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Larry : Une amitié avec Lawrence Durrell

Extraits

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Littérature française

Larry : Une amitié avec Lawrence Durrell

Dans les années 1980, l'écrivain britannique Lawrence Durrell, dont les romans ont toujours fasciné aussi bien le public français qu'anglo-saxon, habitait Sommières, un petit village du Gard. Gemma Salem résidait à quelques kilomètres de là, à Gailhan. Leur amitié est née lors d'une rencontre fortuite : ils s'écrivent, s'appellent, se rendent visite, se font des farces, et parlent de tout. Ils se reconnaissent : une connivence est née. Gemma Salem souhaitait depuis longtemps rassembler ses souvenirs de cette amitié, évoquer leur complicité pleine de respect, d'attentions et de fous rires. Elle en parlait depuis vingt ans à Stéphane Héaume, lui-même romancier, et c'est lors d'un voyage à Vienne de ce dernier, qu' été conçu ce livre sur Lawrence Durrell, composé d'entretiens, de lettres, de dessins, de photos : un témoignage inédit. Dans ce petit volume, ce n'est pas spécialement de l'oeuvre mais de l'homme dont il est question, de sa vie, ses doutes, ses angoisses : une histoire d'amis

10/2019

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Critique littéraire

Durrell à Sommières

Lorsqu'il a découvert Sommières, en 1957, Lawrence Durrell raconte qu'il a eu "tout-à-coup le sentiment bizarre de (se) trouver chez lui, sentiment qui ne (l'a) jamais abandonné". Cette installation mettait fin à une longue errance qui, depuis son Inde natale, l'avait conduit à Londres, Corfou, Alexandrie, Rhodes, Cordoba (Argentine), Belgrade et Chypre, d'où il fut chassé par la guerre civile. Il habite d'abord la Villa Louis, chemin de Paillasson, puis après un séjour de quelques années dans un maset nîmois, revient définitivement à Sommières, dans la Maison Tartés, 15 route de Saussines, qu'il habite de 1966 jusqu'à sa mort le 7 novembre 1990. Ce livre retrace cette d'histoire d'amour entre un écrivain et sa cité d'élection, à partir des écrits de Durrell lui-même - dans sa correspondance avec son ami l'écrivain Henry Miller et des pages de certains de ses livres - et des témoignages de quelques-uns de ses visiteurs illustres : les poètes Marc Alyn et Frédéric Jacques Temple, l'écrivaine Anaïs Nin, la danseuse Diana Menuhin, le libraire Allan Thomas, le diplomate E. W. Challoner, l'universitaire Corinne Alexandre-Garner, la romancière Béatrice Commengé... Ces textes sont précédés d'un préface de Françoise K.D., dernière compagne de Lawrence Durrell.

04/2018

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Livres-jeux

Quiz et tests Harry Potter Bravoure et Amitié. Avec un squishy Harry Potter !

Que signifie pour vous avoir de la bravoure ? Quel genre d'ami êtes-vous ? Au fil des pages, répondez aux quiz et aux tests version sorcier, entraînez-vous à la divination, apprenez à dessiner Godric Gryffondor, fondateur de la célèbre maison, racontez vos plus beaux exploits et imaginez l'objet magique qu vous feriez venir à vous en cas d'urgence. Retrouvez vos personnages et scènes préférées des films Harry Potter et adoptez le squishy à l'effigie du jeune sorcier : le malaxer vous donnera de bonnes énergies magiques !

09/2021

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Littérature étrangère

Une amitié

Les amitiés de l'adolescence sont les plus fortes. On échange expériences, secrets et vêtements, tout en se projetant dans un futur rempli d'espoirs. Elisa et Beatrice, les deux héroïnes de ce roman, n'y font pas exception. Bien que leurs histoires familiales diffèrent totalement - la première a été élevée par une mère aimante mais fantasque et indifférente aux apparences, la seconde par une mère qui surinvestit le paraître et transforme sa fille en poupée Barbie -, elles ont noué un lien fusionnel. Et cela jusqu'au jour où un changement planétaire, Internet, fait irruption dans leur vie. Elisa continuera à faire partie du "monde d'hier", celui qui valorise les livres et la culture, tandis que Beatrice se lancera tête baissée dans l'aventure du "monde nouveau", celui qui pousse sur le devant de la scène influenceurs et réseaux. Et ces courants contraires les entraîneront vers des destins opposés.

