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Beyrouth 2020. Journal d'un effondrement

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Littérature française

Beyrouth 2020. Journal d'un effondrement

Au début de l'été 2020, dans un Liban ruiné par la crise économique et l'inflation, dans un Beyrouth épuisé qui se soulève pour une vraie démocratie alors que le monde est pétrifié par le coronavirus, Charif Majdalani entame la rédaction d'un journal. Il entend témoigner de cette période terrible et déroutante, la confronter à son expérience, à ses réflexions et à ses émotions — peut-être aussi espère-t-il la supporter grâce à l'écriture. Cette chronique de l'étouffement et de l'effondrement, non dénuée d'une paradoxale légèreté, se trouve percutée le 4 août par l'explosion dans le port de la ville de 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium. Devenu témoignage du cataclysme, ce récit très sensible aux détails du quotidien dresse le portrait d'une cité stupéfiée par la violence de sa propre histoire, dont les habitants chancellent puis se redressent, jouets d'un destin aussi hasardeux que cruel.

09/2020

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Littérature française

Beyrouth 2020. Journal d'un effondrement, suivi de Cette routine du désastre, Beyrouth 2021

Au début de l'été 2020, dans un Liban ruiné par la crise économique, dans un Beyrouth épuisé qui se soulève pour une vraie démocratie alors que le monde est pétrifié par le coronavirus, Charif Majdalani entreprend l'écriture d'un journal. Cette chronique de l'effondrement se trouve percutée le 4 août par l'explosion dans le port de la ville de 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium. Dès lors, elle devient le témoignage de la catastrophe et du sursaut, le portrait d'une cité stupéfiée par la violence de sa propre histoire, le récit de "destins jetés aux vents". Suivi ici d'un "Journal intermittent", "Cette routine du désastre", écrit lorsque Charif Majdalani tente de reprendre le cours de ce témoignage en 2021, alors que le Liban s'enfonce inexorablement dans un quotidien sacrifié.

04/2022

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Littérature française

Journal. Tome 2, Années 2020-2021-2022

Funambule littéraire sur le fil des jours, Charles Simond poursuit sa quête de sensations d'enfance, qu'il mêle au "carpe diem" de sa "vie minuscule", pourtant si riche en improbables pépites de peu, en fugaces émerveillements de ses presque-rien, en foisonnement d'émotions artistiques, musicales, littéraires. Joignant l'alpha de l'ivresse à l'oméga de la lucidité, l'alpha des temps sauvages à l'oméga des temps de recueillement, un journal aux tonalités de mélancolie sensible, ponctuées d'humour et de révolte.

03/2023

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Montagne

Effondrement des Alpes. 1er journal

L'ESAAA (Ecole supérieure d'art Annecy Alpes) et le CPG (Centre de la photographie Genève) ont mis en place en 2018 une plateforme collective de recherche et de création : "Effondrement des Alpes" . Avec des scientifiques et de multiples concerné·e·s, des artistes observent la morphologie des paysages, décrivent ce qui s'effondre et agencent des savoirs pour accompagner les modifications en cours. Ils et elles expérimentent, produisent des formes et des situations, et contribuent à la germination d'imaginaires disponibles pour vivre dans le nouveau monde qui apparaît peu à peu : des imaginaires pour quand la montagne ne sera plus blanche, mais verte. Pour quand elle ne sera plus un refuge, mais un lieu instable, incertain. Quand elle ne sera plus fraiche, généreuse réserve d'eau de l'Europe, mais asséchée, tropicalisée par ses orages... Car en effet, la montagne est de nouveau vivante, mouvante, comme accélérée. Elle s'adresse à nous et demande de l'habiter, la cultiver, s'y déplacer et faire société d'ores et déjà autrement. Ce premier journal redistribue une partie des archives de la première année d'activité de la plateforme de recherche "Effondrement des Alpes" : des journées d'étude ont été menées et les communications qui s'y tinrent constituent une partie du corpus d'archives de ce journal. Ces rencontres permirent des échanges de documents, d'images et d'oeuvres pour parties consultables dans cette publication. Enfin, des expériences ou des ateliers eurent lieu sur des territoires alpins spécifiques, autour d'Annecy, mais aussi dans les Abruzzes, le Tessin, les Bauges, Embruns, Digne-les-Bains, et là encore, quelques-unes des formes qu'elles produisirent trouvent leur place dans cet ouvrage. Cependant ce premier journal est un objet dorénavant autonome et il appartient au lecteur ou à la lectrice de l'activer. Séparé du flux vivant et collectif qui lui fournit ses ingrédients, le premier journal a pour vocation de faire se combiner les informations, avec ce que chacun·e sait par ailleurs. Il n'y a pas de synthèse dans ce premier journal. Il est plutôt envisagé comme un ensemble d'objets chargés d'énergies, objets et ensemble avec lesquels il est proposé d'établir des relations. En 2021, avec le deuxième journal, sera partagé dans un essai ce que cette recherche collective aura imposé comme pensées, théories et actes. Puis, avec le troisième journal, dernière publication prévue pour conclure la recherche, et qui ressemblera davantage à un catalogue, ce seront les oeuvres produites dans le cadre du projet Effondrement des Alpes qui parleront : des objets complexes plutôt que des objets simples, des formes emmêlées car il n'y a rien qui ne soit emmêlé.

