Recherche

L'Armée d'Hitler. La Wehrmacht, les nazis et la guerre

Extraits

ActuaLitté

Allemagne

L'armée d'Hitler. La Wehrmacht, les nazis et la guerre

La Wehrmacht fut-elle un simple exécutant - parfois même réticent - des ordres d'Hitler ou, au contraire, fit-elle preuve d'un zèle particulier révélant une adhésion profonde à l'idéologie nazie ? Apportant un éclairage nouveau sur cette question controversée, l'auteur souligne le rôle qu'a joué le déroulement de la guerre sur le front de l'Est, les revers et les conditions particulièrement rudes qui y sévirent. Contrainte d'enrôler sans cesse de nouvelles recrues, l'armée allemande se transforma bientôt en une armée de masse, unie seulement par une discipline de fer qui favorisa une violence et une brutalité exercées contre les ennemis, les prisonniers et les populations civiles. Cette armée s'autorisa les pires actes de barbarie. La Wehrmacht, armée de conscrits, devint alors l'année d'Hitler. L'idéologie avait conquis la nation...

04/2024

ActuaLitté

Sciences historiques

L'armée d'Hitler

La Wehrmacht : dans l'imaginaire collectif, ce nom évoque une armée d'excellence, commandée par le meilleur corps des officiers, faisant preuve d'un art consommé de la tactique et dotée du matériel le plus performant. Qu'en était-il en réalité ? Les campagnes menées par cette armée sont bien connues. Ces événements reçoivent ici un nouvel éclairage avec le travail de Benoît Rondeau. L'auteur questionne les forces et les faiblesses de cette armée devenue légendaire. Il a par ailleurs le souci d'aborder la question de la compromission de cette armée avec le régime nazi. Car la Wehrmacht, c'est avant tout et surtout l'armée d'Hitler, le bras armé d'une idéologie pernicieuse, qu'elle a servie avec zèle. Loin d'être une armée comme les autres, la Wehrmacht a participé aux crimes les plus odieux du XXe siècle.

05/2017

ActuaLitté

Espionnage

L'ombre d'Hitler. Les services secrets américains et les criminels nazis pendant la Guerre froide

Cet ouvrage ouvre en France un champ encore inexploité des archives de la guerre froide. Comment les Etats-Unis ont pendant des années recruté, formé et utilisé des anciens criminels de guerre nazis ou pro-nazis en Europe de l'Est contre l'influence soviétique. Ce livre court et tonique nous rend compte de ce clair-obscur entre espionnage et infiltration que les Américains et certains Européens ont monté dans le cadre des réseaux anticommunistes, où le cynisme fit que les anciens ennemis devinrent, en dépit des victimes, des alliés de circonstances. Enfin ces archives révèlent les liens qu'entretinrent pendant la guerre les nationalistes ukrainiens de Stepan Bandera avec les nazis, chassant et assassinant juifs et Polonais. Après la guerre, pour infiltrer l'Ukraine sous le régime soviétique, les services secrets occidentaux utilisèrent tour à tour Bandera, qui restait le héros du nationalisme ukrainien. Le public verra avec stupeur que certaines problématiques très actuelles, comme la présence de néonazis en Ukraine, trouvent leurs racines dans ces années sauvages où derrière l'humanisme des vainqueurs se cachaient les anciens bourreaux trouvés dans l'ombre d'Hitler.

10/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Les rançonneurs d'Hitler. Quand les nazis échangeaient des Juifs

La persécution des Juifs d'Europe par les nazis s'est accompagnée très tôt de projets d'échanges de prisonniers juifs contre des Allemands de l'étranger. Une politique qui aboutira à la création d'une catégorie spéciale de déportés, internés dans le camp de Bergen-Belsen à partir de 1943. Cet ouvrage retrace la genèse et le déroulement de cette politique sur fond de luttes d'influence au sein de l'appareil nazi. Les auteurs font appel aussi bien aux témoins et survivants de ce drame qu'aux historiens spécialistes de la période. Ils reconstituent ainsi dans les détails les négociations menées un an avant la fin de la guerre entre les SS Adolf Eichmann et Kurt Becher - émissaire personnel de Himmler - et l'avocat juif Rudolf Kasztner, pour obtenir la libération de Juifs hongrois contre la remise aux nazis d'argent, de matériels et de ressortissants allemands. Plus la défaite approche, plus les dignitaires SS espèrent pouvoir négocier avec les Alliés pour cette opération. Un jeu pervers qui aboutira après bien des revers au sauvetage de 1 700 vies humaines. A la fois synthèse accessible de la recherche sur le sujet et récit incarné, Les Rançonneurs d'Hitler restitue un chapitre largement méconnu de l'histoire de la Shoah et éclaire la personnalité controversée de Rudolf Kasztner. Thomas Ammann et Stefan Aust sont journalistes et auteurs. Tous deux ont travaillé pour la presse écrite et la télévision allemandes. Les Rançonneurs d'Hitler est leur premier ouvrage publié en France. Ouvrage traduit de l'allemand par Hugues Van Besien

