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Le paradoxe de la finitude. Représentations, conditions, dépassements

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Philosophie

Le paradoxe de la finitude. Représentations, conditions, dépassements

Cet ouvrage présente une pluralité de réflexions qui attestent la centralité du paradoxe de la finitude, figure centrale ou schème structurant de ce que certains identifient aujourd'hui, dans le champ philosophique aussi bien qu'esthétique, comme un retour à la spéculation. Et c'est parce que ce paradoxe a acquis aujourd'hui cette centralité nouvelle qui l'est possible de porter un regard neuf sur la tradition philosophique, d'en déceler les marques antérieures, mais aussi d'aller chercher dans cette tradition de quoi penser et féconder les développements actuels.

11/2019

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Philosophie

Frege. Les paradoxes de la représentation

Les logiciens de ce siècle ont beaucoup parlé de paradoxes : des paradoxes "logiques", comme celui de Russell, ou "sémantiques", comme celui du Menteur ; ils ont peu parlé d'un certain paradoxe non moins troublant que l'on trouve pour la première fois chez Frege, et auquel Wittgenstein donnera, en écrivant le Tractatus, la forme la plus dramatique. Ce livre est à la fois une introduction à la pensée de Frege : à sa doctrine du sens, de la signification et de la représentation ; et une recherche sur les paradoxes qui en résultent : celui de Frege lui-même et celui de Russell. L'auteur résout le premier sous la forme particulière où il apparaît chez Frege ; réinterprète dans la ligne de cette résolution l'histoire de la logique moderne ; et affiche le prix des résolutions classiques du paradoxe de Russell : la résurgence, sauf exception, du paradoxe de Frege sous une forme généralisée. Le livre s'achève au moment où les paradoxes "sémantiques", restés étrangers à Frege, entrent en scène.

10/1988

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Criminologie et sicence pénite

Les conditions de détention, condition de la détention

L'ouvrage présente et analyse les différentes décisions des juridictions françaises intervenues à la suite de la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme concernant les conditions de détention dans les prisons.

06/2021

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Psychologie, psychanalyse

LA-BAS COMME ICI. Le paradoxe de la représentation

D'abord Diderot, car le théâtre concentre sur sa scène le paradoxe de la représentation. Représenter, en effet, c'est se substituer à un absent, vouloir lui assurer une présence effective. Transparence : la représentation s'efface devant ce qu'elle montre,, c'est comme si la chose était là. Mais opacité aussi bien : en supplantant et en éclipsant la chose, la représentation en redouble l'absence. Alors, déception de lâcher la proie pour l'ombre, de substituer des fantômes à la chair, ou jubilation d'avoir gagné au change ? À moins que l'illusion ne soit inverse et que nous ne soyons victimes de la croyance en la chose même, en une présence sans médiation qui pourrait se passer de mots, d'images, d'idées. Le paradoxe de la représentation n'a cessé de tourmenter la philosophie, de Platon à Wittgenstein. Freud, en différenciant représentation de mot et représentation de chose, en affirmant l'existence de représentations inconscientes, accentue l'écart entre absence et présence. Avec lui c'est l'âme des hommes qui est scindée, vacance de soi et exil en l'autre. Serions-nous voués, comme cet enfant qu'il a su observer, jouant à faire disparaître et réapparaître une bobine tenue par un fil, à tenter que là-bas soit comme ici? La représentation, la pensée, le langage seraient-ils notre inlassable Fort-Da ?