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Littérature Italienne

Une amitié

Les amitiés de l'adolescence sont les plus fortes. On échange expériences, secrets et vêtements, tout en se projetant dans un futur rempli d'espoirs. Elisa et Beatrice, les deux héroïnes de ce roman, n'y font pas exception. Elles ont noué un lien fusionnel bien que leurs histoires familiales diffèrent totalement. La première a grandi avec une mère fantasque et indifférente aux apparences, la seconde a été élevée dans le culte du paraître. Leur relation se trouve bouleversée lorsqu'un changement planétaire, Internet, fait irruption dans leur vie. Elisa continuera à faire partie du "monde d'hier", celui des livres et de la culture, tandis que Beatrice se lancera tête baissée dans l'aventure du "monde nouveau", celui des influenceurs et des réseaux. Et ces courants contraires les entraîneront vers des destins opposés.

01/2023

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Critique littéraire

Aimer Lawrence

Il fallait bien qu'un jour je croise la route de Lady Chatterley. J'ai fait mieux, je suis tombée amoureuse de celui qui l'imagina, D. H. Lawrence, à cause de sa figure de mauvais coucheur, à cause de l'extraordinaire sensibilité de son "écriture androgyne" dont parlait Anaïs Nin. Pendant deux ans, je n'ai pas quitté cet amateur des grands espaces qui, lorsqu'il écrivait, ne s'est jamais encombré des barrières du surmoi. J'ai voulu faire redécouvrir cet auteur célèbre qui n'est plus assez lu, contemporain des suffragettes, et qui vécut entouré de femmes libres. Il avait compris qu'au vortex de leur émancipation et de leurs revendications se trouvait le plein accomplissement de leur jouissance sexuelle.

09/2017

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Photographie

Une amitié avec Willy Ronis (1972-2006)

En 1972, Pierre-Jean Amar, moniteur en histoire de l'art, photographe passionné depuis 10 ans, rencontre Willy Ronis, retiré en Provence, venu enseigner l'histoire de la photographie à la faculté d'Aix-en-Provence. Il suit ses cours en auditeur libre. Ils se lient d'amitié. Pierre-Jean Amar l'assiste dans certains de ses travaux d'illustration, mais ne connaît pas encore son oeuvre. En 1976, il la découvre à Arles, lors d'une présentation par Willy de ses 100 meilleures images aux stagiaires de Marc Riboud. C'est la révélation ! Dès lors, il n'a de cesse de le convaincre de faire un livre pour faire connaître cette oeuvre dont il a reconnu immédiatement l'importance. En 1978, de guerre lasse, Willy finit par accepter. En 1979 paraît Sur le fil du hasard aux éditions Contrejour. En 1980, Willy Ronis est l'invité d'honneur des Rencontres d'Arles. A partir de là, il ira de succès en succès et de livre en livre. S'ensuit une longue amitié jalonnée de moments importants.

06/2019

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Poches Littérature internation

Citrons acides

Fasciné par la beauté des paysages, la richesse d'une nature vibrante de soleil et par l'authenticité des hommes et des femmes qu'il côtoya, Lawrence Durrell livre, avec Citrons Acides, la chronique du quotidien chypriote durant la période trouble des années cinquante. Les luttes violentes pour l'indépendance qui viendront bouleverser l'idyllique quiétude de l'île annoncent les convulsions de la modernité.
Lawrence Durrell, qui pensait ne croiser sur ce caillou que des femmes laides et des hommes buvant comme des trous, découvrira, pour un récit devenu classique, un monde à part marqué par une histoire millénaire.

