle (1893-1945) se placera dans les années 1930 dans la lignée du premier socialisme français, celui de Saint-Simon, Proudhon et Charles Fourier, ce qui le conduira à adhérer en 1936 au Parti populaire français, fondé par Jacques Doriot, et à devenir, jusqu'à sa rupture avec le PPF en 1939, éditorialiste de la publication du mouvement, L'Emancipation nationale. En 1943, alors que chacun sait que tout est perdu pour les partisans de la collaboration, Drieu la Rochelle, dans un ultime geste de provocation, adhèrera de nouveau au Parti populaire français, tout en confiant à son journal son admiration pour le stalinisme". Dès 1918, j'ai flairé dans le communisme russe, le moyen de produire une nouvelle aristocratie. Je ne m'étais pas trompé. Je cherche maintenant dans le socialisme de forme européenne, dans le fascisme, cette nouvelle aristocratie. Une jeune aristocratie qui ne sera point fondée sur l'argent, mais sur le mérite". telle est la profession de foi que Pierre Drieu la Rochelle nous fait dans Socialisme fasciste, un ouvrage publié en 1934 et qui n'avait jamais été réédité. "Je suis plus européen que jamais et plus que jamais je dénonce la guerre comme un geste perverti, inverti qui, entraînant ce qui reste de virilité en Europe, la détruira sans gloire, en un instant. Mais je ne crois pas le fascisme particulièrement coupable de cette folie, bien que je la dénonce chez lui comme dans les autres mouvements mondiaux. Par ailleurs, je vois dans le fascisme un instrument efficace pour détruire le vieux capitalisme. Dégoûté de la bêtise et de la lâcheté des partis socialistes et communistes en Europe, qui ne se sont nullement assimilé la jeunesse magnifique de la révolution russe et masquent sous des mots d'ordre, empruntés et incompris, une vieille tendance démocratique complètement gâteuse, il m'a bien fallu me rabattre sur la seule force capable en Europe de porter des coups au sinistre et mortel complexe : démocratie et capitalisme. J'apprécie le risque où je me jette, mais aussi j'ai approché d'assez près la politique pour savoir que la politique est le lieu même du risque et de l'épreuve. Il est temps de se jeter à l'eau" (Pierre Drieu la Rochelle).

09/2021

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Histoire internationale

Qu'est-ce que le fascisme ? Histoire et interprétation

Mussolini et le parti fasciste conquirent le pouvoir le 28 octobre 1922. Depuis lors, les historiens n'ont cessé de disputer de questions concernant la nature du fascisme et son sens dans l'histoire contemporaine : fut-il un mouvement autonome ou l'instrument d'autres forces? Eut-il une idéologie et une culture? Fut-il moderne ou antimoderne, révolutionnaire ou réactionnaire, autoritaire ou totalitaire? Fut-il spécifiquement italien ou international? Faut-il parler de " fascisme ", c'est-à-dire d'un phénomène unique avec de nombreuses variantes, telles les branches d'un même arbre, ou au contraire de " fascismes ", comme autant d'arbres différents partageant des caractéristiques communes? À partir d'une réflexion - articulée notamment autour de l'idéologie, de l'économie, de la culture de l'"homme nouveau ", du rôle du parti, de l'État et du mythe de Mussolini, ou bien encore de la religion politique -, Emilio Gentile, spécialiste mondialement reconnu du fascisme, cette "voie italienne du totalitarisme", retrace ici les faits et interprétations indissolublement constitutifs d'un phénomène international tel qu'il a été historiquement : politique, moderne, nationaliste, révolutionnaire, totalitaire, raciste et impérialiste, décidé à détruire la civilisation démocratique et libérale et se posant en alternative radicale aux principes de liberté et d'égalité réalisés par la révolution des droits de l'homme et du citoyen.

02/2004

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Critique littéraire

Naissance littéraire du fascisme

Fin 1897 l'innocence du capitaine Dreyfus éclate au grand jour. S'opère alors un étonnant chassé-croisé. Bernard Lazare, le premier à avoir réfuté publiquement la thèse d'un Dreyfus coupable, se retire de la scène médiatique. Alors que Maurice Barrès, jusqu'ici silencieux, s'engage dans le déni de l'évidence : l'injustice commise à l'égard du capitaine juif. Le livre d'Uri Eisenzweig se penche sur ce moment paradoxal. Il en propose une interprétation touchant aux positions de fond de ces deux penseurs majeurs du dreyfusisme et de l'antidreyfusisme. Marqués par une même sensibilité littéraire fin de siècle, tous deux rejettent le récit comme forme privilégiée du vrai. C'est ce rejet qui, après avoir guidé son geste pionnier de démystification, écarte l'anarchiste Lazare du combat centré sur l'effort de raconter la vérité - dont le "J'accuse !" de Zola est le modèle. En même temps, la fascination pour une vérité échappant au récit génère chez Barrès une imagination romanesque qui, transposée au domaine politique, annonce le fascisme : une conception de la Nation comme entité organique enracinée, fatalement menacée par toute altérité, tout récit. A cette vision du monde correspondent un refus des valeurs universelles et un déterminisme racial. Le livre se termine sur une lecture du superbe journal d'une femme de chambre (1900) d'Octave Mirbeau. Inversant le rapport barrésien entre récit et vérité, ce roman est le premier à souligner que l'imaginaire fasciste naissant est indissociable d'un nouveau statut littéraire pour l'Autre - ici, le juif, tel que le représente l'antisémitisme.

