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Bernd Stiegler

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Histoire de la photographie

Nadar. Images de la modernité

"Nadar" . Derrière cette marque de fabrique se cachent en réalité plusieurs personnes : Félix Tournachon (1820-1910), son frère Adrien Tournachon (1825-1903), le fils de Félix, Paul Tournachon (1856-1939), ainsi qu'une armée de collaborateurs anonymes qui, dans les ateliers photographiques, ont mis au point la très grande majorité des quelque 200 000 clichés qui constituent le fonds posthume. Sous sa forme composite, l'auteur à visages multiples qu'est "Nadar" aborde les phénomènes complexes que l'on observe durant le Long XIXe siècle dans des domaines aussi variés que les sciences et les expositions universelles, l'aviation et l'agriculture, l'haussmannisation et les hermaphrodites, le tourisme et le cirque - et les traduit en images, qu'il s'agisse de photographies, de caricatures ou de dessins. Ces images relèvent de la modernité dans un sens double : elles intègrent à la fois des emblèmes des bouleversements de la société et de la réorganisation de la capitale, et élaborent de nouveaux types visuels. "Nadar" est notre cicérone pour un voyage dans la modernité parisienne.

03/2024

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Ouvrages généraux

Amitiés de Bernard Stiegler

Bernard Stiegler écrit : "Ce que j'aime, je l'aime sans limites, sans condition : je ne peux l'aimer que de manière (fantasmatiquement) illimitée. Ce que j'aime et ceux que j'aime, vous, c'est-à-dire nous en tant que nous sommes susceptibles de former un nous, tout cela je l'aime et je les aime et je vous aime infiniment [...] faute de quoi il n'y a pas de nous possible." Ici sont rassemblés douze témoignages d'amitié, sans aucune exhaustivité ni exclusivité, sans brevets de compétence ni d'expertise. Non pas des travaux sur l'oeuvre mais des réponses à celui qui intitulait une conférence : Veux-tu être mon ami ? parce que cette question signifiait pour lui le début de ce qu'il nommait "l'avenir du nous."

04/2021

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Revues

Etudes digitales N° 9, 2020-1 : Capitalocène et plateformes. Hommage à Bernard Stiegler

Contributeurs : Julien Bellanger, Philippe Béraud, Annie Blandin, Armel Campagne, Fabien Colombo, Franck Cormerais, Gérard Dubey, Fabrice Flipo, Jean-Paul Fourmentraux, Michal Krzykawski, Gerald Moore, Jason W. Moore, Jean-Max Noyer, Maxime Ouellet, Marc-Antoine Pencolé, Vincent Puig et Paolo Vignola.

05/2021

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Littérature française

39 rue de Berne

A 16 ans, la mère de Dipita atterrit du Cameroun en Europe, où elle est brutalement plongée dans le monde de la prostitution. Depuis, elle se débrouille. Sa naïveté, sa générosité et sa beauté lui permettent de survivre, malgré un "camion de haine dans son ventre". Elle raconte sa vie à Dipita, qui aime autant l'écouter que lui couper la parole pour continuer l'histoire lui-même. Dipita aime aussi son oncle et sa manière de vitupérer à longueur de journée les huiles de son pays, même si c'est lui qui a jeté sa mère dans les filets des "Philantropes-Bienfaiteurs". Dipita aime encore celles qu'il appelle "ses mères" ; elles participent à son éducation, aux commérages et aux réunions de l'AFP (association des filles des Pâquis) et elles accepteront de manière déconcertante que leur petit Dipita devienne comme ça. Dans une langue haute en couleurs et inventive, le narrateur décrit avec finesse aussi bien la réalité des Africains sans papiers que les paradoxes et les souffrances d'un tout jeune homme noir et homosexuel.

