Munshi Premchand

Premchand fait partie de la lignée des intarissables bardes qui se plaisent à raconter des histoires pour divertir et pour enseigner. Ses nouvelles s'adressaient à des contemporains qui souhaitaient qu'on leur parle de leurs problèmes. Si ses nouvelles nous touchent encore aujourd'hui, c'est en raison de la vérité profonde de ses récits, une vérité qui le rend en quelque sorte immortel et capable de dépasser toutes les frontières. Les trente-huit nouvelles de ce recueil ont été traduites à partir du texte hindi. En cherchant à se rapprocher au mieux de l'original et à se faire également comprendre du nouveau public francophone ou francophile auquel elles s'adressent, ces traductions restent fidèles à la grande tradition des conteurs indiens dans laquelle s'insère Premchand. Dans ce cinquième recueil traduit par Fernand Ouellet, Premchand apparaît à la fois comme un artisan, un magicien de la parole et un enseignant qui nous introduit à la complexité de la réalité indienne.

Le roman Premâshram a été publié en 1921, au début d'une période charnière dans l'histoire de l'Inde. Les paysans de ce pays, encore sous domination britannique, prenaient de plus en plus conscience de leur misère et commençaient à résister à un régime qui les écrasait. C'est également l'époque où Gandhi est apparu comme un libérateur, capable de catalyser un mouvement de révolte qui ne s'est arrêté qu'en 1947. Premâshram est l'oeuvre d'un homme sensible aux maux de son époque et prêt à se battre bec et ongles pour une société meilleure. A travers une aventure passionnante, Premchand nous fait entrer dans l'âme de ses concitoyens, nous fait revivre des drames qui dépassent les frontières physiques de l'Inde, tout en nous permettant de nous rendre compte que les expériences humaines décrites peuvent être celles que n'importe quel peuple est appelé à vivre au cours de son histoire.

Ni eau courante, ni électricité mais un grand bonheur, celui d'exister simplement et de partager. Mukala Mushi, le jeune africain à l'esprit éveillé, se fait ici l'interprète de contes que j'ai recueillis au cours de veillées dans un village isolé dans la savane. Le reflet des flammes du feu de camp sur le visage du narrateur et la voix tantôt grave, tantôt enjouée donnaient vie aux récits. Ils se sont imposés comme un film à épisodes que ma mémoire a précieusement préservé. Je les ai traduits ici en respectant fidèlement la trame créée par l'imagination fertile du conteur.

Les Mutilations Génitales Féminines, MGF, comme rituel culturel, identitaire et initiatique sont, malheureusement, encore d'actualité en ce vingt et unième siècle caractérisé par des avancées très remarquables en matière de droits humains et de démocratie. Sur la base d'une approche analytique à caractère historique, sociopolitique, culturel, géopolitique, pathologique et autobiographique, ce travail, dans un langage très cru, présente les MGF dans toutes leurs facettes en vue de dénoncer leur nature barbare et inhumaine ; mais aussi dans le but de rationaliser la raison d'être de la Clitorisation son antithèse proposée à partir du cas de la jeune fille Mushi. Les notions comme celles de correctitude politique négative et positive ; compatibilité culturelle ou politique sélective ; afrocentrisme ; modernisme ; traditionalisme ; féodalité ; acculturation ; nihilisme ; renouveau culturel et tant d'autres ; accompagnées des représentations photographiques expressément très explicites interviennent toutes dans le ficelage d'un argumentaire facile à comprendre cherchant à révolter tout lecteur intéressé. Il devient évident à la fin de ce travail que seule la lutte contre l'Ignorance dans toutes ses formes reste la panacée à ce fléau.

Une décision administrative d’investissement explique un choix entre deux ou plusieurs projets : soit celui qui rapportera de rendement le plus élevé ou celle qui permettra de réaliser les plus grandes économies. Parfois, les managers prennent des décisions intuitivement ne s’efforçant nullement de connaître les avantages et les inconvénients de chacune des solutions. Ils prennent souvent des décisions de ce genre parce qu’ils ne connaissent pas d’autres moyens. Dans d’autres cas, les informations dont disposent les décideurs sont sommaires ou approximatives, alors, il est inutile d’adopter une approche plus scientifique. Ainsi, le choix rationnel à opérer avant d’investir consiste pour tout décideur avisé à solutionner un certain nombre des questions, notamment ceux liés aux aspects suivants : la période de récupération du capital investi ; le taux de rendement sur le capital investi ; la gestion de trésorerie actualisée ; la Valeur de récupération du capital investi et amortissement accéléré ; la capacité d’autofinancement ; la gestion du risque opérationnel.

Beaucoup d'investisseurs étrangers sont découragés par le système fiscal congolais et préfèrent investir ailleurs. D'autres parviennent à tirer profit de la R.D. Congo comme dans un paradis fiscal : une occasion de s'enrichir au détriment de l'Etat. Depuis 1973, la corruption quasi institutionnalisée, est un des freins majeurs à la perception des recettes. Certaines questions fiscales ne sont toujours pas suffisamment résolues par le système fiscal congolais ou actualisées, notamment celles liées à la NA sur le revenu locatif, à la NA sur la vente des maisons, à la NA sur les commissions de banques et les intérêts de placement, etc. La République Démocratique du Congo a de bons textes fiscaux, mais ils ne s'accompagnent pas des mesures d'exécution adéquates, malgré les multiples réformes fiscales. Ce système est loin d'être un réel outil de maximisation des recettes : c'est pourquoi une réforme de la gouvernance s'avère indispensable pour espérer un changement dans les dix ans qui suivent.

Depuis l'indépendance, l'économie de la République démocratique du Congo connaît une régression croissante. Son immensité et l'abondance de ses richesses naturelles ne donnent pas une image fidèle quand on analyse la misère de sa population. Cet ouvrage constitue un appel au rassemblement pour discuter de l'avenir du Congo, afin de lui trouver une place stable dans l'économie mondiale pour mieux organiser, prévoir les actions à mener dans les prochaines années qui permettraient d'améliorer le quotidien des Congolais d'ici 2040.

Depuis quelques décennies en RDC, on assiste de plus en plus à l'affaiblissement de la fonction administrative et des missions de l'Administration même si l'on sait que cette dernière n'a pas de missions propres. Dans la gestion d'un Etat, la division du travail est bien établie. Elle se résume simplement dans la sentence "le pouvoir politique commande et l'Administration publique exécute" . Pour être précis, le Ministre (son cabinet) commande et le secrétariat général (l'Administration publique) exécute. Cependant, l'on ne peut ignorer que cette subordination de l'Administration publique n'exclut pas son autonomie qui est tout à fait technique. En clair, sur le terrain, le pouvoir politique a tendance à tout faire. Il confisque brutalement, consciemment ou inconsciemment les compétences de l'appareil de l'Etat. Les décisions politiques sont prises par le pouvoir politique et sont également exécutées par le même décideur. C'est pourquoi, cet opus analyse les rapports entre les cabinets ministériels et les secrétariats généraux pour y dégager les causes de la politisation et les conséquences y afférentes en vue de proposer des solutions appropriées quant à ce.