10/2013

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Histoire des idées politiques

Autour du fascisme italien

Autour du fascisme italien : réflexions et commentaires sur quelques problèmes de politique contemporaine / Francesc Cambo Date de l'édition originale : 1925 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Littérature étrangère

La naissance du fascisme

Andric est âgé de 28 ans lorsque, en 1920, il est nommé à l'ambassade du royaume des Serbes, des Croates et Slovènes auprès du Vatican. Cette nomination lui permettra de vivre de l'intérieur l'atmosphère insurrectionnelle et le chaos qui règnent en Italie, puis la montée inexorable et violente de la réaction. Ce dont il rend parfaitement compte dans La révolution fasciste qui paraît à Zagreb dès 1923. Deux séjours ultérieurs en Italie le conforteront dans son appréhension du fascisme. Même éloigné de la péninsule italienne, il suivra pas à pas les développements de la dictature mussolinienne et de ses épigones (notamment bulgares), les présentant au public par voie de presse entre décembre 1923 et mai 1926. A la lecture de ces neuf textes, tous inédits en français, nous sommes frappés par la finesse et la justesse de l'analyse proposée par Ivo Andric. Quoique contemporains de la montée du fascisme, ces écrits semblent aujourd'hui nettement postérieurs, conune rédigés par un historien qui aurait bénéficié d'un net recul dans le temps pour se pencher sur l'avènement de ce monstre que fut le fascisme.

07/2012

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Sciences politiques

Les ressorts du fascisme

Pourquoi parler, à notre époque, de politique fasciste ? A partir d'exemples pris dans de nombreux pays, des Etats-Unis à la Hongrie en passant par l'Inde, la Birmanie, la Russie, la Turquie ou encore la France, Jason Stanley dresse un tableau saisissant des stratégies visant à saper les institutions démocratiques : propagande et théories du complot, défiance à l'égard des intellectuels, critique de l'Université et des médias, nostalgie pour un passé patriarcal mythique, opposition entre territoires ruraux et villes cosmopolites, obsession sécuritaire, stigmatisation et criminalisation des minorités ethniques et des populations pauvres. Rédigé sous le mandat de Donald Trump, dont il a anticipé la fin par bien des aspects, ce livre dévoile les ressorts du fascisme et nous met en garde contre la naïveté consistant à croire qu'il s'agirait d'une histoire révolue.

01/2022

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Droit

Qu'est-ce qu'un peuple libre ? Libéralisme ou républicanisme

Ne serait-il pas nécessaire, à l'heure où les débats politiques post-référendaires reviennent avec insistance - mais aussi avec confusion - sur les vertus du " peuple souverain ", de se demander ce qu'est vraiment un peuple libre ? Ou de s'interroger, plus précisément, sur les principes qui autorisent un peuple à se penser comme " libre " ? D'ailleurs, cette " liberté " se mesure-t-elle à la façon dont les droits des individus qui le composent se trouvent protégés ? Ou bien devons-nous considérer qu'un peuple libre est aussi, voire surtout, un peuple dont les vertus civiques sont suffisantes pour soutenir la participation des citoyens à la vie publique ? Deux modèles hantent ainsi notre imaginaire démocratique : celui du libéralisme politique, celui du républicanisme. Sont-ils incompatibles ? Peuvent-ils s'articuler, et à quelles conditions, l'un à l'autre ? Cet essai, à la fois historique et critique, entreprend de reconstruire la logique interne de ce dédoublement qui, dans les actuelles divisions de notre vie politique, joue un rôle déterminant. Et décisif au point de subvertir les anciens clivages entre gauche et droite, entre progressisme et conservatisme.

10/2005

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Histoire internationale

Le fascisme en action

Qu'est-ce que le fascisme ? En réponse à cette question, maints historiens, sociologues ou politiques se sont employés à identifier une essence et à donner une définition abstraite du phénomène. Robert 0. Paxton. lui, a voulu partir du vécu historique. Il suit, étape par étape, comment germent les mouvements fascistes, comment ils prennent leur place dans un système politique en crise, comment ils accèdent au pouvoir, en exploitant. les difficultés d'une société aux abois et en profitant de nombreuses complicités jusqu'au cœur de l'establishment. Le chef " charismatique ", les hommes de main et les propagandistes ne sont pas absents, mais relégués à leur juste place dans un phénomène politique global.