01/2013

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Littérature française

La mort en berne

A cinquante ans, l'écrivain Dominique Valarcher est un homme comblé : L'amour lui sourit toujours puisque, selon ses propres termes, il appartient à la même femme, Laetitia, depuis plus d'un quart de siècle. Leurs deux filles, Natacha et Laure ont de bonnes situations à l'étranger. Bibliothécaire dans une grande université française, écrivain publié et traduit dans plusieurs pays, il va pouvoir enfin vivre de sa plume grâce aux conférences données dans de prestigieuses universités américaines et à ses droits d'auteur. Mais les choses ne sont pas si simples : comment surmonter ce secret de famille découvert à douze ans et une obsession de la mort que même l'amour n'a jamais réussi à vaincre ? Lorsque l'étudiante hongroise Nóra Németh qui souhaite faire un master intitulé : Dominique Valarcher, le séparé. Romantisme et déchirure le contacte, ses certitudes vacillent... La jeune fille est le portrait vivant de l'actrice soviétique, Tatiana Samoïlova, que Dominique, fasciné, a découvert enfant, dans le film Quand passent les cigognes. Or, Valarcher est d'une lointaine origine russe du côté de sa grand-mère paternelle et Laetitia lui répète souvent : "Ton côté russe me fait peur" . Comment assumer toutes ces contradictions qui accentuent sa fragilité tout en rendant son inspiration singulière ? En effet, selon un critique littéraire russe, Igor Zourine, l'atavisme slave imprègne son oeuvre.

03/2017

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Littérature française

Pauvre fille, Rose Bernd, pièce en 5 actes

Pauvre fille, "Rose Bernd", pièce en 5 actes, / Gerhart Hauptmann ; traduite de l'allemand par Jean Thorel... Date de l'édition originale : 1905 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2018

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Philosophie

La technique et le temps. La faute d'Epiméthée ; La désorientation ; Le temps du cinéma et la question du mal-être suivi de Le nouveau conflit des facultés et des fonctions dans l'Anthropocène

L'objet de cet ouvrage est la technique appréhendée comme horizon de toute possibilité à venir et de toute possibilité d'avenir. La technique constitue ce que l'on a pris l'habitude d'appeler l'humanité — et cependant, tout aussi bien et tout aussi constamment, la technique destitue cette humanité "trop humaine", ne lui donnant son temps qu'en le lui retirant. Cette question paraissait encore seconde lorsque Bernard Stiegler en esquissa les premières formulations à l'aube des années 1980. Aujourd'hui, elle traverse tous les débats qui se tiennent anxieusement dans l'Anthropocène, quant au changement climatique, quant au transhumanisme, etc. Son énormité s'impose à tous. Le temps présent est emporté dans les tourbillons de processus dont les principes dynamiques et les tendances demeurent obscurs, et qu'il faut s'efforcer de rendre intelligibles — en vue aussi d'une "nouvelle sensibilité". L'emportement du temps est d'autant plus paradoxal que, tandis qu'il devrait ouvrir à l'évidence d'un avenir, jamais l'imminence d'une impossibilité à venir n'a semblé si grande. Le système technique mondial repose désormais intégralement sur les technologies numériques, qui marquent une immense rupture — et rouvrent la question de l'ubris : celle de la démesure — en ce que ces technologies permettent une exploitation systématique de la mémoire, des comportements, des processus de décision, bref de la conscience individuelle et collective. Le fait historique qu'il s'agit de penser est celui de l'industrialisation de l'esprit. C'est à introduire une pensée nouvelle de ces transformations — inspirée autant par l'archéologie et l'histoire des techniques que par la phénoménologie et sa dé-construction — qu'auront été consacrés les trois premiers tomes de La technique et le temps. Penser la technique est une tâche de longue haleine, dont il faut avertir de la difficulté et de la nécessité : à son origine même et jusqu'à maintenant, la philosophie a refoulé la technique comme objet de pensée. La technique est l'impensé. Penser la technique, c'est requalifier le projet philosophique en son entier, et par voie de conséquence, les rapports à la technique de toutes les formes de savoirs. De La technique et le temps, Jacques Derrida avait annoncé : "Voici une thèse qui fera date."

10/2018

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Philosophie

La télécratie contre la démocratie. Lettre ouverte aux représentants politiques

La télécratie qui règne désormais en France comme dans la plupart des pays industriels ruine la démocratie: elle remplace l'opinion publique par les audiences, court-circuite les appareils politiques et détruit la citoyenneté. La télévision et l'appareil technologique qui la prolonge à travers les réseaux numériques de télécommunication sont en cela devenus le premier enjeu politique. A travers ce que l'on appelle les industries de programmes, c'est la relation politique elle-même qui est devenue un nouveau marché, et ce marketing confine aujourd'hui à la misère politique: au cours de la dernière décennie, l'appareil télécratique a développé un populisme industriel qui engendre à droite comme à gauche une politique pulsionnelle, et qui semble conduire inéluctablement au pire. Ce devenir infernal n'est pourtant pas une fatalité. La philosophie se constitua à son origine même contre la sophistique: celle-ci, par une appropriation abusive de l'écriture, développait une gangrène qui menaçait de guerre civile la cité athénienne. De cette lutte contre les tendances démagogiques de la démocratie grecque résultèrent les formes de savoirs qui caractérisent l'Occident. Prônant un nouveau modèle de civilisation industrielle, cet ouvrage affirme qu'un sursaut démocratique contre les abus de la télécratie est possible, et appelle l'opinion publique française et européenne à se mobiliser contre la dictature des audiences.

