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Cause commune. L'information entre bien commun et propriété

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Sociologie

Cause commune. L'information entre bien commun et propriété

L'information et ses technologies refaçonnent notre univers technique, social et éthique, mais ces bouleversements se font dans deux directions opposées selon que l'on choisit d'en encourager l'appropriation privée ou d'en faire des biens communs. D'un côté, l'extension des domaines couverts par les brevets (molécules pharmaceutiques, variétés végétales, séquences génétiques, logiciels) restreint, pour le profit de quelques multinationales, l'accès à des ressources essentielles telles que les médicaments, les semences et l'information. La concentration des médias - notamment audiovisuels - menace la démocratie là où elle existe. De l'autre côté, la production et le partage de l'information et des créations sont plus libres qu'avant, et la multiplication des échanges esquisse une société mondiale, diverse et solidaire. Les médias coopératifs, les logiciels libres, les publications scientifiques ouvertes et les autres biens communs réinventent la démocratie. Comment les acteurs de ces nouveaux domaines peuvent-ils faire cause commune par-delà ce qui sépare les logiciels des ressources biologiques, ou l'art des sciences ? Comment l'information peut-elle servir les biens publics sociaux de la santé, de l'éducation ou de la solidarité au lieu de contribuer à les détruire ? Quelles alliances peut-on envisager entre les sociétés et les Etats, gardiens irremplaçables des biens communs épuisables que sont l'eau ou l'air ? Dans cet ouvrage, Philippe Aigrain analyse les causes et les origines d'une situation paradoxale et les tensions qu'elle suscite. Il propose une politique qui remette les êtres humains aux commandes de ces transformations.

02/2005

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Histoire des idées politiques

Commun-Commune. Penser la Commune de Paris (1871)

Cet ouvrage renvoie tout d'abord les "légendes" de la Commune à leurs insuffisances et à leur rapport biaisé aux faits. Puis il examine, sans préférence affirmée, la pensée des actrices et des acteurs, en s'efforçant d'en restituer aussi fidèlement que possible la pluralité. Trois principales conceptions de la Commune se combinèrent souvent au sein du mouvement pour définir celle-ci : soit comme un simple conseil républicain garant des franchises municipales de Paris, soit comme un gouvernement révolutionnaire central de la France, soit comme le complément politique des organisations de travailleurs dans la restructuration socialiste de la société. Pour ne pas réduire la Commune à un appendice meurtrier du passage de l'Empire à la République d'ordre, il faut réhabiliter la révolution théorique inachevée et la quête d'une alternative à la République bourgeoise qui mirent une population en mouvement autour de ces trois axes politiques. Dans cet esprit, la modeste mais ferme ambition de cet ouvrage est de contribuer à l'exploration de la philosophie politique et des pratiques politiques qui circulèrent dans le Paris libre du printemps 1871 et qui, aujourd'hui encore, portent des enseignements pour les révolutions contemporaines du Commun.

02/2021

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Droit

La propriété commune

La propriété privée est souvent assimilée à la seule propriété individuelle. Pourtant, le droit positif connaît de nombreuses institutions permettant d'assurer une appropriation en commun, qu'il y ait ou non personne morale (indivision, communauté entre époux, sociétés, copropriétés spéciales, cotitularité, etc.). L'objet de la thèse est de faire apparaître la propriété commune en tant que catégorie autonome, comprenant toutes les institutions juridiques organisant une concurrence de droits analogues sur une même chose. La situation de concurrence entre propriétaires engendre nécessairement ses propres problématiques. Il faut par exemple définir un statut pour les biens communs ou répartir les prérogatives juridiques et économiques dévolues à chacun. Par exemple, que deviennent les fruits des biens communs ? Qui peut disposer de ces biens ? Ces problèmes apparaissent dans toutes les formes : ils créent un "besoin de droit" que le régime de chaque institution essaye de combler. C'est donc ce fonds commun de problèmes qui fait l'unité de la catégorie. L'identité des problèmes n'entraîne pas l'identité des solutions. On n'organise pas de la même manière des biens communs entre époux, la cour d'un immeuble ou les ressources d'une entreprise. Les profondes différences de régime entre les institutions ne sont cependant pas arbitraires. Elles peuvent s'expliquer notamment par le nombre de propriétaires, la nature sociologique de leurs relations et le but qu'ils poursuivent. Cette rationalité sous-jacente aux règles révèle la propriété commune comme un "pluralisme ordonné" , permettant de proposer des analogies ou des régimes communs.