09/1998

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Psychologie du handicap

Comprendre la condition handicapée. Réalité et dépassement

La notion de condition a été utilisée par des auteurs célèbres : André Malraux, Hannah Arendt, Simone de Beauvoir, Simone Weil, Pap Ndiaye, pour désigner la condition ouvrière, la condition féminine, la condition noire... Appliquée aux personnes en situation de handicap, elle permet de comprendre ce qui détermine leur vie, leur manière personnelle d'être au monde, mais aussi celle qu'elles partagent avec (l'autres, en se dégageant de toute perspective identitaire et essentialiste. En effet, la condition d'un groupe est à la fois ce qui le conditionne et ce qui le caractérise parmi d'autres groupes, mais elle est avant tout historique, c'est-à-dire changeante selon les contextes culturels, sociaux et politiques. En s'appuyant sur les nombreux récits, autobiographiques ou non, des personnes handicapées elles-mêmes, l'auteur dessine, sans préjugés ni idéologie, les traits de cette condition. Il se laisse enseigner par ceux qui la vivent et dénoncent les pièges que la société leur tend, bon an mal an, dont la notion mente de handicap. Dans cette dynamique, Henri-Jacques Stiker ouvre à nouveau le débat sur la nécessité de changer cette condition. Deux voies sont ici proposées : une philosophie de l'absolue singularité de tout humain et une action pour mettre les personnes concernées en position d'acteurs sociaux et politiques et non plus de simples bénéficiaires.

02/2021

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Sociologie

La finitude peut-elle être positive ?. Approches steiniennes de la finitude

Dimension fondamentale de l'existence incarnée, la finitude évoque au premier abord l'expérience négative des limitations qui cernent l'être humain. Mais en quel sens l'expérience de la finitude est-elle porteuse d'une signification positive ? Les contributions ici réunies, dans leur diversité et leur complémentarité, abordent cette question à la lumière de la pensée d'Edith Stein. La compréhension steinienne de la finitude humaine est inséparable d'une lecture critique de la philosophie de l'existence de Heidegger, dans la mesure où Edith Stein a cherché à penser le désaccord qui l'opposait à l'analytique de l'être-pour-la-mort. Tout en désignant la personne humaine comme un être essentiellement limité et temporellement mortel, la finitude, telle qu'Edith Stein la conçoit, est positivement liée à la liberté entendue comme la capacité pour un individu de répondre à ce qui le précède et l'appelle : les valeurs, autrui, et ultimement le Tout-Autre. Profondément incarnée, la signification steinienne de la finitude est également liée à l'expérience de la blessure, solidaire d'une réflexion sur la vulnérabilité et la relation à l'altérité dont les implications s'avèrent d'une étonnante modernité. Conformément à la dynamique d'une ascension vers le sens de l'être qui sous-tend le rapport entre être fini et être éternel, Edith Stein va jusqu'à envisager la finitude humaine dans la perspective de " la relation de l'âme avec Dieu " . Ce volume offre enfin une étude comparative sur Edith Stein et Franz Rosenzweig. Avec les contributions de : Sophie Binggeli, Soeur Jean-Edith Ginot, Emmanuel Cattin, -Bénédicte Bouillot, Bérengère Guérin, Eric de Rus, Félix Resch.

10/2022

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Sociologie

Les paradoxes de la mémoire. Essai sur la condition mémorielle contemporaine

Cet essai propose de dépasser les limites sur lesquelles butent les analyses mémorielles comme l'opposition entre conflits de mémoire versus réconciliation, mémoire versus histoire, "politiques mémorielles" versus déçus des échecs de celles-ci.

10/2021

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Littérature française

Finitude

Depuis l'adolescence, Patrick Denono entretient une relation particulière avec les mots. Le déclic littéraire survient à la suite du décès de son professeur de lettres de sixième. Le monde tel que nous le connaissons trop peu pour lui. De cette réalité souvent cruelle qui vous enlève des ares chers, 1 tentera de s'en éloigner par l'écriture. Nouvelles, conte, poésies, saynètes sont une manière à lui de se jouer de cette cruauté et d'aller aa1saat de la ligne. Dans cet ouvrage il nous propose une déclinaison poétique de ce qui n'est plus ou tend disparaître...

09/2018

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Monographies

Des fleurs et de la finitude

Dernier recueil d'Ulrike Blatter Des fleurs et de la finitude se veut une approche délicate de la présence de la mort, de ses facettes sombres et sereines tout à la fois. Les textes les plus récents côtoient ici des poèmes plus anciens, sujet et style excluant depuis toujours mièvrerie ou apitoiement. L'exemple de la nature y apparaît en filigrane, magnifié par les variations florales de Farhad Ostovani qui amènent leur propre dynamique.