01/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

La première guerre d'Hitler

Adolf Hitler déclara à de nombreuses reprises que la Première Guerre mondiale fut l'expérience la plus formatrice de sa vie. Pourtant, l'histoire du " soldat Hitler " sur le front occidental entre 1914 et 1918 n'avait encore jamais été écrite. Grâce à des sources inédites, Thomas Weber invalide un lot de contrevérités léguées par la propagande du IIIe Reich. Engagé volontaire en juin 1914, Hitler servait comme estafette et n'a jamais été caporal. Affecté au QG régimentaire, il ne fut que rarement en première ligne. Contrairement à la mystique nazie, il n'a montré aucune aptitude au commandement. Bousculant la vulgate selon laquelle le premier conflit mondial serait la matrice de l'idéologie d'Hitler et du nazisme, Thomas Weber nous invite à une relecture complète de la personnalité du Führer et de son ascension au pouvoir. Plus largement, il propose une autre perception de la Première Guerre mondiale et de ses conséquences en Allemagne.

09/2014

ActuaLitté

Allemagne

Devenir Hitler. La fabrique d'un nazi

Comment et pourquoi Hitler, parti de rien, a-t-il réussi à s'imposer sur la scène politique allemande ? Cet ouvrage d'un grand spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et d'Adolf Hitler, dépeint six années fatidiques durant lesquelles un médiocre soldat opportuniste est devenu un démagogue redoutable et a fondé une idéologie qui allait nourrir le parti nazi et le porter à la tête de l'Allemagne en 1933. Ce portrait original et captivant donne à voir la genèse d'un dictateur, au sein d'un monde bouleversé par la Grande Guerre et éclaire d'un jour nouveau ces années durant lesquelles se sont construits la pensée, l'image, l'habileté politique et le pouvoir de Hitler. Loin des clichés, documenté et intelligent, l'ouvrage de Thomas Weber nous propose de découvrir la tragique métamorphose de celui qui allait bouleverser le monde à jamais.

05/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Armée d'Italie. Des missionnaires armés à la naissance de la guerre napoléonienne

L'objet de cet ouvrage est l'étude de l'armée d'Italie de 1792 à 1797. Au cours de cette période, cette machine de guerre au service de la Révolution a été un lieu d'expérimentation tactique et stratégique. Dans le cadre d'une longue guerre de positions dans les Alpes, les combattants, au contact de leurs ennemis piémontais et autrichiens, ont développé des méthodes nouvelles de combats. Ces soldats de l'an II ont progressivement formé des groupes primaires qui sont passés maîtres dans l'art de la petite guerre. Surtout, au cours des années 1793-1794, les représentants en mission sont parvenus à relever un défi logistique considérable en organisant le ravitaillement, l'équipement et le financement d'une armée de plusieurs dizaines de milliers d'hommes sur un théâtre d'opérations périphériques. Ces personnages ont aussi orchestré la lutte idéologique contre les puissances monarchiques par l'emploi de divers procédés tels qu'une active propagande et la mobilisation de réseaux de renseignements dont l'influence sur les opérations doit être réévaluée. Après le 9 Thermidor, les choses changent et les points de vue des chefs militaires s'imposent progressivement au pouvoir politique. L'évolution est achetée lorsque Bonaparte prend le commandement de l'année d'Italie en 1796. A la faveur de la campagne de 1796-1797, celui-ci réussit dans un premier temps à mobiliser ces forces nouvelles héritières de la Révolution dans le cadre d'une grande guerre de mouvement à travers la plaine du Pô. L'historiographie a surtout insisté sur le caractère fulgurant de la campagne d'Italie. Cependant, les succès militaires de Bonaparte exaltés par une efficace propagande se heurtèrent peu à peu aux difficultés matérielles en partie dues à l'étirement des lignes de communications. Les Français durent aussi faire face à des insurrections populaires de plus menaçantes. La guerre de mouvement atteignit alors ses limites et l'armée dut se transformer eu une force de maintien de l'ordre. La célèbre formule de Maximilien Robespierre selon laquelle les peuples n'aiment pas les missionnaires armés devait alors prendre tout son sens en Italie.