01/2021

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Ethique

Enracinement et Bien commun

Les Annales de l'AES réunissent chaque année les travaux menés par l'Académie sur un thème majeur de l'actualité sociale et politique. En 20192020 et 20202021, elle s'est penchée sur le Bien commun. Sur une vision juste de l'enracinement, dans un premier temps. Ensuite, la crise du Covid l'a conduite à examiner quelques grands défis actuels de civilisation, donnant à la réflexion une profondeur de champ inattendue. Première Partie : Enracinement et Bien commun Besoins de l'âme et besoins du corps : pour un nouvel enracinement, ou relire Simone Weil aujourd'hui, Emmanuel Gabellieri La famille, une institution à protéger, Gregor Puppinck Culture, transmission et ouverture, Eric Mestrallet Notre rapport à la terre, pierre de touche de l'équilibre social et humain, TRP Abbé François You Les corps intermédiaires, leur médiation dans l'histoire et aujourd'hui, Réflexion à deux voix : Joseph Thouvenel et Roland Hureaux Echange de vues animé par Pierre-Henri de Menthon Deuxième Partie : Le Bien commun aujourd'hui Le bien commun dans Laudato Si' et Fratelli Tutti, Pierre de Lauzun Ecologisme, écologie et nouveau paradigme, Chantal Delsol Un moment catholique en vue du bien commun, Jean-Luc Marion, de l'Académie française Comment orienter la finance vers le bien commun ? Don Pascal-André Dumont

01/2022

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Sociologie du travail

L'entreprise et le bien commun

La quête du bien commun est possible même dans les organisations contemporaines pourtant soumises à la culture de compétition et de rivalité. Certaines organisations en sont des espaces plus favorables. Mais cela passe par la constitution préalable d'une communauté à laquelle nous cherchons à contribuer. Cette communauté qu'il nous faut créer ou rejoindre remplit des conditions spécifiques qui sont précisément étudiées. Pour autant, la participation à une communauté de travail soucieuse du bien commun ne garantit pas que nos pratiques de travail seront-elles-mêmes soucieuses du bien commun. Il y a alors une démarche délibérative et réflexive qui reste à entreprendre afin de faire des choix concrets donnant la possibilité d'emprunter un chemin vers le bien commun, de réaliser son travail avec soin, et de donner du sens à son travail. Cette démarche présentée montre qu'il nous faut non seulement prendre " le risque de la relation " à la communauté et aux autres, mais aussi prendre le risque de la relation à soi. Finalement la question sera de comprendre dans quelle mesure l'approche du bien commun nous permet de vivre les crises économique, écologique, sociale et sanitaire en faisant des choix concrets et fructueux.

06/2022

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Pédagogie

L'éducation un bien commun

Préface de Ludivine Bantigny Le changement climatique accélère la prise de conscience des biens communs à protéger. Il met en cause l'ordre établi que le système éducatif entretient. Concevoir l'éducation comme bien commun, c'est généraliser cette prise de conscience, c'est donner à nos enfants les outils pour faire face à un avenir difficile, c'est amplifier le mouvement émancipateur qui s'oppose à l'ordre patriarcal, c'est entreprendre d'en faire " l'affaire de tous ", et non plus l'instrument des pouvoirs politiques.

11/2021

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Droit de l'environnement

L'eau, un bien commun ?

Epuisement des ressources naturelles en eau et menaces contre la biodiversité, existence de monopoles et risque de captation par certains de l'eau, bien essentiel, au détriment d'un accès généralisé à une ressource de qualité... Les réflexions sur les biens communs permettent-elles de trouver des remèdes à ces maux contemporains ? Pour répondre à cette interrogation fondamentale, l'ouvrage recoupe les analyses, retours d'expériences et réflexions expérimentales de juristes mais aussi d'économistes, d'anthropologues et d'historiens. Les actes du colloque organisé par la COMUE Paris Lumières et l'Université Federico II de Naples constituent un véritable laboratoire d'analyse du régime juridique de l'eau à partir des réflexions sur les biens communs. Celles-ci supposent de s'extraire des catégories juridiques connues (propriété privée ou publique, chose commune, patrimoine commun de l'humanité, etc.) pour renouveler le régime juridique morcelé de l'eau à l'aune d'un nouveau paradigme. Afin de mettre en évidence interaction entre biens communs et eau, les différentes contributions analysent l'eau au prisme des principales caractéristiques du bien commun : l'accès, le partage, la gouvernance et la protection.