07/2020

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Littérature française

Un effondrement

Dans le cabinet d'un médecin, une femme s'effondre. Sa maladie porte un nom connu : le burn-out sans que l'on sache exactement ce qu'il signifie. Une dépression ? Un surmenage ? Un vide immense ? Après le choc du diagnostic, Alexandre Duyck, son mari, qui est journaliste et romancier, cherche à comprendre comment la maladie a pu s'installer sans qu'il s'en rende compte et pourquoi le burn-out frappe les plus forts, les plus passionnés, les plus idéalistes. Mois après mois, il raconte l'évolution du mal, la patience et l'amour dont il faut s'armer, la lente reconstruction et l'espoir d'une vie différente, qui passera par l'apprentissage d'un nouveau métier. Un effondrement est le récit délicat et bouleversant d'une bataille contre la maladie, qui oblige à voir le monde différemment, lorsqu'en particulier la vie craque, qu'il faut se relever, reconstruire.

09/2020

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Littérature française

Un effondrement

" J'essayais de faire comme d'habitude, me lever, aller au bureau, faire mon travail mais mon sommeil devenait chaotique parce que les images m'assaillaient encore quand je m'allongeais. Je finissais par m'endormir, peu de temps après une image surgissait, un visage, mon cœur battait, je ne retrouvais plus le sommeil. Mais j'entrais dans la journée et je m'efforçais d'y avancer coûte que coûte, comme si rien ne m'arrivait. Comme si j'étais libre de travailler, disponible pour faire ce que j'avais à faire. "

09/2007

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Agendas jeunesse

Agenda Journal d'un Noob. Edition 2022-2023

Construis-toi une année pleine d'aventures avec Minus et ses amis ! Grâce à cet agenda, passe ton année scolaire au coeur de Minecraftia ! Au fil des jours, découvre des anecdotes, des quiz, des énigmes et plus encore, dans l'univers du Journal d'un Noob !

06/2022

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Littérature française

Beyrouth sentimental. 1987-2022

"Beyrouth sentimental dessine le visage d'un peuple hanté par l'amour et par ses morts, qui a plus que jamais faim de liberté et de fantaisie, toujours gourmand du miel de la vie, mais que pour la première fois, j'ai saisi en flagrant délit de désespérance. Tous ceux que j'aime attendent le réveil de la lumière". Avec le Liban, Daniel Rondeau a un rapport particulier, charnel, spirituel et, comme il l'écrit de Khalil Gibran, sacré et sacral. Depuis qu'il s'est posé en 1987 sur la route, l'aéroport ayant été bombardé, l'émissaire des causes difficiles, l'ami des chrétiens du Liban, le partisan du dialogue inter-religieux, l'auteur du polémique Chronique du Liban rebelle (1991), l'amateur de coups durs et de réveils à l'aube, a compris qu'il n'y avait pas un seul Liban, mais une multitude composite, une mosaïque un peu folle et parfois contradictoire, une espérance cousue de mille désespoirs. Dans ce livre, il brosse le portrait d'un pays qui souffre, mais qui ne plie pas. Avec le style en bourrasque de l'écrivain-voyageur qu'il est depuis toujours, Daniel Rondeau saisit un pays entier, au moment où son histoire bascule. Plus qu'un pays, c'est, à travers mille portraits, une idée du vivre-ensemble.