05/2011

ActuaLitté

Histoire internationale

Les musulmans et la machine de guerre nazie

Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, après les premiers revers militaires subis en Union soviétique et l'enlisement dans des territoires abritant de nombreux musulmans - l'Afrique du Nord, le Caucase, les Balkans et la Crimée -, les dirigeants nazis ont cédé à une sorte d'urgence stratégique. Ainsi ont-ils mis de côté certains de leurs préjugés racistes et tenté d'instrumentaliser "l'islam" - religion que Hitler et Himmler, notamment, admiraient car ils la jugeaient "autoritaire", "fanatique" et "conquérante" - pour en faire une force politique ralliée à leur cause. Les musulmans sont donc devenus la cible d'une propagande acharnée et sophistiquée, quoique totalement ignorante des cultures et contextes régionaux. Mais en postulant l'unité du monde musulman, en manipulant les textes sacrés ou en tentant de faire passer Hitler pour une figure centrale de l'eschatologie islamique, la machine de guerre nazie a fabriqué de toutes pièces un islam imaginaire... Fondé sur des sources inédites issues de quatorze pays, ce livre démonte avec précision la thèse d'une proximité idéologique entre nazis et musulmans à l'égard des juifs. Si des dizaines de milliers de soldats musulmans se sont effectivement enrôlés dans la Wehrmacht et la SS, ils l'ont presque toujours fait pour échapper à une misère plus grande encore, aux menaces de la violence nazie, ou pour se venger de leurs anciens oppresseurs.

02/2019

ActuaLitté

BD tout public

Commando de la seconde Guerre mondiale. Armes secrètes de l'Allemagne nazie

Le projet "Jugement Dernier", l'opération Valhalla ou le terrible V4... Avec ces armes dévastatrices, l'objectif des nazis est de changer le cours de la guerre ! Développé secrètement par des savants de la Wehrmacht, cet arsenal doit anéantir les Alliés et permettre au Reich d'asservir la planète... C'est compter sans les commandos! Rompus aux opérations clandestines, ces soldats d'élite vont être projetés en territoire ennemi pour détruire les bases de lancement et déjouer les plans machiavéliques des nazis...

06/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Lettres de la Wehrmacht

Pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale, les 17 millions de soldats de la Wehrmacht n'ont cessé d'écrire à leurs proches. C'est une guerre vue de l'intérieur qu'ils décrivent, sur tous les fronts, de l'invasion de la Pologne à la chute de Berlin. Si nombre de lettres de la campagne de France en 1940 ou du début de l'opération Barbarossa sont porteuses de l'espoir de participer au renouveau de la Grande Allemagne, les correspondances qui suivent la défaite de Stalingrad ou le débarquement de Normandie sont de plus en plus sombres. Ainsi "ce recueil a une grande valeur : il nous force à penser la Seconde Guerre mondiale en des termes plus universels qu'il ne nous plairait", écrit Timothy Snyder dans sa préface.

09/2018

ActuaLitté

Histoire de France

L'armée allemande pendant la Grande Guerre

Pour la première fois, un livre facilement accessible offre une somme d'informations sans précédent sur l'armée allemande pendant la Grande Guerre. Ecrit par un spécialiste reconnu de l'armée allemande, Thierry Ehret, cet ouvrage présente 29 thématiques différentes, illustrées de photographies inédites, toutes d'une qualité remarquable. Un livre passionnant qui est aussi un ouvrage de référence. Plus de 160 photographies d'époque.

12/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Les Italiens sur le front de l'Est. Juillet 1941 - Mars 1943

A la fin du mois de juin 1941, Mussolini parvient à convaincre Hitler d'accepter un corps expéditionnaire italien sur le front russe. Le dictateur latin souhaite à la fois donner une nouvelle vigueur à l'alliance avec l'Allemagne nazie, redorer le blason des armes italiennes terni par le fiasco de la "guerre parallèle" et réclamer son dû une fois la victoire acquise. Accueilli avec scepticisme, le CSIR combat dans le secteur sud du front, encadré au sein d'armées ou de groupes d'armées de la Wehrmacht. Les relations avec les Allemands sont ambiguës. Qu'ont à gagner les Italiens sur un théâtre d'opérations où ils ne sont que de simples subalternes ?