11/2023

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Santé publique

Santé publique, bien commun

La santé publique, un bien commun ? S'il s'agit, en revendiquant l'accès à des soins de qualité, de défendre un service public au service du public, hors marché, la lente dégradation de l'hôpital, que les acteurs du soin constatent et dénoncent depuis tant d'années, conduit nécessairement à se poser cette question cruciale. Les tribunes ici réunies ont été publiées à partir de 2020, au début de la pandémie de Covid-19, et jusque fin 2022, alors que sévissait une triple épidémie. Elles témoignent de ce que fut l'espoir des soignants de pouvoir poursuivre leur mission de soin pour toutes et tous, quelles que soient leurs conditions. Mais, en dépit des promesses présidentielles, la situation ne s'est pas améliorée. L'hôpital public, au coeur de la cité, serait-il devenu une entreprise, déconstruisant la maison commune ? Comment, dès lors, poursuivre le travail si les valeurs professionnelles fondant les métiers du soin ne peuvent être respectées ? En 2020, un collectif de soignants, le Collectif inter-hôpitaux, avait publié chez Hémisphères éditions " Déclarons notre amour à l'hôpital public. 2020, défense et illustration d'un service public ". Mais rien n'est plus à démontrer ; reste à agir et, encore et toujours, à témoigner et informer : tel est le propos de ce nouvel ouvrage.

04/2023

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Economie

Economie du bien commun

Avec ce premier livre en français destiné à un large public, le prix Nobel d'économie 2014 nous invite à partager sa passion pour cette discipline. Il défend une certaine vision de l'économie, science qui croise la théorie et les faits au service du bien commun, et de l'économiste, chercheur et homme de terrain. C'est dire que le lecteur pénètre dans l'atelier d'un économiste et voyage à travers les sujets affectant notre quotidien : économie numérique, innovation, chômage, changement climatique, Europe, Etat, finance, marché... En dressant un panorama des grandes problématiques de l'économie d'aujourd'hui, Jean Tirole nous fait entrer au coeur des théories dont il est le père.

05/2018

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Sociologie

Les nouveaux bien communs ? Réinventer l'Etat et la propriété au XXIe siècle

A l'heure où Etat et action publique sont questionnés, des citoyens s'organisent pour gérer ensemble des biens ou des services collectifs (un lieu patrimonial ou culturel, un espace de biodiversité, un tiers-lieu, de l'habitat collectif, des services à la personne, etc.). Ces initiatives, appelées "communs", portent une manière nouvelle de faire de la politique, privilégiant une prise en charge collective par les citoyens. Emmanuel Dupont et Edouard Jourdain nous montrent que, bien qu'encore peu reconnues, elles portent une dynamique de transformation profonde de notre rapport à l'Etat, mais aussi de notre approche de la propriété et des usages.

01/2022

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Economie

L'homme, le libéralisme et le bien commun

Il n'y a pas d'humanité sans échange entre les hommes, Axel Kahn, en est, comme d'autres, persuadé. C'est pourquoi le partage, le troc et le commerce ont joué depuis les origines un rôle si essentiel dans l'édification des sociétés humaines. Il s'est toujours agi, jusqu'au XVIIe siècle, de garantir la meilleure satisfaction conjointe des besoins individuels et du bien commun. Le pessimisme de la conception libérale quant à la nature humaine devait cependant perturber cette belle certitude : comment une société d'êtres fondamentalement égoïstes peutelle défendre l'intérêt général ? Dès cet instant, deux courants du libéralisme économique se sont opposés, celui pour lequel les vices privés conduisent à eux seuls aux vertus publiques et celui qui juge indispensable l'intervention d'un régulateur garant du bien commun.Axel Kahn explique comment le succès, dans les années 1980, de la première ligne, a plongé le monde dans la crise ; il fait le pronostic que, sans réhabilitation du concept d'intérêt général, cette crise sera fatale au libéralisme.