05/2023

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Littérature française

Eclat d'une vie. Beyrouth, 4 août 2020, 18h07

Beyrouth, le 4 août 2020 à 18h07. Une déflagration apocalyptique souffle la capitale libanaise, classée troisième explosion en termes de puissance après celle d'Hiroshima et de Nagasaki. Elle serait due à un incendie survenu dans le hangar #12 du port qui entreposait officieusement du nitrate d'ammonium depuis des années. Le bilan s'élève à plus de 220 morts et près de 7000 blessés, dont l'auteure fait partie. Plus d'un an après cette catastrophe humanitaire, justice n'a toujours pas été rendue. Ce livre est un témoignage de vie qui relate l'horreur de ce que vivent toujours les Libanais et lève le voile sur le "lent génocide" des habitants du pays du Cèdre - qui tonnait une des pires crises économique, politique et sanitaire jamais vues depuis 1850 - pris en otages par leur gouvernement depuis de longs mois. Ce livre, c'est aussi l'histoire pleine d'espoir d'une jeune femme qui survivra au drame et qui découvrira un éclat de vie parmi les éclats de verre qui parsèment son présent. Les faits, tout à fait réels, y sont un brin romancés.

11/2021

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Science-fiction

Utopia 2040. Le grand effondrement

Nous sommes en juillet 2040, et comme à quelques mois auparavant, le patron d'un journal parisien a chargé Hubert, l'un de ses jeunes journalistes, de revoir Gilles Devechter avec qui il avait déjà collaboré sur un livre. Ils avaient passé plus d'un mois ensemble sur son bateau, plongeant dans les événements entre 2005 et 2040. Cependant, un espace-temps manquait, laissant un vide en ce qui concerne l'environnement, le réchauffement climatique et la première pandémie de Covid-19 en 2020, malgré les avertissements croissants des collapsologues. Il n'y avait pas eu mention non plus de la résistance des politiciens face aux inévitables changements à mettre en place. Les enjeux liés à l'énergie, à la décroissance économique et à l'effondrement rapide de la biodiversité - faune, flore, insectes, poissons - avaient été négligés.

09/2023

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Littérature étrangère

Faux-papiers. Journal 2000-2010

Dans ce cinquième tome des journaux du grand écrivain suisse vivant à Paris, on trouve de magnifiques portraits d'écrivains, des récits de rêves et rêveries ou des miniatures de villes invitant à un départ immédiat - mais aussi l'évocation de la souffrance ressentie par l'auteur quand il écrivait La Fourrure de la truite, ou encore celle d'une douloureuse séparation amoureuse. L'écriture, elle, est toujours lumineuse et triomphante. Rassemblées en un volume par décennie, ces pages extraites de son journal se transforment en objet autonome dévoilant les fondements d'une oeuvre sublime.

09/2014

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Actualité médiatique internati

Journal 2020

Tenir un journal est une aventure intime, une envie de curiosité partagée, une façon de conserver un lien avec l'extérieur, l'autre, l'inconnu bloqué quelque part, loin, près, en attente de nouvelles. Ce que les pages suivantes révèlent est du domaine personnel, une façon d'observer et de réagir, de se mettre dans la peau d'un spectateur certes mais surtout de quelqu'un qui se mêle de ce qu'il regarde. Les mois de cette année se sont laissés enfermer dans d'infernales consignes, règlements, interdictions, limitations et autres entraves aux libertés. Il en allait paraît-il de notre santé et il fut laissé croire que la mort pouvait être vaincue, que nous étions plus forts bouches cousues.