02/2012

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Théâtre

Actée ou la princesse barbare. Tragédie en 3 actes

Les troupes romaines ont envahi la Scythie, ancien empire de Sémiramis, l'aïeule d'Actée. Tout n'est plus que ruines et cendres. Actée, seule survivante de la famille royale, est aveugle : Fabius le général romain est arrivé à temps pour lui sauver la vie à défaut de la vue... et la conduire à Rome en otage. Encore enfant, alors que son père était le gouverneur de cette province, la beauté de la jeune Princesse avait éveillé son attention. Fabius avait fait ensuite un mariage de convenance et le seul trait d'union avec son épouse légitime, Flavia, est la haine. S'il est vrai que l'homme porte en lui une âme aux multiples visages (thème cher à l'auteur), Actée est l'aspect sauvage, l'Eros au féminin de Fabius. Actée et Fabius, les «étoiles croisées» comme les nomme l'auteur, sont aussi complémentaires, et donc différents, que le vertical et l'horizontal, le jour et la nuit, la nature sauvage des Scythes et la culture impérialiste de Rome. Aussi incompatibles que le chaud et le froid et pourtant réunis dans une passion foudroyante par la loi des contraires, car rien d'autre que l'Amour fou ne peut naître entre un général romain et une Princesse barbare... À la cour de Néron, sous le regard narquois de Pétrone, c'est la putrefactio alchimique, la décadence, la déchirure. Les amants y résisteront-ils ? L'enfant de Fabius et de Flavia devient fou, Actée la flamboyante meurt et Fabius, ayant raté le sublime de son destin, sombre dans l'ivrognerie.

04/1980

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Poches Littérature internation

Justine

En Grèce, sur une île des Cyclades, un homme se souvient de ka ville d'Alexandrie. Avec une mémoire d'archiviste, il raconte ce qu'il a vécu là-bas avant la Seconde Guerre mondiale. Narrateur anonyme, Anglo-Irlandais entre deux âges, professeur par nécessité, il classe ses souvenirs, raconte son amour pour Justine, une jeune pianiste séduisante, un peu nymphomane et somnambule ; il évoque sa liaison avec l'émouvante Melissa, sa maîtresse phtisique. D'autres personnages se dessinent. D'abord Nessim, le mari amoureux et complaisant de Justine, Pombal, le Français, Clea, l'artiste-peintre, Balthazar, le médecin philosophe. Mais Justine, d'abord Justine, est au cœur de ce nœud serré, complexe, étrange, d'amours multiples et incertaines... En achevant le premier tome de son fameux Quatuor d'Alexandrie (Balthazar, Mountolive et Clea succéderont à Justine et seront publiés entre 1957 et 1960), Lawrence Durrell (1912-1990) en donna à son ami Henry Miller une définition devenue célèbre : " C'est une sorte de poème en prose adressé à l'une des grandes capitales du cœur, la Capitale de la mémoire... "

05/2000

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Littérature étrangère

Quinte. Ou la version Landru

«Ciel vieux rose et garance, arbres de Judée et fuchsias en fleur, mûriers, puis le gris sage des oliviers après Valence.» C'est sur cette belle image de la Provence au printemps que s'ouvre Quinte, le cinquième et dernier volet du «Quintette d'Avignon» qui, à travers Monsieur, Livia, Constance et Sebastian, présente au lecteur une vue panoramique de la civilisation occidentale du vingtième siècle, d'un monde malade du judéo-christianisme et soumis aux agissements de Monsieur, le Prince des Ténèbres. Dans Quinte, personnages et événements s'ordonnent autour de la notion de quinconce, ce schéma sacré des gnostiques, dont Lord Galen et les autres rescapés de la tourmente vont tenter frénétiquement de percer le secret pour s'approprier le trésor caché jadis par les Templiers dans un quinconce de grottes proche du pont du Gard. C'est sur cette toile de fond que se détachent les autres motifs narratifs : l'aventure de Julio, le poète gitan, et de ses jambes, l'histoire de Sabine, l'Anglaise juive devenue bohémienne, la fin de la liaison de Constance avec Sylvie, la belle schizophrène, et sa réunion avec Blanford «après le long détour de leur passé». Car le moment est venu de nouer les fils de l'intrigue et les destins des personnages. Mais rien n'est fixé pour autant, nous prévient l'auteur, car, comme le dit Blanford, «c'est alors que se produisit l'imprévisible». Au moment où s'achève l'immense fresque de plus de quinze cents pages que constitue le «Quintette d'Avignon» Lawrence Durrell, plus que jamais, oppose aux tensions et aux angoisses du moi occidental boursouflé et omniprésent la sagesse de Bouddha qu'il décrit en ces termes : «Purifiée, sa vision du sublime était dégagée de toute contingence. Il entrevoyait l'essence même des choses et de la nature.» Ne serait-ce pas là le message du vieux sage de Sommières, la grande leçon du «Quintette» ? Ici, plus encore qu'ailleurs peut-être, la beauté sensuelle de la langue se mêle à la rigueur de la réflexion esthétique et métaphysique en une poétique tendue à la limite, parfois, de l'énigmatique, d'où jaillissent, au détour d'une page, tantôt une somptueuse évocation de la Provence ou de l'Egypte, tantôt une scène poignante ou cocasse. Quinte, un roman profond et drôle, bouquet final d'un long feu d'artifice dont la charge idéologique et poétique séduit à la fois et les sens et l'esprit.