08/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

La Wehrmacht. La fin d'un mythe

Une histoire totale de l'armée d'Hitler. De la Wehrmacht, on croyait tout connaître. Vivant sur un mythe formé par Jacques Benoist-Méchin et relayé par des dizaines d'historiens pas tous fantaisistes, le public croit en la légende " dorée " de la première armée du monde demeurée invincible avant de crouler sous le nombre tout en combattant héroïquement jusqu'au bout sans trop se compromettre avec le nazisme. Si, comme toute légende, celle-ci s'appuie sur une part réelle - le Blitzkrieg, la pulvérisation des adversaires successifs jusqu'en décembre 1941, une capacité d'innovation forte notamment dans les chars et l'aviation -, elle n'en est pas moins largement outrée et souvent mensongère. Pour rétablir les " vérités ", Jean Lopez et son équipe habituelle de rédacteurs nous offrent une histoire globale sans précédent. Cette somme raconte toutes les grandes opérations, campagnes et batailles (Dunkerque, batailles d'Angleterre, " Barbarossa ", Stalingrad, Koursk, Débarquement, " Bagration ", " Market Garden ", Ardennes, bataille de Berlin, etc.) et offre de surcroît de riches chapitres disséquant notamment l'héritage intellectuel et opérationnel depuis Frédéric II, les stratégies en vigueur, les logistiques déployées et la qualité véritable des hommes et du matériel. Fidèle à sa méthode, qui a fait le succès de sa revue Guerres & Histoire et celui de l'Infographie de la Seconde Guerre mondiale, Jean Lopez illustre largement cet ouvrage par une iconographie abondante mais choisie associant cartes, schémas, photographies, reproductions d'armes et d'uniformes sans oublier plusieurs infographies.

ActuaLitté

ouvrages généraux

La Wehrmacht. La fin d'un mythe

Une histoire totale de l'armée d'Hitler. De la Wehrmacht, on croyait tout connaître. Vivant sur un mythe formé par Jacques Benoist-Méchin et relayé par des dizaines d'historiens, le public croit en la légende " dorée " de la première armée du monde demeurée invincible, avant de crouler sous le nombre, tout en combattant héroïquement jusqu'au bout sans trop se compromettre avec le nazisme. Si, comme toute légende, celle-ci s'appuie sur une part réelle - le blitzkrieg, la pulvérisation des adversaires successifs jusqu'en décembre 1941, une capacité d'innovation forte, notamment dans les chars et l'aviation -, elle n'en est pas moins largement outrée et souvent mensongère. Pour rétablir " les " vérités, Jean Lopez et son équipe habituelle de rédacteurs nous offrent une histoire globale sans précédent, dont la matrice est forgée d'articles parus dans Guerres & Histoire, augmentés de nombreuses contributions inédites. En deux grandes parties (" La supériorité militaire allemande. Etude d'un mythe " et " Les opérations "), l'ensemble raconte toutes les grandes campagnes et batailles (Dunkerque, batailles d'Angleterre, Barbarossa, Stalingrad, Koursk, Débarquement, Bagration, Market Garden, Ardennes, bataille de Berlin, etc.), mais offre de surcroît de riches chapitres plus analytiques disséquant notamment l'héritage intellectuel et opérationnel depuis Frédéric II, les stratégies en vigueur, les logistiques déployées et la qualité véritable des hommes et du matériel. Des témoignages recueillis auprès des vétérans complètent le propos. Une nouvelle édition de ce futur classique.

01/2023

ActuaLitté

Histoire de France

La torture et l'armée pendant la guerre d'Algérie. 1954-1962

Très tôt, au cours de la guerre d'Algérie, des révélations firent connaître à l'opinion publique métropolitaine certains détails de l'usage de la torture par l'armée française. Les "opérations de maintien de l'ordre" dépendaient des autorités civiles mais leur réalisation fut laissée de plus en plus largement à l'appréciation de l'armée au fur et à mesure que l'insurrection nationaliste gagnait du terrain. Des débats passionnés mirent aux prises intellectuels et journalistes, hommes d'Eglise et hommes d'armée, avocats et écrivains. D'anciens soldats témoignèrent ; des victimes aussi : personne ne pouvait ignorer qu'en Algérie des militaires français pratiquaient la torture. Il fallait aller au plus près du terrain pour comprendre pourquoi, en définitive, tant de militaires français purent pendant plus de sept ans commettre des exécutions sommaires et des actes de torture et le faire avec l'assurance qu'obéissant à des ordres ils étaient ainsi au service de leur pays. Raphaëlle Branche éclaire comme jamais auparavant les mécanismes de la torture : si la référence à la période de l'occupation allemande était alors omniprésente, ils trouvent leur origine dans le racisme colonial et les méthodes héritées de la guerre d'Indochine.