03/2021

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BD tout public

Un automne à Beyrouth

De la trivialité des salles de gym ou des soirées de l'upper-class libanaise aux problématiques de la condition féminine, du harcèlement sexuel ou encore des tensions religieuses, Lisa Mandel réussit l'habile tour de force de nous dessiner un Liban aux multiples facettes. Le dénominateur commun de ces notes ? L'humour, évidemment. CHE

09/2018

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Récits de voyage

Un cafe à Beyrouth

Un café à Beyrouth est un vagabondage inédit au coeur d'une ville particulièrement attachante et d'une richesse - humaine, historique, culturelle - insoupçonnée : on y croise des chrétiens, des musulmans, des juifs, des Arméniens, des cireurs de chaussures, des petits vendeurs ambulants, des militaires avenants, des réfugiés syriens et irakiens, des travailleurs africains, des Libanais amoureux de leur pays et ardents défenseurs du patrimoine, des chauffeurs de bus improbables, des éleveurs de chevaux ; on y devine l'ombre du général de Gaulle, du futur résistant Missak Manouchian, de Lamartine, Barrès, Nerval, etc. ; on y contemple des pierres multiséculaires, une architecture traditionnelle en péril, une nature maltraitée mais luxuriante... Surtout, on y découvre une âme singulière, fière de ses racines mais pétrie de mille influences, qui se dévoile autour d'un café.

04/2018

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Littérature française

Un printemps à Beyrouth

" Une jeune française d'origine libanaise part découvrir Beyrouth, la ville mythique de ses origines. Une histoire apparemment banale qui commence comme un simple récit de voyage et qui peu à peu vous transporte dans un univers à la fois profond, intime et politique, conjuguant à merveille macrocosme et microcosme, ce à travers un récit concis, tout en impressions subtiles et pointillistes, où l'on partage l'évolution intérieure de la voyageuse en mutation. La violence et la mort, l'amour et la déliquescence de Beyrouth, la jonction entre le vécu du personnage et l'architecture galopante et destructrice de la ville en proie aux démons de la mondialisation opèrent à merveille. Assassinats et viols banalisés, turpitudes des femmes et des hommes faussement libérés du carcan religieux, Islamistes bornés et hypocrites, affairistes érotomanes, arbitraire, et danger permanent tout concourt à faire de ce périple un itinéraire initiatique aux antipodes de la carte postale ! Beyrouth devient ici symbole d'une décadence.

01/2012

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Littérature étrangère

Le pont. Un effondrement

Lorsque Thomas apprend la mort de Pinocchio, qui fut longtemps son meilleur ami, il comprend qu'il va devoir rentrer en Italie, dix ans près avoir quitté Vicence suite à la disparition tragique du fils de Pinocchio. L'adolescent, pour qui il était un second père, a fait une chute mortelle à bicyclette, un accident dont tous jugèrent Thomas responsable sinon coupable. Depuis, celui-ci vit en Allemagne, près de Brême, et mène une existence solitaire d'écrivain en exil. A cette nouvelle, il se remémore tout ce qu'il a laissé derrière lui : l'enfance, la famille et les relations exécrables qu'il a toujours eues avec elle, la jeunesse et les amis perdus, et l'Italie qui s'écroule tel un pont, comme l'avait prédit Pasolini dans ses écrits politiques. Le voyage à moto qu'il entreprend alors l'oblige non seulement à faire face à son sentiment de culpabilité mais aussi à accepter une vérité dérangeante. Tour à tour burlesque et poignant, Le pont (Un effondrement) est un récit d'une rare force. Avec ce roman, Vitaliano Trevisan s'affirme comme une des voix les plus marquantes de la littérature italienne actuelle.