10/2013

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Histoire de la pensée économiq

Les biens communs en perspectives. Propriété, travail, valeur (XVIIIe-XXIe siècle)

Cet ouvrage propose une approche multidisciplinaire des biens communs, ni prescriptive, ni soucieuse de définir une voie nouvelle - comme certains auteurs récents ont cru y voir une perspective révolutionnaire renouvelée - dépassant ainsi l'alternative entre propriété privée et publique. En adoptant la perspective heuristique des biens communs, il questionne la dynamique des trois institutions majeures de l'économie (capitaliste), retenues comme autant de parties successives scandant le contenu de l'ouvrage : la propriété, le travail et la monnaie, ainsi que leur imbrication propre à déboucher sur différents modes d'organisation des activités et de la vie démocratique. Les douze contributions participent à la construction d'un cadre analytique permettant d'étudier précisément les modes de gouvernement, les structures de propriété et les évolutions des activités économiques, suivant différentes échelles de temps et d'espaces. En particulier, l'ouvrage analyse le processus historique suivant lequel l'Etat, après avoir été l'englobant par la définition et la garantie d'un service public, devient de plus en plus aujourd'hui l'englobé. Cela du fait des contraintes imposées par d'autres figures ou personnes morales représentant l'action publique et pouvant impulser des transformations sociales dans divers domaines (transport, urbanisme, culture, environnement et patrimoine, finance). Par ailleurs, il invite aussi à être attentif au maintien de formes de copropriété toujours menacées par des acteurs dominants cherchant à acquérir la pleine propriété de certains actifs afin de les valoriser au mieux sur les marchés.

05/2021

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Littérature française

Pensées et réflexions sur le Bien Commun

Notre Société semble avoir perdu sa boussole. Les vrais citoyens disparaissent. Les hommes sont devenus des individus isolés et la fraternité est une vertu oubliée. Le bien commun semble la seule voie possible. Mais qu'est-ce que le Bien Commun ? Approfon

01/2014

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Sociologie

La cité en communs. Des biens communs au municipalisme

Dans un échange intellectuel vivant et animé, les chercheurs et activistes espagnols Joan Subirats et César Rendueles considèrent le rôle de l'activité commune, le commoning, pour mobiliser les populations dans les municipalités, les écoles ou les coopératives. L'expérience du réseau international des "villes sans peur"" et le "municipalisme"" irriguent cet ouvrage et ouvrent des perspectives au moment où, en France, de nombreux acteurs veulent construire des "villes en commun(s)".

11/2019

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Philosophie

Autorité et Bien commun. Edition revue et augmentée

Autorité et Bien commun est un des plus grands essais sur la destinée historique des sociétés humaines. Le Père Gaston Fessard (1897-1978) l'a rédigé durant les années noires de l'occupation allemande (1941-1942), publié après la libération (1944) et réédité en 1969. A partir des idéologies qui ont cherché à organiser le monde (Libéralisme, Communisme, Nazisme) avant de le conduire à une guerre totale, ce livre propose une réflexion sur les fondements de l'autorité et de l'obéissance, essentielles à toute communauté, et sur la nature des sociétés. Cette nouvelle édition critique - avec introduction, notes, index et documents annexes inédits - permettra au lecteur contemporain de comprendre pourquoi la crise des autorités institutionnelles et les fractures nouvelles d'une société pluraliste se déterminent mutuellement ; il découvrira aussi quelles sont les attitudes pour y remédier. Il pourra également réfléchir à la destinée du projet européen qui, si ses responsables persistent à minimiser ou pire à ignorer la réalité nationale, est voué à l'impuissance, voire à une nouvelle division entre les peuples européens, comme les régimes totalitaires l'ont engendrée dans une mesure monstrueuse. Enfin, le lecteur soucieux des questions internationales pourra avoir recours à l'analyse du Bien commun universel et à son principe de solution, sommet du livre, pour envisager un monde de plus en plus multipolaire qui, pas moins qu'en 1942 ou en 1969, recherche les modalités économiques, politiques et idéologiques de son unité. Peut-être reconnaîtra-t-il la pertinence rationnelle de la conception chrétienne de l'humanité et la nécessité du rôle historique de l'Eglise pour aider le monde entier à s'unifier pacifiquement.