10/2008

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Philosophie

"Il faut s'adapter !". Sur un nouvel impératif politique

D'où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d'un retard généralisé, lui-même renforcé par l'injonction permanente à s'adapter au rythme des mutations d'un monde complexe ? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l'évolution ? La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d'une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l'espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de "néolibéralisme" : néo car, contrairement à l'ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l'ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l'Etat (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l'espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte. Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l'état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d'experts peut tracer la voie de l'évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d'un même constat, appelle à mobiliser l'intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l'avenir collectif. Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au coeur duquel nous sommes plus que jamais.

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Sociologie

La vérité du numérique. Recherche et enseignement supérieur à l'ère des technologies numériques

La métamorphose numérique des savoirs et de l'enseignement constitue un enjeu majeur du 21e siècle et se place au premier rang des priorités des universités et des organismes de recherche. De nouvelles conditions de publication, de certification et d'éditorialisation se mettent en place. Des règles et des méthodes pédagogiques inédites forment un processus dynamique qui doit pousser les institutions académiques, l'industrie et le monde économique à coopérer au-delà de la modernisation de la pédagogie ou du développement de compétences nouvelles. Mais beaucoup d'initiatives apparaissent comme des tendances en vogue sujettes à tous les vents et contrevents médiatiques, et vite dépassées par la dernière nouveauté, à l'exemple des MOOC déjà remplacés par les SPOC. Bernard Steigler a fait appel aux meilleurs spécialistes mondiaux pour démontrer que ce n'est pas seulement la pédagogie qui est bouleversée mais ce sont les savoirs eux-mêmes, depuis la recherche de pointe jusqu'aux formes les plus élémentaires de l'enseignement. L'ouvrage dresse un panorama complet des technologies réflexives et contributives, analyse en profondeur le principe de gouvernementalité algorithmique considéré désormais comme "régime de vérité" et "tournant computationnel" de la société hyperindustrielle. Il propose une méthodologie novatrice de gestion de débats et de communautés, construite sur un autre modèle que celui des réseaux sociaux actuels. Cet ouvrage de référence pose les bases d'une nouvelle industrie éditoriale numérique et audiovisuelle.

07/2018

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Sociologie

Le nouveau génie urbain

Reconfigurés par le processus d'hyper industrialisation, les villes et les territoires tentent de répondre aux défis presque inconcevables que constitue l'Anthropocène en se mettant en réseau à l'image des open cities ou des "territoires et villes en transitions". Mais dans le même temps, les smart cities, généralement présentées comme solution à tous les problèmes urbains, s'imposent sans concertation citoyenne, et leurs promoteurs font de l'espace public un marché privé au détriment de l'intérêt collectif des localités qu'ils disruptent. Cela affecte les conditions de l'aménagement du territoire, de la gestion et des services, tout autant que l'économie urbaine et les politiques locales. Cet ouvrage, dirigé par Bernard Stiegler, apporte une double contribution essentielle : la première est l'analyse du problème crucial de la restitution de la souveraineté numérique aux individus et aux puissances publiques face à la montée en puissance des plateformes digitales (GAFAM) ; la deuxième propose une description des profonds changements causés par un déploiement immature des nouvelles technologies digitales. Sur ces bases, il est impératif de développer des savoirs (savoir-faire, savoir-vivre et savoir-théoriser) prescripteurs de pratiques et usages nouveaux que ces technologies ouvrent, afin de reconstruire par la contribution des singularités territoriales. Une énorme transformation est en cours dans le domaine des technologies urbaines qui pourrait conduire à une véritable refondation du développement urbain, et avec lui, à une refondation de la démocratie en général, en particulier en milieu citadin. Faute de politiques appropriées réaffirmant la puissance publique, cette nouvelle "révolution urbaine" et territoriale promet au contraire d'être profondément inurbaine - c'est-à-dire dénuée d'urbanité, et donc inhumaine, la ville devenant une jungle technologique.