04/2023

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Ethnologie

Dépassements

La collection " Culture et Religion " veut être le carrefour où doit pouvoir s'instaurer de façon permanente le dialogue entre culture africaine et religions, entre l'Afrique et le génie spirituel des Eglises, entre les valeurs économiques, matérielles, et les valeurs spirituelles. Elle voudrait permettre à l'Afrique d'affronter ce dialogue avec une profonde conscience de sa vision propre du monde dans sa globalité. Elle voudrait que le " dialogue " religieux imposé à l'Afrique par les Eglises, à la faveur de la colonisation, devienne effectif entre la conscience africaine (conscience politique, culturelle, économique, morale et spirituelle) et le génie spirituel des Eglises. C'est à cette tâche essentiellement que s'attellent les différentes publications de cette collection. Œuvre de ressourcement et de confrontation, mais aussi œuvre de construction ou de reconstruction, cette collection ne peut épargner aucun aspect susceptible d'influencer en bien ou en mal cette cohérence interne de l'Afrique de toujours.

03/1978

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Poésie

La finitude des corps simples

Ce nouveau livre de Claude Royet-Journoud s'ouvre par une très belle citation d'Emile Benveniste : "C'est pourquoi la question : à quoi sert le langage ? n'a qu'une réponse : A vivre". . Elle est d'autant plus belle qu'elle éclaire d'un jour différent de celui auquel on est habitué une oeuvre qui n'en est cependant pas moins inscrite dans le plus vif de la présence. Une oeuvre qui met le poème et les mots qui le composent, leur ambiguïté, leur volatilité, au centre de toute interrogation.

05/2016

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Philosophie

Le Paradoxe de la morale

Le paradoxe de la morale " Plus il y a d'être, moins il y a d'amour. Moins il y a d'être, plus il y a de l'amour. L'un compense l'autre. Le problème scabreux de la vie morale ressemble à un tour de force, mais on réussit ce tour de force presque sans y penser quand on aime : c'est, répétons-le, de faire tenir le maximum d'amour dans le minimum d'être et de volume, ou à l'inverse de doser le minimum d'être ou de mal nécessaire compatible avec le maximum d'amour. ". Vladimir Jankélévitch

05/1989

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Littérature française

Le paradoxe de la Chimère

"Je viens d'ailleurs, d'une autre planète" ... Sa mère est une chimère. Une chimère dont la folie détruit son enfance. Comment arriver à vivre et grandir en dépit de cette souffrance ? Comment émerger de cette noirceur et se reconstruire malgré tout ?

10/2018

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Théâtre - Pièces

Le paradoxe de la mule

Charger la mule... Nous connaissons tous cette expression. Et nous observons dans notre entourage ces gens qui, par sens de l'efficacité ou simple gentillesse, en font plus que les autres. Sophie, jeune mère de famille trentenaire, est une " mule familiale " et Frédéric, la cinquantaine, une " mule professionnelle " . Ils nous font partager avec finesse et humour leurs expériences et leurs réflexions sur un quotidien qui a quelque chose d'universel. Photo couverture : © IBEX. Media, Adobe Stock

01/2023

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Depaysements

Alliant trois instruments aux sonorités chaudes et complémentaires (trompette-accordéon-contrebasse), CHACUN SON SUD possède à la fois le caractère intimiste d'un trio jazz acoustique et l'énergie des musiques du monde très rythmées. De pays en pays, les genres musicaux traversés sont revisités avec poésie et créativité.