01/2015

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Economie (essai)

Pour une économie du bien commun

Economy for the common good (ECG) est un modèle économique alternatif qui s'appuie sur un système démocratique dont les citoyens sont les acteurs centraux. Dépassant la dichotomie capitalisme/communisme, il repose sur 4 piliers : la justice sociale, la participation démocratique, la dignité humaine et la durabilité. Soutenu par de nombreux économistes et entreprises à travers l'Europe, ce modèle a également inspiré l'Union européenne puisque le Comité économique et social européen a déjà adopté plusieurs de ses propositions. Christian Felber, l'un des initiateurs de ce modèle, explique dans cet ouvrage comment une nouvelle voie est possible en conservant une large place à l'économie de marché mais en réorientant celle-ci vers les biens communs, les biens publics, mais aussi l'économie du don et les ménages. Un texte fondateur.

09/2022

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Vie chrétienne

Robert Schuman, serviteur du bien commun

Ce premier portrait spirituel de l'homme politique chrétien s'appuie sur les pièces du procès de béatification de Robert Schuman, documents habituellement confidentiels, auxquels l'auteur a eu exceptionnellement accès

02/2022

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Notions

Du minime et commun. Les vertus minimes et communes

Quelles sont les vertus "ordinaires" de nos vies, celles qui passent souvent inaperçues à notre manière d'être sensibles surtout à des gestes marquants ? Carlo Ossola nous les rappelle, vertus pour soi et pour les autres, vertus minimes et communes qui fondent et mesurent l'homme et la société. Douze de ces qualités quotidiennes, Les vertus communes, ont paru aux Belles Lettres en 2019. Dans les détresses publiques de ces dernières années, poursuivant sa réflexion, il lui a paru nécessaire de mieux distinguer les exercices qui servent à nous former et les conduites à adopter avec les autres ; entre le corps de la société et notre corps subsistent des lacis qui peuvent nous fortifier ou nous étouffer : la vie simple est la manière directe de dégager le "propre" de notre agir.

04/2023

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Humour

Tu connais le point commun entre...

Le petit livre d'humour avec plus de 150 devinettes hilarantes ! Quel point commun y a-t-il entre l'amour et la guerre ? Tout commence par une déclaration... Quel point commun y a-t-il entre les oiseaux et les enfants ? Lorsqu'ils sont réveillés, le reste du monde doit l'être aussi ! Quel point commun y a-t-il entre un mec et un cabriolet ? Ils préfèrent sans capote !

09/2020

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Actualité politique France

Bien commun et intérêt général. Une actualité brûlante

La démocratie française est fragilisée : montée de l'abstention à un taux record, mouvements sociaux et crise des gilets jaunes,... Expliquer les raisons de cette défiance générale de nos concitoyens n'est pas simple tant elles sont nombreuses et complexes, sociales, économiques, environnementales, sociétales... Le fossé ne cesse de se creuser entre les citoyens et les "décideurs", notamment les hommes et les femmes politiques, mais aussi tous ceux et celles qui assument des responsabilités, élus locaux, managers, chefs d'entreprise, dirigeants d'associations... chacun estime, à tort ou à raison, qu'ils ne sont pas ou plus légitimes pour définir l'intérêt général, c'est-à-dire le leur, celui de leur milieu social, de leur métier, de leur catégorie socioprofessionnelle, de leur famille... chacun parle le plus souvent "au nom de l'intérêt général" croyant plus ou moins sincèrement que celui-ci rejoint celui de tous les Français et de la France. "Intérêt général" et "Bien Commun" sont ainsi confondus, sans que personne n'en discerne non seulement la différence, mais aussi la complémentarité. Comme le soulignent les trois auteurs des préfaces, Paul de Viguerie, au vu de son expérience professionnelle, familiale, associative, notamment en qualité de membre du conseil économique, social et environnemental pendant quinze ans, s'essaie à les définir et à en signifier la véritable portée "politique".

02/2021

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Sciences politiques

Bien commun et démocratie pluraliste. Intérêt général et subsidiarité

Dans ce livre, Etienne Bakissi cherche, en raison de son passé, à trouver une "clef" explicative de l'essence du politique. Il évoque la finalité de celui-ci comme étant celle du Bien commun et s'interroge sur les manières d'y parvenir. Cette finalité se retrouve aussi dans les encycliques et dans l'esprit du concile Vatican II. Pour lui, c'est la subsidiarité dans sa double forme : ascendante et descendante, qui permet d'atteindre cet objectif. Ce moyen encouragé par l'Eglise de Rome permettrait de sortir de la "malédiction du politique" telle qu'elle s'exprime dans certains pays de l'Afrique francophone. L'ouvrage se veut une source d'inspiration et de réflexion pour la mise en place de cette proposition.