05/1986

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Littérature étrangère

Carnet noir

«Après plus de vingt ans, ce roman représente encore pour moi quelque chose de très particulier, et le lecteur saura reconnaître en lui le cri de révolte contre la littérature d'un jeune homme en colère des années 30... J'étais particulièrement écoeuré par tout ce que la culture avait momifié et châtré en moi, et je tentai désespérément de me libérer des bandelettes de ce cadavre qui m'étouffait et que je nommais "la mort anglaise" pour voir si j'avais vraiment quelque chose à dire. D'où ce livre chaotique dans son refus d'obéir à toutes les lois de la composition.»

11/1961

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Littérature étrangère

Nunquam

Nunquam est l'histoire d'une résurrection, celle de Iolanthe, prostituée d'Athènes, star d'Hollywood, dont on fabrique une réplique parfaite, un robot doué de mémoire et de libre arbitre, plus "réel" peut-être que l'original. Mais la vraie vie ne peut être entièrement soumise aux mécanismes, même les plus ingénieux. Le robot merveilleux est promis à une triste fin.

11/1970

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Littérature étrangère

Petite musique pour amoureux

Tawrence Durrell (1912-1990) aurait eu cent ans cette année. Pour célébrer cet anniversaire, Buchet/Chastel, son éditeur historique depuis 1957, nous propose sa toute première oeuvre, écrite à l'âge de vingt ans et jamais traduite à ce jour. Publié à Londres en 1935, Petite musique pour amoureux est le roman d'apprentissage du jeune Walsh Clifton, écartelé entre son Inde maternelle et son Angleterre paternelle, contraint d'abandonner une enfance libre et sauvage dans l'Himalaya pour se plier aux conventions de l'Angleterre étriquée et décadente des années vingt... Marqué par l'Inde coloniale et animé par une conscience aiguë de l'exil et de la perte, Walsh nous touche par sa candeur désarmante face aux blessures à vif de la passion... Parce que Petite musique pour amoureux est très largement autobiographique et fait la part belle à une expression intimiste des émotions, Lawrence Durrell n'en a jamais autorisé la réédition de son vivant.

02/2012

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Littérature étrangère

Le sourire du Tao

Lawrence Durrell a toujours été attiré par le taoïsme et par le mélange de philosophie et de règles de vie sur lequel repose cette religion souriante, voire narquoise. A travers la théorie d'un mouvement global des processus naturels où alternent le yin et le yang, il perçoit une esthétique de l'univers qui, pour lui, est poésie. C'est donc le taoïsme qui unifie les deux parties de ce livre où les souvenirs ressortent sous l'interrogation philosophique : deux rencontres avec des êtres qui, chacun à leur manière, symbolisent pour l'écrivain le Tao et lui en révèlent le véritable sens.
Grâce à Jolan Chang, l'érudit chinois sexagénaire aux allures d'adolescent, Durrell découvre, le temps d'un week-end, la magie essentielle du taoïsme, ce "point d'équilibre" idéal où s'inscrit l'homme dans le cosmos, où le couple d'amants immortels, incarnation extatique du yin et du yang, vit un orgasme exempt du narcissisme occidental qui réduit l'amour à "une lutte sur l'oreiller entre deux ego acharnés à se dominer mutuellement".
Son autre guide, c'est Véga au regard tantrique, avec laquelle il partit un jour à la recherche de Nietzsche et de Lou Andreas-Salomé sur les rives du lac Majeur. Cet univers de souvenirs et de méditation recèle, au fil du texte, d'étonnantes notations qui vont d'un humour débridé à la poésie la plus intimiste.