06/2023

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Art contemporain

Dépaysements

On se sent parfois dépaysé devant un paysage, sans pourtant parvenir à cerner ce qui nous désoriente dans ce qui se tient face à nous, irréductible à nos expériences précédentes. De nouvelles émotions prennent forme, encore chancelantes, fragmentaires, équivoques, qui pourront lentement gagner en consistance, se clarifier. Cette quête du dépaysement a été longtemps une expérience esthétique rare, une recherche méditative ou initiatique. Notre cadre de vie apparaît aujourd'hui sans cesse " dépaysé ", vacant, noyé dans une uniformisation planétaire. La déterritorialisation est devenue l'expérience dominante du monde contemporain. C'est une forme amplifiée et comme inversée du dépaysement. Elle désaccorde le lieu à ses soubassements, aux usages et aux complicités accumulés au fil du temps, pour ne laisser subsister qu'une dépouille démembrée de paysage. C'est pourquoi des siffleurs d'oiseaux, jardiniers, architectes, anthropologues, bergères et bergers, performeuses, philosophes, physiciens, écologues, chasseuses d'échos, de nuages ou paysagistes … ébranlent ici nos perceptions DES SOLS /DES CORPS /DE L'ATMOSPHERE afin de faire émerger des usages plus appropriés du monde.

04/2021

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Sociologie

Pédagogie de la finitude. Théories et pratiques

La pédagogie de la finitude est à la fois très ancienne - aussi vieille que la sagesse, pourrait-on dire - et toute récente, dans le sens d'une éducation destinée aux élèves. Dans le contexte scolaire, elle vise la prise de conscience que tous les êtres vivants sont limités. Une telle prise de conscience amène une meilleure connaissance de soi et du monde qui nous entoure. Il s'agit donc d'encourager l'élève à réfléchir à ses propres vulnérabilités et à celles d'autrui. Cette réflexion nourrit une attitude plus empathique et bienveillante et des comportements tournés vers la solidarité et la coopération. Comment y parvenir ? En utilisant des méthodes variées. Cet ouvrage propose des pratiques éducatives concrètes d'éducation à la finitude, dans le cadre d'enseignements disciplinaires (art, français, géographie...), mais également hors de ceux-ci. Les enjeux spirituels et existentiels sont aussi considérés et des modalités d'accompagnement laïque sont proposées.

04/2024

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Philosophie

De la représentation

L'oeuvre de Louis Marin se compose de deux ensembles très différents dans leur style comme dans leur circulation. D'une part, une série de grands livres dont certains ont connu, fort tôt, une réputation internationale. De l'autre, quelque trois cents articles qui témoignent des cheminements de sa recherche et de son enseignement, de la diversité aussi des domaines dans lesquels son travail s'est déployé. Ils explorent en tous sens le " corpus " esthétique, théologique et politique de l'âge classique, à la lumière des débats épistémologiques et philosophiques nés dans les " années structuralistes ", puis reformulés en profondeur après elles. Voici donc une réflexion, entre lire et voir, sur la représentation. De la fable au récit, de la carte au tableau, l'analyse pointe les limites de la représentation, là où la voix s'énonce, là où le cadre découpe, là où la représentation s'institue de ces marges : c'est à l'arpentage de ces failles que ces textes nous invitent.

05/1994

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Psychologie, psychanalyse

Représentations de la souffrance

Les articles de ce volume cherchent à comprendre la souffrance à partir de ses propres représentations et soulignent la nécessaire articulation des discours littéraires, philosophiques, psychanalytiques et médicaux pour cerner ce fait social et moral total qu'est l'expérience, vécue et vivante, de la souffrance.

01/2019

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Philosophie

Après la finitude. Essai sur la nécessité de la contingence

La critique empiriste des prétentions universelles de la pensée humaine est-elle réellement fondée ? On sait que c'est le problème de Kant. Mais Quentin Meillassoux montre avec une force étonnante qu'une autre compréhension de cette critique, restée en quelque sorte dissimulée, bien que plus "naturelle", aboutit à un partage des ambitions de la pensée très différent de celui proposé par Kant. Il établit en effet qu'une seule chose est absolument nécessaire : que les lois de la nature soient contingentes. Ce noeud entièrement nouveau entre les modalités contraires installe la pensée dans un tout autre rapport à l'expérience du monde, un rapport qui défait simultanément les prétentions "nécessitantes" de la métaphysique classique, et le partage "critique" entre l'empirique et le transcendantal. Cette remarquable "critique de la Critique" est ici introduite sans fioritures, coupant vers l'essentiel dans un style particulièrement clair et démonstratif. Elle autorise à nouveau que le destin de la pensée soit l'Absolu, et non la "finitude" dans laquelle nous nous complaisons en laissant la morale, ou le "retour du religieux", servir de fictif supplément d'âme. Quentin Meillassoux est né à Paris, en 1967. Il enseigne la philosophie à l'Ecole normale supérieure (Ulm), et a également publié Le Nombre et la Sirène. Un déchiffrage du Coup de dés de Mallarmé (Fayard, 2011).