04/2019

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Ouvrages généraux

Dynamiques du commun. Entre Etat, marché et société

Avec la crise que le monde entier vient de vivre et la perplexité dans laquelle les divers acteurs ont été plongés pour y répondre, jamais l'esprit du commun n'avait eu autant d'écho. A la périphérie des institutions publiques et privées se développent aujourd'hui des formes nouvelles de communs. L'idée centrale de ce livre est que le Commun fait système avec l'Etat et le marché et qu'il existe une pluralité d'options et de voies possibles à partir desquelles il peut faire système. Il ne s'agit pas ici de promouvoir la forme des communs "per se", mais d'observer les conditions et les voies de déploiement de différentes formes de communs à la lisière des systèmes institués (comme l'Etat et le marché), d'évaluer leurs transformations, d'examiner les dimensions éthiques de leur mobilisation.

02/2021

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Littérature anglo-saxonne

L' Ami commun

Un vieux misanthrope meurt après avoir fait fortune dans l'exploitation des décharges de Londres. L'héritage doit revenir à son fils, John Harmon, parti pour l'étranger quelques années auparavant. Mais voilà que l'on retrouve ses papiers d'identité sur un corps repêché dans la Tamise. La fortune échoit aux Boffin, fidèles domestiques du vieil avare, bientôt entourés d'une foule de charognards. Un jeune homme se présente alors, proposant de devenir leur secrétaire particulier. Dernier roman achevé de Dickens, L'Ami commun réunit toutes les facettes de son oeuvre, mais durcit encore davantage sa charge contre la société industrielle : puisque c'est de l'ordure que vient l'or, la corruption des valeurs est bien inhérente au système. Au coeur du roman, la Tamise, qui charrie les cadavres entre les monticules d'ordures, déroule sous la brume sa sinueuse intrigue.

08/2022

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Economie

L'éthique du bien commun en Afrique. Regards croisés

Le manioc (ou le riz) se trouve sur la table familiale et vous regardez comment les convives se servent. L'idée de la maman, bien sûr, est que chacun reçoive sa part de ce plat qu'elle a préparé pour qu'il devienne un " bien " pour tous. Les traditions africaines savent en effet de quoi il s'agit dans le bien commun : la terre des ancêtres, l'hospitalité envers l'étranger, la solidarité du village... Mais, entrée en ville, la notion n'est-elle pas aussi entrée en crise ? Dans la figure moderne de l'Etat postcolonial, cette vue large du bien partagé par tous constitue-t-elle encore l'horizon de nos gouvernants ? " Quand ton oncle est dans le figuier, tu ne manqueras pas de figues ", dit le proverbe. Toi, le neveu, d'accord, mais les autres ? Si chaque groupe utilise l'Etat, ou l'entreprise, à son profit, qu'est devenu ce bien qui devait rester " commun " ? Comment faire pour sortir de cette crise ? Voir quelles ressources intellectuelles permettent de ressaisir ce concept à nouveaux frais. En face des éléphants occidentaux du capitalisme, du libéralisme procédural ou du communisme, y aurait-il intérêt, aujourd'hui, à relire Julius Nyerere ou Emmanuel Kant, voire Saint Luc ou Jean-Paul II ? Ces références philosophiques et théologiques permettront-elles de mieux saisir l'éthique qui doit régir, sur la terre africaine, la gestion des richesses, la responsabilité des entreprises et la gouvernance de l'Etat ?