10/1982

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Poches Littérature internation

Le carnet noir

" Après plus de vingt ans, ce roman représente encore pour moi quelque chose de très particulier, et le lecteur saura reconnaître en lui le cri de révolte contre la littérature d'un jeune homme en colère des années 30... J'étais particulièrement écœuré par tout ce que la culture avait momifié et châtré en moi, et je tentai désespérément de me libérer des bandelettes de ce cadavre qui m'étouffait et que je nommais "la mort anglaise" pour voir si j'avais vraiment quelque chose à dire. D'où ce livre chaotique dans son refus d'obéir à toutes les lois de la composition. "

12/2004

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Poches Littérature internation

Tunc

L'histoire est contée par une inventeur habité par un grand rêve : créer une machine capable de prédire le destin des individus. Il finit par entrer dans la puissante société Merlin, épouse la fille du fondateur et goûte quelque temps à la puissance que donne la fortune. Mais il tentera bientôt d'échapper à l'emprise de la société et de ses machiavéliques directeurs. Au-delà de l'anecdote et de la critique féroce de toute notre culture, c'est un jeu plus vertigineux que Durrell propose à son lecteur. Convié à son insu à participer à la composition du roman au fil de sa lecture, le lecteur devient en retour un personnage du roman en train de se faire.

06/1979

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Poches Littérature internation

Affaires urgentes. Scènes de la vie diplomatique

Nommé en 1949 attaché de presse à l'ambassade de Sa Très Gracieuse Majesté britannique à Belgrade, Lawrence Durrell va y rester trois ans. Trois ans durant lesquels il observera tel un entomologiste le petit monde de la vie diplomatique. Tandis que la Yougoslavie tremble de peur sous la main de fer du maréchal Tito, les gaffes s'accumulent autour du narrateur : les coquilles foisonnent dans le Central Balkan Herald, un quotidien qui n'est jamais parvenu à rattraper un retard de vingt-quatre heures sur l'actualité, le train des délégations étrangères se mue en convoi de la mort, la fête champêtre finit en naufrage, les repas cuisinés à l'ail virent à l'incident diplomatique... Dans ce bouquet de chroniques, il n'y a que du tordant, du loufoque et de l'impertinent. Et quand elle est britannique, l'impertinence est sans limites.

02/2018

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Poches Littérature internation

Le carrousel sicilien

Quoi de plus surprenant que de trouver Lawrence Durrell, dans un "petit autocar rouge", en compagnie d'une vingtaine de touristes, parcourant la Sicile au cours d'un voyage organisé ? Ce voyage, Durrell l'entreprend en juillet 1976 sur les instances d'un éditeur new-yorkais en quête d'articles sur la Sicile, et pour tenir une promesse faite à Martine, une amie. Il a d'ailleurs emporté avec lui ses "longues lettres amusantes et tendres" qu'il relit aux villes-étapes et qui remuent en lui des souvenirs nostalgiques de leur passé à Chypre, de leurs longues discussions à l'ombre de l'abbaye de Bellapaix. Le Carrousel sicilien est un livre à la fois divertissant et profond qui enchantera ceux qui connaissent déjà la Sicile. Aux autres, il donnera envie de faire leurs bagages pour aller voir l'aube se lever sur "le plus beau théâtre du monde" : l'Etna.