06/2020

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Philosophie

Dans la disruption. Comment ne pas devenir fou ? Suivi d'un Entretien sur le christianisme

Phénomène d'accélération de l'innovation, la disruption consiste, de la part des seigneurs de la guerre économique, à aller plus vite que les sociétés pour les soumettre à des modèles qui détruisent les structures sociales et paralysent la puissance publique. Face à la disruption ainsi imposée, les systèmes sociaux arrivent toujours trop tard pour s'emparer des évolutions technologiques, devenues foudroyantes depuis la révolution numérique. Devant cet état de fait, qui impose d'innombrables vides juridiques aussi bien que théoriques, les individus et les groupes sont totalement désemparés - souvent au point d'en devenir fous, individuellement ou collectivement, et donc dangereux. Que faire de cette folie, dans cette folie ? C'est en partant de cette question que Bernard Stiegler relit ici Michel Foucault et Jacques Derrida, les confronte aux analyses de Peter Sloterdijk et Jean-Baptiste Fressoz, et tente de trouver l'antidote contre la démoralisation généralisée.

02/2018

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Actualité et médias

De la démocratie en pandémie. Santé, recherche, éducation

La conviction qui nous anime en prenant aujourd'hui la parole, c'est que plutôt que de se taire par peur d'ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l'espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l'ometta n'est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l'avenir du vivant.

01/2021

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Notions

"Il faut s'adapter !". Sur un nouvel impératif politique

D'où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d'un retard généralisé, lui-même renforcé par l'injonction permanente à s'adapter au rythme des mutations d'un monde complexe ? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l'évolution ? La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d'une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l'espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de "néolibéralisme" : néo car, contrairement à l'ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l'ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l'Etat (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l'espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte. Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l'état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d'experts peut tracer la voie de l'évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d'un même constat, appelle à mobiliser l'intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l'avenir collectif. Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au coeur duquel nous sommes plus que jamais.

09/2023

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Nietzsche

Nietzsche et la vie. Une nouvelle histoire de la philosophie

Avec Nietzsche s'inaugure une philosophie nouvelle, centrée dorénavant sur le corps et la vie, qui appelle une nouvelle histoire de la philosophie. En parcourant les grandes étapes de cette histoire, Barbara Stiegler introduit le lecteur aux philosophies de Descartes, Kant, Schopenhauer, Hegel et Marx, ainsi qu'à quelques grandes figures de la philosophie contemporaine, proches ou héritières de cette nouvelle philosophie de la vie : William James, John Dewey, Bergson, Canguilhem et Foucault, sans oublier le contrepoint critique de la phénoménologie, de Husserl à Heidegger. Parce que le fil conducteur de cette nouvelle histoire suit la réalité concrète du corps et de la vie, son livre est aussi une introduction à l'histoire de la biologie, de la physiologie à la théorie de l'évolution, et jusqu'aux débats les plus brûlants de la biologie et des sciences médicales contemporaines. A la lumière de ce parcours, la philosophie de Nietzsche ne peut plus apparaître comme une météorite solitaire et fulgurante. Elle se situe bien plutôt au beau milieu d'un tournant : celui à partir duquel, sur fond de fin de la métaphysique et de crise des savoirs, le gouvernement de la vie et des vivants doit devenir l'affaire de tous, nous obligeant à repenser de fond en comble les notions de "réalité" et de "vérité" en même temps que la valeur des énoncés produits par la science.

10/2021

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Philosophie

Confiance, croyance, crédit dans les mondes industriels

Au moment où le consumérisme s'écroule, un nouveau monde industriel est en train d'apparaître, qui nécessite de nouveaux types d'investissement, sans rentabilité à court terme, et par rapport auxquels l'ancien modèle résiste. Cet ancien modèle est celui qui a produit Fukushima avec Tepco, c'est aussi le modèle de Servier, c'est le modèle de Goldman Sachs qui a tué la Grèce moderne, c'est le modèle de pseudosystèmes de "crédit" et "d'investisseurs" qui sont devenus des dispositifs de spéculation sur la dette, c'est-à-dire de destruction de l'investissement. Dans ce contexte, comment penser dans le nouvel âge de l'inquiétude qui semble commencer en ce début de XXIe siècle ? Telle est la question que pose Bernard Stiegler en ouverture de cet ouvrage consacré à la confiance, à la défiance, au crédit et à la technologie dans les mondes industriels. Des contributeurs prestigieux - chercheurs, philosophes, historiens, sociologues, prospectivistes - proposent une étude sans concession des notions de confiance et de crédit, et de leurs fondements politiques, économiques, financiers, philosophiques, sociaux, industriels et technologiques. Ils en analysent toutes les transformations dans le contexte actuel de crise et de développement du numérique. Enfin, ils explorent les principes et les conséquences des nouveaux outils qui pourraient soit recréer la confiance, soit aggraver la défiance - faute d'une politique publique appropriée, par exemple en matière d'ouverture des données publiques, d'évaluations par les pairs, de réputation et de légitimité par l'action au sein d'une économie de contribution rompant véritablement avec le modèle consumériste.