01/2011

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Gestion de patrimoine

Epargner en vue du bien commun. L'investissement éthique

Epargner, investir, c'est ce que tout le monde fait ou presque, parfois sans le savoir. Mais peu d'entre nous ont intégré le fait que, ce faisant, ils influençaient le devenir de l'économie, et par là de la société. Peu à leur seul niveau, beaucoup avec les autres : les petits ruisseaux font les grandes rivières. Car le fait de mettre de l'argent ici plutôt que là a deux effets : cela envoie des moyens à certains plutôt qu'à d'autres, et cela envoie un message. Or l'épargne, c'est la matière première de l'investissement, et l'investissement, au niveau collectif, c'est ce qui façonne l'avenir. Epargner éthiquement, investir éthiquement, c'est donc tout simplement s'efforcer à son niveau d'influer sur la vie économique pour l'orienter dans le sens du bien commun. Voyons comment on peut s'y mettre. Epargner et investir , pourquoi faire ? Que faire de son argent ? On peut le consommer, le donner, ou l'épargner. Les trois sont indispensables, et en même temps les trois méritent réflexion. Que consommer et combien ? Que donner et à qui ? Et bien sûr, ce qui est notre propos ici, comment épargner ? La place de l'épargne tombe sous le sens à partir du moment où on a le souci de l'avenir : l'épargne, ce sont des ressources qui seront à notre disposition à l'avenir, quand le besoin pourra s'en faire sentir. Mais qui dit épargne dit investissement. Car il n'est pas question de garder de l'argent accumulé en billets, pas même sous forme de compte bancaire. Déjà, si on épargne en vue de l'avenir, c'est dans l'espoir que cette épargne fructifie, ou au moins pour en préserver la valeur. Et encore plus simplement, pour qu'elle soit sûre, toujours là et disponible ; si possible rapidement (ce qu'en finance on appelle la liquidité). Cela ne se fait pas tout seul, cela demande de l'effort et de l'attention. Même si comme on faisait autrefois et comme certains le font encore si vous stockez de l'or : qui le gardera ? qui le portera ? qui l'achètera en cas de besoin ? La question ne se poserait pas dans un monde irréel où les besoins seraient en permanence assurés par le système social. Mais en supposant même qu'il soit réalisable, ce qui est douteux, ce monde serait cauchemardesque : un monde sans liberté ni responsabilité, sans choix ni créativité, sans entreprise ni autonomie. Par contraste, il y a épargne parce que nous sommes dans un économie décentralisée, où chacune gère avec liberté les moyens qui sont à sa disposition ; cela vaut pour la consommation mais aussi pour l'épargne. Or en consommant plutôt un produit ou un service qu'un autre, non seulement nous faisons un choix pour nous-mêmes, mais nous envoyons un message au système commercial et par là à l'appareil de production. Il en est de même pour l'épargne. Comme notre épargne est ce qui, à travers le système financier, financera en partie appréciable l'investissement, c'est-à-dire ce qui permet de fabriquer l'appareil de production de demain, la destination de notre épargne contribue à orienter l'économie de demain - à son niveau, à sa façon, et avec d'autres facteurs. Il y aura donc en permanence une double dimension à notre épargne : vu de notre côté, ce sera un souci de fructification et de disponibilité en temps utile, notamment avec la recherche d'une certaine sécurité ; vu du côté de la société, ce sera une mise à disposition de moyens financiers qui nourriront l'investissement. Pierre de Lauzun a été directeur général délégué de la Fédération bancaire française et délégué général de l'Association française des marchés financiers (AMAFI). En parallèle, il a une activité d'essayiste, primé au niveau international (en 2015, prix de la Fondation vaticane Centesimus annus pour Finance, un regard chrétien). Il est l'auteur de nombreux autres ouvrages dont récemment Pour un grand retournement politique (Editions du Bien Commun, 2019), L'argent, maître ou serviteur ? (Mame, 2019), Dieu, le mal et l'histoire (Téqui, 2022).

04/2024

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Communication - Médias

L'information est un bien public. Refonder la propriété des médias

La crise des médias et la défiance des citoyens envers l'information grandissent chaque jour et notre conviction est que cette situation n'a rien d'inéluctable. La confiance peut être regagnée en traitant le problème à la racine : la propriété des médias. Comment les citoyens peuvent-ils accorder leur confiance aux médias si aucune règle claire n'empêche un actionnaire d'interférer dans le fonctionnement des rédactions ou de faire licencier un journaliste qui lui déplaît ? Doit-on se satisfaire d'une situation dans laquelle une poignée d'industriels possèdent la quasi-totalité des médias, limitant le pluralisme d'opinions et appauvrissant d'autant le débat public ? Est-il acceptable que les journalistes ne soient pas consultés lorsque leur titre est vendu à tel ou tel " mécène " ? Il n'existe pas de fatalité à ce que les médias se vident de leurs journalistes au fil de leurs rachats successifs par des industriels. L'information est un bien public dont la production doit être confiée à des journalistes disposant d'une véritable indépendance éditoriale, et nous pensons que cette indépendance est possible en adoptant de nouvelles règles. Ce livre vise à armer les citoyens, les journalistes et les régulateurs en faisant toute la lumière sur les différentes formes de propriété des médias et les limites des régulations existantes. Il ne s'agit pas de questions techniques, mais des fondamentaux d'un débat démocratique éclairé. Pour cela, nous proposons une loi de démocratisation de l'information permettant aux journalistes et aux citoyens de reprendre enfin le contrôle des médias. Des médias indépendants gouvernés de manière démocratique et tournés vers la production d'une information de qualité. Rejoignez-nous dans ce combat !