04/2004

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Beaux arts

Le Corbusier, un fascisme français

En ces temps-là, dans les années 1920 et 1930, certains étaient attirés par le fascisme, et Le Corbusier était de ceux-là. Les fascistes voulaient construire un monde régénéré, viril, machiniste, hiérarchisé et autoritaire. L'architecte, lui, imaginait des villes ultramodernes, au garde-à-vous, standardisées, taylorisées. Des fourmilières à l'esthétique austère et hautaine au service d'une nouvelle civilisation du travail. Ils étaient faits pour s'entendre. Le Corbusier a publié ses théories dans des revues violemment opposées à la démocratie et s'est lié avec les idéologues les plus radicaux de la droite nationaliste. Il a soutenu le régime pétainiste avant de terminer son parcours, couvert de gloire, dans la France de l'après-guerre. Pourquoi ce personnage aux rêves totalitaires, au cynisme en béton armé, reste-t-il considéré comme le plus grand architecte du XXe siècle ? Voilà ce que ce livre tente de comprendre à l'heure où l'oeuvre de Le Corbusier est célébrée cinquante ans après la disparition de cette grande figure de la modernité.

04/2015

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Histoire des idées politiques

Fascisme, histoire d'un concept

S'il est un mot qu'on ne cesse d'entendre dans la vie politique c'est celui de "fasciste". Traiter son adversaire de "fasciste" est devenu une sorte de réflexe défensif, censé assommer l'adversaire en l'assimilant à un sympathisant des thèses nazies. Paul Gottfried montre ici à quel point ceux qui emploient ce terme n'ont rien compris au fascisme et étalent surtout leur ignorance. En convoquant tous les grands analystes du fascisme, depuis l'après-guerre jusqu'à nos jours, il retrace les errements dans l'emploi du concept et s'efforce d'en donner une définition rigoureuse. Il explique d'abord en quoi le nazisme n'est pas le "fascisme générique" mais bien un cas "limite" et hybride, qui a emprunté au fascisme italien, au stalinisme mais surtout à la folie meurtrière d'Hitler. En gardant à l'esprit la construction politique et idéologique de Mussolini, il sépare ensuite méticuleusement le "fascisme générique" des différents mouvements et régimes de droite, autoritaires ou conservateurs. Enfin, il met en lumière l'importance centrale de la révolution sociale et de la violence rédemptrice au coeur du fascisme latin. Outre l'étude de la signification historique du phénomène et de ses diverses interprétations, Paul Gottfried examine la longue histoire des controverses, polémiques et disqualifications dont il est l'objet. Si l'on veut employer des mots qui ont un sens, il apparaît en définitive que le fascisme n'a strictement rien à voir avec le maintien de l'ordre, la défense des racines chrétiennes de l'Occident, la critique de l'immigration non contrôlée ou la contestation de l'évolution des valeurs sociétales. Pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire des idées politiques, cet ouvrage est une référence indispensable.

03/2021

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Actualité et médias

Fascisme. L'alerte

Fascisme : ce mot pourrait sembler réservé au vocabulaire des livres d'histoire plutôt qu'à un essai d'actualité. Madeleine Albright s'appuie sur son enfance vécue dans une Europe déchirée par la Seconde Guerre mondiale et sur la brillante carrière de diplomate pour montrer comment le fascisme n'a pas seulement été le fait du XXe siècle, mais combien il pèse sur les relations internationales, aujourd'hui plus que jamais depuis 1945. L'élan de démocratie qui a traversé le monde à la suite de la chute du mur de Berlin semble en train de s'inverser. L'auteur a non seulement étudié l'histoire, mais elle a contribué à la façonner. Cet ouvrage est un appel à une prise de conscience générale et à l'action. Faisant mémoire des mécanismes qui ont fait les grands fascismes du XXe siècle et analysant les signaux faibles et inquiétants de nombreux pouvoirs politiques nouvellement en place, à commencer par les Etats-Unis, Madeleine Albright invite le lecteur à une véritable prise de conscience politique. La démocratie est un trésor précieux, mais fragile. Pour la défendre, il faut d'abord en décrypter les menaces. C'est toute l'ambition de ce livre. AUTEUR Madeleine Korbel Albright est une diplomate et une femme politique américaine. Membre du Parti démocrate, elle fut ambassadrice américaine aux Nations unies de 1993 à 1997 puis secrétaire D'Etat des Etats-Unis entre 1997 et 2001 dans l'administration du président Bill Clinton.