02/2009

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Divers

Le grand vivier. Journal, récolte 2020-2021

La multitude invisible sépare les êtres, restitue chacun à sa réclusion. Jean-Louis Giovannoni travaille depuis toujours sur cette notion de séparation et de réclusion, qui trouve dans ce journal, débuté au printemps 2020, un ancrage dans le réel. Comme si la réalité soudaine à laquelle le monde se trouvait confronté s'ajustait au monde littéraire de Giovannoni. Un journal, mais un journal fragmentaire, morcelé, d'abord tenu au cours des longues journées de confinement, puis continué pendant plus d'un an. Giovannoni depuis toujours essaie l'espace comme on essaie un vêtement. Est-il à la bonne mesure ? Est-on trop serré dedans ? Quelle est notre aisance, notre liberté de mouvement ? Il touche les murs, le plafond, arpente les couloirs en boucle, sort sur son balcon. Petit à petit naît le besoin de repousser l'espace, d'agrandir les murs, il regarde les photographies qui deviennent plus grandes que la réalité, les meubles immobiles, les fantômes qui peuplent les appartements : la vie se renverse, "je ne fais que déplacer de l'immobile en moi" dit-il. Il se met à parler aux objets devenus les seuls compagnons. Il parle même aux pierres, les écoute respirer. Il parle à ses vêtements, il s'installe dans sa penderie. Il parle aux portes qu'il n'ose pas toucher. Bruit de fond de la télévision, ou de pas dans l'immeuble, murmures, légers mouvements de rideaux : chaque son semble s'amplifier à l'oreille alerte, attentive, en attente. A l'écoute des voix du monde qui donnent des nouvelles du large et de la mer qui se déplace dans l'imagination. Il reste de longs moments devant le paysage statique de la rue, à attendre "la compagnie des oiseaux" . Il regarde ce qui change, ce qui se déplace, ce qui disparaît. Il compte les morts. Jour après jour, la ville s'efface à force de ne plus être visible, rue après rue, quartier après quartier. Tout disparaît dans notre dos. Le Grand vivier est le livre de l'air qui circule entre les hommes et les choses arrêtées, et Giovannoni dépeint une humanité prise dans la résine comme les insectes, alors que partout le printemps pousse sa germination. "Peut-être y a-t-il dans l'air des frontières à ne pas dépasser" , dans cette vie entourée de monstres invisibles qui nous dévorent et de fantômes qui nous habitent, brutalement confrontés à notre intériorité, à la porosité de notre corps aux infections, aux maladies qui pullulent et prolifèrent en nous : humanité consommable abandonnée à la voracité de l'invisible. Et quand à nouveau sortir devient possible, que l'on redécouvre la rue, que l'on repousse la limite des quartiers, que l'on retrouve la parole, on retrouve aussi un monde qui s'était habitué à notre absence. Qu'est-ce qui circule dans un monde débarrassé des hommes ? L'air, l'espace laissé vacant, mais l'espace sans hommes n'est pas vide pour autant. Dans l'intervalle on a diminué, on a perdu de soi, on ne sait pas bien quoi. On a beau retrouver l'extérieur, "si on sort, on ne sort pas de soi" . La pandémie est un monde giovannonesque, qui révèle et rassemble toutes les obsessions que l'auteur creuse depuis Les mots sont des vêtements endormis (1983) jusqu'à Sous le seuil (2016) - le rapport à l'espace, le virus incontrôlable des mots, les germinations, les vies exogènes qui grouillent en soi, l'impossibilité de sortir de ses pas. Le Grand vivier est un livre qui se referme comme un requiem, dans un éternel adieu aux morts qu'on ne finit jamais de quitter : "le monde est vide" sans les fantômes.

04/2023

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Littérature française

L'autofictif nu sous son masque. Journal 2020-2021

Faudra-t-il attendre un siècle et quatorze épidémies pour se rendre compte qu'avec opiniâtreté et conviction, Eric Chevillard a bâti une oeuvre capable de résister au temps, ayant ajouté chaque année une pierre à cet édifice qui défie les mauvais vents, ta mauvaise foi et les mauvaises humeurs ? En trois mouvements, trois impulsions ou trois éclats d'écriture quotidiens, il dynamite le mur que semble parfois représenter chaque journée. A moins que cet art de la brièveté ne recèle quelque autre secret qui reste à découvrir.

01/2022

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Poches Littérature internation

Effondrement

Crise d'hystérie chez les Mira Brossa. Dona Lena enferme son mari Erasmo dans la salle de bains pour l'empêcher de se rendre au mariage de leur fille Teti avec Clemente,vingt-cinq ans de plus qu'elle, communiste, salvadorien, mariage qui conduit tout droit selon elle à la destruction de leur famille, de leur réputation et peut-être même du pays tout entier dévoré par la fureur nationaliste.