05/2012

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Pascal

Figures de la finitude chez Pascal. La fin et le passage

Pascal s'installe dans nos mémoires comme un écrivain funeste, et son oeuvre paraît être à la fois une dénonciation des vanités humaines et un rappel intempestif de notre mort. Mais cette image ressaisit-elle justement la pensée pascalienne de la fin, en son double sens de terme et de destination ? C'est à cette question que ce livre tente de répondre, en proposant le portrait d'un Pascal moins attaché à dire les limites de l'homme qu'à montrer et analyser les efforts de ce dernier pour ne pas en rester à sa finitude constitutive : dans l'épreuve de son corps, de son esprit, et de sa volonté, dans sa vie collective comme dans sa vie singulière, l'homme ne cesse d'osciller entre les pôles de la fermeture et de l'ouverture, entre l'impossibilité et la possibilité, entre l'horizontalité de son monde et la verticalité de ses désirs. " L'homme passe l'homme ", porte un fragment des Pensées : véritable noyau de l'oeuvre et de ses formes, ce passage, irréductible au désaveu de la raison, impose d'y découvrir une méditation de la joie et de la promesse autant qu'un mémorial de la contingence. Voilà une écriture qui se sera donné pour tâche, dans le sillage de Montaigne, de faire tomber la finitude de l'homme dans la langue pour mieux en dire la réversibilité.

06/2022

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Philosophie

Leçons sur Derrida. Déconstruire la finitude

Derrida est un philosophe exemplaire du XXe siècle. Il connaît remarquablement tout ce qui s'est écrit en philosophie depuis Platon. Il partage avec Descartes le geste de rompre, de déconstruire, de déterminer de nouvelles références pour s'orienter, aujourd'hui, après le siècle des Grandes Guerres, des grandes crises, siècle en lequel l'homme se voit capable de tout détruire, de porter l'évolution vers sa propre fin. L'idée de finitude veut dire non seulement la limite de notre pouvoir de connaître mais encore celle des illusions de la modernité. Pour la première fois sans doute, au nom de la grandeur de l'humanité, de sa puissance, de sa morale et des progrès dont l'homme s'est voulu le maître, un monde est menacé de finir. Mais Derrida n'en reste pas à un constat de fin des temps. Sa déconstruction de la tradition se fixe pour but de délivrer un autre sens que celui de la raison si autoritaire et autocratique. Un sens qui ouvre des perspectives du côté de l'art, de la technique, des folies littéraires autant que de la vie animale dont le regard touche un réel très différent. L'univers des signes n'est pas le propre de l'homme et se trouve tracé déjà par des choses qui ne dépendent pas de nous, de notre interprétation, des ressources de notre domination intellectuelle. C'est cette approche des signes libérés de l'autorité de la conscience que ce livre veut reprendre avec Derrida pour reconduire à un réel autrement sensible. Réalité qui ne se laissera plus absorber par la finitude, par les fins de l'homme qui avaient bouché l'horizon en enfermant toute vie dans les ressources du "moi" le plus haïssable.