03/2019

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Philosophie

Reconnaître le fascisme

"Je crois possible d'établir une liste de caractéristiques typiques de ce que j'appelle l'Ur-fascisme, c'est-à-dire le fascisme primitif et éternel. L'Ur-fascisme est toujours autour de nous, parfois en civil. Ce serait tellement plus confortable si quelqu'un s'avançait sur la scène du monde pour dire "Je veux rouvrir Auschwitz...". Hélas, la vie n'est pas aussi simple. L'Ur fascisme est susceptible de revenir sous les apparences les plus innocentes. Notre devoir est de le démasquer, de montrer du doigt chacune de ses nouvelles formes - chaque jour, dans chaque partie du monde". Umberto Eco mêle ici souvenirs personnels de sa jeunesse sous le fascisme et analyse structurelle des 14 archétypes du fascisme primitif et éternel.

04/2017

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Histoire internationale

L'Italie fasciste. 2e édition

Suite aux bouleversements de la Grande Guerre, la jeune démocratie libérale italienne ne parvient pas à résoudre une série de crises qui créent les conditions de l'accession au pouvoir du mouvement fasciste, constitué au lendemain du conflit. Son chef, Benito Mussolini, parvient, à partir de 1925, à établir une dictature à vocation totalitaire. Le fascisme italien, loin d'être un simple régime autoritaire, souhaite mettre en place un modèle totalitaire au travers d'une nouvelle conception de l'Etat et d'un encadrement de plus en plus étroit de la société. Au-delà des objectifs intérieurs, le pouvoir fasciste a également l'ambition de faire de l'Italie une grande puissance, destinée à imprimer sa marque sur les relations internationales, un véritable programme impérial. Alliée de l'Allemagne nazie dans le second conflit mondial, l'Italie fasciste s'écroule face à une guerre qui dépasse ses capacités. La chute du régime, en juillet 1943, ouvre, pour l'Italie, sa période la plus sombre depuis l'Unité mais crée, également, les conditions de l'instauration de la démocratie. L'ouvrage souhaite présenter aux lecteurs une synthèse sur le Ventennio fascista qui prenne en compte les travaux les plus récents sur l'histoire de l'Italie au cours de cette période.

06/2016

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Histoire internationale

Mussolini, une histoire du fascisme italien

L'Histoire de l'Italie mussolinienne est longtemps demeurée un domaine qui vit triompher le préjugé et fleurir des collections d'idées reçues considérées comme des vérités incontournables. L'antifascisme des vainqueurs de la seconde guerre mondiale a imposé ses oukases aux historiens, particulièrement en France où l'étude de l'Italie contemporaine est une parente pauvre de l'Histoire universitaire. Le renouvellement complet de l'historiographie de la période qu'ont engendré, au delà des Alpes, les travaux d'un Renzo de Felice ou d'un Emilio Gentile a bousculé les interprétations conventionnelles qui ont longtemps prévalu et c'est une synthèse originale de toute cette nouvelle donne que nous propose l'ouvrage de Michel Ostenc. Se gardant des lectures de l'époque marquées du sceau de l'anachronisme et fondant ses analyses sur une connaissance approfondie du contexte italien, l'auteur nous offre une approche novatrice du Ventennio Nero. En lieu et place du manichéisme idéologique qui s'est trop souvent imposé, il ouvre des pistes nouvelles, en suivant au plus près le parcours de Mussolini, de l'extrême-gauche socialiste au nationalisme autoritaire et totalitaire, en posant au passage de nouvelles questions, relatives à la propagande du régime ou aux conceptions économiques et sociales qu'il tenta d'expérimenter, dans une Italie qui, pour une bonne part, réalisa à travers le fascisme sa nécessaire transition vers la modernité.

12/2013

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Histoire internationale

Salo, l'agonie du fascisme

Le 25 juillet 1943, alors que l'Italie ne parvient pas à résister aux assauts des Alliés, le Grand Conseil fasciste désavoue Mussolini. Le Duce est limogé et arrêté. Le 8 septembre, l'Italie tire les conséquences de sa situation militaire et politique, et signe un armistice. L'Allemagne hitlérienne ne l'entend pas de cette oreille qui envoie de nouvelles troupes et libère Mussolini pour le remettre en selle sous son contrôle. Le 1er décembre naît la République sociale italienne, dont les principes ne s'embarrassent plus de " compromis " avec la monarchie ou l'Eglise. Si la Seconde Guerre mondiale semble se jouer ailleurs, sur le front de l'Est, c'est en Italie que l'Allemagne nazie est confrontée à l'ouverture du second front et qu'elle perd de facto son allié principal. C'est aussi durant ces quelques mois que se construit l'Italie d'après-guerre, celle de la conciliation entre communistes et chrétiens démocrates. Dans ce livre captivant, Mathilde Aycard et Pierre Vallaud retracent les 600 jours de la République de Salò, véritable tragédie antique, avec ses traîtres, ses figures tutélaires, ses enjeux politiques et humains, ses intrigues amoureuses.