08/2012

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Philosophie

De la misère symbolique

Au XXe siècle, le capitalisme consumériste a pris le contrôle du symbolique par son appropriation hégémonique de la technologie industrielle. L'esthétique y est devenue à la fois l'arme et le théâtre de la guerre économique. Il en résulte de nos jours une misère symbolique où le conditionnement se substitue à l'expérience. Cette misère est une honte, la "honte d'être un homme" qu'éprouve parfois le philosophe, et qui est suscitée d'abord aujourd'hui par cette misère symbolique telle que l'ont engendrée les "sociétés de contrôle". Il s'agit pour Bernard Stiegler de comprendre les tendances historiques qui ont conduit t la spécificité du temps présent, niais aussi de fourbir des armes : de faire d'un réseau de questions un arsenal de concepts en vue de mener une lutte. Le combat à mener contre ce qui, dans le capitalisme, conduit à sa propre destruction, et à la nôtre avec lui, constitue une guerre esthétique. Elle-même s'inscrit dans une lutte contre un processus qui n'est rien de moins que la tentative visant à liquider la "valeur esprit", comme le disait Paul Valéry.

03/2013

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Philosophie

Prendre soin. Tome 1, De la jeunesse et des générations

Le biopouvoir que Michel Foucault s'est si puissamment attaché à décrire n'est plus ce qui trame notre époque : l'enjeu est désormais le psychopouvoir, où il s'agit moins d'" utiliser la population" pour la production que de la constituer en marchés pour la consommation. Foucault décrit la genèse de l'État s'acheminant vers la révolution industrielle avec la conquête du pouvoir par la bourgeoisie et les conditions de formation du capitalisme typique du me siècle, tel que l'aura analysé Marx, où la première préoccupation est la production. Or, la seconde moitié du XXe siècle rencontre de tout autres questions : il s'agit d'organiser la révolution des modes d'existence humains, voire leur liquidation, comme modes de consommation éliminant les savoir-vivre dans ce qui devient une économie industrielle de services dont les industries de programmes sont la base. La science de cette nouvelle mobilisation totale est moins la cybernétique, comme le croyait Heidegger, que le marketing. Le psychopouvoir apparaît de nos jours pour ce qu'il est : ce qui fait des enfants les prescripteurs de leurs parents, et de ces parents, de grands enfants - le marketing détruisant ainsi tout système de soin et, en particulier, les circuits intergénérationnels. Il en résulte une destruction systématique de l'appareil psychique juvénile. Les psychotechnologies monopolisées par le psychopouvoir sont des cas de ce que Platon, critiquant l'usage de l'écriture par les sophistes, appelait un pharmakon : un poison qui peut aussi être un remède. Au début du XXIe siècle, la reconstitution d'un système de soin exige de renverser la logique du psycho-pouvoir pour mettre en œuvre une politique de l'esprit. Cela requiert l'élaboration d'une pharmacologie qui analyse les caractéristiques des psychotechnologies contemporaines et d'une thérapeutique qui les mette au service d'un nouveau système de soin.

02/2008

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Philosophie

Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue. De la pharmacologie

Qu'on l'admette ou qu'on le dénie, chacun sent bien qu'à présent l'avenir de la vie terrestre se trouve mis en jeu dans une urgence inouïe. Et chacun sait que, depuis la séquence historique qui s'est engagée en 2007 et qui paraît avoir déclenché ce qu'on appellerait en physique nucléaire une réaction en chaîne, chaque pas compte et semble se surcharger systémiquement de conséquences très difficilement réversibles - sinon absolument irréversibles. Cette crise est sans précédent d'abord en cela. Si krisis signifie bien et d'abord décision, elle est critique comme jamais : elle révèle que le destin humain - qui est un destin inéluctablement technique et technologique - est pharmacologique au sens où, en grec, le pharmakon est à la fois le remède et le poison. Le pharmakon est à la fois ce qui permet de prendre soin et ce dont il faut prendre soin - au sens où il faut y faire attention: c'est une puissance curative dans la mesure et la démesure où c'est une puissance destructrice. Tel est aussi le feu dans la mythologie grecque. Devenu technologie industrielle, le pharmakon est de nos jours hégémoniquement contrôlé par l'économie, c'est-à-dire par le marketing, et c'est une calamité. Cet état de fait, qui a installé une économie de l'incurie génératrice d'une bêtise systémique, signifie que la question du soin - que l'on appelle aussi le care - est une affaire d'économie politique, et non seulement d'éthique.