08/2004

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Récits de voyage

Dans l'ombre du soleil grec

Citoyen anglais élevé aux Indes, Durrell adopte la Grèce pour seconde patrie dès l'âge de 23 ans, en 1935, et c'est l'Égypte qui va lui inspirer son chef-d'œuvre, Le Quatuor d'Alexandrie. Il y décrit une ville-lumière fascinante, enchanteresse et érotique - "grand pressoir de l'amour" -, étourdissante de vie, et en même temps ville d'ombre, de secrets et d'intrigues, torturée, maléfique. Le British Council l'envoie à Buenos Aires, le Foreign Office, à Belgrade, mais toujours son tropisme le ramène vers le soleil grec. Et c'est en Provence qu'il choisira de passer les trente dernières années de sa vie. Expatrié, puis réfugié, Durrell souffre de "l'exil qui ratatine le coeur dans son enveloppe". Et toute son oeuvre tente de réconcilier passé et présent, Orient et Occident, à travers une quête spirituelle originale qu'illustre également sa peinture, comme en témoignent les tableaux très peu connus présentés ici. Puisant dans ses récits de voyage, ses poèmes et sa correspondance - notamment avec Henry Miller, son ami pendant quarante-cinq ans -, Corinne Alexandre-Garner revisite une oeuvre foisonnante et complexe où l'écriture sensuelle, solaire donne à voir non seulement des lieux aimés mais aussi des paysages intérieurs contrastés, un espace psychique parfois très sombre, marqué par "la pérennité du désespoir, l'irréductibilité du langage, l'impénétrabilité de l'art et l'insipidité de l'amour humain".

01/2012

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Littérature étrangère

Constance ou Les pratiques solitaires

Après Monsieur et Livia, voici Constance, le troisième volet de ce que l'on pourrait appeler le «Quintette d'Avignon». Au terme d'un été provençal au goût de Paradis avant la Chute, la Seconde Guerre mondiale va disperser la petite colonie anglaise d'Avignon et c'est non seulement en France, mais en Suisse et en Egypte, que Durrell nous invite à suivre les nouvelles aventures de Constance, de Livia, de Blanford et de quelques autres. L'on retrouve ici les idées chères à l'auteur, à commencer par celle de la genèse du roman, dans lequel le romancier est à la fois créateur et créature, et qui sert de point de départ à d'innombrables jeux de miroirs. Davantage peut-être encore que dans les précédents volumes, Durrell nous fait partager sa perception désabusée de l'incohérence cosmique et de la crise de notre civilisation occidentale paralysée par les théories de Freud et la froide rationalité de la morale judéo-chrétienne. Un nouveau thème apparaît cependant : celui de la guerre dans toute son absurdité. N'est-elle pas absurde en effet la mort de Sam tué au cours d'un pique-nique par des soldats de son propre camp à l'entraînement ? N'est-il pas absurde, lui aussi, l'accident de chasse qui coûtera la vue au général nazi Von Esslin, blessé par la décharge de son propre fusil ? A cette absurde cruauté, Durrell tente d'opposer la beauté rédemptrice de l'amour gnostique lové au cour de l'univers, en harmonie avec lui et soutenu par l'orgasme simultané et conscient des deux partenaires - véritable antipode aux manoeuvres de Monsieur, le Prince des Ténèbres. Mais cette vision pessimiste de la vie se trouve comme toujours chez Durrell, équilibrée par un humour qui replace les choses dans une juste perspective. C'est à cet humour et à la poésie d'une langue allusive et baroque que nous reconnaissons, une fois encore, le merveilleux talent de Durrell.

10/1984

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Littérature française

Une amitié infinie

Garance est étudiante en philosophie à l'Université de la Réunion à Saint-Denis. Passionnée de philosophie, elle s'interroge sur sa vie, sur ce qui est important et essentiel à son existence. Elle cherche le bonheur mais ne sait où le trouver. Obnubilée par ses études et sa réussite professionnelle, elle met entre parenthèses sa quête de l'amour afin de ne pas perturber son but. Mais quand arrivent les vacances, elle réalise qu'il manque un élément essentiel à sa vie : aimer et être aimée. Cette idée finit par l'obséder. Sa rencontre avec Sarah va bouleverser sa vie et elle comprendra qu'il n'existe pas une seule forme d'amour. Toutes deux se lieront d'amitié. Elles auront besoin l'une de l'autre et cette amitié deviendra fusionnelle. Comment réagiront-elles lorsque le véritable amour fera son apparition ? Parviendront-elles à conserver leur amitié infinie ? L'auteure est née et a grandi sur l'île de la Réunion. Elle est mariée et a deux enfants. C'est lors de sa première année d'études à l'université qu'elle se lance dans l'écriture et termine son premier manuscrit, Une amitié infinie, en hommage à sa meilleure amie du lycée partie en métropole. Mais son livre reste pendant de nombreuses années au fond d'un tiroir. En 2020, pendant le confinement, elle dépoussière son premier roman, le retravaille avec l'aide de son mari, avant de se lancer dans sa publication.