10/2018

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Sciences politiques

Naissance de l'idéologie fasciste

De toutes les grandes idéologies du XXe siècle, la fasciste est la seule à naître avec le siècle. Troisième voie entre le libéralisme et le socialisme marxiste, elle propose une autre solution aux problèmes que posent la révolution technique et la révolution intellectuelle à la société européenne du tournant du siècle. Cette idéologie a nourri un projet non conformiste, avant-gardiste et révolutionnaire, capable de monter à l'assaut de l'ordre établi et de concurrencer efficacement le marxisme dans l'esprit et la faveur des intellectuels aussi bien que des masses. Le berceau du fascisme, c'est en France qu'on le trouve, dans le nationalisme intégral, la droite révolutionnaire, mais aussi le révisionnisme révolutionnaire sorélien, composante première du fascisme. Lancé en France, le révisionnisme révolutionnaire devient en Italie une force intellectuelle, politique et sociale. Alliés aux nationalistes et aux futuristes, les révisionnistes révolutionnaires italiens trouvent, en été 1914, les troupes, les conditions et le chef qui leur permettront de transformer en force historique la longue incubation intellectuelle commencée au début du siècle.

05/2010

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Histoire internationale

Oswald Mosley. Du fascisme au nationalisme européen

Oswald Mosley (1896-1980), devint la figure centrale du fascisme britannique après avoir été successivement député conservateur puis travailliste et membre du gouvernement de Ramsay MacDonald. Fondateur, en 1932, de la Bristish Union of Fascists, il en fut aussi le doctrinaire la dotant d'un véritable projet pour un Royaume-Uni impérial et conquérant. Emprisonné durant la Deuxième Guerre mondiale, il reprit ensuite le combat et fut alors un des théoriciens du nationalisme européen. Cette anthologie reprend des textes d'Oswald Mosley publiés durant une période de plus de quarante ans. Elle montre ainsi tant l'évolution de sa pensée que l'existence en son sein de thèmes persistants.

04/2019

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Sciences politiques

Le fascisme. Historiographie et enjeux mémoriels

Amorcée dans les années 1930, l'entrée en scène de chercheurs en sciences sociales en matière d'étude du fascisme date de l'après-1945. Puis des historiens, notamment à partir des années 1960, ont commencé à examiner le phénomène. Leurs approches se sont démarquées des lectures classiques sur plusieurs points : historisation et inscription du phénomène dans l'histoire des sociétés européennes ; appui sur des sources jamais ou peu consultées. Ils ont ainsi contribué à lui restituer une autonomie politique et culturelle, à distance des lectures dites "classiques" du fascisme qui avaient eu tendance à nier toute autonomie au fascisme. Les travaux des années 1960-1970 ont ouvert la voie aux recherches sur les fascismes nationaux dont l'essor fut constant jusqu'à nos jours. Aussi, l'accent a été mis sur leurs singularités. Se sont donc dressés de sérieux obstacles pour parvenir à une théorie générale : la conception et la signification du fascisme comme phénomène international étaient mises en doute. C'est seulement depuis les années 1980 que les efforts théoriques ont repris et se sont développés parallèlement aux études de cas. Même si aujourd'hui certaines définitions ou tentatives pour construire une théorie du fascisme présentent des analogies, force est de constater qu'il n'existe pas une définition unique mais une pluralité d'approches qui se juxtaposent. Concernant les enjeux proprement mémoriels, le tour polémique pris par les débats historiographiques s'explique largement par le surgissement, à partir des années 1970, d'une mémoire collective douloureuse du fascisme, de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah. C'est ainsi qu'après une tendance à l'effacement mémoriel de pans entiers de la réalité du fascisme, s'est progressivement dessinée, à partir de 1945, une anamnèse concernant le fascisme et les années noires.

04/2013

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Histoire internationale

Nietzsche, Hegel et le fascisme allemand

Ecrits au coeur de la Seconde guerre mondiale, par l'un des plus grands penseurs de langue allemande du XXe siècle, ces textes donnent à comprendre le socle idéologique et philosophique du nazisme. Dans un style clair et accessible, Lukács fait la généalogie de l'idéologie nazie en remontant à la philosophie nietzschéenne. Il montre ainsi comment le IIIe Reich a puisé ses racines dans cette philosophie pour justifier ses visées hégémoniques et ses actes barbares. Le pendant de cette célébration de la philosophie de Nietzsche par les intellectuels acquis au fascisme fut le combat contre Hegel. En effet, le philosophe de la Révolution française, défenseur de la raison et de l'égalité ne pouvait être que l'ennemi d'une pensée ou la raison doit s'effacer au profit d'une mystique fondée sur la domination d'une race.