10/2010

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Sciences politiques

Pharmacologie du Front national. Suivi du Vocabulaire d'Ars Industrialis

Peu de philosophes contemporains choisissent de faire vivre leurs outils critiques grâce au terreau d'une association, d'un collectif. C'est le cas de Bernard Stiegler, qui a fondé Ars Industrialis en 2005. Le manifeste de l'association, Réenchanter le monde (Flammarion, 2005 ; 7400 ventes en Champs), devait connaître un grand retentissement. Depuis, les travaux et contributions fleurissent (de l'économiste André Gréau au comédien Robin Renucci, en passant par les spécialistes des digital studies), et Ars Industrialis franchit un cap en s'associant à des collectivités locales (Nantes) ou en nouant des partenariats internationaux (Grande-Bretagne, Allemagne). Cet ouvrage fournit une synthèse de tous ces travaux en proposant un vocabulaire philosophique à la fois ambitieux et accessible. Qu'est-ce le marketing - le psychopouvoir - et pourquoi est-il un des dangers majeurs de notre époque ? En quoi la technique influence-t-elle des fonctions aussi capitales que la mémoire ou l'écriture ? Quelle nouvelle vision de l'éducation devons-nous mettre à jour depuis l'avènement du numérique ? Que sont la bêtise et l'intelligence ? Comment aider la transformation de citoyens passifs et débordés en amateurs, acteurs et membres d'une communauté de goûts et de savoirs ? Faire attention propose, dans ces courts essais-définitions, le manifeste d'une époque charnière qui voit définitivement s'éloigner le monde ancien, tout en souhaitant mettre les outils de l'extrême contemporain au service d'un nouvel humanisme.

03/2013

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Sociologie

La toile que nous voulons. Le web néguentropique

Depuis son origine, et sous la pression d'un secteur économique désormais hégémonique, le web a évolué en un sens qui l'a profondément dénaturé, au point d'en faire un instrument d'hypercontrôle et d'imposition d'une gouvernance purement computationnelle de toutes choses. Privilégiant à outrance l'automatisation mise au service de modèles économiques devenus la plupart du temps ravageurs pour les structures sociales, cette évolution a affaibli toujours plus gravement les conditions d'une pratique réflexive, délibérative, outre les aspects révélés par Edward Snowden. Cet ouvrage présente les principaux aspects théoriques et pratiques d'une refondation indispensable du web, dans lequel et par lequel aujourd'hui nous vivons. L'automatisation du web ne peut être bénéfique que si elle permet d'organiser des plateformes contributives et des processus délibératifs, notamment à travers la conception d'un nouveau type de réseaux sociaux. La toile que nous voulons balaye les aspects et les enjeux économiques, politiques, militaires et épistémologiques de cette rénovation nécessaire et avance des hypothèses pour l'élaboration d'un avenir meilleur.

10/2017

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Sociologie

La société automatique. Tome 1, L'avenir du travail

Le 19 juillet 2014, le journal Le Soir révélait à Bruxelles que selon des estimations américaines, britanniques et belges, la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l'Italie, la Pologne et les Etats-Unis pourraient perdre entre 43 et 50 % de leurs emplois dans les dix à quinze prochaines années. Trois mois plus tard, le Journal du dimanche soutenait que trois millions d'emplois seraient condamnés à disparaître en France au cours des dix prochaines années. L'automatisation intégrée est le principal résultat de ce que l'on appelle "l'économie des data". Organisant des boucles de rétroactions à la vitesse de la lumière (à travers les réseaux sociaux, objets communicants, puces rfid, capteurs, actionneurs, calcul intensif sur données massives appelées big data, smart cities et robots en tout genre) entre consommation, marketing, production, logistique et distribution, la réticulation généralisée conduit à une régression drastique de l'emploi dans tous les secteurs - de l'avocat au chauffeur routier, du médecin au manutentionnaire - et dans tous les pays. Pourquoi le rapport remis en juin 2014 au président de la République française par Jean Pisani-Ferry occulte-t-il ces prévisions ? Pourquoi le gouvernement n'ouvre-t-il pas un débat sur l'avenir de la France et de l'Europe dans ce nouveau contexte ? L'automatisation intégrale et généralisée fut anticipée de longue date - notamment par Karl Marx en 1857, par John Maynard Keynes en 1930, par Norbert Wiener et Georges Friedmann en 1950, et par Georges Elgozy en 1967. Tous ces penseurs y voyaient la nécessité d'un changement économique, politique et culturel radical. Le temps de ce changement est venu, et le présent ouvrage est consacré à en analyser les fondements, à en décrire les enjeux et à préconiser des mesures à la hauteur d'une situation exceptionnelle à tous égards - où il se pourrait que commence véritablement le temps du travail.