06/2015

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Théâtre - Pièces

Le paradoxe de billy

Une forêt la nuit. Deux corps sont découverts. Une jeune femme et un jeune homme. Un inspecteur est dépêché sur place. Il croise les versions : règlement de compte ou crime rituel ? Aucun détail n'est insignifiant. C'est un puzzle. Mais son enquête se heurte à des incohérences. Quelque chose d'autre semble avoir eu lieu. Au-delà du fait divers, une chasse d'un nouveau genre est en cours. Une pièce qui plonge le lecteur (et le spectateur) dans un flot de questions : Comment réagissons-nous lorsque nous sommes confrontés à des faits et événements qui sortent de nos habitudes et que nous ne contrôlons pas ? Et au-delà, quels rapports entretenons-nous avec ce que nous ne parvenons pas à comprendre ?

10/2022

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Science-fiction

Le paradoxe de Fermi

Dans son repaire situé quelque part à l'est de l'arc alpin, Robert Poinsot écrit. Il raconte la crise systémique dont il a été témoin : d'abord le salaire qui n'arrive pas, les gens qui retirent leurs économies, qui s'organisent pour trouver de quoi manger, puis qui doivent fuir la violence des grandes villes et éviter les pilleurs sur les principaux axes routiers. Robert se souvient de sa fuite à Beauvais, de son séjour dans une communauté humaniste des bords de la mer Baltique et des événements qui l'ont ramené plus au sud, dans les Alpes. Quelque part dans le récit de sa difficile survie se trouve peut-être la solution au paradoxe de Fermi, à cette célèbre énigme scientifique : dans un univers aussi vaste que le nôtre, l'espèce humaine ne peut pas être la seule douée d'intelligence ; alors où sont les autres, où sont les traces radio de leur existence ? Jamais auparavant l'effondrement de notre civilisation ne fut décrit de façon plus réaliste.

06/2017

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Littérature érotique et sentim

Le paradoxe de Lolita

Depuis des années, Amandine tente sans succès d'assouvir son désir irrépressible de sexe... jusqu'au jour où débarque une nouvelle préceptrice. Troublée mais effrayée pas la réalité très crue de son désir, la gamine va, sur la volonté de sa prof et de son complice mercenaire, devoir affronter ses désirs les plus enfouis. En voulant échapper à l'emprise d'un duo sans limites, la petite va alors découvrir sa véritable nature : sulfureuse et inquiète... A quinze ans, les lolitas ne sont pas à un paradoxe près. Les heureuses surprises du sexe et du hasard surgissent dans la vie calme de Miss S. quand, après un sage mariage de 10 ans, la jeune femme rencontre un homme qui, de nuit en nuit, lui avoue sa fascination pour les lolitas obsédées. Le défi à peine voilé la pique au vif, la décidant à se lancer dans la littérature érotique pour pimenter leur histoire. Celle que l'on pourrait qualifier de " bourgeoise repentie " entre donc dans la peau d'une pornographe aux prises avec une héroïne salace et virginale, avatar à peine voilée d'une jeunesse jamais vécue.

03/2009

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Philosophie

Paradoxes de la transgression

Mahomet caricaturé, tombes profanées, Marseillaise sifflée… De quoi la transgression est-elle le nom ? Comment définir cette notion qui envahit l’actualité, mobilise la réflexion des philosophes, des sociologues, des juristes, bouscule nos systèmes de représentations et interroge en profondeur les conditions du vivre-ensemble ? Voici le premier ouvrage de fond sur un sujet trop souvent réduit aux lieux communs, la somme de référence sur un concept d’une extraordinaire richesse pour les sciences humaines. La transgression s’apparente-elle à la désobéissance ? Que nous dit-elle sur la faute, le désir, le péché, l’ordre et la règle ? Sur la notion d’interdit et sur celle de déviance ? Sur la puissance des tabous et la force du refoulé ? Des pamphlets de l’Ancien Régime aux transgressions de l’art contemporain, de la sexualité à la profanation, de Sade à Freud en passant par Bataille et Caillois, cette réflexion plurielle sur un sujet majeur invite à repenser les limites du tolérable et la force des interdits.