02/2018

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Sciences politiques

Le fascisme islamique. Une analyse

Avec ce livre, l'intellectuel allemand d'origine égyptienne Hamed Abdel-Samad apporte une contribution majeure au débat qui fait actuellement rage en Occident autour de la question des sources de l'islamisme. Il avance la thèse d'un ancrage de l'idéologie fascisante dans les origines mêmes de l'islam et réfute l'idée d'une radicalisation tardive. En décrivant avec précision le développement de l'islamisme dans son contexte historique, il met en évidence la proximité idéologique et programmatique des Frères musulmans avec les mouvements fascistes des années 1920 et 1930, mais il analyse surtout les principes originels de l'islam politique et l'histoire de son établissement sur la péninsule arabique. La fin de la tolérance religieuse, la règle de l'obéissance inconditionnelle, l'affirmation de la suprématie morale des musulmans et la volonté de domination jalonnent ce chemin emprunté par l'islam. Abdel-Samad retrace son évolution en nous éclairant à la fois sur la naissance de l'antisémitisme musulman, la notion de djihad et la justification du terrorisme jusqu'à l'apparition de l'islamisme sous sa forme "moderne". Il démontre que les éléments totalitaires qui s'expriment ainsi relèvent de la structure idéologique du fascisme, et surtout que ces motifs sont présents dès l'origine. Pour Hamed Abdel-Samad, l'islam radical qui nous menace aujourd'hui n'est par conséquent rien d'autre qu'un fascisme islamique.

03/2017

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Histoire de France

Fascisme français ? La controverse

La France a-t-elle été le laboratoire du fascisme avant d'en être la plus pure réalisation avec le régime de Vichy ? C'est la thèse défendue de livre en livre par l'historien israélien Zeev Sternhell, objet d'une controverse à rebondissements. Au-delà des querelles de personnes, et en se limitant strictement à la discussion intellectuelle, une mise au point dépassionnée s'impose. Serge Berstein et Michel Winock s'y emploient dans ce livre, avec le concours d'historiens français et étrangers. Non, le fascisme ne prit jamais en France l'allure d'un mouvement de masse. Et, s'il y eut bien une «imprégnation fasciste» dans les années 1930, elle fut surtout le fait d'intellectuels dont Zeev Sternhell grossit l'influence. Une analyse salutaire et sans concession qui déconstruit le mythe des «origines françaises du fascisme».

10/2014

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Actualité et médias

Mon cousin le fasciste

En octobre 2010, dans une stratégie de "normalisation" idéologique, le Front national écarte plusieurs militants proches des courants les plus extrémistes qui traversent le parti. Parmi eux, Yvan Benedetti est traduit devant la commission de discipline du mouvement pour cause de double appartenance au Front national et à l'Oeuvre française, un groupuscule nationaliste extrême. Cet homme, représentant d'une frange fasciste affirmée gommée par l'opération de communication du Front national, n'est autre que le cousin germain, de dix ans son aîné, du journaliste Philippe Pujol, Prix Albert-Londres. Grand reporter, l'auteur s'interroge sur les destins croisés et pourtant opposés, dans une mise en regard fascinante. Il dresse le portrait de son double en négatif et tente, au-delà des caricatures, de dépeindre un fascisme plus contemporain qu'il n'y paraît. Dans un studio parisien surchauffé, autour d'une stèle de l'OAS, dans les pas des processions de la Phalange en Espagne ou encore lors d'un rassemblement sur la tombe du maréchal Pétain sur l'île d'Yeu, en reporter, Philippe Pujol sonde l'âme rance et familière d'une idéologie française.

01/2017

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Actualité politique internatio

Azadi. Liberté, fascisme, fiction

Azadi signifie "liberté" en ourdou. Il s'agit, à l'origine, d'un cri de ralliement cachemiri contre le gouvernement indien qui a été repris par le peuple lui-même pour protester contre ses dirigeants. Dans ce recueil d'essais brûlants d'actualité, Arundhati Roy nous met au défi de réfléchir sur le sens de la liberté dans un monde où l'autoritarisme va croissant. A travers ces textes, et ces temps troublés, elle explore l'importance du langage, le rôle de la fiction et de l'imagination, ainsi que les répercussions de la crise sanitaire sur la société indienne. Pour Arundhati Roy, la pandémie que nous traversons fait figure de portail entre un monde et un autre. En dépit de la maladie et de la dévastation qu'elle produit dans son sillage, elle représente peut-être aussi une chance pour l'humanité d'inventer un monde différent.