08/2018

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Littérature française

Effondrement

Un grand roman d'anticipation où l'art contemporain est le personnage principal.

08/2015

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Littérature française

Effondrement

Adam vit dans un monde dévasté par la pollution. Le soleil brûle tout sur son passage, la végétation a disparu, l'eau noire est constellée de particules de plastique, et plus aucune technologie ne subsiste. Avec pour seule boussole les enseignements éclairés de ses parents décédés, il tente de survivre et de trouver un sens à sa vie. Dans le monde d'Eve, l'environnement, la vie et les moindres désirs des habitants sont régis par les hautes technologies. Un monde parfait, où la pensée négative n'a pas lieu d'être, et où le bonheur est universel. Habitée d‘une intuition dérangeante, Eve essaie de comprendre ce qui la différencie de ses pairs. Chacun de leur côté, ces deux héros d'un autre temps partent à la poursuite d'une vie qu'ils imaginent meilleure. Deux quêtes qui nous interrogent sur l'avenir de notre planète, deux visions de l'effondrement de notre civilisation, aussi sombres que réalistes.

03/2022

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Récits de voyage

Effondrement en Course

Un carnet de faits écrit qui condense les multiples sensations d'un voyage au coeur de Beyrouth au cours de l'été 2021. Le malaise, issu de la confrontation avec l'effondrement en cours, m'empêcha de dessiner sur place et m'amena à écrire. Chaque paragraphe devient un croquis en soi. Chaque situation sert de terreau à une retranscription poétique. Chaque choc se répercute dans l'enchainement des mots. Quand écrire témoigne d'une situation extraordinaire.

04/2022

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Actualité médiatique France

La dernière chance. Journal d'un paria, suivi de Bloc-notes 2020-2021

Un livre en deux parties : un essai de prospective inquiète sur l'élection de 2022 et la reprise des textes du bloc-notes, parus dans Le Figaro en 2020 et 2021. Pour Ivan Rioufol, l'élection présidentielle qui arrive en mai 2022 sera la dernière chance du pays pour espérer sortir de l'ornière. Crise sociale, industrielle, morale et sanitaire, il fait l'analyse d'un pays profondément fracturé, divisé et dont les dirigeants de tous ordres sont tétanisés par la peur. Editorialiste au Figaro, Ivan Rioufol co-anime aussi une émission hebdomadaire sur Cnews.

02/2022

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Botanique

Survivre en cas d'effondrement

Effondrement, crise sanitaire, énergétique ou financière... Les perspectives actuelles ne sont pas forcément au beau fixe. Si l'électricité se trouvait coupée du jour au lendemain, que feriez-vous ? La situation serait autrement plus dramatique que lors du confinement ! Plus d'essence aux pompes bloquées, ni de nourriture dans les magasins... Ce serait vite la panique. Pourtant des solutions existent !

06/2022

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BD tout public

Journal d'un journal

Des salles de rédaction à la machine à café, Mathieu Sapin dévoile les coulisses de Libération. Présent pendant le changement de direction, il a circulé en libre accès dans les locaux et a côtoyé l'équipe durant un temps fort de la vie du journal. Carnets en mains, il a croqué les petits et grands moments qui animent le quotidien d'une des plus importantes rédactions de presse écrite en France.

10/2018

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Littérature française

Beyrouth Canicule

Années 70. Palestiniens et Israéliens se livrent une guerre sans merci : prise d'otages de Munich, coups d'éclats de Septembre Noir... A Paris, Kamel, étudiant algérien idéaliste et bon vivant, s'engage auprès de compatriotes militant pour la démocratie en Algérie. Comme eux, il se sent solidaire de la cause palestinienne. Aussi, lorsque le charismatique chef du mouvement l'investit d'une mission secrète au Liban, se voit-il incapable de refuser. Mais Kamel à Beyrouth, c'est un peu Candide au pays du Cèdre. La valise orange à double fond est bien trop voyante pour ne pas être repérée... Pris dans la tourmente d'un pays au bord de l'explosion, ballotté au gré de rencontres déconcertantes ou d'enjeux politiques qui le dépassent, Kamel vogue de galères en surprises. Quand la fiction se frotte à la réalité, les tribulations d'un Algérien à Beyrouth nous promènent dans les coulisses de l'Histoire.