03/2015

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Sciences de la terre et de la

Bêtes de course. Comment le règne animal m'a appris l'endurance

Depuis l'enfance, Bernd Heinrich court dans la nature et observe les animaux. Devenu un zoologiste reconnu, il rassemble tout ce que le règne animal lui a appris et se lance un défi impossible, gagner une course de 100 kilomètres. Mais pour lui, il n'y a rien d'impossible si l'on sait partir à la poursuite de son antilope, c'est-à-dire de ses rêves. Running the antilope, le best-seller de Bernd Heinrich, enfin traduit en français. " Comment le règne animal m'a appris l'endurance. " Depuis son enfance dans les forêts du Nord de l'Allemagne jusqu'aux laboratoires des grandes universités américaines, Bernd Heinrich a étudié avec passion le règne animal. Pour le plaisir de la connaissance, pour l'amour de la nature... et pour la joie de la course. Car ces bêtes, petites ou grandes, à poil, à plume ou à élytres, ont toutes quelque chose à nous apprendre : les oiseaux migrateurs gèrent parfaitement leur nutrition avant leurs grands voyages ; le dromadaire est une mine d'astuces pour survivre à la chaleur ; la cicindèle a besoin de muscles chauds pour atteindre sa vitesse de pointe... Mais Homo sapiens a quelque chose de plus. Pour chasser l'antilope en l'épuisant à la course, nos lointains ancêtres ont appris à anticiper, à rêver même. Nous avons tous notre " antilope ", dit Bernd Heinrich, un but lointain, une proie qu'on rêve de faire nôtre. A 42 ans, il part à la poursuite de son antilope : il veut gagner une course d'endurance, le 100 kilomètres de Chicago. Bernd Heinrich détient toujours le record du monde de sa catégorie sur cette distance. Traduit de l'anglais par Jean-Philippe Lefief. Illustrations de Bernd Heinrich.

05/2020

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Non classé

Devenir « Soi-m'aime » - Itinéraire de l'âme heureuse et du corps rayonnant

Un Soi qui s'aime est un Soi qui rayonne et qui sème du bonheur. Parce qu'il n'y a pas de plus beau cadeau que l'on puisse faire à soi-même d'abord, et aux autres ensuite ; Parce que lorsqu'on s'aime véritablement, il n'y a plus d'égo (ïsme) ; Parce que "l'uni-vers" est la somme de chacun d'entre nous ; Aimons-nous en premier pour pouvoir ensuite aimer sainement les autres.

11/2019

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Littérature française

En été. Une saison d'abondance

Dans En été - Une saison d'abondance Bernd Heinrich parvient à nous communiquer son sens inépuisable de l'émerveillement en nous faisant partager la vénération qu'il éprouve pour le foisonnement du vivant, à partir de ses observations sur le terrain comme de ses recherches scientifiques. Qu'il s'agisse de réflexions sur les guerres entre les fourmis, des particularités prédatrices des guêpes, des rituels de séduction des pics verts ou de sa description de la découverte d'une route encombrée de grenouilles des bois, En été nous offre un panorama d'une beauté évidente sur les interactions complexes entre le règne animal et le règne végétal, entre le réchauffement estival et la luxuriance de la nature. Comment des cigales parviennent-elles à survivre - et à prospérer - à des températures allant jusqu'à plus de 46° C ? Les oiseaux mouches savent-ils à quoi ils seront confrontés avant d'entreprendre leur migration vers le Golfe du Mexique ? Pourquoi certains arbres cessent-ils de grandir alors qu'ils disposent encore d'une période de trois mois de temps chaud ? Avec un sens de l'émerveillement et une compétence incomparable, Heinrich étudie une centaine de questions de ce type. On comprend aisément que Heinrich soit considéré aux Etats-Unis comme le digne successeur de Thoreau, parmi les écrivains américains contemporains de la nature.