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Communication - Médias

L'Information est un bien public. Refonder la propriété des médias

Un plaidoyer citoyen argumenté en faveur de l'indépendance et de la pluralité des médias, l'un des fondements de notre débat démocratique. La crise des médias et la défiance des citoyens envers l'information grandissent chaque jour. Or cette situation n'a rien d'inéluctable, si l'on traite le problème à la racine : la propriété des médias. L'information est un bien public dont la production doit être confiée à des journalistes disposant d'une véritable indépendance éditoriale. Ce livre vise à armer les citoyens, les journalistes et les régulateurs en faisant toute la lumière sur les différentes formes de propriété des médias et les limites des régulations existantes. Les deux auteurs proposent une loi de démocratisation de l'information permettant aux journalistes et aux citoyens de reprendre enfin le contrôle des médias : des médias indépendants gouvernés de manière démocratique et tournés vers la production d'une information de qualité. Professeure d'économie à Sciences Po Paris, Julia Cagé est l'auteure de Sauver les médias (2015), Le Prix de la démocratie (2018) et d'une Histoire du conflit politique (avec Thomas Piketty, 2023). Avocat au barreau de Paris, Benoît Huet a cofondé le cabinet Avrillon-Huet. Il enseigne le droit des sociétés et le droit des médias à l'Essec.

04/2024

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Economie (essai)

Les communs numériques. Propriété, économie de partage et gouvernance polycentrique

Ce n'est nullement la nature des biens qui déterminerait leur caractère de communs, mais plutôt le cadre institutionnel et réglementaire qui préside à leur érection en tant que communs, c'est-à-dire qui les institue. La notion anglo-saxonne commons est beaucoup plus expressive ici, car elle va au-delà de la ressource "tangible" pour appréhender la dynamique d'articulation et de "mise en commun" de trois grandes dimensions : une ressource, un régime collectif et un système de gouvernance. Les communautés en charge des communs sont des groupes informels et auto-institués autour de la production et de la préservation desdits communs. Elles doivent trouver des équilibres nouveaux avec les structures, publiques ou privées, qui ont la charge des biens qu'ils instituent comme communs. La perspective ouverte par les communs est vertueuse car elle offre un discours relativement robuste pour proposer une alternative à la pensée néolibérale centrée sur la dichotomie bien public-bien privé.

02/2022

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Histoire de France

La Commune

Mars 1871 : les soldats de la garde nationale s'emparent de l'artillerie de Montmartre. Des élections sont organisées, la Commune de Paris est proclamée. "La proclamation de la Commune fut splendide ; ce n'était pas la fête du pouvoir mais la pompe du sacrifice : on sentait les élus prêts pour la mort. (...) Un océan humain sous les armes, les baïonnettes pressées comme les épis d'un champ, les cuivres déchirant l'air, les tambours battant sourdement et entre tous l'inimitable frappement des deux grands tambours de Montmartre. (...) Le grondement lourd des canons, à intervalles réguliers, saluait la révolution. Témoin direct des événements, combattant sur les barricades, puis condamnée par la répression qui suivit la défaite, Louise Michel livre de l'Année terrible un récit puissant et chargé d'émotion, dans une écriture à la fois vibrante et énergique. Cette édition est annotée, accompagnée d'une chronologie et d'un portfolio illustré de 30 pages.

05/2019

ActuaLitté

Littérature française

Trou commun

Sous le même Je, sept personnages composent un drôle de roman familial, plutôt iconoclaste et bouleversant. Qu'il l'ait vécu ou non, David Besschops témoigne que le pire se porte bien ! Il écrit et vous coupe le souffle. J'ai six ans et je dispose les ustensiles doucement pour ne pas alerter mes frères. Je cuisine avec mes petites mains. J'urine. Je dépasse d'une tête mon bout de ficelle. J'éprouve immédiatement mon existence. La sérénité. Mon sexe n'est pas un petit trou où je me cache quand il pleut. Mais un instrument de travail. Bientôt je dégotte d'autres moyens de feindre l'existence. Respirer par exemple.

11/2010