04/2010

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Policiers

Beyrouth noir

La collection "Asphalte Noir" fait sa première incursion au Proche-Orient avec cette nouvelle destination. La romancière Imane Humaydane a rassemblé quinze écrivains, qui nous donnent à lire ces nouvelles inédites mettant en scène la capitale libanaise, avec la guerre civile (1974-1990) comme fil rouge. Le genre noir est ici compris au sens le plus large du terme. Les regards portés sur Beyrouth par les auteurs de ce recueil sont désabusés, pleins d'amour et de rejet, de frustration et de fascination, mais tous battent en brèche les clichés sur cette ville souvent résumée à la somme de ses contradictions.

10/2017

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Littérature Allemande

L'effondrement

Le 21 juillet 1943, Hans Erich Nossack, écrivain hambourgeois, pacifiste de gauche, qui n'a encore pratiquement rien publié, décide d'aller passer quelques jours dans la campagne proche de la ville. Puis, dans la nuit du 24 et jusqu'au 3 août a lieu "l'opération Gomorrhe" , menée par les Alliés et qui a pour but la destruction de Hambourg : 350 000 habitations détruites et près d'un million de civils sans abri. L'auteur assiste à distance au Feuersturm, "la tempête de feu" . Hans Nossack assiste à la destruction apocalyptique de sa ville natale, Hambourg, et au désarroi des fugitifs, devenus des réfugiés : "Pour moi, la ville s'est effondrée comme un tout, et pour moi le danger consista, voyant et sachant cela, à être écrasé par la souffrance du sort commun". Il en fait un témoignage direct, un rapport écrit trois mois après l'opération. Le franchissement de cet abîme et la mission dont il se sent investi de le décrire donnent sur-le-champ à Nossack sa véritable voix d'écrivain. Selon W. G. Sebald, L'Effondrement est l'un des textes les plus importants et les plus justes de ce que l'on a appelé "la littérature des ruines" : "Il semble que parmi les écrivains allemands, à la seule exception de Nossack, aucun dans ces années n'ait été disposé à ou en mesure de coucher sur le papier la moindre ligne relatant le déroulement et les effets d'une campagne de destruction aussi longue et d'une telle ampleur". Une voix intemporelle qui résonne encore aujourd'hui en Syrie et ailleurs : les camps de réfugiés, les fugitifs et les migrants arrachés violemment à leur terre. Avec le risque aussi mental que physique d'un effondrement.

10/2021

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Couple, famille

Beyrouth empreinte

En venant travailler à Beyrouth, Sasha n'envisageait qu'un bref séjour au Liban. C'était sans compter sa rencontre avec Farah. Dix ans plus tard, quand la guerre éclate, elle s'y trouve toujours et l'envoûtante Orientale est devenue sa raison d'être. Le bon sens lui suggère de fuir le Liban, mais elle ne peut se résoudre à abandonner Farah et le jeune Rabih. Les deux femmes parviendront-elles à bâtir ensemble, à Beyrouth ou ailleurs, un avenir serein et dépourvu de danger ?

06/2012

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Education nationale

La Déconstruction de l'école. Journal d´un enseignant 2021-2022

Professeur de lycée en philosophie dans les quartiers Nord de Marseille, Renaud Garcia raconte sur un ton ironique la vie à l'école en 2021-2022 en tant que professeur mais aussi en tant que père d'enfants scolarisés. L'auteur participe à l'Appel de Beauchastel et au collectif Ecran Total contre la numérisation de la vie et des métiers. De Parcours Sup aux groupes de discussions Whatsapp entre parents d'élèves pour dénigrer la maîtresse en passant par l'omniprésent logiciel Pronote, sans oublier la dématérialisation des copies et l'avènement du distanciel, on suivra mi-amusés mi-effrayés la vie quotidienne d'un professeur technocritique.

11/2022