01/2021

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Littérature française

Une amitié espagnole

Un jour de 1936, l'homme au pardessus gris et aux guêtres blanches ouvre une enveloppe qu'on vient de lui remettre. Elle contient un fragment du passé. Léon Blum a-t-il été jeune ? Le corps déchiqueté de Maria, l'amour de ses vingt ans, a été trouvé dans les ruines de Madrid bombardé : une victime de la guerre civile parmi d'autres. Maria Elvira Santa Cruz de Lourdés, une jeune Espagnole aux yeux gris, ardente, incapable de concessions... C'était avant le congrès de Tours, avant la Grande Guerre, avant l'assassinat de Jean Jaurès, avant que Léon Blum ne rejoigne son destin national. Alors se fait entendre la mélodie des souvenirs, la passion intellectuelle d'une jeunesse engagée : de La Revue blanche à la Rue d'Ulm, de la classe ouvrière en gloire à la montée des fascismes, de l'idéal à la désillusion, de la fraternité à la trahison. Dans ce roman humaniste, profond, émouvant, qui montre l'arrière-plan d'une époque où la politique était un engagement, Ilan Greilsammer ne rend pas seulement la vie à un Léon Blum contradictoire, le souffle à une Maria pasionaria. Il pose une question juste : peut-on être fidèle à soi-même autant qu'aux autres ?

02/2010

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Littérature française

Une amitie premeditee

Début du 20ème siècle. La famille Favelle exploite avec bonheur les terres de ses ancêtres à San Diego. Lorsque le fils Thomas Favelle, chercheur chez Mac Dessy à Cleveland, fait la connaissance de Charles Brazze, brillant ingénieur français, fraîchement embauché, il ne sait pas encore que cette rencontre qui a tout d'un heureux hasard, va se révéler autrement dramatique.

10/2021

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Policiers

Une amitié absolue

Au lendemain de la guerre en Irak, l'Anglais Edward " Ted " Mundy, fils d'un major dans l'armée des Indes, écrivain raté et guide touristique en Bavière, voit resurgir son passé en la personne de Sasha, l'Allemand de l'Est militant qu'il a rencontré à la fin des années 60 dans un Berlin en proie à l'agitation révolutionnaire et revu dans le crasseux miroir aux espions de la guerre froide pour le montage d'une longue opération d'agent double. Mais aujourd'hui les temps ont changé, et leur amitié renouée au nom d'un idéalisme devenu obsolète se heurtera aux manœuvres cyniques d'une Amérique plus impérialiste que jamais. Avec ce roman engagé d'une actualité brûlante, le Carré sonne le glas de l'espionnage à l'ancienne et des valeurs surannées qui structuraient l'univers des agents secrets : depuis le 11 septembre, le monde ignore tout code de l'honneur et les " justes causes " n'y ont plus cours quand l'Amérique de Bush fait subir à tous la marche forcée de son autocélébration triomphaliste et hégémonique. Portant un regard cruellement désabusé sur les agissements machiavéliques d'une Amérique drapée dans sa bonne conscience, le Carré dénonce aussi la veulerie aveugle de ses contemporains, et son message désespéré hantera le lecteur longtemps après la dernière ligne.

04/2004

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Photographie

Une amitié heureuse !

...Il s'agit d'une époque où la photographie n'était pas considérée comme un art, où les photographes, assimilés à des artisans, gagnaient leur vie en faisant aussi bien des photographies industrielles que des mariages ou des reportages sportifs ! Cela n'empêchait pas que des relations professionnelles se transforment en de véritables amitiés, comme ce fut le cas pour Jean DIEUZAIDE et Robert DOISNEAU. Au travers de photographies souvent inédites, on mesure à quel point la vision humaniste qu'ils avaient de leur métier pouvait se rejoindre et parfois se confondre. En parcourant cet ouvrage, on se livre avec délectation au petit jeu de savoir "qui fait quoi ?"... La reproduction de quelques-unes des lettres qu'ils échangèrent vient attester de ce qui fut autour de la photographie et de ses soubresauts d'alors, une véritable amitié.