03/2021

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Histoire internationale

Les Fascismes

Depuis qu'il est apparu dans le vocabulaire politique, il y a plus de soixante ans, le terme fascisme a servi à désigner tant de mouvements, régimes, attitudes personnelles et collectives, il s'est chargé de tant de considérations morales et idéologiques, qu'il a fini par recouvrir à peu près n'importe quelle forme de manifestations autoritaires. Peut-être le moment est-il venu de mettre un peu d'ordre dans les idées ? Avant de s'interroger sur l'expansion du fascisme dans le monde et sur sa permanence jusqu'à nos jours, Pierre Milza dégage les traits spécifiques du phénomène fasciste et élabore une grille d'interprétation à laquelle pourront être confrontées les diverses formes de dictature nationaliste. Définir le fascisme revient à écrire son histoire. L'auteur, qui étudie le fascisme italien et le national-socialisme de leurs origines, à l'aube du siècle, jusqu'à l'effondrement de 1945, fonde son analyse sur les données historiques concrètes qui ont présidé à la naissance et au développement des fascismes : difficultés économiques et sociales du premier après-guerre, dépression des années 30, déstructuration des sociétés traditionnelles accompagnant la révolution industrielle, incapacité des élites à intégrer les masses, absence dans certains pays de traditions démocratiques, traumatisme du premier conflit mondial et de la révolution d'Octobre. Avec le même souci d'écarter les à priori théoriques et idéologiques, Pierre Milza examine les phénomènes de diffusion et d'imitation du fascisme dans le monde avant 1945 et depuis cette date, pour conclure que les dictatures du temps présent n'ont plus grand-chose à voir avec les totalitarismes hitlérien et mussolinien. Ce qui ne signifie pas qu'elles soient nécessairement moins inhumaines, ni que les démocraties soient définitivement à l'abri d'un retour, sous d'autres formes, à la barbarie des années brunes.

07/1985

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Droit

Qu'est-ce que le libéralisme ? Ethique, politique, société

Est-ce un abus de langage que d'utiliser le même terme de " libéralisme " pour les idées de Locke et celles du New Deal, pour les thèses de John Rawis et l'expérience économique des théories de Milton Friedman que fit le Chili de Pinochet ? À la question " Qu'est-ce que le libéralisme ? " il n'est qu'une réponse pertinente : mettre en évidence le noyau constitutif d'idées et de valeurs qui donne sa cohérence au libéralisme, à travers la reconstitution de ses débats et de ses crises dans l'histoire. Cette théorie définit ce qu'est la société " bonne " ou " juste " : celle où chacun, tant qu'il ne nuit pas à autrui et n'attente aux intérêts vitaux de personne, est le meilleur juge, dans la liberté de sa conscience, de son bien et de ses intérêts, dont il peut être tenu pour responsable. Des origines à aujourd'hui, Catherine Audard tisse la toile des liens pour le moins contradictoires qu'ont entretenus cette théorie normative et la politique réelle. Où le lecteur découvrira alors les nombreuses limites, économiques, politiques et sociales, que l'éthique libérale a posées pour que chacun puisse être libre, sans oppression ni sujétion d'aucune sorte. Le libéralisme, en cela, n'est pas un système, mais une promesse.

10/2009

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Histoire internationale

Les derniers jours du nazisme & du fascisme

De la chute de Mussolini à celle de Hitler, voici un ouvrage qui retrace les derniers jours de pouvoir de deux grands tyrans de la Seconde Guerre mondiale ainsi que les différentes étapes qui ont mené leur mouvement à sa perte. Les derniers jours, les dernières heures dans le bunker de Berlin sont reconstitués grâce aux témoignages recueillis de première main par l'auteur auprès des survivants. La relation qu'en donne Jacques de Launay constitue un document historique et psychologique du plus haut intérêt. Il se penche également, de la même manière, sur les ultimes instants de pouvoir de Mussolini et sur la façon dont le Duce a peu à peu sombré.

09/2019

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Histoire internationale

Logiques du fascisme. L'Etat totalitaire en Italie

Le fascisme revendiquait avec fierté sa dimension " totalitaire " et proclamait ouvertement son ambition de " fasciser intégralement la société civile ". Il n'en est pas moins considéré, aujourd'hui, dans l'opinion et par la plupart des spécialistes, comme un banal régime autoritaire, s'étant révélé incapable de transformer en profondeur les attitudes et les pratiques sociales des Italiens. Il aurait manqué au fascisme un parti unique suffisamment puissant pour convertir l'ensemble de la population à la nouvelle religion politique des chemises noires. Le régime aurait également échoué à produire sa propre classe dirigeante. Enfin, l'absence de terreur se déployant sur une échelle de masse finirait de distinguer le fascisme du nazisme ou bien encore du stalinisme. C'est un autre regard que cet ouvrage entend porter sur le fascisme. En effet, l'étude des plus hauts cadres de l'Etat et l'analyse des archives du régime amène à contester cette interprétation dominante. Dès 1922, le mouvement fasciste entreprend la conquête de l'Etat, puis sa transformation progressive en un instrument adapté à l'exercice d'une domination totalitaire. Depuis les sommets de l'Etat jusqu'aux profondeurs de la société civile, l'ensemble des relations sociales se trouvent soumises à de nouvelles logiques. De nouvelles valeurs, de nouvelles normes, de nouvelles règles de comportements s'imposent à tous. C'est donc bien une dynamique totalitaire qui se manifeste par l'émergence d'un système de contrôle des hommes et de leurs comportements à vocation totale. Le régime fasciste apparaît ainsi comme le précurseur d'un " totalitarisme sans terreur " qui ne pratiquera pas le génocide ou le crime de masse, mais n'en sera pas moins capable d'engendrer une société de contrôle d'un genre nouveau.