09/2012

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Philosophie

Métaphysique du paradoxe. Tome 1, Paradoxes et limites du savoir

" Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? " (Leibniz). " La vie, c'est la mort ! " (Claude Bernard). Un seul Dieu en trois personnes ! Nul n'est censé ignorer la loi, mais personne ne saurait la connaître. C'est vrai ou c'est réel ? C'est subjectif ou objectif ? Peut-on connaître ce à quoi on ne croit pas ? Les paradoxes, irréductibles contradictions, sont partout ; dès que l'on naît pour mourir et sitôt que l'on essaie de comprendre l'univers, l'homme, la société ou Dieu. Cette paradoxalité des choses, et de la logique pourtant censée aider à les penser, est tout à la fois la seule façon de connaître (notamment les paradoxes scientifiques ou cognitifs) et la limite indépassable de tout savoir rationnel. C'est pourquoi cette Métaphysique du paradoxe entend proposer une modalité paradoxale du connaître. Distinguant de la raison, l'intelligence qui la dépasse, un tel mode du connaître apparaît au revers de la connaissance analogique, s'illustre dans la dialectique platonicienne et, débordant tout conceptualisme, s'affronte au paradoxe d'une non-contradiction absolue.

11/2019

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Psychologie, psychanalyse

Les conditions biologiques de la timidité

La timidité se manifeste à certains moments paroxystiques. L'état vécu par le sujet ressemble fort à un phénomène pathologique, une sorte de crise biologico-affective... . Le moi organique, le moi psychologique, le moi social... la personne en somme est toute impliquée dans ce phénomène affectif. Comment le vivre, comment y remédier ? Ce livre en analysant les conditions biologiques de la timidité, tente d'apporter une réponse à toutes ces questions.

01/1991

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Poésie

Représentation de la croix

Comme l'écrit Jean-Pierre Lemaire, dans sa préface : "Le lecteur français peut aujourd'hui retrouver, grâce à Giovanni Raboni et à son traducteur, Jean-Charles Vegliante, une forme de poème dramatique dont il n'a plus d'équivalent dans sa langue depuis le Moyen Age. En Italie, des poètes contemporains perpétuent la tradition médiévale du "drame semi-liturgique" ; ainsi Mario Luzi a-t-il écrit en 1999 La Passione, long monologue prêté au Christ gravissant le chemin de croix. Avec Représentation de la Croix, Giovanni Raboni a fait, un choix inverse : le Christ est aussi au centre du drame, mais il en est le centre absent. On le devine parfois en coulisse : tout proche, derrière la porte du Temple où il s'entretient avec les docteurs tandis que ses parents à sa recherche interrogent le gardien ; sur le point de paraître devant la foule à laquelle Pilate va le présenter ; mais on ne le voit, on ne l'entend jamais en personne. Un tel choix est caractéristique d'une approche moderne du mystère : il n'y a plus, devant le lecteur ou le spectateur, de figure centrale pour incarner et dire le sens. Comme le postule Judas à propos du discours sur le pain de vie, "Un sens, de toutes les façons, doit bien y être ! " , mais il est livré à l'interprétation, aux doutes, à la confiance ou au désarroi des uns et des autres. Cette présentation nous touche d'autant plus : le récit que nous connaissions par coeur, mais qui pouvait rester extérieur, dans son intangibilité, à nos vies incertaines, est fragmenté, interrogé, débattu comme il le fut sans doute entre les premiers témoins du drame, et comme il l'est peut-être encore aujourd'hui dans le secret de nos consciences troublées. C'est ce débat, perdu ou tu, que le poème polyphonique de Raboni met au jour".

09/2021

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Philosophie

Les paradoxes de la postérité

Il n'y a qu'un problème littéraire vraiment sérieux : c'est la transmission des textes à la postérité. Le reste : les modalités de renouveau d'un genre, les singularités d'un style comme le dialogue entre les oeuvres, il sera toujours temps de s'y intéresser lorsque les contradictions impliquées par la quête d'approbation d'un public virtuel auront été comprises. C'est à cette tâche que se consacrent Les Paradoxes de la postérité. En démontrant l'échec ultime de toute recherche d'immortalité symbolique par l'entremise de la littérature, ce livre avance qu'il importe de trouver une réponse nouvelle à la question : "Pourquoi écrit-on ? ".

01/2019