09/2014

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Littérature française

Une amitié vagabonde

Ce recueil magnifie quarante ans de complicité entre deux hommes. Michel Déon et Pierre Joannon, fondateurs du prix Audiberti créé en 1989 afin de récompenser une oeuvre littéraire célébrant la Méditerranée, en étaient respectivement le président et le secrétaire général. Ils partageaient le goût de la mare nostrum qui a vu naître la civilisation occidentale ainsi que celui de l'Irlande : l'un y habitait, l'autre la représente en tant que consul général. En réunissant ces seize textes, dont certains inédits de Michel Déon, Pierre Joannon se fait l'intercesseur entre la Grande Bleue et les terres brumeuses de la verte Erin. Discours, portraits ou éloges vantent les mérites des deux écrivains, mais aussi ceux de Jean d'Ormesson, de Lawrence Durell, de Jacques Audiberti. Ils évoquent les plaisirs de la vie : l'amour de la littérature, la passion de la bibliophilie, les raisons d'un établissement en Irlande, bien des souvenirs... Il y a même un entretien à bâtons rompus pour tenter de définir une "Apologie (modérée) de la rébellion". Ces exercices d'affection et d'admiration respirent la légèreté, l'humour et l'érudition. La préface de Jean-Christophe Rufin, un autre académicien, souligne l'insatiable curiosité de l'auteur d'Un taxi mauve : "Il avait, plus que quiconque, la passion de découvrir et la capacité d'admirer. Lecteur éclectique et sans préjugé, il détestait les gloires factices et les icônes médiatiques." La fidélité aux amis, c'est aussi entretenir la mémoire d'un "pessimiste heureux". Et cultiver l'élégance littéraire en tweed sur les rivages de la Côte d'Azur... Michel Déon aurait eu cent ans en 2019.

02/2019

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Autres collections (6 à 9 ans)

Une amitié inoubliable

Yaya, petite éléphante joueuse, rêve de s'éloigner de son troupeau pour aller s'amuser seule dans la savane et découvrir le monde qui l'entoure. Elle s'apprête alors à faire une nouvelle rencontre qui risque bien de la marquer pour un moment...

02/2021

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Poches Littérature internation

Dîner avec Edward. Histoire d'une amitié inattendue

Reporter pour le New York Post, " le goulag du journalisme trash ", Isabel traverse une période difficile. Son travail la dévore, son mariage est un naufrage et, récemment arrivée dans la ville, elle s'y sent seule. C'est alors qu'une amie lui propose un dîner avec Edward, son père de 90 ans passés. Pour Isabel, ce génie de la cuisine accepte de se remettre aux fourneaux. La soirée se révèle si délicieuse que l'invitation ponctuelle devient un rendez-vous hebdomadaire. Au gré de palourdes fraîches, de vinaigrettes maison et de soufflés à l'abricot, leurs existences s'éclairent de plaisirs nouveaux. Les deux solitaires renouent avec le goût de la vie, et celui des verres de martini !

04/2019

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Littérature étrangère

Dîner avec Edward. Histoire d'une amitié inattendue

Afin d'apaiser une amie installée loin de New York et de son père nonagénaire, Isabel accepte d'aller dîner avec Edward, dévasté par la récente disparition de son épouse. Journaliste, la quarantaine, Isabel aussi traverse une crise : à peine débarquée dans la grosse pomme, elle assiste impuissante au naufrage de son mariage. Mais ce qu'elle ignore, c'est qu'Edward possède d'époustouflants talents de cuisinier, alliés à un sens de l'humour sans faille et à une solide philosophie de l'existence. Pour son hôte, le vieil homme repasse derrière les fourneaux. Et l'invitation ponctuelle devient un rendez-vous régulier, l'occasion pour les deux âmes en peine de reprendre goût à la vie, et foi dans les bienfaits d'un verre de martini ! Jalonné de préceptes de savoir-vivre, un petit précis d'optimisme et de gourmandise, un magnifique texte sur le pouvoir de la résilience, l'importance de la lenteur et la force de l'amitié.

04/2018