04/2016

ActuaLitté

ouvrages généraux

Fugitifs. Histoire des mercenaires nazis pendant la guerre froide

De l'Espagne à la Syrie, voici l'histoire incroyable et inédite des fugitifs nazis devenus agents de l'Amérique, des Soviétiques, du tiers-monde, ou "roulant" tout simplement pour eux-mêmes. Après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont juré de traquer les criminels de guerre nazis "jusqu'au bout du monde" . Pourtant, nombre d'entre eux se sont échappés - ou ont été protégés par l'Ouest, en échange d'une coopération dans le cadre de la lutte contre le communisme. Reinhard Gehlen, fondateur des services de renseignements extérieurs ouest-allemands, a accueilli des agents SS dans ses rangs. Cette décision a failli entraîner la chute de ce service qu'il chérissait, car le KGB a trouvé ses agents nazis faciles à retourner ou à dénoncer. Cependant, Gehlen n'était pas le seul à adopter cette stratégie cynique : les services secrets américain, soviétique, français et israélien, ainsi que les organisations nationalistes et les mouvements indépendantistes ont tous utilisé d'anciens agents nazis au début de la guerre froide. Les fugitifs nazis sont devenus des trafiquants d'armes, des espions et des assassins indépendants, jouant un rôle crucial dans la lutte clandestine entre les superpuissances. Dans des restaurants allemands huppés, des ports yougoslaves infestés de contrebandiers, des bastions fascistes dans l'Espagne de Franco, des planques damascènes ou des country-clubs égyptiens, ces espions ont créé un réseau d'influence et d'information très actif, un ingrédient explosif dans les luttes secrètes d'après-guerre. Riche en révélations provenant du Mossad et d'autres archives, le récit de Danny Orbach dévoile un pan oublié de la guerre froide, et des personnages hauts en couleur. Nimbée de secret défense, obscurcie par le mythe et la propagande, l'histoire extraordinaire de ces agents nazis n'avait jamais été correctement racontée - jusqu'à présent. Danny Orbach est professeur associé aux départements d'histoire et d'études asiatiques de l'université hébraïque de Jérusalem. Il a obtenu son doctorat à l'université de Harvard. Parmi ses précédents ouvrages : Curse on This Country : The Rebellious Army of Imperial et The Plots Against Hitler.

01/2023

ActuaLitté

Sciences historiques

De la terreur à la Lune. La saga des armes secrètes d'Hitler

Dans la soirée du 20 juillet 1969, Neil Amstrong foule du pied le sol lunaire. Cet exploit scientifique n'a été rendu possible que parla captation par les Américains d'un savoir-faire technologique du IIIe Reich : les armes secrètes V. Le but du projet allemand était purement stratégique : briser par la terreur le moral des populations civiles à l'aide de missiles balistiques et ainsi terrasser le Royaume-Uni. Malgré trente ans d'écart, les points communs sont multiples : la volonté de frapper l'imagination de l'homme de la rue à des fins idéologiques, un coût exorbitant, une réussite scientifique obtenue à la suite de nombreux déboires... Surtout, un homme est au coeur de ces deux programmes : un certain Wehrner von Braun. Hugues Wenkin retrace cette incroyable histoire dans ses multiples facettes : de l'ascension d'un jeune savant à la mise en place de la campagne de représailles massives, des luttes intestines entre les Alliés pour récupérer les acquis scientifiques nazis aux premiers pas de la conquête spatiale. Exploitant d'abondantes archives inédites à Londres, à Washington et en France, l'auteur dresse un tableau complet et fascinant d'un programme scientifique à la trajectoire singulière : de la terreur à la lune.