10/2019

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L'illusion de la sécurité - Société, travail, relations, soi : (R)éveillons-nous

Quatre thèmes illustrés chacun par cinq citations : La société, le travail, les relations, soi. Entre illusion et réalité, le masque et l'être véritable, le socialement souhaitable et l'individualité parfois dérangeante, trouver sa place et être heureux semble relever davantage d'un défi que d'un acquis. Et si la véritable sécurité se trouvait à l'intérieur de nous, indépendante de tout apport extérieur ?

06/2019

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Philosophie

WALTER BENJAMIN. Une biographie

Né en 1892 à Berlin et mort en 1940 à la frontière franco-espagnole (Port-Bou), Walter Benjamin a toujours erré " aux confins des doctrines qui se combattent, dans les lisières entre histoire, sociologie, esthétique et théologie " (H. Bianciotti). Ami de Scholem et de Brecht, accueilli par G. Bataille et P. Missac à Paris, dont il voulait écrire l'histoire comme " capitale du XIXe siècle ", qualifié de " rabbin marxiste " et de " matérialiste messianique " à cause de son approche nouvelle de l'expérience historique, il reste encore à découvrir. Essais sur son œuvre et traductions de ses écrits se multiplient. Mais il manquait une biographie qui retraçât l'histoire de cette vie mouvementée et introduisit à l'évolution de sa pensée, depuis ses études sur la tragédie et le théâtre baroque jusqu'aux questions touchant " l'œuvre d'art à l'ère de sa reproductibilité technique ", " la photographie ", la littérature, l'architecture des villes (les " passages " de Paris), et surtout le langage, la mystique et la philosophie de l'histoire.

04/1988

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Sciences historiques

Antifa. Histoire du mouvement antifasciste allemand

Cette histoire a été écrite par l'un de ses militants de longue date et artiste engagé qui a redessiné le fameux logo aux deux drapeaux utilisé aujourd'hui par les antifascistes du monde entier, et réalisé de nombreuses affiches dont certaines sont reproduites en couleur dans le cahier central de la présente édition. Convaincu que les militantes doivent écrire leur histoire, Bernd Langer raconte un siècle d'antifascisme allemand sans mythification ni dénigrement pour donner des clés à ceux et celles qui veulent comprendre comment s'est construit ce mouvement. Prenant la Seconde Guerre mondiale comme césure, Bernd Langer s'appuie sur les archives régionales de la résistance allemande et celles de la police pour évoquer des groupes antifascistes méconnus et les différents positionnements des mouvements de résistance face à la montée en puissance des nazis, et ensuite sous le Ille Reich. Après guerre, il retrace les très nombreuses mobilisations antifascistes avec le regard critique de celui qui a participé à la construction du mouvement. Extrêmement bien documentée grâce à ses archives personnelles, la deuxième partie du livre évoque la vie des groupes politiques antifascistes autonomes : l'auteur se livre à un travail réflexif sur les diverses stratégies mises en oeuvre face à une extrême droite multiforme. Cet ouvrage offre un véritable partage d'expérience ainsi qu'une réflexion sur les perspectives de l'engagement antifasciste aujourd'hui.

08/2018

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ouvrages généraux

De bons Français. Les polices françaises et les autorités allemandes dans la France occupée - 1940-1944

Les relations entre les autorités d'occupation allemandes et les polices françaises n'entrent pas dans la traditionnelle classification entre Résistance et Collaboration. Les polices françaises n'étaient ni un instrument dévoué des occupants, ni une organisation nationale de Résistance. Elles furent plutôt une force de maintien de l'ordre avec d'indiscutables idéaux patriotiques. Les policiers français étaient alors de "bons Français" . Le reproche d'après-guerre adressé aux collaborateurs au titre de "trahison" ne les concerne guère. La clé pour comprendre le comportement des polices françaises réside dans leur fort patriotisme.

11/2022

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Non classé

La présence des absents - Sur le chemin de l'acceptation, les absents ont-ils toujours leurs maux à

Que vous inspire la photo de couverture de ce livre ? Là où certains perçoivent le vide, d'autres décèlent une source de lumière, de beauté, de paix. Là où certains voient l'absence, d'autres voient la présence. Et si la présence et l'absence formaient un tout ? Ce tout dans lequel chacun, présent ou absent, occupe une place à part entière : l'univers.

02/2019