03/2008

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Beaux arts

Le fascisme d'avant-garde. La mobilisation du mythe, de l'art et de la culture en France (1909-1939)

Mark Antliff examine dans cet ouvrage, la rencontre entre esthétique et violence, en étudiant le rôle peu connu mais essentiel, joué par les théories sur les arts visuels et la créativité dans le développement du fascisme en France. Il se penche sur la dimension esthétique des mythes fascistes dans le cadre de l'histoire de l'avant-garde. Au cours de la période 1909-1939, un nombre surprenant de modernistes ont été impliqués dans le projet, notamment des figures aussi importantes que le peintre symboliste Maurice Denis, les architectes Le Corbusier et Auguste Perret, les sculpteurs Charles Despiau et Aristide Maillol, la photographe de la "Nouvelle Vision" Germaine Krull, ainsi que le fauve Maurice de Vlaminck. Les fascistes français étudiés ici se sont approprié, entre autres, l'esthétique avant-gardiste du cubisme, du futurisme et du surréalisme, en prônant le fameux "retour à l'ordre" et l'un d'entre eux, est même allé jusqu'à rapprocher le "dynamisme" de l'idéologie fasciste de la théorie du montage du cinéaste soviétique Sergueï Eisenstein. Pour tous ces personnages, l'art moderne est le précurseur mythique d'une révolution régénératrice destinée à balayer les institutions en place, inaugurer un nouvel ordre anticapitaliste et éveiller le potentiel créateur et artistique du "nouvel homme" fasciste. Pour définir la matrice idéologique mêlant esthétique et violence, ils s'inspirent avant tout des écrits du théoricien politique Georges Sorel (1847-1922), dont le concept de mythe révolutionnaire occupe une place centrale dans les théories fascistes sur la régénération culturelle et nationale. Trois figures sont plus particulièrement influencées par cette théorie sorélienne du mythe dans l'entre-deux-guerres : Georges Valois (1878-1945), Philippe Lamour (1903-1992) et Thierry Maulnier (1909-1988). Valois est le fondateur du Faisceau, premier mouvement fasciste français (1925-1928). Lamour, proche de Valois, crée en 1928 l'éphémère Parti fasciste révolutionnaire, avant de lancer deux revues, Grand' Route (1930) et Plans (1931-1933). Quant à Maulnier, il est l'inventeur d'une théorie du fascisme sous les auspices des revues Combat (1936-1939) et Insurgé (1937). Tous trois se réclament à la fois de Sorel et de l'avant-garde artistique, mais développent des formes radicalement différentes de fascisme. A l'instar de Sorel, ils considèrent que l'art et la culture font partie intégrante de la théorie de la révolution totale.

10/2019

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Littérature française

Philosophie politique. Et dans le contexte africain

Comme un outil de formation, ce document présente la philosophie politique en général et dans le contexte africain en cinq perspectives. La première perspective expose la généralité sur la philosophie politique. La philosophie politique comme branche de la philosophie ensuite il s'agit de présenter l'approche définitionnelle sur cette discipline philosophique. La deuxième perspective présente quelques doctrines philosophiques. Il s'agit de : anarchisme, communisme, socialisme, libéralisme, créationnisme, conservatisme, progressisme, Fascisme et théocratie. La troisième perspective présente quelques concepts de la philosophie ; il s'agit de(d) : Etat, loi naturelle, le droit et la justice, le droit naturel, le pouvoir et autorité, les libertés politiques, l'état de nature, la philosophie du contrat social, souveraineté, philosophie sociale du comportement politique, la guerre et la démocratie. La quatrième donne les principaux philosophes politiques, nous avons ici : Platon, Aristote, Thomas d'Aquin, Machiavel, Hobbes, Locke, Montesquieu, Rousseaux, Kant, Marx, Bakounine, Rawls, Habermas, Hegel et Sartre. La dernière explique la philosophie politique dans le contexte africain.

01/2023