08/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

La Nation armée. Les armes au coeur de la culture américaine

Chaque année, des tueries de masse plongent les Etats-Unis dans l'horreur. Et pourtant, la liberté d'être armé est un droit fondamental, reposant sur le sacro-saint deuxième amendement à la Constitution, que soutiennent une majorité d'Américains : la puissante National Rifle Association, de paisibles mères de famille, les chasseurs, les tireurs sportifs, toutes celles et ceux qui veulent se défendre contre d'éventuelles agressions, qui n'ont confiance ni dans leurs polices ni dans les institutions fédérales. Ce que contestent, avec de solides arguments, les partisans du contrôle des armes. Le débat divise le pays, au même titre que l'avortement, la peine de mort et l'immigration. Il tient une place encore plus importante que l'opposition entre démocrates et républicains. Il suscite la controverse dans le monde religieux, universitaire, politique. En un mot, il nous plonge au coeur de la culture américaine, si proche et si différente de la nôtre.

05/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Le modèle américain d'Hitler. Comment les lois raciales américaines inspièrent les nazis

L'avènement du nazisme en Allemagne, dans les années 1930, s'est déroulé tandis qu'aux Etats-Unis étaient mises en place les lois de ségrégation raciale de Jim Crow. Cette politique américaine de ségrégation a-t-elle inspiré les dirigeants nazis ? L'auteur, James Whitman, répond par l'affirmative, ayant mené une enquête détaillée sur l'impact américain lors de la mise en place des principales lois de Nuremberg, pièces maîtresses de la ségrégation antijuive du régime nazi. S'opposant à l'idée généralement défendue par les historiens que la politique de répression américaine n'aurait aucun lien significatif avec les lois raciales allemandes, l'auteur démontre dans cet essai que les nazis ont, au contraire, montré un grand intérêt, réel et soutenu, que le modèle de Crow leur a servi de base dans l'élaboration de leur propre système de ségrégation. Ce modèle américain d'Hitler nous fait comprendre, au-delà de l'histoire du Troisième Reich, l'influence de l'Amérique sur les pratiques racistes dans le monde.

02/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Auschwitz. Les nazis et la "Solution finale"

Le 27 janvier 1945, l'armée Rouge pénètre dans le camp de concentration d'Auschwitz et libère les survivants. Le monde découvre un système d'une barbarie inouïe, jamais vue dans l'histoire de l'humanité : la " solution finale ", les chambres à gaz et les fours crématoires. S'appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d'entretiens inédits avec d'anciens bourreaux comme avec des rescapés, Laurence Rees nous permet de comprendre de l'intérieur le fonctionnement de cette machine à tuer. La force et l'originalité de cette enquête unique sont de montrer comment les décisions qui ont abouti à la construction des camps ont mûri des années durant. Et l'on découvre, incrédule, qu'aujourd'hui encore nombre d'anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce : " Je pensais que c'était une bonne chose. "

09/2008

ActuaLitté

Economie

La France est-elle armée pour la guerre économique ?

L’économie mondiale est devenue un champ de bataille où les entreprises et les nations se livrent une guerre sans merci.Globalisation aidant, nul n’est plus à l’abri d’une compétition féroce qu’aucune « règle du jeu » solennellement proclamée ne saurait plus canaliser dans les limites de la morale et du droit. L’ignorer peut être mortel : PME ou grand groupe, aucune entreprise ne peut désormais se protéger ou s’imposer sans recourir aux outils de l’intelligence économique et sans bénéficier d’un soutien. Et la France dans tout cela ? On pourrait attendre d’un État historiquement centralisateur, réputé dirigiste, que tout soit mis en œuvre pour protéger ses intérêts. Tant s’en faut ! La cassure public/privé a longtemps multiplié les failles. Pourtant, comme le montre Xavier Leonetti, des solutions existent, mais il est devenu urgent de promouvoir une nouvelle culture stratégique de protection et d’influence. C’est à ce prix seul que la France pourra rester maître de son destin. 

04/2011

ActuaLitté

Histoire internationale

Hitler chef de guerre

Quel fut le rôle exact d'Hitler dans les premiers succès foudroyants puis la défaite de la Wehrmacht ? Pour l'état-major allemand, si le Führer n'a reçu aucune instruction militaire, il a eu des intuitions géniales. De fait, son bilan est impressionnant : jusqu'en 1943, ses armées accumulent les victoires. Mais sa fixation sur Stalingrad et son incapacité à faire tomber la ville de son meilleur ennemi marquent le début du reflux. Le Reich n'a plus les moyens de lutter partout et contre tous. Hitler, aveuglé par sa toute-puissance, entraîne alors l'Allemagne dans l'abîme.

02/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Hitler et la mer

Hitler redoutait la mer qui était pour lui un élément hostile, unheimlich. "A terre je suis un héros, à la mer je suis un lâche", déclarait-il lui-même. Dans son esprit, la victoire finale repose sur l'armée de terre et sur l'aviation - pas sur la marine. C'est ainsi que celle-ci voit son développement encadré par l'accord naval signé en 1935 avec l'Angleterre dont le Führer est convaincu, bien à tort, qu'il lui vaudra la neutralité bienveillante de ce pays à l'égard de ses conquêtes territoriales à venir. Lorsque la guerre éclate, la Kriegsmarine est donc loin d'avoir atteint une taille décisive. Convaincu d'un succès rapide sur le continent, Hitler n'attend rien d'elle, jusqu'à ce que s'impose à lui la nécessité d'une projection de force en Norvège. Mais son opinion ne change guère pour autant, pas même lorsque l'Angleterre devient l'adversaire unique et qu'il doit renoncer à son invasion. L'efficacité de la guerre sous-marine le laisse aussi sceptique, raison pour laquelle il refuse tout accroissement de la cadence de fabrication des sous-marins. Il ne changera d'avis que sous l'influence du grand amiral Karl Dönitz, en 1943, mais ce sera trop tard. Sous la plume particulièrement bien informée de l'auteur se dessine ainsi l'histoire d'un rendez-vous manqué entre Hitler et la marine allemande.

06/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Hitler et la France

Premier ouvrage à donner la priorité à la vision de la France chez Hitler, ce livre novateur présente trois originalités : il repose sur des documents de la main d'Hitler et de son entourage ; il remonte à la Première Guerre mondiale et aux premières publications du Führer ; il suit pas à pas les dernières années, à partir de 1940. Autant de traits d'une personnalité kaléidoscopique qui reflètent en creux le visage d'une France mal remise du traumatisme de la Grande Guerre et se révélant incapable de saisir le phénomène hitlérien dans sa réalité profonde.

06/2017

ActuaLitté

Sciences historiques

La guerre et le vin. Comment les vignerons français ont sauvé leurs trésors des nazis

Un million et demi de bouteilles : tel est le butin prélevé par l'occupant allemand parmi les meilleurs crus français entre 1940 et 1944. Comme les musées et les galeries d'art, le vignoble français a été pillé. Pourtant, la guerre du vin a bien eu lieu, grâce à des vignerons qui ont dépensé une ingéniosité sans pareille pour sauver une partie du trésor. Ce sont des histoires que racontent Petie et Don Kladstrup, après quatre ans d'enquête dans les vignobles, sur le terrain même.

11/2005

ActuaLitté

Histoire de France

Vichy, la pègre et les Nazis. La traque des Juifs en Provence

La persécution des Juifs dans la zone libre culmine avec la déportation des Juifs étrangers en août 1942. Un changement important survient après l'invasion de la zone sud, le 11 novembre 1942. Le gouvernement de Vichy commence à "traîner la patte". De leur côté, les Allemands doivent faire face à leur méconnaissance du terrain et de la langue française, et sont accaparés par des problèmes d'ordre militaire, laissant peu d'effectifs disponibles pour la "chasse" aux Juifs. Ils décident de faire appel à des membres de la pègre locale. Ces individus louches travaillent alors sur tous les fronts de la répression : renseignements sur le maquis, arrestations de réfractaires au STO, fourniture de marchandises diverses, lutte contre le marché noir, arrestations de Juifs, bref, tout ce qui importe aux polices allemandes. Les détails de la politique antisémite des nazis et de Vichy ainsi que les mécanismes de la collaboration avec les éléments du crime organisé n'ont jamais été aussi précisément décrits. Cet ouvrage deviendra sans aucun doute une référence majeure pour les historiens comme pour le grand public.

05/2013

ActuaLitté

Histoire internationale

Souvenirs d'un soldat

"Heinz Guderian est l'un des généraux de Hitler les plus célèbres. Il est considéré par de nombreux spécialistes comme le père fondateur de l'arme blindée allemande et comme un virtuose de la guerre de mouvement. Figure emblématique des succès de la Wehrmacht des premières années de la Deuxième Guerre mondiale, tout aussi habile manoeuvrier sur le champ de bataille que prodigieusement doué pour l'organisation des forces blindées, Guderian reste comme l'une des incarnations du génie opérationnel engendré par le militarisme germano-prussien. La narration vivante de ses campagnes militaires, entrecoupée de descriptions détaillées des paysages et d'anecdotes, de citations et de répliques savoureuses, offre une lecture passionnante. " Guderian se garde cependant de porter un regard rétrospectif sur les implications politiques et morales de ses actions : son attitude complice dans la guerre criminelle conduite par la Wehrmacht en Union soviétique et son repli derrière ses seules compétences militaires constituent une fuite devant ses responsabilités. Pour autant, cas d'étude particulièrement digne d'intérêt, il nous aide à comprendre les rouages de l'alliance étroite entre la Wehrmacht et le régime nazi, collaboration qui, faut-il le rappeler, a permis à Hitler de dominer d'abord l'Allemagne, puis l'Europe."

06/2017

ActuaLitté

Théâtre

Les savants d’Hitler et la bombe atomique

En 1939, les Alliés se lancèrent dans une course à la bombe atomique contre les Allemands. Après la guerre ces derniers prétendirent n'avoir pas travaillé à la bombe mais seulement à un réacteur nucléaire "pacifique". Cette version moralisante fut dénoncée par les lettres secrètes de Niels Bohr à Werner Heisenberg à propos de leur rencontre à Copenhague en 1941. Ce rendez- vous, ainsi que trois autres, entre d'éminents participants à l'aventure atomique sont racontés ici dans une pièce de théâtre dont les actes sont successivement présentés dans une interview fictive de Margrethe Bohr à la BBC.

03/2015

ActuaLitté

Sciences politiques

Guerre, armées et communication

La " grande muette " : ainsi qualifie-t-on l'armée depuis que la Troisième République a imposé aux personnels en uniforme un devoir de réserve. La mission particulière qui est assignée aux armées explique, autant pour la sûreté de l'Etat que pour des raisons stratégiques et tactiques évidentes, le sceau du secret et du silence. Mais qu'en est-il aujourd'hui, à l'heure de l'internet et des réseaux sociaux, de l'information continue et des lanceurs d'alerte ? La guerre est aussi un acte de communication en ce qu'elle est d'abord une rencontre ratée, un dialogue rompu, un affrontement avec l'altérité. Or aujourd'hui, la montée des nationalismes et la multiplication des revendications identitaires élèvent dangereusement le risque d'incommunication dont elle témoigne par définition. Sa préparation et sa bonne conduite ont depuis toujours exigé informations et renseignements sur le terrain. Mais la surveillance géopolitique électronique, la numérisation du champ de bataille, les drones et satellites et l'arrivée du soldat augmenté renouvellent désormais la prise de décision. La guerre n'est légitime que lorsque ses finalités et objectifs sont socialement compris, acceptés voire négociés. La société de communication qui est aujourd'hui la nôtre suspend plus que jamais les conflits armés à l'avis des populations et appelle alors une nouvelle fabrique des images de la guerre et du soldat.

05/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

Les saboteurs de l'ombre. La guerre secrète de Churchill contre Hitler

Au printemps 1939, une organisation top secret est fondée à Londres, surnommée " l'armée secrète de Churchill " : elle a pour objectif de détruire la machine de guerre d'Hitler, au moyen d'actes de sabotage spectaculaires. La guérilla s'avéra aussi extraordinaire que les six gentlemen qui dirigèrent les opérations. Churchill les avait choisis pour leur créativité et leur mépris des convenances. L'un d'eux, Cecil Clarke, était un ingénieur fou qui avait passé les années 1930 à inventer des caravanes futuristes. Son talent fut employé dans un but bien plus dangereux : c'est lui qui construisit la bombe destinée à assassiner le favori d'Hitler, Reinard Heydrich. Un autre membre de l'organisation, William Fairbairn, était un retraité corpulent à la passion peu commune : il était le spécialiste mondial des techniques d'assassinat sans bruit. Sa mission consistait à entraîner les hommes parachutés derrière les lignes ennemies. Dirigés par Colin Gubbins, un pimpant Ecossais, les six hommes formaient un cercle secret qui planifia les sabotages les plus audacieux de la Deuxième Guerre mondiale. Winston Churchill les appelait " son ministère de la Guerre sale ". Les six " ministres ", assistés d'un groupe de femmes formidables, furent si efficaces qu'ils changèrent le cours de la guerre. Raconté sur le ton d'un récit d'aventure, avec la verve remarquable de Giles Milton et son subtil sens du détail, Les Saboteurs de l'ombre se base sur de vastes recherches historiques et sur des archives inédites jusqu'ici.

05/2018